L’évaluation du potentiel suicidaire chez les enfants de moins de 14 ans : modélisation intégrée dans Neuropsychiatrie de l'Enfance et de l'Adolescence,
J. Vandevoorde,
Laboratoire IPSé, université Paris-Ouest – Nanterre, 200, avenue de la République, 92000 Nanterre, France - je.vandevoorde@free.fr
Available online 30 July 2014
In Press, Corrected Proof
Mise au point
Résumé
L’évaluation du potentiel suicidaire chez l’enfant de moins de 14 ans est un exercice clinique difficile et à haut risque. Elle se fonde sur une méthode d’investigation clinique active et maximaliste balayant quatre niveaux de recherche : les facteurs de risque : les facteurs environnementaux, sociaux, familiaux, biologiques, historiques et conjoncturels ; la présence d’une pathologie psychiatrique ; le relevé des principales caractéristiques du fonctionnement psychologique : l’état de conscience, la conceptualisation de soi, la vie fantasmatique, l’activité cognitive, l’état émotionnel, les aspects relationnels, les processus de l’action, les mécanismes de contrôle, les altérations kinesthésiques, le comportement général, les conduites instinctuelles, la motricité et la négociation psychologique d’une pathologie somatique. Enfin, le processus suicidaire en lui-même nécessite une estimation séparée intégrant les comportements préparatoires, les antécédents suicidaires, la présence de scénarios et d’idées suicidaires, l’activité cognitive suicidaire, les phénomènes de mise en état, les facteurs de protection, les motifs suicidaires, et l’état mental post-tentative de suicide. Le potentiel suicidaire ne prédit pas l’occurrence d’un geste effectif et doit être utilisé avec prudence.
http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0222961714001135
Pages
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jeudi 31 juillet 2014
RECHERCHE USA : Test sanguin et risques suicidaires
Un test sanguin pour indiquer une prédisposition au suicide ?
LeHuffPost | Par Maeva Vitela sur http://www.huffingtonpost.fr/2014/07/31/test-predisposition-suicide_n_5636994.html?utm_hp_ref=france-cest-la-vie&ir=France+C%27est+La+Vie
31/07/2014
SANTE - Il arrive que des gens viennent à penser au suicide comme étant l'unique solution à leur mal. Selon une étude américaine, certaines personnes seraient pré-disposées à commettre cet acte dramatique. Cette différence d'approche face au suicide serait due à une mutation génétique qui rendrait les personnes plus fragiles enclines à commettre le pire. Cette mutation serait détectable grâce à une simple prise de sang.
Les scientifiques de l'université Johns Hopkins (Maryland) ont mené à bien une étude où ils ont découvert qu'une certaine altération chimique sur un gène qui, en lien avec un stress particulier, rendrait le danger de passage à l'acte plus grand.
La zone du cerveau impliquée dans l'inhibition de pensées négatives
Ces scientifiques ont effectivement étudié la façon dont certaines substances chimiques, des méthyles, agissent sur le gène SKA2 qui joue un rôle clé car il supprime les effets des hormones produites par le stress. Selon eux, si le fonctionnement de ce gène est affecté par un changement chimique, le cerveau est incapable de mettre fin aux effets des hormones sécrétées par le stress et l'anxiété ce qui peut pousser une personne au suicide. Ces chercheurs, dont les travaux ont été publiés mercredi dans l'American Journal of Psychiatry, ont étudié des échantillons de 150 cerveaux. Ils ont constaté que les personnes qui s'étaient suicidées avaient des teneurs très élevées de substances chimiques qui altèrent le gène SKA2, l'empêchant de supprimer les effets des hormones produites par le stress.
L'équipe de recherche dirigée par le docteur Zachary Kaminsky, a fait des analyses sur les cerveaux de malades mentaux et de personnes saines qui ont mis fin à leurs jours, ainsi que de personnes décédées de causes naturelles. Le gène SKA2 est un gène présent dans le cortex préfrontal du cerveau, c'est la zone du cerveau impliquée dans l'inhibition de pensées négatives et qui contrôle le comportement impulsif.
Ce gène joue un rôle de traitement du stress. Les situations stressantes qui peuvent être facilement surmontées par une personne lambda, le seront très difficilement voire pas du tout, par une personne chez laquelle ce gène ne fonctionne pas bien.
Une mise en œuvre compliquée
Les chercheurs ont également réalisé des tests sur 325 sujets en vie. Ils ont pu garantir à 80% que certains candidats avaient déjà pensé au suicide ou avaient fait une tentative par le passé. Les résultats sont allés jusqu'à 90% pour les sujets qui présentent un risque de suicide grave et 96% pour le groupe des plus jeunes participants. Tout ça en examinant ce simple gène SKA2 tout en prenant en compte l'âge, le sexe et les niveaux de stress et d'anxiété.Le professeur Zachary Kaminsky rappelle que le suicide est un problème majeur de notre société. La découverte de cet indicateur génétique de la vulnérabilité du cerveau aux effets du stress et de l'anxiété peut permettre une prise en charge en amont des personnes fragiles. "Avec un test comme le nôtre, nous pourrions être en mesure d'endiguer le taux de suicide en identifiant les personnes et intervenir suffisamment tôt pour éviter une catastrophe", affirme-t-il. Ce test sanguin ne sera pas disponible avant au moins cinq à dix ans, a estimé Kaminsky à CNN.
voir aussi article A blood test for suicide?" sur Johns Hopkins Medicine. du 30 juillet 2014 ( en anglais)
Références étude citée :
Jerry Guintivano, Tori Brown, Alison Newcomer, Marcus Jones, Olivia Cox, Brion S. Maher, William W. Eaton, Jennifer L. Payne, Holly C. Wilcox, Zachary A. Kaminsky. Identification and Replication of a Combined Epigenetic and Genetic Biomarker Predicting Suicide and Suicidal Behaviors. American Journal of Psychiatry, 2014;
DOI: 10.1176/appi.ajp.2014.14010008
http://ajp.psychiatryonline.org/article.aspx?articleID=1892819
LeHuffPost | Par Maeva Vitela sur http://www.huffingtonpost.fr/2014/07/31/test-predisposition-suicide_n_5636994.html?utm_hp_ref=france-cest-la-vie&ir=France+C%27est+La+Vie
31/07/2014
SANTE - Il arrive que des gens viennent à penser au suicide comme étant l'unique solution à leur mal. Selon une étude américaine, certaines personnes seraient pré-disposées à commettre cet acte dramatique. Cette différence d'approche face au suicide serait due à une mutation génétique qui rendrait les personnes plus fragiles enclines à commettre le pire. Cette mutation serait détectable grâce à une simple prise de sang.
Les scientifiques de l'université Johns Hopkins (Maryland) ont mené à bien une étude où ils ont découvert qu'une certaine altération chimique sur un gène qui, en lien avec un stress particulier, rendrait le danger de passage à l'acte plus grand.
La zone du cerveau impliquée dans l'inhibition de pensées négatives
Ces scientifiques ont effectivement étudié la façon dont certaines substances chimiques, des méthyles, agissent sur le gène SKA2 qui joue un rôle clé car il supprime les effets des hormones produites par le stress. Selon eux, si le fonctionnement de ce gène est affecté par un changement chimique, le cerveau est incapable de mettre fin aux effets des hormones sécrétées par le stress et l'anxiété ce qui peut pousser une personne au suicide. Ces chercheurs, dont les travaux ont été publiés mercredi dans l'American Journal of Psychiatry, ont étudié des échantillons de 150 cerveaux. Ils ont constaté que les personnes qui s'étaient suicidées avaient des teneurs très élevées de substances chimiques qui altèrent le gène SKA2, l'empêchant de supprimer les effets des hormones produites par le stress.
L'équipe de recherche dirigée par le docteur Zachary Kaminsky, a fait des analyses sur les cerveaux de malades mentaux et de personnes saines qui ont mis fin à leurs jours, ainsi que de personnes décédées de causes naturelles. Le gène SKA2 est un gène présent dans le cortex préfrontal du cerveau, c'est la zone du cerveau impliquée dans l'inhibition de pensées négatives et qui contrôle le comportement impulsif.
Ce gène joue un rôle de traitement du stress. Les situations stressantes qui peuvent être facilement surmontées par une personne lambda, le seront très difficilement voire pas du tout, par une personne chez laquelle ce gène ne fonctionne pas bien.
Une mise en œuvre compliquée
Les chercheurs ont également réalisé des tests sur 325 sujets en vie. Ils ont pu garantir à 80% que certains candidats avaient déjà pensé au suicide ou avaient fait une tentative par le passé. Les résultats sont allés jusqu'à 90% pour les sujets qui présentent un risque de suicide grave et 96% pour le groupe des plus jeunes participants. Tout ça en examinant ce simple gène SKA2 tout en prenant en compte l'âge, le sexe et les niveaux de stress et d'anxiété.Le professeur Zachary Kaminsky rappelle que le suicide est un problème majeur de notre société. La découverte de cet indicateur génétique de la vulnérabilité du cerveau aux effets du stress et de l'anxiété peut permettre une prise en charge en amont des personnes fragiles. "Avec un test comme le nôtre, nous pourrions être en mesure d'endiguer le taux de suicide en identifiant les personnes et intervenir suffisamment tôt pour éviter une catastrophe", affirme-t-il. Ce test sanguin ne sera pas disponible avant au moins cinq à dix ans, a estimé Kaminsky à CNN.
voir aussi article A blood test for suicide?" sur Johns Hopkins Medicine. du 30 juillet 2014 ( en anglais)
Références étude citée :
Jerry Guintivano, Tori Brown, Alison Newcomer, Marcus Jones, Olivia Cox, Brion S. Maher, William W. Eaton, Jennifer L. Payne, Holly C. Wilcox, Zachary A. Kaminsky. Identification and Replication of a Combined Epigenetic and Genetic Biomarker Predicting Suicide and Suicidal Behaviors. American Journal of Psychiatry, 2014;
From
the Department of Psychiatry and Behavioral Sciences, Johns Hopkins
University School of Medicine, and the Department of Mental Health,
Johns Hopkins Bloomberg School of Public Health, Baltimore.
