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vendredi 26 juillet 2019

MANIFESTATION JMPS 10/09/2019 Bourg en Bresse (01) Ciné débat

Journée mondiale de prévention du suicide, 10 septembre 2019 : la Cellule de prévention des situations de détresse de la personne âgée vous propose un Ciné débat , suivie d’un débat autour du repérage et de l’accompagnement de la crise suicidaire chez la personne âgée

Mardi 10 septembre : 14h 17h Salle du Vox

Ciné débat :
Projection du film « Mr. Ove »
Débat : Du désespoir à l'espoir : un chemin est possible

 Bourg en Bresse

Ce ciné-débat s’adresse au grand public et aux professionnels. Il a pour vocation de sensibiliser les personnes présentes à la prévention du suicide chez la personne âgée.
Le débat sera animé par le Dr Jean-Claude BLOND, psychiatre référent de la Cellule de prévention et par Nathalie GARNODIER, psychologue coordinatrice de la Cellule de prévention.

Aresse de l’événement :
Salle du Vox
11 rue Paul Pioda – Bourg en Bresse

Événement gratuit

Information Cellule de prévention des situations de détresse de la personne âgée.
04 74 22 11 11


jeudi 25 juillet 2019

AGRICULTURE la cellule « Prévention suicide » de la MSA Midi-Pyrénées Nord

D'apres article Agriculture
Suicide chez les agriculteurs : quand la vie ne tient qu'à un fil
Florent Duprat
La Dépêche du Midi
Tarn-et-Garonne
Locale, mardi 23 juillet 2019
« Tout était prêt lorsque je suis arrivé. Nous avons discuté pendant deux heures de ses difficultés. Il a pu mettre des mots sur son malheur et n'est finalement pas passé à l'acte. Mais ce sont des moments qui vous marquent. » Il y a quelques semaines, Alain Iches, le président de la Fédération départementale des syndicats d'exploitants agricoles (FDSEA) de Tarn-et-Garonne a été confronté au pire. Un agriculteur voulait en effet mettre fin à ses jours. « J'ai été alerté par des voisins qui étaient inquiets. Je me suis immédiatement rendu chez lui pour lui parler, même si nous ne nous connaissions pas tellement. » L'homme a finalement été sauvé in extremis . C'est aussi le cas d'un autre désespéré qui a appelé, au dernier moment, à la Mutualité sociale agricole (MSA), la caisse de protection sociale obligatoire des professions agricoles. « Il a dit qu'il allait se pendre dans la forêt, se souvient Jean-Michel Céré, le directeur adjoint de la MSA. Heureusement que la personne au bout du fil était formée. Dans ce cas, il faut aller dans le vif du sujet adroitement. Ils ont discuté pendant vingt minutes, les pompiers et les gendarmes ont été alertés, ces derniers ont pu identifier la position de l'appareil et l'agriculteur a été intercepté. »
La difficulté de la détection
Les raisons de ce désespoir ? Elles sont multiples. La situation économique est un élément prépondérant dans le passage à l'acte. « Comment voulez-vous vivre avec, pour certains, 300 euros par mois ?, s'interroge Alain Iches. Mais ça n'est pas la seule explication; en général, la situation économique se combine avec une détresse amoureuse ou personnelle, en plus d'un isolement certain. »
Le principal problème dans ces cas suicidaires est de décrypter le problème à la racine. « Il y a de petits signes qui peuvent l'indiquer, reprend Jean-Michel Céré. Ce peut être un changement de comportement : une personne qui est toujours présente aux réunions d'agriculteurs et qui peu à peu se détache du collectif... Cela peut paraître anecdotique. Alors depuis plusieurs années, nous nous structurons pour briser le tabou. Car la plupart du temps, si on peut parler en famille de problèmes personnels ou de santé, on ne parle pas des problèmes d'argent. »
Dès 2011, la MSA Midi-Pyrénées Nord, qui couvre le Tarn-et-Garonne, le Tarn, l'Aveyron et le Lot déploie une cellule appelée « Prévention suicide » en partenariat avec l'Agence régionale de santé et l'Union nationale de prévention du suicide (UNPS). « Cette cellule se réunit tous les mois pour analyser le suivi de situations individuelles, reprend Jean-Michel Céré. À chaque fois, ce sont des cas que nous avons identifiés grâce à des relais sur le terrain (agriculteurs, élus ou autres...) que nous avons formés et qui ont proposé aux agriculteurs d'être suivis. Ces derniers doivent accepter la démarche, nous n'avons pas le pouvoir de les forcer à intégrer ce dispositif », indique le DG adjoint.
108 cas décelés en 2018 dans le département
Rien que sur l'année 2018, 108 nouveaux cas ont rejoint le groupe de suivi. Une fois détectés, les agriculteurs peuvent faire l'objet d'un accompagnement précis ( voir encadré ), voire dans les cas les plus graves d'une hospitalisation pour les préserver d'une tentative de suicide. Un dispositif national d'écoute par téléphone (1) est également en place lorsque les locaux de la MSA sont fermés.
Aujourd'hui, le directeur général adjoint de la MSA assure que tous les cas suivis par l'organisme n'ont pas été jusqu'au bout de leur démarche suicidaire. « Je touche du bois pour que ça n'arrive pas à l'avenir », conclut Jean-Michel Céré. Et que pour les autres, en cas d'extrême difficulté, les désespérés préfèrent la parole aux actes.
1 : Joignable au 09 69 39 29 19.
Longtemps resté tabou, le suicide chez les agriculteurs est depuis une dizaine d'années devenu un vrai sujet dans les organisations agricoles. Désormais, les autorités tentent de prévenir un passage à l'acte.
l'essentiel t
Sept assistantes sociales à la MSA
En cas de difficultés, les agriculteurs qui le veulent sont suivis personnellement par sept assistances sociales de la MSA, parmi lesquelles Béatrice Bigou qui dépend des bureaux de la MSA de la zone de Barrès à Castelsarrasin. «Nous avons un premier entretien où nous décelons les principales fragilités de la personne. Nous poussons vraiment le questionnaire jusqu'à la volonté éventuelle d'en finir, explique cette dernière. On essaie aussi de voir quelles sont les forces de la personne sur lesquelles s'appuyer pour le raisonner.» Sa collège Julie Culetto complète : «Nous sommes ensuite chargé de présenter l'évolution de chaque cas à la cellule. Et en cas de suicide, nous tentons d'accompagner les proches et la famille dans cette épreuve.»


https://www.ladepeche.fr/2019/07/23/suicide-chez-les-agriculteurs-quand-la-vie-ne-tient-qua-un-fil,8326345.php

Enquête l’impact du suicide des patients sur les psychiatres

Enquête : l’impact du suicide des patients sur les psychiatres
Mis à jour le mercredi 24 juillet 2019 sur www.encephale.com/*

L'Encéphale vous invite à participer à une vaste enquête sur l’impact du suicide des patients sur les psychiatres. Le questionnaire est anonyme et ne vous prendra que quelques minutes. Votre avis compte !
La psychiatrie nous permet de vivre de nombreux moments de satisfaction, mais la pratique de notre spécialité peut aussi nous confronter à des évènements difficiles, tel le décès par suicide d’un(e) de nos patients.
Pour mieux comprendre l’impact que peut avoir sur les psychiatres la confrontation à un tel évènement, nous vous proposons de participer à une vaste enquête.
Le questionnaire en ligne est très simple et ne vous prendra que quelques minutes. Les données sont strictement anonymisées.
Cette enquête est initiée sous l'impulsion du comité du Congrès de l’Encéphale et sous la coordination scientifique du Dr Raphaël Allali, assistant spécialiste en psychiatrie et addictologie, CSAPA Boucebci, APHP Hôpital Avicenne; du Dr Edouard Leaune, chef de clinique - assistant en psychiatrie, Service Hospitalo-Universitaire, CH Le Vinatier, Laboratoire PsyR2 - CRNL (INSERM U1028 - CNRS UMR5292) et Institut de Recherche Philosophique de Lyon (EA4187) et du Dr Jean-Yves Rotgé, MCU-PH, Service de Psychiatrie d'Adultes, Site Pitié Salpêtrière, APHP-Sorbonne Université.
Les résultats nous permettront de mieux comprendre l’impact du suicide de patients sur notre santé mentale et sur nos pratiques ; ils seront communiqués lors d’une session spéciale qui aura lieu durant le Congrès de l’Encéphale, le jeudi 23 janvier 2020, de 13h30 à 14h30 dans la Salle Maillot.

