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lundi 22 septembre 2014

PHARE Enfants-Parents et la CPAM de Paris, ensemble pour aider les jeunes en mal-être

COMMUNIQUE DE PRESSE du  4 septembre 2014
- 12e Journée mondiale de prévention du suicide - PHARE Enfants-Parents et la CPAM de Paris, ensemble pour aider les jeunes en mal-être

L’association PHARE Enfants-Parents a mis en place, en partenariat avec la Caisse Primaire d’Assurance Maladie de Paris, un dispositif unique en France, prenant en charge les séances de soutien psychologique des jeunes présentant un risque suicidaire.

A quelques jours de la 12e Journée mondiale de prévention du suicide, l’association, investie depuis de nombreuses années dans la prévention du mal-être et du suicide des jeunes, souhaite mobiliser les professionnels de la santé et du milieu scolaire autour de cette initiative inédite et expérimentale, pour qu’ils en soient les prescripteurs auprès des familles. 

Une prise en charge financière du suivi psychologique des jeunes en souffrance
Les consultations effectuées par les psychologues installés en libéral ne sont pas remboursées par la Sécurité Sociale. Dès lors, le coût financier d’un suivi psychologique peut représenter un frein pour une famille modeste. Seules les consultations en centres médico-psychologiques sont intégralement prises en charge par la Sécurité Sociale, mais leur accès peut prendre plusieurs semaines, voire plusieurs mois d’attente.
En réponse, le dispositif, créé par PHARE Enfants-Parents et la CPAM de Paris, propose la gratuité des séances de suivi psychologique aux jeunes de moins de 18 ans, domiciliés dans la capitale, sous conditions de ressources. Une liste des psychologues habilités à faire partie du dispositif, a été établie par PHARE Enfants-Parents sur la base de son réseau de spécialistes.
Cette initiative amorcée par la CPAM de Paris est réservée à ses affiliés. « Sensibilisés sur le mal-être des jeunes, nous avons souhaité dépasser le cadre réglementaire pour réfléchir, avec l’aide de PHARE Enfants-Parents à une procédure de remboursement simplifiée et facile à mettre en oeuvre », commente Jean-Loup Nicolaï, Responsable du département solidarités de la CPAM de Paris.

PHARE Enfants-Parents débute, dès septembre, une campagne d’affichage et de mailing à l’attention des prescripteurs de santé et du milieu scolaire. « Nous comptons particulièrement sur l’implication du corps médical - médecins généralistes, médecins scolaires, infirmières, pharmaciens,… - dans le relai de ce dispositif auprès des familles, condition sine qua non de son succès » explique Thérèse Hannier, Présidente de PHARE Enfants-Parents. « La diffusion de messages d’information et de prévention en milieu scolaire reste, en revanche, compliquée, tant aborder le mal-être et le suicide demeure tabou », déplore-t-elle.
L’association espère que cette expérimentation incite d’autres caisses primaires d’assurance maladie à suivre cette voie.

La prévention vers les jeunes doit rester un axe prioritaire de santé publique
Malgré les efforts produits ces 20 dernières années, ayant contribué à diminuer de moitié le nombre de suicides chez les jeunesi, des progrès restent à accomplir sur le plan de l’identification et de la gestion de leur mal-être, 2e cause de mortalité chez les moins de 24 ans et 1ère cause chez les 25-34 ans. Plus de 500 jeunes se donnent la mort chaque annéeii, des dizaines de milliers font une tentative de suicideiii. Le mal-être, qui peut trouver sa source dans une multitude de facteurs – harcèlement, violences subies, situation familiale difficile, deuils… - est une réalité bien présente chez les jeunes. ¼ des Français déclaraient, en 2012, avoir dans leur entourage un jeune en situation de profond mal-êtreiv.
« La création, en 2013, de l’Observatoire National du Suicide, dans lequel notre association est représentée, est une initiative positive, car il doit permettre notamment d’améliorer la collecte des données statistiques et déboucher sur la publication de propositions.
Toutefois les premiers travaux observés se focalisent sur le suicide en milieu professionnel et chez les personnes âgées. La connaissance des données sur toutes les expressions du mal-être des jeunes doit être une priorité au même titre que les autres catégories d’âges, si l’on veut agir efficacement et globalement sur le nombre de suicides chaque année » conclut Thérèse Hannier. 

i INSERM
ii ibid
iii Chiffres non précis, absence de statistiques fiables.
iv Sondage d’opinion Viavoice, pour PHARE Enfants-Parents, mars 2012. Echantillon de 1001 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.



FLYER DE PRESENTATION DU DISPOSITIF


CONTACT PRESSE :
Virginie Belloir
Agence Florence Gillier Communication
Tél. : 01 41 18 85 55 | 06 46 05 26 31 virginieb@fgcom.fr
Association loi 1901 d’intérêt général, PHARE Enfants-Parents oeuvre depuis 23 ans pour prévenir le mal-être et le suicide des jeunes. Fondée et présidée par Thérèse HANNIER, également co-fondatrice et présidente (de 2010 à 2012) de l'UNPS (Union Nationale de Prévention du Suicide), l'association apporte écoute et assistance aux parents et enfants, ainsi qu’à toute personne confrontée au mal-être d'un jeune (infirmière scolaire, enseignant, familles, etc.).
Ligne d'écoute :
01 43 46 00 62
Adresse :
5 Rue Guillaumot, 75012 Paris
www.phare.org.