Address correspondence to Dr. Kaminsky (zkamins1@jhmi.edu).
http://ajp.psychiatryonline.org/article.aspx?articleID=1892819
mardi 29 juillet 2014
PAYS DE LA LOIRE EVALUATION DES DISPOSITIFS BENEVOLES
Evaluation de dispositif de santé EVALUATION DES DISPOSITIFS BENEVOLES DE VEILLE, DE REPERAGE, D’ECOUTE ET D’ORIENTATION DES PERSONNES EN SOUFFRANCE PSYCHIQUE AVEC COMPORTEMENTS SUICIDAIRES
Rapport final
Direction de l’Efficience de l’Offre Département Evaluation des Politiques de Santé et des dispositifs Janvier 2014
ARS Pays de la Loire –
Évaluation pilotée par : Dr Jean - Paul BOULE, Mme Claude PICHON Agence régionale de santé PAYS DE LA LOIRE
http://www.ars.paysdelaloire.sante.fr/fileadmin/PAYS-LOIRE/publications/2014/Rapport_evaluation_dispositif_benevoles_ecoute.pdf
Rapport final
Direction de l’Efficience de l’Offre Département Evaluation des Politiques de Santé et des dispositifs Janvier 2014
ARS Pays de la Loire –
Évaluation pilotée par : Dr Jean - Paul BOULE, Mme Claude PICHON Agence régionale de santé PAYS DE LA LOIRE
http://www.ars.paysdelaloire.sante.fr/fileadmin/PAYS-LOIRE/publications/2014/Rapport_evaluation_dispositif_benevoles_ecoute.pdf
CANADA : Comprendre et prévenir le risque suicidaire chez les personnes présentant une déficience intellectuelle ou un trouble du spectre de l’autisme
Comprendre et prévenir le risque suicidaire chez les personnes présentant une déficience intellectuelle ou un trouble du spectre de l’autisme : consultation d’experts Rapport faisant état de travaux conjoints du Centre de recherche et d’intervention sur le suicide et l’euthanasie (CRISE-UQÀM) et du Centre de réadaptation en déficience intellectuelle
et en troubles envahissants du développement de Montréal Cécile Bardon, Daphné Morin, Anne-Marie Ouimet, Chantal Mongeau
Février 2014
http://internet.crditedmtl.ca/wp-content/uploads/2014/07/Risque-suicidaire-DITSA-Consultation-experts.pdf
et en troubles envahissants du développement de Montréal Cécile Bardon, Daphné Morin, Anne-Marie Ouimet, Chantal Mongeau
Février 2014
http://internet.crditedmtl.ca/wp-content/uploads/2014/07/Risque-suicidaire-DITSA-Consultation-experts.pdf
vendredi 25 juillet 2014
Atelier d’écriture pour adolescents au Centre Hospitalier de Rouffach
Atelier d’écriture pour adolescents au Centre Hospitalier de Rouffach
les 20 ans du DU de formation d'animateurs d'ateliers d'écriture d'Aix-Marseille 24 juillet 2014
Marie-Sabine Guillon, Médecin psychiatre, praticien hospitalier, responsable de l’unité pour adolescent
Nicole Rocton, Professeur de français titulaire d’un doctorat en littérature comparée
Wurmberg Dominique, Psychologue clinicien
Introduction
L’adolescent investit, en dehors des temps de scolarité, l’écriture manuscrite, la lecture ou la musique, comme moyen d’expression et de communication. Durant cette période charnière de transition ou de crise qu’est l’adolescence, à défaut de pouvoir parler, il écrit des textes, diversifie ses modes de construction littéraires, reproduit, crée, innove des procédés littéraires en groupe ou individuellement.
à l’unité pour adolescents du C.H. de Rouffach, nous avons posé l’hypothèse que la pratique de la littérature ou de l’écriture constitue une alternative d’entrée en contact avec l’adolescent en souffrance psychique. Ainsi, nous avons mis en place un atelier littéraire destiné aux adolescents hospitalisés.
L’unité pour adolescents du C.H. de Rouffach,
Dans le Haut Rhin (750 000 habitants), le C.H. de Rouffach est un établissement public départemental de santé spécialisé dans le traitement des pathologies psychiatriques). L’unité pour adolescents du C.H. est une unité d’hospitalisation à temps complet, à recrutement départemental et intersectoriel auquel sont adossés une équipe mobile et un centre de consultation. La capacité d’accueil est de douze lits. La tranche d’âge des adolescents hospitalisés se situe entre 12 et 18 ans. La durée moyenne de prise en charge hospitalière au sein de l’unité est actuellement évaluée à 20,3 jours. Les motifs d’admission sont : la crise suicidaire, les passages à l’acte auto et hétéro agressifs, les symptômes du registre dépressif, anxieux, ou psychotique, les troubles des conduites alimentaires, les conduites à risque, les troubles du déficit de l’attention avec hyperactivité, les abus de substances psychoactives. 50 % des admissions sont organisées dans un contexte d’urgence. Un partenariat avec les acteurs du réseau médico-socio-éducatif et pédagogique est assuré. Les missions générales sont l’évaluation, la détection précoce, les soins et la prévention primaire ou secondaire.
Lire la suite de l'article http://duecriture.canalblog.com/archives/2014/07/24/30301879.html
les 20 ans du DU de formation d'animateurs d'ateliers d'écriture d'Aix-Marseille 24 juillet 2014
Marie-Sabine Guillon, Médecin psychiatre, praticien hospitalier, responsable de l’unité pour adolescent
Nicole Rocton, Professeur de français titulaire d’un doctorat en littérature comparée
Wurmberg Dominique, Psychologue clinicien
Introduction
L’adolescent investit, en dehors des temps de scolarité, l’écriture manuscrite, la lecture ou la musique, comme moyen d’expression et de communication. Durant cette période charnière de transition ou de crise qu’est l’adolescence, à défaut de pouvoir parler, il écrit des textes, diversifie ses modes de construction littéraires, reproduit, crée, innove des procédés littéraires en groupe ou individuellement.
à l’unité pour adolescents du C.H. de Rouffach, nous avons posé l’hypothèse que la pratique de la littérature ou de l’écriture constitue une alternative d’entrée en contact avec l’adolescent en souffrance psychique. Ainsi, nous avons mis en place un atelier littéraire destiné aux adolescents hospitalisés.
L’unité pour adolescents du C.H. de Rouffach,
Dans le Haut Rhin (750 000 habitants), le C.H. de Rouffach est un établissement public départemental de santé spécialisé dans le traitement des pathologies psychiatriques). L’unité pour adolescents du C.H. est une unité d’hospitalisation à temps complet, à recrutement départemental et intersectoriel auquel sont adossés une équipe mobile et un centre de consultation. La capacité d’accueil est de douze lits. La tranche d’âge des adolescents hospitalisés se situe entre 12 et 18 ans. La durée moyenne de prise en charge hospitalière au sein de l’unité est actuellement évaluée à 20,3 jours. Les motifs d’admission sont : la crise suicidaire, les passages à l’acte auto et hétéro agressifs, les symptômes du registre dépressif, anxieux, ou psychotique, les troubles des conduites alimentaires, les conduites à risque, les troubles du déficit de l’attention avec hyperactivité, les abus de substances psychoactives. 50 % des admissions sont organisées dans un contexte d’urgence. Un partenariat avec les acteurs du réseau médico-socio-éducatif et pédagogique est assuré. Les missions générales sont l’évaluation, la détection précoce, les soins et la prévention primaire ou secondaire.
Lire la suite de l'article http://duecriture.canalblog.com/archives/2014/07/24/30301879.html
"Guide des services de soins et d’aides à la vie sociale du Val de Marne pour les proches de personnes souffrant de troubles psychiques"
Unafam 94 : "Guide des services de soins et d’aides à la vie sociale du Val de Marne pour les proches de personnes souffrant de troubles psychiques"
le
23 juillet 2014
L’UNAFAM du Val de Marne a souhaité vous aider – familles, malades et
professionnels à mieux vous repérer dans les services spécialisés ou les
services plus généralistes qui ont une sensibilité particulière aux personnes atteintes de troubles psychiques.
http://www.unafam94.org/GUIDE_UNAFAM94.pdf
jeudi 24 juillet 2014
Profils et trajectoires des personnes ayant des idées suicidaires l’enquête Santé et itinéraire professionnel
Etudes et résultats DREES N° 886 • juillet 2014 Profils et trajectoires des personnes
ayant des idées suicidaires
En 2010, 5% des personnes âgées de 40 à 59 ans déclarent avoir eu des idées suicidaires au cours des deux dernières semaines précédant l’enquête Santé et itinéraire professionnel (SIP). Leurs indicateurs de santé sont plus dégradés au moment de l’enquête que les autres personnes du même âge et elles sont plus isolées sur le plan social ou relationnel.
Elles sont trois fois plus nombreuses à déclarer une santé altérée et plus de la moitié n’ont pas eu une activité sociale régulière.
Les personnes déclarant des idées suicidaires sont également deux fois plus nombreuses à fumer quotidiennement ou à avoir une consommation d’alcool à risque chronique. En outre, elles occupent moins souvent des emplois et lorsqu’elles travaillent, elles sont davantage exposées aux risques psychosociaux.
Ce mal-être actuel s’inscrit dans des carrières spécifiques. En effet, les personnes
déclarant des idées suicidaires passent plus de temps hors de l’emploi. Elles sont aussi moins satisfaites de leur parcours professionnel et ont des sentiments exacerbés sur la place du travail dans leur vie.
Les écarts de santé, d’emploi et de conditions de travail entre les personnes déclarant les idées suicidaires et les autres sont généralement plus importants que ceux observés entre hommes et femmes.
Nicolas DE RICCARDIS, avec les conseils de Muriel MOISY et Marie-Claude MOUQUET
Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des s
tatistiques (DREES)
Ministère des Finances et des Comptes publics
Ministère des Affaires sociales et de la Santé
Ministère du Travail, de l’Emploi et du Dialogue social
http://www.drees.sante.gouv.fr/IMG/pdf/er886.pdf
ayant des idées suicidaires
En 2010, 5% des personnes âgées de 40 à 59 ans déclarent avoir eu des idées suicidaires au cours des deux dernières semaines précédant l’enquête Santé et itinéraire professionnel (SIP). Leurs indicateurs de santé sont plus dégradés au moment de l’enquête que les autres personnes du même âge et elles sont plus isolées sur le plan social ou relationnel.
Elles sont trois fois plus nombreuses à déclarer une santé altérée et plus de la moitié n’ont pas eu une activité sociale régulière.
Les personnes déclarant des idées suicidaires sont également deux fois plus nombreuses à fumer quotidiennement ou à avoir une consommation d’alcool à risque chronique. En outre, elles occupent moins souvent des emplois et lorsqu’elles travaillent, elles sont davantage exposées aux risques psychosociaux.
Ce mal-être actuel s’inscrit dans des carrières spécifiques. En effet, les personnes
déclarant des idées suicidaires passent plus de temps hors de l’emploi. Elles sont aussi moins satisfaites de leur parcours professionnel et ont des sentiments exacerbés sur la place du travail dans leur vie.
Les écarts de santé, d’emploi et de conditions de travail entre les personnes déclarant les idées suicidaires et les autres sont généralement plus importants que ceux observés entre hommes et femmes.
Nicolas DE RICCARDIS, avec les conseils de Muriel MOISY et Marie-Claude MOUQUET
Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des s
tatistiques (DREES)
Ministère des Finances et des Comptes publics
Ministère des Affaires sociales et de la Santé
Ministère du Travail, de l’Emploi et du Dialogue social
http://www.drees.sante.gouv.fr/IMG/pdf/er886.pdf
mardi 22 juillet 2014
Prévention Suisse : zoom sur une prévention dans une école de polytechnique
L' École Polytechnique Fédérale de Lausanne EPFL, dans le cadre du Service des Affaires Estudiantines SAE, propose une formation aux étudiants : "Formation pour coach" avec une demi journée "Souffrance psychique chez l’étudiant et prévention du suicide"
Suite à notre prise de contact le service a bien voulu faire une petite introduction-présentation de leur service pour infosuicide.org et nous les remercions!