source https://www.encephale.com/Actualites/2019/Enquete-l-impact-du-suicide-des-patients-sur-les-psychiatres

PRESENTATION STRUCTURE Nouveau site internet de REPERES 44

L’association REPERES 44, seau de Prévention Et de REcherches sur le Suicide


Historique : 
L’association REPERES 44, seau de Prévention Et de REcherches sur le Suicide, voit le jour en Août 2006, à l’initiative d’associations et d’institutions qui agissaient sur le département de la Loire Atlantique à la prévention du mal-être et du risque suicidaire.
Elle a pour objectif la prévention et l’amélioration de la prise en charge des personnes en situation de crise suicidaire et de leur entourage, en favorisant la réflexion et l’articulation des pratiques entre les différents partenaires des lieux ressources et structures de soins.
Elle regroupe aujourd’hui des professionnelles salariés et bénévoles qui représentent des institutions et des associations des champs sanitaire et social.
Le réseau étant un dispositif élémentaire en terme de prévention du suicide, REPERES 44 propose différentes actions qui permettent de découvrir des savoir-faire, des dispositifs spécifiques ainsi que des avancées de la recherche dans le champ de la prévention du suicide.

En savoir plus http://www.reperes44.org/index.php/historique/

http://www.reperes44.org/index.php/les-membres-du-reseau/

SUISSE OUTIL STOP SUICIDE Bande dessinée « Les Autres »

Bande dessinée « Les Autres »
source https://stopsuicide.ch/nos-actions/bd

” Les Autres ” est une bande dessinée créée par STOP SUICIDE, en collaboration avec différentes associations romandes, pour promouvoir la santé mentale et le bien-être des jeunes. Chantage, addiction, cyberharcèlement, coming-out, pensées suicidaires, les thèmes abordés peuvent toucher tou.te.s les jeunes, et les invitent à réfléchir à ces situations.

Concept
Les Autres expose des « tranches de vies » dans lesquelles un.e jeune vit une situation difficile et est aidé.e ou écouté.e par une personne de son entourage, plus ou moins proche. Ces différentes histoires permettent de s’identifier à une situation et d’ouvrir le dialogue sur les solutions possibles. Un cahier de ressources à la fin de l’ouvrage présente des informations, des conseils et de nombreuses ressources d’aides en Suisse romande.

La BD a été réalisée par le dessinateur genevois Kalonji.

Comment la lire ?

Pour lire la BD en ligne ou la télécharger, rendez-vous sur le site bd-les-autres.ch. Vous pouvez également en commander un exemplaire ici et soutenir sa diffusion par un don.


Partenaires

Pour la réalisation de ce projet, STOP SUICIDE a collaboré avec plusieurs associations de promotion de la santé mentale des jeunes
Voir https://stopsuicide.ch/nos-actions/bd/

Soutiens

Depuis son lancement en 2014, Les Autres a été imprimée 3 fois à 13’500 exemplaires au total ! Elle est distribuée gratuitement lors de nos ateliers de prévention du suicide des jeunes. La 3ème édition de la bande dessinée est rendue possible grâce des soutiens publics et privés

source https://stopsuicide.ch/nos-actions/bd

Màj Frank Bellivier, 1er Délégué ministériel à la #SantéMentale et à la Psychiatrie, présente les priorités de son action :

Source

19/07/2019 De






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MàJ 

"Une collaboration plus précoce entre les acteurs pour faciliter le repérage des besoins des patients"
Système de santé



What’s up Doc
a rencontré en exclu la semaine dernière le Pr Frank Bellivier, le tout premier
délégué ministériel à la santé mentale et à la psychiatrie. Cette rencontre riche a déjà fait l’objet d’une Consult’. Nommé en avril dernier par Agnès Buzyn, le chef du département de psychiatrie et de médecine addictologique du groupe hospitalier Saint-Louis, Lariboisière et Fernand Widal à Paris dirigeait une équipe de recherche en neuropsychopharmacologie des troubles bipolaires et des addictions. L’homme de 55 ans est en charge du déploiement de la feuille de route santé mentale et psychiatrie, dont les axes majeurs d’action sont le repérage et la prise en charge précoces des troubles psychiques et la prévention du suicide. L’occasion d’évoquer sa méthode de travail, ses priorités, la pédopsychiatrie, le rapport récent de l’Académie de médecine ou les infirmiers de pratique avancée (IPA) en psychiatrie.

What’s up Doc. Quelles sont les priorités de votre feuille de route ?

Frank Bellivier. La feuille de route est très riche. Elle s’appuie sur trois piliers : la prévention, celle du suicide en particulier ; le développement d’une offre de soins diversifiée ; la réhabilitation, la réinsertion et la promotion des droits des patients. Plutôt que de les séparer, l’idée, c’est d’articuler la prévention, le soin et la réhabilitation dans les parcours des personnes. Pour entrer dans le détail, tout d’abord sur la prévention et le repérage précoce des états de souffrance psychique. Certains patients vont en effet évoluer vers le développement de pathologies dont les conduites suicidaires ou la coexistence d’addictions sont à la fois les premières manifestations et des modes de parcours. Nous savons que 50 % des patients porteurs d’une pathologie mentale vont à un moment ou un autre avoir une comorbidité addictive, ce qui aggrave le pronostic et le cours évolutif de la pathologie. Il faut donc plus de vigilance au sein de la communauté médicale vis à vis de ces premières manifestations. L’organisation des soins doit pouvoir détecter ces premières manifestations pour prévenir l’évolution vers la « phase d’état » de ces pathologies.

Le deuxième pilier de la feuille de route est le parcours de soins. Il faut améliorer l’articulation entre les différents acteurs qui doit se faire au plus près des besoins des patients, à un moment donné de leur parcours. Le monopole du sanitaire pour le soin, c’est très bien. Mais on peut aussi prendre le problème dans l’autre sens, en commençant très tôt la réinsertion et la réhabilitation ce qui faciliterait la poursuite des soins qui s’inscrivent dans la durée. Il faut aussi une collaboration beaucoup plus précoce entre tous les acteurs, pour qu’elle soit plus en ligne avec un repérage des besoins du patient. Ce parcours de soins diversifié donnera accès aux ressources dont le patient a besoin pour sa pathologie. Un patient porteur d’un trouble bipolaire avec comorbidité addictive et qui a un syndrome métabolique n’aura pas le même parcours de soins qu’une jeune fille de 17 ans qui a fait une première tentative de suicide sans diagnostic établi.

Troisième pilier enfin : la réhabilitation, la réinsertion et la promotion des droits des patients. Beaucoup de nouveaux outils apparaissent dans ce domaine (pair-aidance, groupes d’entraide mutuelle, programmes de réhabilitation psycho-sociale, remédiation cognitive, accès à l’emploi, accès au logement, promotion des droits…). Dans ce domaine, il s’agit à la fois d’un enjeu de déploiement de ces différents dispositifs, de lutte contre la stigmatisation, de formation et d’articulation des acteurs. Notre outil actuel d’intégration et d’articulation de ces différentes expertises dont les patients ont besoin, ce sont les projets territoriaux de santé mentale. L’organisation de ces parcours au sein des projets territoriaux doit permettre de prévenir la rechute, et donc la ré-hospitalisation, et donc les coûts…

WUD. Quels chantiers avez-vous lancé depuis votre prise en fonction en avril dernier ? Quelle est votre méthode de travail ?

F.B. La première phase de ma mission a été consacrée aux rencontres car il y a beaucoup d’acteurs différents, intervenant dans les trois grands piliers de la feuille de route. Donc, je suis entré en contact avec les représentants des collectifs – les usagers, les professionnels, les instituions…-, ce qui a pris du temps. Et puis, on a réfléchi à l’élaboration d’une méthode, et j’ai eu très rapidement la conviction que la mise en œuvre allait devoir prendre en compte les spécificités de chaque région. Il faut rentrer dans une granularité plus fine qui est celle des besoins des territoires, des réalités de terrain qui diffèrent en fonction des régions. On le constate dès maintenant : le déploiement de la feuille de route rencontre des opportunités et des difficultés très variables. Par exemple, j’ai visité récemment la Nouvelle Aquitaine. Ils sont déjà très engagés dans l’actualisation de leur offre de soins, dans la mise en place d’innovations. Si la délégation veut être réellement en appui des acteurs, il faut aller sur le terrain.
« Un soutien réaffirmé à la communauté hospitalo-universitaire »

WUD.  La recherche en psychiatrie doit-elle devenir une priorité de santé publique, comme le demandent certains professionnels ?

F.B. Nous réfléchissons à de nouveaux modèles pour soutenir les activités de recherche en psychiatrie. Dans la recherche, il y a deux volets qui sont indissociables. Le premier, c’est la recherche fondamentale en neurosciences. Le mouvement est déjà bien engagé, mais on doit le soutenir. L’autre volet, c’est la recherche clinique et épidémiologique et l’évaluation des pratiques, avec l’objectif de fédérer le plus largement possible la communauté soignante. La recherche ne peut pas se faire sans l’engagement de la communauté des patients. Les intéresser à ces activités porteuses d’espoir et de progrès, c’est aussi leur donner un rôle actif. Les représentants des usagers sont à ce titre de plus en plus associés aux consortiums de recherche. Nous devons donc réussir à intégrer plus largement les patients des hôpitaux qui ne participent pas à la recherche aujourd’hui. Nous réfléchissons de plus à des solutions pour mieux soutenir la recherche et augmenter les contingents d’hospitalo-universitaires en psychiatrie. En effet, le ratio formateurs/formés n’est pas satisfaisant. Il faut soutenir la discipline pour enrichir le vivier dans lequel on va identifier des candidats à mettre sur la « rampe de lancement ». Des mesures incitatives peuvent être convoquées dans une stratégie de soutien : les postes d’accueil Inserm, le financement des M2 (Master 2), les bourses de financement pour les doctorants… Autrement dit, quand on demande à des candidats désireux de s’engager dans un double cursus (médical et scientifique) de constituer un dossier concurrentiel pour la compétition MCU (Maître de conférences des universités) ou PU (Professeur d'université), il faut qu’ils aient le temps de se préparer, et ça, cela s’organise. Il ne suffira pas d’appuyer sur un bouton pour créer 40 hospitalo-universitaires. On aura la communauté hospitalo-universitaire qu’on mérite, nous devons offrir à nos jeunes des cursus, des incitations à s’engager dans cette voie qui est souvent perçue comme compliquée et difficile.

WUD. On observe depuis quelques années une chute de la démographie médicale en psychiatrie, et plus particulièrement en pédopsychiatrie. Le nouvel arrêté fixant le nombre d’étudiants de 3e cycle autorisés à suivre une option ou une formation spécialisée transversale (FST) n’est pas à l’avantage de la pédopsychiatrie, selon les syndicats de psychiatrie….

F.B. Nous sommes confrontés à une pénurie de médecins dans toutes les disciplines, ceci pour une petite dizaine d’années encore. Mais la priorité donnée à la pédopsychiatrie est affichée et soutenue. Depuis 2012, les contingents de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent qui sortent du troisième cycle sont en augmentation. Et les chiffres qui sont proposés ne contredisent pas cette évolution. Jusqu’en 2017, on tournait autour d’une soixantaine de DESC de psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent (PEA), contre 144 aujourd’hui. Cela montre bien que les contingents de pédopsychiatrie ont augmenté depuis un certain nombre années, et plus particulièrement ces deux dernières années.

D’un point de vue général, nous sommes sur un contingent de médecins sortants et d’internes en psychiatrie qui est contraint. Mais nous continuons à soutenir la pédopsychiatrie et la psychiatrie au sens large. Preuve en est : le nombre d’internes qui seront autorisés à s’inscrire dans la filière psychiatrique lors du prochain ECN sera maintenu à 531. Je rappelle également, que, dans un système à options, ce que l’on réserve pour la pédopsychiatrie se fera au dépend de l’autre option qui est la psychiatrie de la personne âgée, mais aussi du contingent de psychiatrie générale. Donc on ne peut pas se contenter de brandir les besoins de pédopsychiatrie, il faut trouver le point d’équilibre. Parce que nous avons aussi grand besoin de psychiatres formés en psychiatrie générale qui auront fait des FST sommeil ou addiction, par exemple. La psychiatrie de la personne âgée, qui est un domaine émergent, mérite aussi d’être soutenue.

"Nous avons un creux de vague épouvantable à gérer"

WUD. Mais que répondez-vous au SPH (Syndicat des psychiatres des hôpitaux) qui constate « un déficit de formation de 39 postes par rapport aux besoins, soit 37 % de besoins non couverts » et en déduit que la pédopsychiatrie est « officiellement négligée » ?

F.B. Je ne dirais pas qu’elle est négligée, ce n’est pas le reflet de la réalité. Par contre, c’est vrai que le nombre de postes est notoirement insuffisant, et cela dépasse d’ailleurs le cadre de la pédopsychiatrie. Nous avons un creux de vague épouvantable à gérer. Donc tout le monde est fondé à s’inquiéter de l’inadéquation qu’il y a entre les besoins et l’offre que l’on est capable de fournir. La psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent n’en a pas du tout le monopole. Tout cela sera corrigé car le numerus clausus a été revu à la hausse, mais il faudra dix ans pour former des spécialistes. Donc, durant cette période difficile, il va falloir éviter de tirer la couverture à soi. C’est une position qui n’est pas tenable. Par contre, il va falloir être malin pour optimiser l’allocation des ressources et l’organisation des soins. Nous allons devoir construire des modèles pour tenir notre objectif ambitieux qui est de moderniser l’offre de soins dans un contexte de « disette » et de contingents médicaux à la baisse. Nous avons parfaitement conscience qu’il y a urgence en pédopsychiatrie, mais il y a aussi urgence en psychiatrie générale. Certains hôpitaux ont à peine deux équivalents temps pleins de médecins ! J’ai eu l’occasion de passer en revue les postes non pourvus dans les EPSM de Nouvelle Aquitaine, je vous assure que la situation, dans  certains services de psychiatrie adulte est très critique. Pour revenir à la PEA (psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent, NDLR), c’est un sujet particulièrement stratégique car la plupart des pathologies mentales démarrent entre 15 et 25 ans, donc c’est bien dans cette tranche d’âge que les efforts doivent êtes faits. L’un des aspects de ma mission qui me préoccupe le plus, c’est de moderniser nos modèles pour gérer à l’avenir cette pénurie de médecins. Donc, oui, Agnès Buzyn a fait de la pédopsychiatrie une priorité nationale. Mais il faut trouver le point d’équilibre avec des autres priorités.

WUD. Pensez-vous que les infirmiers de pratique avancée (IPA) en psychiatrie auront un rôle important à jouer dans la réorganisation de l’offre de soins?