" Cela fait de nombreuses années déjà que l’EPFL a mis en place un système de coaching auprès des étudiant(e)s de 1ère année. Son système est simple : ce sont des étudiants d’années supérieures qui accueillent et prennent soin des nouveaux arrivants de façon bénévole et volontaire. La population de nos étudiant(e)s étant nombreuse, il va de soi que certains d’entre eux sont victimes de souffrances psychiques, comme partout ailleurs. Il arrive même parfois qu’ils ne voient d’autre issue à leur souffrance que le suicide. Peut-on détecter un tel mal-être ? ou que faire lorsqu’un camarade à des idées suicidaires ? Voilà le type de question que peuvent se poser nos étudiant(e)s. Face à ces questionnements interpelant, notre service des affaires estudiantines (SAE) a décidé de mette sur pied une formation d’une demie journée pour s’interroger sur le thème des souffrances psychiques et de la prévention face au risque suicidaire. C’est l’occasion pour nos coaches de faire le tour des idées reçues et de comprendre ce qui peut se jouer dans la tête de leurs camarades en souffrance. Une centaine de coaches bénéficient chaque année de cette formation, dispensée par des professionnels du CHUV, depuis 4 ans déjà."Karin Delavy Juillerat, Assistante sociale, EPFL Service des Affaires Estudiantines/Student Affairs (SAE)
Présentation de la formation sur le site de l'école :
Formation pour coach
illustration de présentation de la formation
Le coach est un étudiant établissant une relation de confiance avec un ou plusieurs autres étudiants d’années inférieures. Il se met à disposition pour être à leur écoute, répondre à leurs interrogations, les conseiller, notament sur les méthodes de travail ou la manière d’aborder une matière en particulier, prodiguer des encouragements.
D'après la présentation la formation pour devenir coach dans l'institution a lieu durant la semaine précédent la rentrée de septembre et se divise en 2 demi-journées. Une attestation est remise chaque étudiant ayant suivi l'entier de la formation.
Dans le cadre de cette formation une demi journée portera sur la Souffrance psychique chez l’étudiant et prévention du suicide
"Proposé par Monsieur Yves Dorogi, infirmier, et par le Dr Laurent Michaud, (Service de psychiatrie de liaison CHUV) ainsi que par la Dresse Sylvie Berney, et Madame Bénédicte Gailland, psychologue (consultation pour étudiants UNIL-EPFL, Service de psychiatrie générale).
Cet atelier vous permettra, au travers d’échanges interactifs et d'une mise en situation, d’interroger vos représentations face aux difficultés psychiques. Nous évoquerons les critères permettant l’identification des personnes en souffrance et les réactions à avoir face au risque suicidaire. Nous présenterons le réseau de santé (sur et hors campus) auquel adresser les personnes en difficultés. http://sae.epfl.ch/formation-coach"
Source info : http://sae.epfl.ch/formation-coach
Suite à notre prise de contact le service a bien voulu faire une petite introduction-présentation de leur service pour infosuicide.org et nous les remercions!
" Cela fait de nombreuses années déjà que l’EPFL a mis en place un système de coaching auprès des étudiant(e)s de 1ère année. Son système est simple : ce sont des étudiants d’années supérieures qui accueillent et prennent soin des nouveaux arrivants de façon bénévole et volontaire. La population de nos étudiant(e)s étant nombreuse, il va de soi que certains d’entre eux sont victimes de souffrances psychiques, comme partout ailleurs. Il arrive même parfois qu’ils ne voient d’autre issue à leur souffrance que le suicide. Peut-on détecter un tel mal-être ? ou que faire lorsqu’un camarade à des idées suicidaires ? Voilà le type de question que peuvent se poser nos étudiant(e)s. Face à ces questionnements interpelant, notre service des affaires estudiantines (SAE) a décidé de mette sur pied une formation d’une demie journée pour s’interroger sur le thème des souffrances psychiques et de la prévention face au risque suicidaire. C’est l’occasion pour nos coaches de faire le tour des idées reçues et de comprendre ce qui peut se jouer dans la tête de leurs camarades en souffrance. Une centaine de coaches bénéficient chaque année de cette formation, dispensée par des professionnels du CHUV, depuis 4 ans déjà."Karin Delavy Juillerat, Assistante sociale, EPFL Service des Affaires Estudiantines/Student Affairs (SAE)
Présentation de la formation sur le site de l'école :
Formation pour coach
illustration de présentation de la formation
Le coach est un étudiant établissant une relation de confiance avec un ou plusieurs autres étudiants d’années inférieures. Il se met à disposition pour être à leur écoute, répondre à leurs interrogations, les conseiller, notament sur les méthodes de travail ou la manière d’aborder une matière en particulier, prodiguer des encouragements.
D'après la présentation la formation pour devenir coach dans l'institution a lieu durant la semaine précédent la rentrée de septembre et se divise en 2 demi-journées. Une attestation est remise chaque étudiant ayant suivi l'entier de la formation.
Dans le cadre de cette formation une demi journée portera sur la Souffrance psychique chez l’étudiant et prévention du suicide
"Proposé par Monsieur Yves Dorogi, infirmier, et par le Dr Laurent Michaud, (Service de psychiatrie de liaison CHUV) ainsi que par la Dresse Sylvie Berney, et Madame Bénédicte Gailland, psychologue (consultation pour étudiants UNIL-EPFL, Service de psychiatrie générale).
Cet atelier vous permettra, au travers d’échanges interactifs et d'une mise en situation, d’interroger vos représentations face aux difficultés psychiques. Nous évoquerons les critères permettant l’identification des personnes en souffrance et les réactions à avoir face au risque suicidaire. Nous présenterons le réseau de santé (sur et hors campus) auquel adresser les personnes en difficultés. http://sae.epfl.ch/formation-coach"
Source info : http://sae.epfl.ch/formation-coach
lundi 21 juillet 2014
MANIFESTATION SUISSE JOURNEE FORMATION 12 septembre 2014
A l’occasion de ses 10 ans d’existence, l’Association interjurassienne de prévention du suicide Résiste en collaboration avec les Services psychiatriques Jura bernois – Bienne - Seeland (SPJBB)
organise une journée de formation sur le thème
SUICIDE : Aucun âge n’est épargné
Vendredi 12 septembre 2014
Services psychiatriques Jura bernois – Bienne - Seeland 2713 Bellelay
programme information
http://www.resiste.ch/images/resiste_formation_suicide_aucun_age_n_est_epargne_septembre_2014.pdf
info signalée par Association CABINET DE LA VIE
organise une journée de formation sur le thème
SUICIDE : Aucun âge n’est épargné
Vendredi 12 septembre 2014
Services psychiatriques Jura bernois – Bienne - Seeland 2713 Bellelay
programme information
http://www.resiste.ch/images/resiste_formation_suicide_aucun_age_n_est_epargne_septembre_2014.pdf
info signalée par Association CABINET DE LA VIE
Accents d'europe RFI Reportage audio dans un centre d'appel lituanien
Suicide, le record européen de la Lituanie Catherine Rolland
Diffusé le vendredi 11 juillet 2014 sur http://www.rfi.fr/emission/20140711-lituanie-record-suicide-europe/
Milda (au centre), bénévole, anime une formation au Centre de Soutien Emotionnel à Vilnius. © RFI/Frédérique Lebel
Dans le monde, une personne se donne la mort toutes les quarante secondes. Triste record, la France est l'un des pays européens où le niveau de suicide est le plus élevé. Mais il y a encore plus mauvais élève : la Lituanie qui détient le record de suicidés.
Ce sont principalement des hommes dans les zones rurales, mais aussi des jeunes qui mettent fin à leurs jours. Des associations dénoncent le manque de structure d’aide psychologique dans le pays. Reportage dans un centre d’appels d’urgence, Frédérique Lebel.
A ecouter http://www.rfi.fr/emission/20140711-lituanie-record-suicide-europe/
Reportage à partir de 5'16
Diffusé le vendredi 11 juillet 2014 sur http://www.rfi.fr/emission/20140711-lituanie-record-suicide-europe/
Milda (au centre), bénévole, anime une formation au Centre de Soutien Emotionnel à Vilnius. © RFI/Frédérique Lebel
Dans le monde, une personne se donne la mort toutes les quarante secondes. Triste record, la France est l'un des pays européens où le niveau de suicide est le plus élevé. Mais il y a encore plus mauvais élève : la Lituanie qui détient le record de suicidés.
Ce sont principalement des hommes dans les zones rurales, mais aussi des jeunes qui mettent fin à leurs jours. Des associations dénoncent le manque de structure d’aide psychologique dans le pays. Reportage dans un centre d’appels d’urgence, Frédérique Lebel.
A ecouter http://www.rfi.fr/emission/20140711-lituanie-record-suicide-europe/
Reportage à partir de 5'16
suicide par arme à feu vous pouvez éviter le pire . une Fiche de santé-gouv
Le point sur maladies chroniques et qualité de vie des malades.
Santé mentale
http://www.sante.gouv.fr/IMG/pdf/Fiche_suicide_par_armes_a_feu_2014.pdf
4 suicides par arme à feu surviennent, en moyenne, chaque jour en France, soit près de 1 500 suicides par an*.
La présence d’une arme à feu en état de fonctionner et accessible à domicile, représente à elle seule un fort risque de suicide.
Ce risque concerne tous les membres du foyer (propriétaire de l’arme, conjoint, enfants...) et augmente en cas de troubles psychiques, dépression, dépendances et addictions, tentatives de suicide antérieures ou exposition à des suicides dans l’entourage.
De nombreuses études ont montré qu’il est possible de réduire ce risque en adoptant des règles simples de prévention et de protection.
Entreposez les armes à feu en suivant les règles de sécurité
Stockez votre arme hors de portée et hors d’état de fonctionner !
pour cela, l’arme doit être :
- déchargée,
- inaccessible, conservée dans un coffre-fort ou dans une armoire forte adaptés au type et au nombre de matériels, ou bien,
- inutilisable, par démontage d’une pièce essentielle conservée à part, ou tout dispositif empêchant l’enlèvement de l’arme (passage d’un câble dans les pontets, enchaînement sur un râtelier...)
les munitions doivent être conservées à part dans des conditions interdisant l’accès libre.
si vous ne souhaitez plus conserver d’armes à votre domicile : des possibilités d’abandon des armes non utilisées sont proposées par les services de police et gendarmerie : formulaire cerfa_11845_01 téléchargeable sur le site www.service-public.fr.
pour en savoir plus
chaque année :
¬ près de 10 400 personnes décèdent par suicide,
¬ 220 000 font une tentative de suicide.
Le suicide en France :
¬ une des premières causes de mortalité évitables,
¬ la 1 re chez les 25-34 ans,
¬ la 2è chez les 15-24 ans*.
le programme national d’actions contre le suicide a notamment pour objectif de diminuer le nombre de suicides par la mise en place d’une série d’actions de prévention visant à limiter l’accès aux moyens utilisés lors des passages à l’acte suicidaire
s’informer pour soi ou son entourage
- sur la prévention du suicide (signes d’alerte, lieux de consultation, dispositifs d’écoute existants) www.sante.gouv.fr, dossier «suicide»
- sur la dépression, ses symptômes et ses traitements www.info-depression.fr
- sur la réglementation des armes www.service-public.fr rubrique «acquisition et détention d’armes»
* données cépidc-inserm : centre d’épidémiologie sur les causes médicales de décès de l’inserm
Santé mentale
http://www.sante.gouv.fr/IMG/pdf/Fiche_suicide_par_armes_a_feu_2014.pdf
"suicide par arme à feu vous pouvez éviter le pire "
4 suicides par arme à feu surviennent, en moyenne, chaque jour en France, soit près de 1 500 suicides par an*.
La présence d’une arme à feu en état de fonctionner et accessible à domicile, représente à elle seule un fort risque de suicide.
Ce risque concerne tous les membres du foyer (propriétaire de l’arme, conjoint, enfants...) et augmente en cas de troubles psychiques, dépression, dépendances et addictions, tentatives de suicide antérieures ou exposition à des suicides dans l’entourage.