F.B. Là encore, il va falloir du temps pour que l’effet se fasse sentir, mais c’est incontestablement une réponse pour libérer du temps médical. Il y avait aussi urgence à offrir des perspectives de développement professionnel pour les infirmiers qui souhaitent continuer à  se former. Il y a également une ressource qui est sous-utilisée, ce sont les psychologues. Il faut donc que nous trouvions un modèle pour intégrer plus largement cette communauté dans les champs sanitaire et médico-social. Enfin, il faudra réussir à « embarquer » dans cette feuille de route les médecins généralistes qui sont aujourd’hui sollicités de toute part et la pénurie de généralistes complique la tâche. Tous ces leviers devraient donner un peu d’oxygène. Mais c’est surtout la coordination de tous ces acteurs et la fluidité des parcours qui vont permettre de désengorger les structures qui sont aujourd’hui bloquées.

WUD. Vos propos rejoignent ceux de l’Académie de médecine qui disait récemment dans un rapport que le médecin généraliste aura un rôle-clef à jouer dans la réorganisation de l’offre de soins. Sans oublier le rôle des psychologues et des Maisons des adolescents.

F.B. Les Maisons des adolescents sont en effet un dispositif qui rend de grands services. Les préconisations du rapport de l’Académie de médecine reprennent en effet très largement les orientations affichées dans notre feuille de route. Le rapport dit par exemple qu’il faut désormais construire la prise en charge en parcours, ce qui va de la prévention avant l’émergence des troubles jusqu’à la réinsertion. Il évoque aussi la mise en place de parcours diversifiés, modernisés, personnalisés. Tous ces mots-clefs apparaissent dans le rapport de l’Académie de médecine qui évoque aussi le cercle vertueux entre activités de recherche et activités de soins : en disant que la promotion de la recherche en psychiatrie va contribuer à actualiser l’offre de soins et la modernisation du système de soins va contribuer au développement des activités de recherche. Le rapport préconise également la création d’un institut, mais ce n’est pas l’option qui a été retenue. Ce n’est pas parce que l’on créera un institut de psychiatrie, comme on a créé l’Institut national du cancer, que tout ira bien. Mais il n’est pas impossible que la création d’un institut de psychiatrie, qui co-piloterait les bonnes pratiques dans le soin et la promotion de la recherche, soit à terme le résultat du déploiement de notre feuille de route.
"Ce n’est pas seulement un problème de moyens, mais un problème d’organisation"

WUD. Malgré les moyens déployés par la société et les collectivités pour la santé mentale les personnes souffrant de troubles mentaux accèdent difficilement aux soins. Comment résoudre ce paradoxe ?

F.B. Tout d’abord, je pense que, si on compte le nombre de psychiatres ou de lits rapporté à la population, la France n’est pas trop mal positionnée. La question que l’on doit se poser est plutôt la suivante : de quelles marges de manœuvre dispose-ton pour réorganiser l’offre de soins sachant les moyens en présence ? Quand on regarde le budget de la psychiatrie et du secteur médico-social ainsi que les effectifs par rapport à nos voisins européens, il n’y a rien d’indécent.

L’autre question importante sur l’accès aux soins, c’est « comment on dé-stigmatise la demande de soins ? » Aujourd’hui, quand on est en état de souffrance psychique et qu’on va chez un psychiatre, on rentre dans une catégorie de personnes qui est mal perçue, stigmatisée d’emblée. Mais ce n’est pas parce que l’on décroche son téléphone pour demander de l’aide que l’on rentre dans la catégorie de grand malade mental. Donc, on doit se poser les questions suivantes : comment aider quelqu’un qui a des idées suicidaires à sortir de sa « clandestinité » ? Comment organiser des guichets qui ne soient pas stigmatisant ? Le secteur conventionnel de soins n’est probablement pas adapté pour une jeune fille de 17 ans qui fait une première tentative de suicide où elle se sentira à juste titre stigmatisée. Des unités protégées sont nécessaires pour des patients en grave décompensation psychiatrique avec un projet de réhabilitation pour un retour rapide dans la cité. C’est ce que nous appelons une « offre de soins graduée, diversifiée ».

Nous devons donc adapter collectivement notre offre de soins. Nous avons dès aujourd’hui ou dans des échéances très proches, des leviers efficaces que nous devons pouvoir mobiliser à cette fin. Je pense notamment : à l’engagement des patients eux-mêmes et de leurs familles ; à celui d’une génération de jeunes médecins convaincus ; à la réforme en cours des cursus de formation des professions médicales ; au cadre déjà évoqué des PTSM (Projets territoriaux de santé mentale ; NDLR); mais aussi à la prochaine réforme, essentielle, du financement de la psychiatrie.   

WUD. Que pensez-vous d’un point de premier contact téléphonique pour les malades ou leurs familles donnant des conseils et orientations lors de l’apparition des premiers symptômes ?

F.B. Il y a en effet actuellement des expérimentations sur ces sujet-là, notamment dans le monde étudiant. Le dispositif de Nightline permet de recueillir et d’orienter des personnes en difficulté. Ils obtiennent une réponse et une proposition d’orientation, sans que cela soit du soin par téléphone. Il y a aussi l’expérimentation « Premiers secours en santé mentale » qui consiste à former ses pairs au repérage, pour qu’ils deviennent les premiers interlocuteurs qui pourront repérer, identifier, orienter les étudiants en difficulté. La médecine universitaire n’est pas bien armée pour cibler les principales morbidités des étudiants et intervenir précocement. Quels sont leurs principaux problèmes ? Les addictions, le suicide, la santé sexuelle et les premiers épisodes d’une pathologie mentale qu’il faut repérer rapidement pour empêcher ces jeunes de sortir du système de formation. On pourrait aussi transposer ce modèle de pairs « ressources » dans le monde du travail. Cela pourrait contribuer à dé-stigmatiser la démarche, mais aussi et surtout à modifier l’image suivante : « je ne vais pas bien psychiquement, mais je ne demande pas d’aide, donc je reste clandestin ». Or, on sait bien que ce genre de comportement est dangereux.

WUD. Face à l’ampleur de la tâche de travail qui vous attend, quels sont vos secrets pour ne pas finir en burn out ?

F.B. Je fais de la méditation en pleine conscience et je veille à mon sommeil. Le bon rythme pour moi, c’est « couché tôt, levé tôt », même si tout nous incite à nous coucher tard. Par exemple, terminer un dossier sur lequel on est en retard avant d’aller se coucher… comme ce soir après cette interview !

Propos recueillis par Julien Moschetti et Alice Deschenau.
Photos : Pierre Emko

https://www.whatsupdoc-lemag.fr/grand-format/une-collaboration-plus-precoce-entre-les-acteurs-pour-faciliter-le-reperage-des-besoins 

AFP En Irak, le tabou des suicides s'estompe

D’après nouvelle "Bagdad En Irak, les suicides explosent et le tabou s'estompe
Par AFP , sciencesetavenir.fr

Bagdad - Nada n'avait jamais parlé avant de ses tentatives de suicide, Ahmed hésite mais consent désormais à les évoquer: face à l'explosion des suicides en Irak, le tabou autour de ce sujet douloureux s'estompe.
Près de 200 cas ont été recensés de janvier à avril, dont certains perpétrés en direct sur les réseaux sociaux, forçant institutions politiques, religieuses et médiatiques à s'emparer d'un problème qui affecte particulièrement la jeunesse.
...
Dans ce pays de 40 millions d'habitants, les problèmes de santé mentales et le suicide ont longtemps été profondément tabous. L'islam, majoritaire, tout comme les religions minoritaires --notamment le christianisme-- condamnent le fait de se donner la mort.
Parce qu'elle ne voyait "pas de lumière au bout du tunnel", Nada, 24 ans, qui parle à l'AFP sous un nom d'emprunt, a pourtant attenté des dizaines de fois à sa vie depuis l'âge de 12 ans.
Interdite d'école par ses parents, abusée par ses frères et désormais mariée à un homme violent, elle a tout tenté
...
Ahmed, 22 ans, a, lui, tenté par deux fois de mourir pour se faire entendre de sa famille qui refusait son union avec celle qu'il aimait.
- "Pas d'autre choix" -
"Je n'avais pas d'autre choix", dit à l'AFP cet habitant de Nassiriya, à 300 km au sud de Bagdad. "Ma famille est très religieuse et refuse les mariages d'amour", poursuit-il. "Ils veulent même choisir mon épouse à ma place!".
Mais les sentiments amoureux contrariés ne sont pas l'unique raison des suicides.
Il y aussi les ravages psychologiques et économiques des guerres à répétition depuis 40 ans, le chômage qui touche près de 15% de la population --deux fois plus chez les jeunes--, la condition des femmes --soutiens de famille dans un foyer sur 10-- et le poids des traditions qui entrave surtout les jeunes et les femmes.
Résultat, une hausse de plus de 30% des suicides entre 2016 et 2018, de 383 cas à 519, selon la Commission des droits humains du Parlement. Et la progression continue en 2019.
Ces chiffres ne comptent que les suicides déclarés car souvent, du Sud chiite, rural et tribal, au Nord kurde, en passant par l'Ouest sunnite, les familles ne déclarent pas les pendaisons, morts par armes à feu et autres empoisonnements comme des suicides. Quant aux tentatives, personne ne les recense.
- "Des années à survivre" -
"Pendant des années, on n'a pensé qu'à survivre face au terrorisme", explique à l'AFP une psychiatre préférant conserver l'anonymat. "Maintenant, les gens commencent enfin à s'occuper des problèmes sociaux comme le suicide ou les drogues".
Difficile d'ignorer le phénomène quand des jeunes se sont pendus ou jetés d'un pont en direct sur les réseaux sociaux.
Amal Kobashi, qui dirige l'ONG Iraqi Women's Network, y voit des appels au secours dans un pays où consulter un thérapeute reste mal vu.
"Ils voulaient susciter de l'empathie", affirme cette militante qui croit que cette "publicité" aura des retombées "positives".
Ces vidéos ont provoqué une onde de choc telle que des émissions y ont été consacrées et même les dignitaires religieux y sont allés de leur avis.
Le grand ayatollah Ali Sistani, plus haute autorité pour la majorité des chiites d'Irak, a appelé les dirigeants à "trouver une solution à la question" du suicide dû au "désespoir face à l'avenir". L'influent leader chiite Moqtada Sadr a, lui, dénoncé un phénomène "qui tue l'espoir".
Mais pour la psychiatre de Bagdad, si "on parle plus de suicide, ce n'est pas toujours de la bonne manière". "Certains religieux attribuent le suicide au manque de foi, cela n'aide ni les victimes ni leurs familles".
- "Numéros verts, spots télé" -
Elle prône "des campagnes choc, des numéros verts" pour parler à ceux qui sont tentés, "des spots télé proposant des solutions de soutien", dans un pays comptant seulement trois psychiatres par million d'habitants. La Suisse en compte 444 et la France 209, selon l'Organisation mondiale de la santé.
La crise doit être jugulée, plaide Mme Kobashi, car les jeunes sont les plus tentés: "Ils sont la classe d'âge la plus lésée en terme d'emploi, d'éducation et de soins".
Comme "il n'y aucun mécanisme gouvernemental pour résoudre leurs problèmes, ils vont devenir plus désespérés et se suicider davantage", prévient-elle.
Un temps, les autorités ont envisagé de construire des paravents sur les ponts de Bagdad pour éviter les suicides dans le Tigre. Face à l'ironie collective, l'idée a été abandonnée.
La police fluviale continue chaque jour de sauter à l'eau pour sauver des vies. Selon un officier, entre janvier et avril, "36 personnes" ont été secourues ainsi.
Mais parfois, il est trop tard, raconte à l'AFP le général Mohammed al-Rubaye, ex-chef des services de police-secours de Bagdad.
...
https://www.sciencesetavenir.fr/sante/en-irak-les-suicides-explosent-et-le-tabou-s-estompe_135817

mardi 23 juillet 2019

MANIFESTATION JMPS SAMEDI 21 SEPTEMBRE 2019, LA SAUVETAT DU DROPT (47)

SAMEDI 21 SEPTEMBRE 2019, LA SAUVETAT DU DROPT (47)

"Relevez le défi !
Le groupement Interprofessionnel de Prévention du Suicide 24-47 a le plaisir de vous inviter à bouger à l’occasion de la journée mondiale de prévention du suicide , le samedi 21 septembre à La Sauvetat du Dropt (47).
Course à pied ou randonnée( inscription 5 € : voir sur le flyer ), animations gratuites et concert en soirée : découvrez notre programme (en PJ) 
Vous trouverez aussi toutes les informations sur notre page Facebook : la caravane des folies ordinaires 
Partagez cette invitation avec vos réseaux (professionnels, amicaux…), affichez dans vos locaux, faites passer l’info !
Nous vous attendons pour cette journée festive et ludique !"

AFFICHE

MàJ EPIDEMIOLOGIE DES SUICIDES EN FRANCE DONNEES 2016

Voir aussi https://www.infosuicide.org/reperes/epidemiologie/epidemiologie-france-suicides/

Effectifs de décès


Année : 2016
Chapitre : Suicides
Zone : France entière
Liste des codes CIM
Code CIM Libellé Sexe Total <1 1-4 5-14 15-24 25-34 35-44 45-54 55-64 65-74 75-84 85-94 95+
X60-X84 Suicides M 6566 0 0 14 272 638 973 1443 1184 755 759 489 39
F 2014 0 0 13 102 151 239 429 401 282 239 146 12
T 8580 0 0 27 374 789 1212 1872 1585 1037 998 635 51
source http://cepidc-data.inserm.fr/inserm/html/index2.htm








France Métropolitaine

Effectifs de décès


Année : 2016
Chapitre : Suicides
Zone : France métropolitaine


Liste des codes CIM
Code CIM Libellé Sexe Total <1 1-4 5-14 15-24 25-34 35-44 45-54 55-64 65-74 75-84 85-94 95+
X60-X84 Suicides M 6445 0 0 13 258 623 956 1408 1167 745 750 486 39
F 1982 0 0 13 94 150 231 423 396 278 239 146 12
T 8427 0 0 26 352 773 1187 1831 1563 1023 989 632 51




En savoir plus https://www.infosuicide.org/reperes/epidemiologie/epidemiologie-france-suicides/

lundi 22 juillet 2019

ETUDE RECHERCHE USA traitement électroconvulsif de faible intensité et pensées suicidaires etude pilote randomisée

SUICIDE : Des électrochocs pour éliminer les pensées négatives ?


22/07/2019 surwww.santelog.com*

Brain Sciences



Les électrochocs (ou sismothérapie) efficaces contre le risque de suicide ? Cette équipe du Collège médical de Géorgie à l'Université Augusta (Géorgie) suggère en effet, avec cette petite étude pilote présentée dans la revue Brain Sciences, qu'à la moitié de l'amplitude généralement utilisée, le traitement électroconvulsif (ECT) pourrait être efficace pour traiter les pensées suicidaires.