De nombreuses études ont montré qu’il est possible de réduire ce risque en adoptant des règles simples de prévention et de protection.
Entreposez les armes à feu en suivant les règles de sécurité
Stockez votre arme hors de portée et hors d’état de fonctionner !
pour cela, l’arme doit être :
- déchargée,
- inaccessible, conservée dans un coffre-fort ou dans une armoire forte adaptés au type et au nombre de matériels, ou bien,
- inutilisable, par démontage d’une pièce essentielle conservée à part, ou tout dispositif empêchant l’enlèvement de l’arme (passage d’un câble dans les pontets, enchaînement sur un râtelier...)
les munitions doivent être conservées à part dans des conditions interdisant l’accès libre.
si vous ne souhaitez plus conserver d’armes à votre domicile : des possibilités d’abandon des armes non utilisées sont proposées par les services de police et gendarmerie : formulaire cerfa_11845_01 téléchargeable sur le site www.service-public.fr.
pour en savoir plus
chaque année :
¬ près de 10 400 personnes décèdent par suicide,
¬ 220 000 font une tentative de suicide.
Le suicide en France :
¬ une des premières causes de mortalité évitables,
¬ la 1 re chez les 25-34 ans,
¬ la 2è chez les 15-24 ans*.
le programme national d’actions contre le suicide a notamment pour objectif de diminuer le nombre de suicides par la mise en place d’une série d’actions de prévention visant à limiter l’accès aux moyens utilisés lors des passages à l’acte suicidaire
s’informer pour soi ou son entourage
- sur la prévention du suicide (signes d’alerte, lieux de consultation, dispositifs d’écoute existants) www.sante.gouv.fr, dossier «suicide»
- sur la dépression, ses symptômes et ses traitements www.info-depression.fr
- sur la réglementation des armes www.service-public.fr rubrique «acquisition et détention d’armes»
* données cépidc-inserm : centre d’épidémiologie sur les causes médicales de décès de l’inserm
samedi 19 juillet 2014
PResse Crise économique et risque suicidaire
dans rhizome N° 52 - Juin 2014
"Crise économique et risque suicidaire" Michel Debout,professeur émérite de Médecine légale et de droit de la santé, président de l’Association Bien-être et Société et membre de
l’Observatoire national du suicide
http://www.orspere.fr/IMG/pdf/Rhizome52.pdf
"Crise économique et risque suicidaire" Michel Debout,professeur émérite de Médecine légale et de droit de la santé, président de l’Association Bien-être et Société et membre de
l’Observatoire national du suicide
http://www.orspere.fr/IMG/pdf/Rhizome52.pdf
vendredi 18 juillet 2014
Adolescence et Suicide sur la Revue Dessinée
La revue dessinée été 2014 numéro 4
(La Revue Dessinée est un magazine trimestriel, numérique et papier, de reportages, documentaires et chroniques en bande dessinée. Tous les trois mois, ce sont 228 pages d’informations dessinées qui vous sont proposées, sur tablette ou en librairie.)
http://www.larevuedessinee.fr/numero-4-130
Un article sur Adolescence et Suicide
Ils ont moins de vingt printemps et ne veulent pas en vivre un de
plus. En France, une adolescente sur cinq a déjà tenté de se suicider,
un sur dix chez les garçons. La plupart s’en sortent : dans cette
tranche d’âge, une tentative de suicide sur 200 mène au décès, contre
une sur trois chez leurs ainés. Pour autant, ces passages à l’acte sont
plus que de simples « appels à l’aide ». Et le monde médical butte sur
la prise en charge des rescapés. Tandis que les psychiatres se chicanent
sur la méthode la plus adaptée, associations et hôpitaux hurlent au
manque de budget. Parfois, pourtant, un adolescent en détresse trouve
dans un centre d’accueil de crise ( CAC) son havre de paix. Alice est
l’une d’entre eux. Sur les dessins de Vincent Sorel, Cristophe Debien,
responsable des urgences psychiatrique de Lille, raconte comment, petit à
petit, goût de la vie revient.Pour en savoir plus, allez voir la chaine Youtube de Christophe Debien : Le Psylab
RECHERCHE FRANCE Place de l'homéopathie uniciste dans le traitement de la crise suicidaire, évaluation diagnostique et stratégie thérapeutique
NOTICE ARTICLE : Place de l'homéopathie uniciste dans le traitement de la crise suicidaire, évaluation diagnostique et stratégie thérapeutique -
William Suerinck (Psychiatre homéopathe (MD)) Marseille, France
Adresse e-mail : William.suerinck@orange.fr
Les homéopathes le plus souvent omnipraticiens sont souvent confrontés à une crise suicidaire. Avant toute prescription homéopathique,un état des lieux diagnostique s'impose étant donné le risque vital de la situation et en particulier une évaluation du niveau de gravité de cette crise qui peut d'ailleurs nous donner des indices sur un éventuel remède homéopathique.
http://dx.doi.org/10.1016/j.revhom.2014.04.025
Communication Congrès LMHI
Juillet 2014 http://lmhi2014.org/sites/default/files/LMHI_Programme_by_topic.pdf
William Suerinck (Psychiatre homéopathe (MD)) Marseille, France
Adresse e-mail : William.suerinck@orange.fr
Les homéopathes le plus souvent omnipraticiens sont souvent confrontés à une crise suicidaire. Avant toute prescription homéopathique,un état des lieux diagnostique s'impose étant donné le risque vital de la situation et en particulier une évaluation du niveau de gravité de cette crise qui peut d'ailleurs nous donner des indices sur un éventuel remède homéopathique.
http://dx.doi.org/10.1016/j.revhom.2014.04.025
Communication Congrès LMHI
Juillet 2014 http://lmhi2014.org/sites/default/files/LMHI_Programme_by_topic.pdf
USA RECHERCHE place du suicide chez les militaires
http://www.jim.fr/e-docs/suicides_en_uniforme_146510/document_actu_med.phtml
Réalisée aux États-Unis à partir de données concernant «
près d’un million de soldats ayant servi entre 2004 et
2009 », et sur le modèle de l’enquête de Framingham en matière
cardiovasculaire, Army STARRS[1] (Army Study To Assess Risk and
Resilience in Service members) est une étude visant à
apprécier le risque et la résilience chez les militaires américains
qui évalue notamment la place du suicide chez les militaires. Dans
cette population (où la prévalence des idées suicidaires s’élève à
13,9 %), les projets d’autolyse concernent 5,3 % des intéressés, et
les tentatives commises 2,4 % d’entre eux, avec « pour la plupart
des cas » un début de climat suicidaire préalable à l’engagement
dans l’armée. Plus du tiers des tentatives de suicide survenues
après l’engagement s’enracinent en fait dans des troubles mentaux
préalables à ce choix du port de l’uniforme. L’augmentation du
risque de suicide chez les militaires est associée à la notion d’un
déploiement opérationnel « actuel ou préalable. » Ce
résultat est toutefois en contradiction avec celui d’une autre
enquête épidémiologique (Millennium Cohort Study) qui ne
décelait « aucune association entre déploiement opérationnel et
suicide », mais plusieurs différences méthodologiques entre
les deux études expliqueraient ces conclusions opposées.
Parmi les facteurs augurant d’une tentative de suicide, on constate sans surprise la présence d’une « dépression majeure ou d’un trouble explosif intermittent » qui se révèlent des antécédents prédictifs « particulièrement importants », d’où l’intérêt de dépister ces troubles psychiatriques dans les entretiens évoquant les contextes médicaux des sujets postulant pour un emploi dans l’armée. Une crainte légitime de l’institution militaire est en effet de recruter des personnels déjà fragiles avant d’embrasser la carrière des armes, et risquant de percevoir leur engagement dans l’armée comme une « solution » (factice) pour traiter les difficultés antérieures de leur existence : mésestime de soi, dépression, phobie sociale, stress post-traumatique…
Les auteurs soulignent la nécessité d’une « meilleure connaissance des facteurs associés à des comportements suicidaires », surtout chez les sujets les plus vulnérables. Vu le taux de suicide élevé, même parmi les soldats n’ayant jamais approché les fronts de bataille, on peut espérer que l’identification de ces facteurs de risque suicidaire permettra de minimiser leur portée.
[1] http://www.armystarrs.org/
Dr Alain Cohen
Parmi les facteurs augurant d’une tentative de suicide, on constate sans surprise la présence d’une « dépression majeure ou d’un trouble explosif intermittent » qui se révèlent des antécédents prédictifs « particulièrement importants », d’où l’intérêt de dépister ces troubles psychiatriques dans les entretiens évoquant les contextes médicaux des sujets postulant pour un emploi dans l’armée. Une crainte légitime de l’institution militaire est en effet de recruter des personnels déjà fragiles avant d’embrasser la carrière des armes, et risquant de percevoir leur engagement dans l’armée comme une « solution » (factice) pour traiter les difficultés antérieures de leur existence : mésestime de soi, dépression, phobie sociale, stress post-traumatique…
Les auteurs soulignent la nécessité d’une « meilleure connaissance des facteurs associés à des comportements suicidaires », surtout chez les sujets les plus vulnérables. Vu le taux de suicide élevé, même parmi les soldats n’ayant jamais approché les fronts de bataille, on peut espérer que l’identification de ces facteurs de risque suicidaire permettra de minimiser leur portée.
[1] http://www.armystarrs.org/
Dr Alain Cohen
Théâtre forum pour les professionnels en relation avec les personnes âgées face au suicide
À quoi ça sert ?
spectacle théâtre forum, interactif produit par la Compagnie des Autres (http://www.lesautres.org)
pour les professionnels en relation avec les personnes âgées face au suicide
Ce spectacle théâtre forum permet aux professionnels de communiquer autour de la question : Comment détecter des signes suicidaires chez une personne âgée et comment réagir ?
Plus que du théâtre, c’est avant tout un “débat théâtral”.
Il appartient au public de rechercher et expérimenter toutes les solutions possibles pour
transformer l’issue tragique de l’histoire qui leur est présentée..
Les spectateurs sont alors de véritables partenaires, des « spect-acteurs » d’un jeu
interactif qui prépare l’avenir.
Création collective mise en scène par Elisabeth Damian
avec Françoise Baut, Christine Eckenschwiller, Christine Eckenschwiller, Catherine Alias
Alain Vergne et 1 joker - meneur de jeu Elisabeth Damian
contact : 06 75 37 13 09
elisabeth.damian@gmail.com
4 comédiens
1 meneur de jeu
2 saynètes
Prochaines représentations
Montmeyran (26120) jeudi 2 octobre 2014 à 14h00
Campus Eurre (26400) jeudi 6 novembre 2014 à 14h00
Dossier : http://www.lesautres.org/uploads/show/a-quoi-ca-sert/20_AquoiSert.pdf
Présentation : http://www.lesautres.org/spectacle/a-quoi-ca-sert
spectacle théâtre forum, interactif produit par la Compagnie des Autres (http://www.lesautres.org)
pour les professionnels en relation avec les personnes âgées face au suicide
Ce spectacle théâtre forum permet aux professionnels de communiquer autour de la question : Comment détecter des signes suicidaires chez une personne âgée et comment réagir ?
Plus que du théâtre, c’est avant tout un “débat théâtral”.
Il appartient au public de rechercher et expérimenter toutes les solutions possibles pour
transformer l’issue tragique de l’histoire qui leur est présentée..
Les spectateurs sont alors de véritables partenaires, des « spect-acteurs » d’un jeu
interactif qui prépare l’avenir.
Création collective mise en scène par Elisabeth Damian
avec Françoise Baut, Christine Eckenschwiller, Christine Eckenschwiller, Catherine Alias
Alain Vergne et 1 joker - meneur de jeu Elisabeth Damian
contact : 06 75 37 13 09
elisabeth.damian@gmail.com
4 comédiens
1 meneur de jeu
2 saynètes
Prochaines représentations
Montmeyran (26120) jeudi 2 octobre 2014 à 14h00
Campus Eurre (26400) jeudi 6 novembre 2014 à 14h00
Dossier : http://www.lesautres.org/uploads/show/a-quoi-ca-sert/20_AquoiSert.pdf
Présentation : http://www.lesautres.org/spectacle/a-quoi-ca-sert
FORMATION CHARTRES (28) - 18 novembre 2014
5EME JOURNÉE DE RENCONTRE DES PERSONNES RESSOURCES FORMÉES AU REPÉRAGE ET À LA GESTION DE LA CRISE SUICIDAIRE EN EURE-ET-LOIR
Le 18 novembre 2014
De 9h30 à 17h00
Pôle Universitaire d'Eure et Loir à Chartres (28) 21 rue de Loigny la Bataille
Proposée par le GTD PRS Suicide 28 et coordonnée par le CESEL
Financée par l’ARS du Centre – Agence Régionale de Santé du Centre
dans le cadre de la mission de coordination territoriale du CESEL
Lieu et programme en cours. Bulletin d’inscription disponible en ligne en copiant le lien suivant dans votre navigateur : https://docs.google.com/forms/d/1Z8AnB7iYeXwHSZkAtz8yA4spkDXSBm8_wItnynvULPQ/viewform
Attention : Journée réservée aux personnes ayant participé à la formation "Personnes ressources, repérage et gestion de la crise suicidaire".
Le 18 novembre 2014
De 9h30 à 17h00
Pôle Universitaire d'Eure et Loir à Chartres (28) 21 rue de Loigny la Bataille
Proposée par le GTD PRS Suicide 28 et coordonnée par le CESEL
Financée par l’ARS du Centre – Agence Régionale de Santé du Centre
dans le cadre de la mission de coordination territoriale du CESEL
Lieu et programme en cours. Bulletin d’inscription disponible en ligne en copiant le lien suivant dans votre navigateur : https://docs.google.com/forms/d/1Z8AnB7iYeXwHSZkAtz8yA4spkDXSBm8_wItnynvULPQ/viewform
Attention : Journée réservée aux personnes ayant participé à la formation "Personnes ressources, repérage et gestion de la crise suicidaire".
ARTICLE PRESSE : EPIDEMIOLOGIE DU SUICIDE ET EVENEMENTS SPORTIFS NATIONAUX
D'après article "Coupe du monde : se suicide-t-on plus pendant une grande compétition sportive ?
Si vous pensiez que le taux de suicide explosait dans les pays fraîchement éliminés du Mondial, cet article est pour vous.Par Pierre Godon le "Je me suiciderai si l'Argentine remporte la Coupe du monde en battant le Brésil en finale", a déclaré Eduardo Paes, le maire de Rio, l'année dernière. Heureusement pour lui, les Argentins ont été battus en finale par les Allemands (1-0). Malgré tout, entre les suicides et les attaques cardiaques, certains disent que la Coupe du monde de foot produit plus de morts que de buts. Vrai ou faux ? En tout cas, on peut battre en brèche quelques idées reçues sur la relation entre Mondial et taux de suicide...
Non, on ne se suicide pas plus aujourd'hui après une défaite sportive
Après la raclée infligée par l'Allemagne au Brésil (7-1), on dénombre plusieurs cas de suicides à travers le monde. Pas particulièrement dans le pays hôte, mais surtout en Asie. Cas emblématique, une adolescente népalaise de 15 ans s'est pendue dans sa chambre. "Plusieurs de ses amis se sont moqués d'elle parce qu'elle était supportrice du Brésil", avance un officier de police cité par India Today (en anglais).Rien de neuf par rapport à la tragédie du "Maracanazo", la défaite du Brésil contre l'Uruguay (2-1) en finale de la Coupe du monde 1950. Deux personnes s'étaient jetées du haut des tribunes, dans un geste de désespoir, relève la BBC (en anglais). Trois autres étaient mortes de crise cardiaque, toujours dans les gradins.
Un phénomène isolé ? L'universitaire Franck Trovato s'est intéressé au taux de suicide dans la région de Montréal (Canada) lors des saisons de hockey 1951 et 1952. Sa conclusion est sans appel : le parcours des Canadiens de Montréal en playoffs de la Stanley Cup a une conséquence directe sur le taux de suicide des jeunes hommes.
En revanche, les supporters des équipes de losers ne connaissent pas de mortalité plus importante que celle des équipes habituées à gagner. L'universitaire américain Thomas Joiner l'a prouvé dans son livre Why People Die by Suicide, en montrant que le taux de suicide des supporters des équipes de base-ball des Boston Red Sox et des Chicago Cubs, qui ont connu des décennies de vaches maigres, était dans la moyenne nationale.
Incroyable mais vrai, la Coupe du monde sauve des vies
Un groupe de chercheurs français s'est penché sur le taux de suicide en France pendant la Coupe du monde 1998. Conclusion de l'étude : le taux de suicide pendant la compétition a baissé de 10%, particulièrement dans la catégorie des hommes de 30 à 44 ans. Au lendemain des matchs de l'équipe de France, c'est encore plus net, avec une baisse de 20%. Constat encore plus fort en Nouvelle-Zélande, à l'occasion du Mondial de rugby en 2011 : pratiquement aucun suicide pendant la durée de la compétition (finalement remportée par les All Blacks), relève Stuff.co.nz (en anglais).Comment expliquer ce phénomène, que les chercheurs relèvent aussi après des évènements comme le 11-Septembre ou l'assassinat de John Fitzgerald Kennedy en 1963 ? "Le suicide se produit parce que les gens ont l'impression de ne plus appartenir à rien, explique Maria Bradshaw, responsable de la prévention du suicide dans un organisme public néo-zélandais, citée par Stuff.co.nz. Quand se déroule la Coupe du monde, les gens ont le sentiment d'avoir des choses en commun avec les autres. Même si vous vous sentez marginalisé, vous vous retrouvez à soutenir la même équipe, à souhaiter la même chose que les autres." Les chercheurs français renchérissent : "La meilleure prévention contre le suicide reste le lien social."
Cela ne concerne pas que les équipes qui gagnent à domicile. Dans leur livre Soccernomics, Stefan Szymanski et Simon Kuper affirment que le taux de suicide chute d'une façon générale en Europe pendant la Coupe du monde ou l'Euro, d'après les chiffres compilés par les épidémiologistes Patridou et Papadopoulos. Ainsi, en Allemagne, c'est entre mars et juin qu'on tente le plus de mettre fin à ses jours. A une nuance près : le taux de suicide du mois de juin n'est élevé que les années impaires, celles où il n'y a pas de compétition majeure de football. Entre 1991 et 1997, c'est juin 1996 qui a connu le plus petit nombre de suicides. Le mois où l'Allemagne a gagné l'Euro.
Demeurent des cas incompréhensibles. Le suicide d'une centaine de Bangladais après le contrôle positif de Diego Maradona lors de la Coupe du monde 1994, rapporté par The Hindu (en anglais) en 2006, en fait partie. Toujours au Bangladesh, après l'élimination du Cameroun en quart de finale du Mondial 1990, le Guardian rapporte qu'une femme s'est pendue en laissant comme note : "L'élimination du Cameroun signe la fin de ma vie."
Region PACA : De la tentative au suicide chez les jeunes de 10 à 25 ans par l'URPS médecins libéraux
De la tentative au suicide chez les jeunes de 10 à 25 ans dossier du Docteur Guy RECORBET Coordonnateur de la Commission EVS & SP sur le site de l' Union Régionale des Professionnels de Santé. Médecins Libéraux
"Le suicide des jeunes fait souvent la « une » des médias et représente une préoccupation majeure dans notre société mais aussi dans notre exercice professionnel.
Lorsque l’on sait que le jeune « suicidaire » a le plus souvent lancé des signaux d’alerte dans les semaines qui ont précédé le passage à l’acte, l’Union Régionale des Professionnels de Santé. Médecins Libéraux (URPS ML PACA) s’est interrogé sur les moyens mis à la disposition des médecins pour venir en aide à ces patients.
La commission Environnement, Veille Sanitaire et Santé Publique que j’ai l’honneur de coordonner, en collaboration avec de nombreux spécialiste de la question et des institutionnels, a créer un certain nombre d’outils qui en un coup d’œil peuvent permettre de prendre la bonne décision au bon moment.
Parmi ces outils
• une plaquette dont l’objectif est d’identifier le jeune en danger, d’adopter la bonne conduite et de contacter la bonne personne en l’absence du contact « réseau personnel du médecin ».
• une affichette que le professionnel peut afficher dans sa salle d’attente pour faciliter la parole.
• une page du site de l’Union, accessible par un flash code, sur laquelle figure des informations complémentaires à utiliser en dehors des situations d’urgence.
Si vous lisez ces lignes et si vous souhaitez recevoir d’autres exemplaires de la plaquette ou de l’affichette, n’hésiter pas à adresser un courriel à contact@urps-ml-paca.org.
Dans les pages qui suivent vous pouvez accéder à :
• L’épidémiologie du suicide des jeunes
• Ces facteurs qui doivent attirer notre attention
• Un entretien pour évaluer
• Tous les contacts utiles
Si ces outils vous permettent d’éviter un seul passage à l’acte d’un jeune en détresse, alors notre pari sera gagné et notre Union Régionale pourra se satisfaire d’y avoir contribuer.
Docteur Guy RECORBET
Coordonnateur de la Commission EVS & SP
Acces au dossier http://www.urps-ml-paca.org/2937/de-la-tentative-au-suicide-chez-les-jeunes-de-10-a-25-ans/
source signalée par www.cres-paca.org
"Le suicide des jeunes fait souvent la « une » des médias et représente une préoccupation majeure dans notre société mais aussi dans notre exercice professionnel.
Lorsque l’on sait que le jeune « suicidaire » a le plus souvent lancé des signaux d’alerte dans les semaines qui ont précédé le passage à l’acte, l’Union Régionale des Professionnels de Santé. Médecins Libéraux (URPS ML PACA) s’est interrogé sur les moyens mis à la disposition des médecins pour venir en aide à ces patients.
La commission Environnement, Veille Sanitaire et Santé Publique que j’ai l’honneur de coordonner, en collaboration avec de nombreux spécialiste de la question et des institutionnels, a créer un certain nombre d’outils qui en un coup d’œil peuvent permettre de prendre la bonne décision au bon moment.
Parmi ces outils
• une plaquette dont l’objectif est d’identifier le jeune en danger, d’adopter la bonne conduite et de contacter la bonne personne en l’absence du contact « réseau personnel du médecin ».
• une affichette que le professionnel peut afficher dans sa salle d’attente pour faciliter la parole.
• une page du site de l’Union, accessible par un flash code, sur laquelle figure des informations complémentaires à utiliser en dehors des situations d’urgence.
Si vous lisez ces lignes et si vous souhaitez recevoir d’autres exemplaires de la plaquette ou de l’affichette, n’hésiter pas à adresser un courriel à contact@urps-ml-paca.org.