Les décès par suicide sont en augmentation. Les épisodes dépressifs, qu’ils fassent partie d’un trouble dépressif majeur, d’un trouble bipolaire ou d’un trouble schizo-affectif, constituent un facteur de risque majeur de suicide, en particulier chez les personnes souffrant de dépression résistante aux traitements, soit environ un tiers des patients dépressifs. Il existe déjà des preuves d’efficacité des électrochocs contre la dépression. Les auteurs citent l’étude multicentrique PRIDE, financée par les National Institutes of Health (NIH) qui suggère une utilisation plus large de l’ECT pour maintenir en rémission davantage de patients souffrant de dépression majeure. Outre la stigmatisation associée aux électrochocs, la réticence des patients et leurs familles pour ce traitement, une autre raison pour laquelle les électrochocs ne sont pas plus largement utilisés dans les cas de dépression ou de pensées suicidaires est l’inquiétude suscitée par l’impact sur la cognition, un des principaux effets secondaires des électrochocs à amplitude standard, expliquent les chercheurs.  


Des électrochocs à faible courant pour chasser les pensées suicidaires
L'étude, randomisée, est la première à s'intéresser aux électrochocs pour chasser les pensées suividaires. elle est menée auprès de 7 patients, dont 3 traités par ECT de faible amplitude à 500 milliampères et 4 par ECT d’amplitude standard de 900 milliampères.

Il est clair que l’ECT de faible amplitude entraîne moins d'effets cognitifs secondaires, en particulier sur la mémoire, que l'ECT ​​d'amplitude standard. Cependant, l'étude montre que des résultats cliniques très concluants :
  • Les patients ayant reçu un ECT de faible intensité s’avèrent soulagés de leurs pensées suicidaires dès la 3è séance alors que 4 séances d’amplitude standard sont nécessaires pour obtenir le même résultat ;
  • les patients ayant subi l’ECT de faible amplitude se remettent de leur traitement en quelques minutes, alors que 15 minutes environ sont nécessaires avec l’ECT standard. Or ce temps de récupération est un facteur prédictif positif d’absence d’effets cognitifs secondaires du traitement. L’ECT de faible amplitude ne semble entraîner en effet aucun effet indésirable sur la mémoire ou la cognition.
  • les patients ayant subi l’ECT de faible amplitude semblent également obtenir un meilleur soulagement de leurs pensées suicidaires, avec des scores plus élevés du début à la fin du traitement vs ECT standard (5.1 vs à 3.0 sur une échelle de 10 items mesurant la sévérité de la dépression et des pensées suicidaires).
 
Les zones cérébrales « de la dépression » sont plus superficielles que celles de la cognition : De nombreux centres de dépression dans le cerveau sont plus superficiels que les centres de la mémoire, ce qui explique qu'une amplitude supérieure n'est pas nécessaire pour atteindre « les zones de la dépression ». Une amplitude plus faible épargne donc les zones impliquées dans la mémoire. Ces résultats, prometteurs, vont servir de base à un essai multicentrique comparant les approches sur un plus grand nombre de patients avec l’objectif de suivre les patients sur une période plus longue. « Nous allons mener de plus grandes études avec plus de patients car cette approche semble très prometteuse », commente l’auteur principal, Dr. Nagy A. Youssef, psychiatre, expert en ECT à l’Augusta University et qui, au cours des 10 dernières années, a effectué l'une des premières recherches sur les électrochocs à faible amplitude sur des modèles animaux.

Mieux comprendre les effets de l’ECT : Même si on ne comprend pas bien comment les électrochocs agissent en tant qu'antidépresseurs et antipsychotiques, leur effet est comparé à celui d’un choc électrique qui peut faire redémarrer un cœur et rétablir son rythme. Ici, les patients avaient essayé plusieurs médicaments et psychothérapies sans succès et ce traitement de courte durée a permis de faire cesser un épisode psychotique ou dépressif sévère.

Néanmoins l’ECT n’est pas sans effet secondaire. Le traitement induit des crises convulsives et tous les patients de la présente étude ont effectivement présenté ces crises convulsives de faible amplitude, plutôt de courte durée, sous anesthésie et sous contrôle médical.






Source : Brain Sciences 29 April 2019 DOI : 10.3390/brainsci9050099 Magnitude of Reduction and Speed of Remission of Suicidality for Low Amplitude Seizure Therapy (LAP-ST) Compared to Standard Right Unilateral Electroconvulsive Therapy: A Pilot Double-Blinded Randomized Clinical Trial

* https://www.santelog.com/actualites/suicide-des-electrochocs-pour-eliminer-les-pensees-negatives

RECHERCHE ETUDE MàJ de la boite à outils RESTRAIL : REduction of Suicides and Trespasses on RAILway property

"le #RESTRAIL La boîte à outils a été mise à jour avec les informations fraîches 2019 de l'
@UIC atelier sur #RailTrespassing Et #SuicidePrevention . Nouveaux résultats d'évaluation grâce à:
Visite: restrail.eu/toolbox"

Info + : La boîte à outils RESTRAIL: bonne pratique pour la prévention du suicide.RESTRAIL (voir la success story à l'adresse suivante: http://ec.europa.eu/programmes/horizon2020/en/news/no-trespassing-preventing-rail-accidents-and-suicides) est toujours actif
RESTRAIL (
REduction of Suicides and Trespasses on RAILway property) a été le premier projet de recherche collaboratif de l’UE visant à renforcer la coopération internationale afin de réduire le nombre de suicides, d’intrusions et de perturbations de service sur les chemins de fer (http://www.restrail.eu/). Le projet a été coordonné par la division Sécurité de l’UIC et mis en œuvre entre 2011 et 2014 en collaboration avec les parties prenantes du secteur ferroviaire, les universités et les organismes de recherche et les PME.
Les travaux interdisciplinaires ont abouti à une boîte à outils en ligne dynamique
(http://restrail.eu/toolbox/)  qui est devenue de plus en plus populaire parmi les parties prenantes du secteur ferroviaire, les décideurs, les experts en sécurité et les chercheurs.
 

BELGIQUE MANIFESTATION 17/10/2019 Namur Colloque international – « Les réseaux sentinelles en prévention du suicide : un éventail de possibilités »

– Colloque international – « Les réseaux sentinelles en prévention du suicide : un éventail de possibilités »
17 octobre 2019 - Namur
Le Centre de références sur la prévention du suicide (Un pass dans l’impasse) tient un colloque international sur « les réseaux sentinelles en prévention du suicide : un éventail de possibilités », le jeudi 17 octobre 2019 de 8h30 à 16h30 à St-Servais, au centre de formation des mutualités Solidaris.
Accréditation INAMI demandée pour les médecins, inscription depuis ce lien. Plus d’informations via info@lesuicide.be
 
 
 
 

USA Faire participer les personnes ayant une expérience vécue: une boîte à outils pour les organisations du SPRC

Faire participer les personnes ayant une expérience vécue: une boîte à outils pour les organisations
d'apres article
" Engaging People with Lived Experience: A Toolkit for Organizations"  sur sprc.org

Objectif

Qu'est-ce que l'expérience vécue?

Une expérience vécue est définie comme «une connaissance personnelle du monde acquise par une implication directe et personnelle dans des événements quotidiens plutôt que par des représentations construites par d'autres personnes» 1.

Elle est également définie comme «les expériences de personnes sur lesquelles un problème social ou une combinaison de problèmes a eu un impact direct» 2.

Cette boîte à outils a été développée pour aider les organisations et agences menant des programmes de prévention du suicide dans leurs communautés à recruter et à engager des personnes ayant une expérience vécue. Cela pourrait également être utile pour d'autres organisations et agences travaillant dans le domaine de la prévention et des soins du suicide.

Les organismes qui intègrent des membres de la communauté ayant une expérience vécue sont mieux équipés pour rendre leurs services plus ciblés, efficaces, intégrés, culturellement appropriés et durables. Cette boîte à outils fournit des informations sur la manière de créer un environnement organisationnel inclusif et améliorer les stratégies de prévention du suicide en faisant participer les personnes qui ont une expérience de la vie au suicide de la planification, à la mise en œuvre de stratégies, à la révision des pratiques, à l’élaboration de politiques et au leadership.