Dans les pages qui suivent vous pouvez accéder à :
• L’épidémiologie du suicide des jeunes
• Ces facteurs qui doivent attirer notre attention
• Un entretien pour évaluer
• Tous les contacts utiles
Si ces outils vous permettent d’éviter un seul passage à l’acte d’un jeune en détresse, alors notre pari sera gagné et notre Union Régionale pourra se satisfaire d’y avoir contribuer.
Docteur Guy RECORBET
Coordonnateur de la Commission EVS & SP
Acces au dossier http://www.urps-ml-paca.org/2937/de-la-tentative-au-suicide-chez-les-jeunes-de-10-a-25-ans/
source signalée par www.cres-paca.org
jeudi 17 juillet 2014
Diffusions de résultats du projet de RESTRAIL : REduction of Suicides and Trespasses on RAILway property
Les résultats du projet de RESTRAIL diffusés à ICAP 2014
La semaine dernière, 8-13 Juillet 2014, Paris a accueilli le 28e Congrès international de psychologie appliquée (http://www.icap2014.com/). L'événement est organisé tous les quatre ans dans de nombreux pays et régions par l'Association internationale de psychologie appliquée (AIPA) pour diffuser les connaissances et les développements technologiques en matière de psychologie appliquée et de promouvoir la coopération entre les psychologues du monde entier.
Cette année, plus de 4500 participants se sont joints à l'événement. Le thème central du congrès était «De la crise au développement durable du bien-être". Le programme scientifique a été organisé selon les différentes disciplines de la psychologie et a inclus un sujet en psychologie dédié sur le trafic et les transports .
Le projet de recherche de RESTRAIL (REduction of Suicides and Trespasses on RAILway property) (réduction des suicides et intrusion non autorisée sur la propriété des chemins de fer) a été diffusé à l'ICAP 2014 avec deux présentations et la distribution de bulletins d'information. Les présentations ont été prévues le 11 Juillet 2014 au cours de la session thématique intitulée «dispositifs de prévention» et le 12 Juillet 2014 lors de la session «Changer le comportement de l'incitation". Les deux présentations ont été bien accueillies par le public qui se situait entre 40 et 50 personnes.
La première communication a été sur «les mesures de sécurité contre l'intrusion de chemin de fer" (Grigore M. Havârneanu, Jean-Marie Burkhardt, Anne Silla): Safety Measures Against Railway Trespass
Il a présenté les résultats d'une revue systématique réalisée par RESTRAIL, montrant une liste de mesures recommandées pour la prévention d'intrusion et un résumé des études qui fournissent des preuves de l'efficacité de ces mesures. La discussion a porté sur la combinaison de mesures afin de renforcer l'effet sur le comportement et sur l'efficacité des mesures de sécurité sur les différents types d'intrusions, dans des lieux différents ou environnements de chemin de fer.
La deuxième communication a été sur «Une boîte à outils pour la réduction des suicides et intrusion non autorisée sur la propriété des chemins de fer" (Grigore M. Havârneanu, Virginie Papillault, Marie-Hélène Bonneau): A toolbox for the reduction of suicides and trespasses on railway property La présentation a informé la communauté scientifique sur le processus systématique par lequel la boîte à outils a été développée, et a présenté un résumé du contenu, l'organisation et les fonctions de la boîte à outils.
Cet outil a été développé par RESTRAIL sous la coordination de l'UIC avec des objectifs à la fois pratiques et scientifiques. D'une part il s'agit d'un guide de bonnes pratiques de soutien pour une meilleure prise de décision pour la mise en œuvre de mesures de prévention et de réduction. D'autre part, elle fournit un cadre pour la collecte et la structuration de l'information fondée sur des preuves afin d'alimenter une base de données accessible et documentée sur les mesures à travers la communauté scientifique et du chemin de fer.
L'événement final RESTRAIL sera organisé par l'UIC à Paris le 18 Septembre 2014.
Pour plus d'informations sur la boîte à outils de RESTRAIL contact Grigore Havarneanu: havarneanu@uic.org;
Pour de plus amples informations sur le projet de RESTRAIL contact Marie-Hélène Bonneau: bonneau@uic.org ou visitez la page Web du projet: www.restrail.eu
info signalée : Grigore Havarneanu PhD - Applied psychology, Traffic & Transport research, Risk behavior & Safety
La semaine dernière, 8-13 Juillet 2014, Paris a accueilli le 28e Congrès international de psychologie appliquée (http://www.icap2014.com/). L'événement est organisé tous les quatre ans dans de nombreux pays et régions par l'Association internationale de psychologie appliquée (AIPA) pour diffuser les connaissances et les développements technologiques en matière de psychologie appliquée et de promouvoir la coopération entre les psychologues du monde entier.
Cette année, plus de 4500 participants se sont joints à l'événement. Le thème central du congrès était «De la crise au développement durable du bien-être". Le programme scientifique a été organisé selon les différentes disciplines de la psychologie et a inclus un sujet en psychologie dédié sur le trafic et les transports .
Le projet de recherche de RESTRAIL (REduction of Suicides and Trespasses on RAILway property) (réduction des suicides et intrusion non autorisée sur la propriété des chemins de fer) a été diffusé à l'ICAP 2014 avec deux présentations et la distribution de bulletins d'information. Les présentations ont été prévues le 11 Juillet 2014 au cours de la session thématique intitulée «dispositifs de prévention» et le 12 Juillet 2014 lors de la session «Changer le comportement de l'incitation". Les deux présentations ont été bien accueillies par le public qui se situait entre 40 et 50 personnes.
La première communication a été sur «les mesures de sécurité contre l'intrusion de chemin de fer" (Grigore M. Havârneanu, Jean-Marie Burkhardt, Anne Silla): Safety Measures Against Railway Trespass
Il a présenté les résultats d'une revue systématique réalisée par RESTRAIL, montrant une liste de mesures recommandées pour la prévention d'intrusion et un résumé des études qui fournissent des preuves de l'efficacité de ces mesures. La discussion a porté sur la combinaison de mesures afin de renforcer l'effet sur le comportement et sur l'efficacité des mesures de sécurité sur les différents types d'intrusions, dans des lieux différents ou environnements de chemin de fer.
La deuxième communication a été sur «Une boîte à outils pour la réduction des suicides et intrusion non autorisée sur la propriété des chemins de fer" (Grigore M. Havârneanu, Virginie Papillault, Marie-Hélène Bonneau): A toolbox for the reduction of suicides and trespasses on railway property La présentation a informé la communauté scientifique sur le processus systématique par lequel la boîte à outils a été développée, et a présenté un résumé du contenu, l'organisation et les fonctions de la boîte à outils.
Cet outil a été développé par RESTRAIL sous la coordination de l'UIC avec des objectifs à la fois pratiques et scientifiques. D'une part il s'agit d'un guide de bonnes pratiques de soutien pour une meilleure prise de décision pour la mise en œuvre de mesures de prévention et de réduction. D'autre part, elle fournit un cadre pour la collecte et la structuration de l'information fondée sur des preuves afin d'alimenter une base de données accessible et documentée sur les mesures à travers la communauté scientifique et du chemin de fer.
L'événement final RESTRAIL sera organisé par l'UIC à Paris le 18 Septembre 2014.
Pour plus d'informations sur la boîte à outils de RESTRAIL contact Grigore Havarneanu: havarneanu@uic.org;
Pour de plus amples informations sur le projet de RESTRAIL contact Marie-Hélène Bonneau: bonneau@uic.org ou visitez la page Web du projet: www.restrail.eu
info signalée : Grigore Havarneanu PhD - Applied psychology, Traffic & Transport research, Risk behavior & Safety
JURISPRUDENCE Chez les fonctionnaires, le suicide pourra être reconnu comme accident du travail
Chez les fonctionnaires, le suicide pourra être reconnu comme accident du travail
Le Monde.fr avec AFP
Le suicide ou la tentative de suicide d'un fonctionnaire sur son lieu de travail et pendant ses horaires de service pourra désormais être reconnu comme « un accident de travail ».
Le Conseil d'Etat a rendu, mercredi 16 juillet, une décision en ce
sens, ouvrant ainsi la voie à une indemnisation de la victime ou de ses
proches.
La plus haute juridiction administrative précise toutefois que cette qualification ne peut se faire qu'« en l'absence de faute personnelle ou de toute autre circonstance particulière détachant cet événement du service ».Les « sages » du Palais-Royal ont assoupli leur jurisprudence et précisé que si les faits ne se déroulaient pas sur le lieu de travail, ils doivent présenter « un lien direct avec le service » pour être reconnus comme des accidents de travail.
3 000 EUROS D'INDÉMNITÉS
La haute juridiction avait été saisie par une fonctionnaire territoriale qui avait essayé de mettre fin à ses jours sur son lieu de travail en 2009. Elle avait ensuite demandé que cette tentative soit reconnue comme un « accident de service ». Mais sa requête avait été rejetée par la mairie qui l'employait. Elle avait alors saisi le tribunal administratif de Bordeaux pour faire annuler cette décision.
Face à un nouveau refus, elle s'était pourvue en cassation. Dans sa décision, le Conseil d'Etat a annulé la décision de la cour bordelaise et renvoyé l'affaire devant ledit tribunal. Il a également condamné la mairie qui employait la fonctionnaire à lui verser 3 000 euros.
USA : un rapport qui donne la parole aux survivants de tentative de suicide.
The way forward: Pathways to hope, recovery, and wellness with insights from lived experience
de National Action Alliance for Suicide Prevention: Suicide Attempt Survivors Task Force
Ce rapport donne la parole aux survivants de tentative de suicide et veut combler le fossé entre les survivants de tentative de suicide, les cliniciens, les décideurs d'hôpital, et les dirigeants de la prévention du suicide. Il résume huit valeurs fondamentales et offre une perspective à travers laquelle la prévention du suicide peut être envisagée en termes de sécurité afin d'apporter de l'espoir et un sens à ceux dans le désespoir suicidaire.
La mission du groupe du travail est de créer une ressource pour faire entendre la voix de survivants de suicide de tentative.
Les histoires inédites d'espoir et de récupération qui appartiennent aux survivants de tentative sont des histoires de la prévention du suicide; ce qu'ils ont appris ce que nous devons tous apprendre. Avec ces nouvelles voix viennent de nouvelles idées, de nouvelles questions et de nouvelles idées.
"En raison de la stigmatisation sociale et la peur, ainsi que la honte personnelle, une culture du silence a prévalu. "
Le rapport veut servir de pont à l'élaboration d'une conversation au sujet de la prévention du suicide entre les responsables des politiques de santé mentale et les défenseurs des consommateurs. Souvent, de nombreux professionnels de la santé mentale ont étroitement ciblées sur le fait d'identifier les personnes à risque et de les amener en traitement.
Inversement, de nombreux défenseurs des consommateurs de santé mentale évitent ou réagissent négativement aux discussions de prévention du suicide, parfois en raison de traumatismes liés aux pratiques et politiques historiquement coercitives.
Cette ressource peut permettre à ces deux forces puissantes de changement pour se réunir et développer de nouvelles approches plus efficaces pour réduire les tentatives de suicide et de décès.
rapport en anglais : http://actionallianceforsuicideprevention.org/sites/actionallianceforsuicideprevention.org/files/The-Way-Forward-Final-2014-07-01.pdf
de National Action Alliance for Suicide Prevention: Suicide Attempt Survivors Task Force
Ce rapport donne la parole aux survivants de tentative de suicide et veut combler le fossé entre les survivants de tentative de suicide, les cliniciens, les décideurs d'hôpital, et les dirigeants de la prévention du suicide. Il résume huit valeurs fondamentales et offre une perspective à travers laquelle la prévention du suicide peut être envisagée en termes de sécurité afin d'apporter de l'espoir et un sens à ceux dans le désespoir suicidaire.
La mission du groupe du travail est de créer une ressource pour faire entendre la voix de survivants de suicide de tentative.
Les histoires inédites d'espoir et de récupération qui appartiennent aux survivants de tentative sont des histoires de la prévention du suicide; ce qu'ils ont appris ce que nous devons tous apprendre. Avec ces nouvelles voix viennent de nouvelles idées, de nouvelles questions et de nouvelles idées.
"En raison de la stigmatisation sociale et la peur, ainsi que la honte personnelle, une culture du silence a prévalu. "
Le rapport veut servir de pont à l'élaboration d'une conversation au sujet de la prévention du suicide entre les responsables des politiques de santé mentale et les défenseurs des consommateurs. Souvent, de nombreux professionnels de la santé mentale ont étroitement ciblées sur le fait d'identifier les personnes à risque et de les amener en traitement.
Inversement, de nombreux défenseurs des consommateurs de santé mentale évitent ou réagissent négativement aux discussions de prévention du suicide, parfois en raison de traumatismes liés aux pratiques et politiques historiquement coercitives.
Cette ressource peut permettre à ces deux forces puissantes de changement pour se réunir et développer de nouvelles approches plus efficaces pour réduire les tentatives de suicide et de décès.
rapport en anglais : http://actionallianceforsuicideprevention.org/sites/actionallianceforsuicideprevention.org/files/The-Way-Forward-Final-2014-07-01.pdf
Rapport expertise INSERM : Conduites addictives chez les adolescents : usages, prévention et accompagnement
dans "Conduites addictives chez les adolescents : usages, prévention et accompagnement
INSTITUT NATIONAL DE LA SANTE ET DE LA RECHERCHE MEDICALE (France)
Collection : Expertises collectives
Date de remise : Février 2014
En France, les niveaux de consommation de certaines substances psychoactives, en particulier l'alcool, le tabac et le cannabis, demeurent élevés chez les adolescents, en dépit des évolutions de la réglementation visant à limiter l'accès des mineurs à ces produits et des campagnes de prévention répétées. Dans le contexte de l'élaboration du Plan gouvernemental de lutte contre les drogues et les conduites addictives 2013-2017, la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (Mildt) a sollicité l'Inserm pour établir un bilan des connaissances scientifiques sur les vulnérabilités des adolescents (âgés de 10 à 18 ans) à l'usage de substances psychoactives dont la consommation est notable chez les jeunes et pour lesquelles un risque de comportement addictif est avéré (alcool, tabac, cannabis), mais aussi aux pratiques identifiées comme pouvant devenir problématiques (jeux vidéo/Internet, jeux de hasard et d'argent). La commande de la MILDT portait également sur l'analyse des stratégies de prévention et d'intervention efficaces pour cette tranche d'âge. Pour répondre à cette demande, l'Inserm a réuni un groupe pluridisciplinaire d'experts en épidémiologie, santé publique, sciences humaines et sociales, addictologie, neurosciences et communication.
Extraits P236
"Suicidalité
Dans l’étude Young in Norway Longitudinal Study sur 2 033 sujets âgés de 12 à 16 ans suivis pendant 13 ans, la fréquence de tentatives de suicide était augmentée chez les consommateurs de cannabis (OR=2,9; IC 95% [1,3-6,1]) (Pedersen, 2008).
L’étude longitudinale sur plus de 50 000 conscrits suédois a montré une association entre consommation de cannabis et fréquence ultérieure plus élevée de décès par suicide (OR=1,62; IC95% [1,28-2,07]) (Price et coll., 2009). Cependant,cette relation semble davantage liée aux problèmes psychologiques ou comportementaux retrouvés chez les consommateurs de cannabis qu’à la consommation elle-même, et disparaît si l’on ajuste les résultats en tenant compte des facteurs confondants (OR=0,88; IC95% [0,65-1,20]; Price et coll., 2009).
D’autres études cas-témoins ont révélé une association entre consommation de cannabis et fréquence ultérieure plus élevée de tentatives de suicide ou de suicide (Chabrol et coll., 2008 ; Buckner et coll., 2012a).
Dans une étude de jumeaux, la dépendance au cannabis augmentait le risque d’idéation suicidaire et de tentatives de suicide, avec un risque augmenté chez les sujets qui avaient commencé leur consommation avant l’âge de 17 ans (Lynskey et coll., 2004).
Cependant, dans l’étude longitudinale canadienne Adolescent Health Study sur 976 sujets, âgés de 15-16 ans à l’entrée dans l’étude, suivis pendant deux ans, le risque de tentatives de suicide chez les consommateurs de cannabis n’était pas augmenté (Rasic et coll., 2013).
Lire le rapport : http://www.ladocumentationfrancaise.fr/rapports-publics/144000396-conduites-addictives-chez-les-adolescents-usages-prevention-et-accompagnement?xtor=EPR-526
INSTITUT NATIONAL DE LA SANTE ET DE LA RECHERCHE MEDICALE (France)
Collection : Expertises collectives
Date de remise : Février 2014
En France, les niveaux de consommation de certaines substances psychoactives, en particulier l'alcool, le tabac et le cannabis, demeurent élevés chez les adolescents, en dépit des évolutions de la réglementation visant à limiter l'accès des mineurs à ces produits et des campagnes de prévention répétées. Dans le contexte de l'élaboration du Plan gouvernemental de lutte contre les drogues et les conduites addictives 2013-2017, la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (Mildt) a sollicité l'Inserm pour établir un bilan des connaissances scientifiques sur les vulnérabilités des adolescents (âgés de 10 à 18 ans) à l'usage de substances psychoactives dont la consommation est notable chez les jeunes et pour lesquelles un risque de comportement addictif est avéré (alcool, tabac, cannabis), mais aussi aux pratiques identifiées comme pouvant devenir problématiques (jeux vidéo/Internet, jeux de hasard et d'argent). La commande de la MILDT portait également sur l'analyse des stratégies de prévention et d'intervention efficaces pour cette tranche d'âge. Pour répondre à cette demande, l'Inserm a réuni un groupe pluridisciplinaire d'experts en épidémiologie, santé publique, sciences humaines et sociales, addictologie, neurosciences et communication.
Extraits P236
"Suicidalité
Dans l’étude Young in Norway Longitudinal Study sur 2 033 sujets âgés de 12 à 16 ans suivis pendant 13 ans, la fréquence de tentatives de suicide était augmentée chez les consommateurs de cannabis (OR=2,9; IC 95% [1,3-6,1]) (Pedersen, 2008).
L’étude longitudinale sur plus de 50 000 conscrits suédois a montré une association entre consommation de cannabis et fréquence ultérieure plus élevée de décès par suicide (OR=1,62; IC95% [1,28-2,07]) (Price et coll., 2009). Cependant,cette relation semble davantage liée aux problèmes psychologiques ou comportementaux retrouvés chez les consommateurs de cannabis qu’à la consommation elle-même, et disparaît si l’on ajuste les résultats en tenant compte des facteurs confondants (OR=0,88; IC95% [0,65-1,20]; Price et coll., 2009).
D’autres études cas-témoins ont révélé une association entre consommation de cannabis et fréquence ultérieure plus élevée de tentatives de suicide ou de suicide (Chabrol et coll., 2008 ; Buckner et coll., 2012a).
Dans une étude de jumeaux, la dépendance au cannabis augmentait le risque d’idéation suicidaire et de tentatives de suicide, avec un risque augmenté chez les sujets qui avaient commencé leur consommation avant l’âge de 17 ans (Lynskey et coll., 2004).
Cependant, dans l’étude longitudinale canadienne Adolescent Health Study sur 976 sujets, âgés de 15-16 ans à l’entrée dans l’étude, suivis pendant deux ans, le risque de tentatives de suicide chez les consommateurs de cannabis n’était pas augmenté (Rasic et coll., 2013).
Lire le rapport : http://www.ladocumentationfrancaise.fr/rapports-publics/144000396-conduites-addictives-chez-les-adolescents-usages-prevention-et-accompagnement?xtor=EPR-526
vendredi 11 juillet 2014
THESE EN LIGNE Intérêt d’un recontact téléphonique spécifique des suicidants au sein du centre antipoison de Lille
Intérêt d’un recontact téléphonique spécifique des suicidants au sein du centre antipoison de Lille et vécu des patients [Ressource électronique] / Lucile Deffense ; sous la direction de François Ducrocq
Mémoire ou thèse (version d'origine)
Thèse d'exercice : Médecine. Psychiatrie / Université du droit et de la santé (Lille 2)
2014
http://pepite-depot.univ-lille2.fr/nuxeo/site/esupversions/bc50d6b0-fac2-4316-a650-8ecf64f8a5e0
Résumé(s) : Contexte : Le Service d’Aide Médicale Urgente (Samu) du Nord et le Centre Antipoison de Lille (CAP) ont enregistré en 2012 environ 5500 appels concernant des tentatives de suicide de patients majeurs habitant le département du Nord. Le recontact téléphonique des suicidants a déjà démontré son efficacité dans la prévention des récidives suicidaires. La demande de nouvelle téléphonique des intoxiqués est une mission de routine du CAP. L’objectif était donc d’évaluer l’impact d’un recontact téléphonique spécifique des suicidants au sein du CAP de Lille. Méthode : Lors de cette étude prospective et monocentrique, 1427 appels pour comportements suicidaires ont été enregistrés du 25 février 2013 au 07 avril 2013 au Samu du Nord et au CAP de Lille. Après l’exclusion sur dossier des patients mineurs, non joignables et n’ayant pas réalisé de geste suicidaire, 475 patients ont été contactés par téléphone la semaine suivant le geste. Ont alors été exclus les patients ne répondant pas aux appels, ceux hospitalisés en psychiatrie au décours du geste et ceux ayant refusé la prise en charge. Finalement, 116 patients ont été randomisés en 3 groupes et recontactés par le même interlocuteur : à 20 jours, 3 et 6 mois pour le groupe 1 ; à 3 et 6 mois pour le groupe 2 ; et à 6 mois pour le groupe contrôle. Chaque patient joint à 6 mois a reçu un questionnaire de vécu subjectif de ces recontacts téléphoniques. Le critère d’évaluation principal portait sur le nombre de récidives suicidaires entre l’appel initial et celui à 6 mois. Résultats : Il n’a pas été mis en évidence une diminution du nombre de récidives suicidaires entre les groupes intervention et le groupe contrôle à 6 mois. Cependant, tous les patients ayant répondu au questionnaire se sont sentis soutenus psychologiquement. Ils considéraient que le recontact téléphonique devrait concerner chaque patient après un geste suicidaire. Pour 80% d’entre eux, ce rappel leur a permis d’éviter une récidive suicidaire et pour 28 %, d’envisager une prise en charge spécialisée alors qu’ils y étaient initialement opposés. De façon significative, les patients des zones rurales ont fait plus de tentatives de suicide et les patients alcoolisés au moment du geste ont été moins hospitalisés en psychiatrie. Enfin, malgré un nombre plus élevé de récidives à 6 mois (p<0,05) chez les patients aux antécédents de tentatives de suicide, 92,3% d’entre eux estimaient que le recontact téléphonique leur avait permis d’éviter une récidive suicidaire. Conclusion : Chaque appel passé au CAP engendre un suivi téléphonique de l’intoxiqué. Le CAP pourrait donc apporter une contribution non négligeable dans la prévention des récidives suicidaires en réalisant un recontact spécifique précoce au patient suicidant non hospitalisé en psychiatrie.