En prévention du suicide, l'expérience de vie avec le suicide est appelée «expérience vécue».  Les personnes ayant une expérience vécue comprennent celles qui l'ont vécue :

    Pensées ou comportements suicidaires
    Tentative de suicide
    ont soutenu un ami, un membre de la famille ou un collègue pendant une crise suicidaire
    ont perdu un être cher par suicide

Lorsque les perspectives d'expérience vécue sont incluses dans les étapes de planification, de conception, de mise en œuvre et d'évaluation des efforts de prévention du suicide, la qualité, l'impact des services ou des produits et la capacité d'élaborer des approches novatrices qui atteignent la population cible et répondent efficacement à ses besoins sont grandement améliorées. L'expérience vécue peut également s'avérer extrêmement utile pour contribuer à une communication efficace, à une sécurité accrue, à une réduction des tentatives de suicide et des décès par suicide, ainsi qu'à un soutien et à un rétablissement améliorés pour les survivants de tentatives de suicide et de perte.

Contexte

La Stratégie nationale de prévention du suicide 3 souligne l’importance de faire participer les personnes ayant une expérience vécue aux efforts de prévention du suicide. Pour faire avancer la mise en œuvre de la stratégie nationale, l'Alliance d'action nationale pour la prévention du suicide (Action Alliance) a mis en place plusieurs groupes de travail axés sur des populations et des problèmes spécifiques. Les rapports de deux des groupes de travail fournissent la base des concepts abordés dans ce document.

Le premier rapport, intitulé The Way Forward: Pathways to Hope, Recovery, and Wellness with Insights from Lived Experience 4, a été publié par le Groupe de travail sur les tentatives de suicide des survivants de l'Alliance Action en 2014.

Ce rapport recommande que les personnes ayant de l'expérience vécue participent aux efforts de prévention du suicide en tant que partenaires et que les organisations à tous les niveaux (p. ex., fédéral, étatique, communautaire) incluent explicitement les personnes ayant de l'expérience vécue en matière de prévention du suicide (recommandations 1.13 et 1.16).

La deuxième publication est le rapport de consensus, 
Responding to Grief, Trauma, and Distress after a Suicide.5 Publié en 2015 par le Groupe de travail Survivors of Suicide Loss Task Force, le rapport propose des recommandations pour développer des supports complets pour les survivants d'une perte par suicide, ainsi que des conseils pour: politiques, programmes et pratiques. Il recommande aux survivants d'une perte par suicide de participer à ces efforts.


Le leadership fédéral en matière de rétablissement et de changement des systèmes met l'accent sur le rôle de l'expérience vécue d'une personne dans le rétablissement du patient, la réduction des préjugés et de la discrimination, et la transformation du leadership en matière de santé comportementale et de prévention du suicide. Un rapport consensuel publié par la Substance Abuse and Mental Health Services Administration met l'accent sur ce type de collaboration pour répondre aux crises de santé mentale.6 De même, le modèle du suicide zéro encourage fortement les systèmes de soins de santé à inciter les personnes ayant une expérience vécue à améliorer leurs soins cliniques, notamment leurs efforts de prévention du suicide.


Le leadership fédéral en matière de rétablissement et de changement des systèmes met l’accent sur le rôle de l’expérience vécue d’une personne dans l’influence positive sur le rétablissement du patient, la réduction des préjugés et de la discrimination et la transformation du leadership en matière de santé comportementale et de prévention du suicide. Un rapport de consensus publié par l'Administration des services de toxicomanie et de santé mentale insiste sur ce type de collaboration pour faire face aux crises de santé mentale 6. De même, le modèle Zéro suicide incite fortement les systèmes de santé à inciter les personnes ayant une expérience vécue à améliorer leurs soins cliniques, notamment: leurs efforts de prévention du suicide.


 Leadership fédéral  : Au moins 51% des membres des conseils d'établissement des centres de santé agréés par le gouvernement fédéral doivent être des patients desservis par ce centre de santé 7.
Acknowledgments
Special thanks to: DeQuincy Lezine and Eduardo Vega for their earlier work and research that formed the basis for this toolkit.
Additional Contributors
SPRC Steering Committee Members
SPRC Staff

References
  1. Chandler, D., & Munday, R. (2016). Oxford: A dictionary of media and communication (2nd ed.). New York, NY: Oxford University Press.
  2. Sandu, B. (2017, July). The value of lived experience in social change: The need for leadership and organisational development in the social sector. Retrieved from thelivedexperience.org/report/
  3. U.S. Department of Health and Human Services (HHS) Office of the Surgeon General, and National Action Alliance for Suicide Prevention (Action Alliance). (2012). 2012 National Strategy for Suicide Prevention: Goals and objectives for action. Washington, DC: HHS. Retrieved from https://www.hhs.gov/surgeongeneral/reports-and-publications/suicide-prevention/index.html
  4. National Action Alliance for Suicide Prevention (Action Alliance), Suicide Attempt Survivors Task Force. (2014). The way forward: Pathways to hope, recovery, and wellness with insights from lived experience. Waltham, MA: Education Development Center, Inc. Retrieved from http://www.sprc.org/resources-programs/way-forward-pathways-hope-recovery-and-wellness-insights-lived-experience
  5. National Action Alliance for Suicide Prevention (Action Alliance), Survivors of Suicide Loss Task Force. (2015). Responding to grief, trauma, and distress after a suicide: U.S. national guidelines. Waltham, MA: Education Development Center, Inc. Retrieved from http://www.sprc.org/resources-programs/responding-grief-trauma-and-distress-after-suicide-us-national-guidelines
  6. Substance Abuse and Mental Health Services Administration (SAMHSA (2009). Practice guidelines: Core elements for responding to mental health crises. HHS Pub. No. SMA-09-4427. Rockville, MD: Author. Retrieved from http://store.samhsa.gov/product/Core-Elements-for-Responding-to-Mental-Health-Crises/SMA09-4427
  7. Health Resources & Services Administration (HRSA). (2018, January). HRSA Health Center Program, Chapter 20: Board Composition. Author. Retrieved from https://bphc.hrsa.gov/programrequirements/compliancemanual/chapter-20.html#20.21

AUTOUR DE LA QUESTION Actes du séminaire de recherche de la DREES et de la DARES Santé mentale, expériences du travail, du chômage et de la précarité

LES DOSSIERS DE LA DREES N° 38• juillet2019
Santé mentale, expériences du travail, du chômage et de la précarité Actes du séminaire de recherche de la DREES et de la DARES Coordination Diane DESPRAT (DREES)
https://drees.solidarites-sante.gouv.fr/etudes-et-statistiques/publications/les-dossiers-de-la-drees/article/sante-mentale-experiences-du-travail-du-chomage-et-de-la-precarite-actes-du
La DREES, l’Observatoire national de la pauvreté et de l’exclusion sociale (ONPES), et la DARES ont organisé un séminaire de recherche qui s’est tenu entre avril et décembre 2018. Il visait à questionner les relations entre santé mentale, organisation du travail, chômage et précarité et souhaitait apporter des éléments de connaissance aux interrogations qui traversent actuellement l’espace public.

Plus globalement, ce séminaire était l’occasion d’identifier les points aveugles des études actuelles et les nouvelles pistes de recherche à creuser sur ces thématiques pour déboucher sur la rédaction d’un appel à recherches en sciences humaines et sociales.

Ce dossier rassemble les transcriptions des interventions aux quatre séances du séminaire et une synthèse des échanges avec la salle. La première séance questionne l’impact des évolutions les plus récentes de l’organisation du travail et des entreprises sur la santé mentale. La deuxième se penche sur les effets du chômage et de la précarité. La troisième séance introduit le genre comme une composante importante de l’analyse des liens entre santé mentale, travail et chômage. Enfin, la quatrième aborde les dispositifs de prévention et de reconnaissance des souffrances professionnelles.


Référence : Coordination Diane DESPRAT (DREES), 2019, « Santé mentale, expériences du travail, du chômage et de la précarité - Actes du séminaire de recherche de la DREES et de la DARES », Les Dossiers de la DREES n°38, DREES, juillet.
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pdf DD 38 : Santé mentale, expériences du travail, du chômage et de la précarité - (...) Téléchargement (1.2 Mo)

vendredi 19 juillet 2019

ETUDE RECHERCHE Développement et propriétés psychométriques de la "Suicidalité : Échelles des facteurs de risque et de résilience du traitement survenant en pédiatrie (Suicidality: Treatment Occurring in Paediatrics (STOP)) chez les adolescents

Development and psychometric properties of the "Suicidality: Treatment Occurring in Paediatrics (STOP) Risk and Resilience Factors Scales" in adolescents.
Rodríguez-Quiroga A 1, Flamarique I 2, Castro-Fornieles J 2,3,4, Lievesley K 5,6, Buitelaar JK 7,8, Coghill D 9,10,11, Díaz-Caneja CM 1, Dittmann RW 12, Gupta A 13,14, Hoekstra PJ 15, Kehrmann L 1, Llorente C 1, Purper-Ouakil D 16, Schulze UME 17, Zuddas A 18,19, Sala R 5, Singh J 5,20, Fiori F 5,6,20, Arango C 1, Santosh P 21,22,23; STOP Consortium.
1 Child and Adolescent Psychiatry Department, Instituto de Investigación Sanitaria Gregorio Marañón (IiSGM), School of Medicine, Hospital General Universitario Gregorio Marañón, CIBERSAM, Universidad Complutense, Madrid, Spain.
2
Child and Adolescent Psychiatry and Psychology Department, 2014SGR489, Institute Clinic of Neurosciences, Hospital Clinic of Barcelona, CIBERSAM, Barcelona, Spain.
3
Centro de Investigación Biomédica en Red de Salud Mental, CIBERSAM, Madrid, Spain.
4 Department of Psychiatry and Clinical Psychology, University of Barcelona, Barcelona, Spain.
5 Department of Child and Adolescent Psychiatry, Institute of Psychiatry, Psychology and Neurosciences, King's College London, London, UK.
6 HealthTracker Ltd, Gillingham, Kent, UK.
7 Department of Cognitive Neuroscience, Donders Institute for Brain, Cognition and Behaviour, Radboud University Medical Centre, Nijmegen, The Netherlands.
8 Karakter Child and Adolescent Psychiatry University Centre, Nijmegen, The Netherlands.
9 Department of Paediatrics and Psychiatry, School of Medicine, Dentistry and Health Sciences, University of Melbourne, Melbourne, Australia.
10 Murdoch Children's Research Institute, Melbourne, Australia.
11 Division of Neuroscience, School of Medicine, University of Dundee, Dundee, UK.
12 Paediatric Psychopharmacology, Department of Child and Adolescent Psychiatry, Central Institute of Mental Health (CIMH), Medical Faculty Mannheim, University of Heidelberg, Mannheim, Germany.
13 Department of Paediatric Respiratory Medicine, Kings College Hospital NHS Foundation Trust, Denmark Hill, London, UK.
14 Department of Paediatric Respiratory Medicine, Kings College London, London, UK.
15 Department of Child and Adolescent Psychiatry, University Medical Center Groningen, University of Groningen, Groningen, The Netherlands.
16 Hôpital Saint Eloi, Médecine Psychologique de l'Enfant et de l'Adolescent, CHRU Montpellier, Montpellier, France.
17 Department of Child and Adolescent Psychiatry/Psychotherapy, University of Ulm, Ulm, Germany.
18 Child and Adolescent Neuropsychiatry Unit, Department of Biomedical Sciences, University of Cagliari, Cagliari, Italy.
19 "A. Cao" Paediatric Hospital, "G. Brotzu" Hospital Trust, Cagliari University Hospital, Cagliari, Italy.
20 Centre for Interventional Paediatric Psychopharmacology and Rare Diseases, South London and Maudsley NHS Foundation Trust, London, UK.
21 Department of Child and Adolescent Psychiatry, Institute of Psychiatry, Psychology and Neurosciences, King's College London, London, UK. paramala.1.santosh@kcl.ac.uk.
22 HealthTracker Ltd, Gillingham, Kent, UK. paramala.1.santosh@kcl.ac.uk.
23 Centre for Interventional Paediatric Psychopharmacology and Rare Diseases, South London and Maudsley NHS Foundation Trust, London, UK. paramala.1.santosh@kcl.ac.uk.

Eur Child Adolesc Psychiatry. 2019 May 3. doi: 10.1007/s00787-019-01328-2. [Epub ahead of print]
Abstract
Suicidality in the child and adolescent population is a major public health concern. There is, however, a lack of developmentally sensitive valid and reliable instruments that can capture data on risk, and clinical and psychosocial mediators of suicidality in young people. In this study, we aimed to develop and assess the validity of instruments evaluating the psychosocial risk and protective factors for suicidal behaviours in the adolescent population. In Phase 1, based on a systematic literature review of suicidality, focus groups, and expert panel advice, the risk factors and protective factors (resilience factors) were identified and the adolescent, parent, and clinician versions of the STOP-Suicidality Risk Factors Scale (STOP-SRiFS) and the Resilience Factors Scale (STOP-SReFS) were developed. Phase 2 involved instrument validation and comprised of two samples (Sample 1 and 2). Sample 1 consisted of 87 adolescents, their parents/carers, and clinicians from the various participating centres, and Sample 2 consisted of three sub-samples: adolescents (n = 259) who completed STOP-SRiFS and/or the STOP-SReFS scales, parents (n = 213) who completed one or both of the scales, and the clinicians who completed the scales (n = 254). The STOP-SRiFS demonstrated a good construct validity-the Cronbach Alpha for the adolescent (α = 0.864), parent (α = 0.842), and clinician (α = 0.722) versions of the scale. Test-retest reliability, inter-rater reliability, and content validity were good for all three versions of the STOP-SRiFS. The sub-scales generated using Exploratory Factor Analysis (EFA) were the (1) anxiety and depression risk, (2) substance misuse risk, (3) interpersonal risk, (4) chronic risk, and (5) risk due to life events. For the STOP-SRiFS, statistically significant correlations were found between the Columbia-Suicide Severity Rating Scale (C-SSRS) total score and the adolescent, parent, and clinical versions of the STOP-SRiFS sub-scale scores. The STOP-SRiFS showed good psychometric properties. This study demonstrated a good construct validity for the STOP-SReFS-the Cronbach Alpha for the three versions were good (adolescent: α = 0.775; parent: α = 0.808; α = clinician: 0.808). EFA for the adolescent version of the STOP-SReFS, which consists of 9 resilience factors domains, generated two factors (1) interpersonal resilience and (2) cognitive resilience. The STOP-SReFS Cognitive Resilience sub-scale for the adolescent was negatively correlated (r = - 0.275) with the C-SSRS total score, showing that there was lower suicidality in those with greater Cognitive Resilience. The STOP-SReFS Interpersonal resilience sub-scale correlations were all negative, but none of them were significantly different to the C-SSRS total scores for either the adolescent, parent, or clinician versions of the scales. This is not surprising, because the items in this sub-scale capture a much larger time-scale, compared to the C-SSRS rating period. The STOP-SReFS showed good psychometric properties. The STOP-SRiFS and STOP-SReFS are instruments that can be used in future studies about suicidality in children and adolescents.
KEYWORDS:
Adolescents; Children; Psychosocial; Questionnaire development and validation; Resilience; Risk; Suicidality

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/31054125