http://pepite-depot.univ-lille2.fr/nuxeo/site/esupversions/bc50d6b0-fac2-4316-a650-8ecf64f8a5e0
Mémoire ou thèse (version d'origine)
Thèse d'exercice : Médecine. Psychiatrie / Université du droit et de la santé (Lille 2)
2014
http://pepite-depot.univ-lille2.fr/nuxeo/site/esupversions/bc50d6b0-fac2-4316-a650-8ecf64f8a5e0
Résumé(s) : Contexte : Le Service d’Aide Médicale Urgente (Samu) du Nord et le Centre Antipoison de Lille (CAP) ont enregistré en 2012 environ 5500 appels concernant des tentatives de suicide de patients majeurs habitant le département du Nord. Le recontact téléphonique des suicidants a déjà démontré son efficacité dans la prévention des récidives suicidaires. La demande de nouvelle téléphonique des intoxiqués est une mission de routine du CAP. L’objectif était donc d’évaluer l’impact d’un recontact téléphonique spécifique des suicidants au sein du CAP de Lille. Méthode : Lors de cette étude prospective et monocentrique, 1427 appels pour comportements suicidaires ont été enregistrés du 25 février 2013 au 07 avril 2013 au Samu du Nord et au CAP de Lille. Après l’exclusion sur dossier des patients mineurs, non joignables et n’ayant pas réalisé de geste suicidaire, 475 patients ont été contactés par téléphone la semaine suivant le geste. Ont alors été exclus les patients ne répondant pas aux appels, ceux hospitalisés en psychiatrie au décours du geste et ceux ayant refusé la prise en charge. Finalement, 116 patients ont été randomisés en 3 groupes et recontactés par le même interlocuteur : à 20 jours, 3 et 6 mois pour le groupe 1 ; à 3 et 6 mois pour le groupe 2 ; et à 6 mois pour le groupe contrôle. Chaque patient joint à 6 mois a reçu un questionnaire de vécu subjectif de ces recontacts téléphoniques. Le critère d’évaluation principal portait sur le nombre de récidives suicidaires entre l’appel initial et celui à 6 mois. Résultats : Il n’a pas été mis en évidence une diminution du nombre de récidives suicidaires entre les groupes intervention et le groupe contrôle à 6 mois. Cependant, tous les patients ayant répondu au questionnaire se sont sentis soutenus psychologiquement. Ils considéraient que le recontact téléphonique devrait concerner chaque patient après un geste suicidaire. Pour 80% d’entre eux, ce rappel leur a permis d’éviter une récidive suicidaire et pour 28 %, d’envisager une prise en charge spécialisée alors qu’ils y étaient initialement opposés. De façon significative, les patients des zones rurales ont fait plus de tentatives de suicide et les patients alcoolisés au moment du geste ont été moins hospitalisés en psychiatrie. Enfin, malgré un nombre plus élevé de récidives à 6 mois (p<0,05) chez les patients aux antécédents de tentatives de suicide, 92,3% d’entre eux estimaient que le recontact téléphonique leur avait permis d’éviter une récidive suicidaire. Conclusion : Chaque appel passé au CAP engendre un suivi téléphonique de l’intoxiqué. Le CAP pourrait donc apporter une contribution non négligeable dans la prévention des récidives suicidaires en réalisant un recontact spécifique précoce au patient suicidant non hospitalisé en psychiatrie.
http://pepite-depot.univ-lille2.fr/nuxeo/site/esupversions/bc50d6b0-fac2-4316-a650-8ecf64f8a5e0
jeudi 10 juillet 2014
SUISSE : "Pour prévenir le suicide de la personne âgée"
REISO : "Pour prévenir le suicide de la personne âgée"
le
10 juillet 2014
http://www.reiso.org/spip.php?article4452
Les raisons qui incitent des personnes âgées à se suicider sont
multiples, aussi bien personnelles que contextuelles. Les proches et les
soignant·e·s peuvent participer à la prévention. Par Dolores Angela Castelli Dransart.
Si les comportements suicidaires ou les suicides avérés des jeunes
bouleversent et font parler, voire mobilisent, il n’en va pas de même
pour les suicides des personnes âgées qui sont souvent ignorés, voire
banalisés. « Il/elle a déjà fait sa vie. » « Il/elle allait de toute
manière mourir. » Les personnes âgées se suicident pourtant plus que les
jeunes en nombre absolu et en taux. En effet, sur les 1037 décès par
suicide en Suisse en 2012, 406 (39.15%) étaient des personnes âgées de
plus de 60 ans et 36 étaient des jeunes jusqu’à 19 ans (3.47%). A cela,
il faut ajouter les 423 suicides assistés (83.26% du total des 508
suicides assistés) de personnes de plus de 65 ans (OFS, 2014).Site REISO
extraits :
"Les pistes pour la prévention
La prévention du suicide parmi la population âgée devrait intervenir
aussi bien au niveau universel (population générale), que sélectif
(populations à risque telles que les personnes âgées déprimées), ou
qu’indiquée (individu suicidaire) (Erlangsen et al. 2011). Une
méta-analyse des programmes conduits et évalués montre (Laperrière et
al. 2011) que la prévention du suicide auprès de la population âgée est
possible et efficace et ceci d’autant plus si les offres sont
personnalisées et si elles articulent différents domaines (social,
santé, habitat, communauté-collaborative care) et niveaux individuels,
professionnels de soutien et légaux (Laperrière et al. 2011).Erlangsen et al. (2011) et Conwell (2013, communication IASR 2013) suggèrent les axes de prévention suivants : améliorer l’identification et le soutien des personnes âgées suicidaires, offrir des soins en santé mentale pour les personnes âgées qui soient efficaces, accessibles, acceptables et coordonnés, offrir des opportunités susceptibles d’augmenter les liens intergénérationnels et le sentiment d’appartenance, augmenter les possibilités de fonctionnement autonome en développant, par exemple, les in-home technologies. Le groupe de travail « Vieillissement » de la section « Santé Mentale » de Public Health Suisse (2011) suggère d’améliorer la conduite de la politique sanitaire, de former les professionnel·le·s de la santé et du social ainsi que les bénévoles de la relation d’aide à la prévention du suicide, de sensibiliser et informer la population à ce sujet et d’intégrer la santé mentale dans l’offre des soins existant pour les personnes âgées.
En l’état, aucun programme de prévention du suicide spécifiquement orienté vers la personne âgée n’a été mis en place au niveau fédéral ou cantonal en Suisse, même si des initiatives ponctuelles existent. La stratégie nationale en matière de soins palliatifs a été reconduite pour les années 2013-2015. Elle a été présentée comme un axe de prévention du suicide assisté. Toutefois, cette stratégie est susceptible de concerner les personnes suicidaires en phase terminale ou bénéficiant de soins palliatifs. Qu’en est-il des personnes âgées suicidaires qui ne sont pas dans ce cas de figure ? Dès lors, il est nécessaire de proposer des mesures à même de soutenir en général les personnes âgées suicidaires. Avec l’évolution démographique, les professionnel·le·s seront très probablement confronté·e·s plus fréquemment à des personnes vieillissantes suicidaires vivant des situations complexes. Dès lors, il est indispensable de donner les moyens aux professionnel·le·s d’accompagner ces personnes avec compétence et humanité entre autres par des formations spécifiques et la mise à disposition de ressources adéquates.
Dolores Angela Castelli Dransart, Ph.D., professeure, Haute Ecole fribourgeoise de Travail social, Givisiez"
Lire l'article en entier :http://www.reiso.org/spip.php?article4452
Programme Papageno : média et prévention du suicide
Programme Papageno
Des étudiants en écoles de journalisme sensibilisés à un traitement médiatique juste et responsable du suicide. Un programme français porté par le Groupement d'étude et de prévention du suicide, la Fédération régionale de recherche en psychiatrie et santé mentale Nord – Pas-de-Calais, l'Association des internes en psychiatrie de Lille sous l'égide du Ministère des affaires sociales et de la santé. Le programme Papageno est parrainé par Patrick Poivre d'Arvor.
http://papageno-suicide.com/
"S’agissant d’un problème grave de santé publique, le suicide demande attention ainsi que prévention et contrôle.
La recherche scientifique indique que la prévention du suicide bien que réalisable, implique toute une série d’actions allant de l’éducation, jusqu’à la prise en soins des personnes présentant des troubles psychiques en passant par le contrôle des facteurs de risques dans l’environnement. Un des nombreux facteurs pouvant conduire une personne fragile au suicide, est également la "publicité" dans les médias à propos du suicide. La façon dont les médias présentent les cas de suicide, peut en précipiter d’autres. C’est l’effet Werther.Une diffusion plus appropriée de l’information et une prise de conscience du phénomène par les journalistes peuvent, au contraire, avoir un effet de réduction des conduites suicidaires. C’est l’effet Papageno.
Un traitement médiatique adapté du phénomène requiert donc quelques précautions au moment de la rédaction d’un article ou de la relation d’un fait. Cependant, les journalistes se déclarent mal informés sur ce sujet.
Le programme Papageno est un programme français visant à améliorer la qualité du traitement médiatique du suicide en vue de sa prévention. La méthodologie déployée vise à faire naître et entretenir chez les étudiants en journalisme la conscience de leur responsabilité sur cette problématique. Il s’agit, à terme, d’inciter les professionnels qu’ils deviendront à mobiliser les ressources disponibles, mises en valeur par le programme.
Les bénéfices à attendre d’une sensibilisation des journalistes à la question du suicide sur la réduction des conduites suicidaires qui en découle semblent donc majeurs.
Financé par la Direction générale de la santé (DGS), il est porté par un partenariat tripartite entre la Fédération régionale de recherche en psychiatrie et santé mentale Nord – Pas-de-Calais (F2RSM), le Groupement d’études et de prévention du suicide (Geps) et l’Associations des internes et anciens internes de psychiatrie de Lille (AIAIP).
Il s’agit d’associer à la diffusion de recommandations OMS des mesures susceptibles d’inciter et de motiver les journalistes à avoir recours à ces recommandations, mais aussi à toutes autres ressources propres à soutenir un travail plus responsable. Le programme Papageno vise en outre à développer les réseaux qui feront le support des collaborations actuelles et futures dans la prévention du suicide.
Le programme Papageno portera sur l’ensemble des écoles de journalisme reconnues en France et se déploiera sur une durée de 3 ans.
EN savoir plus http://papageno-suicide.com/
Le kamikaze est-il un malade mental comme un autre ?
Le kamikaze est-il un malade mental comme un autre ? Publié le 09/07/2014 sur http://www.jim.fr/medecin/e-docs/le_kamikaze_est_il_un_malade_mental_comme_un_autre__146420/document_actu_med.phtml
Viva la muerte ! (Vive la mort !) proclamaient de manière sinistre les phalangistes espagnols : la mort vaudrait-elle donc la peine de perdre sa vie pour elle ? Confronté ainsi à un problème de terrorisme « endémique », le Proche-Orient fait trop souvent l’actualité avec des « attentats-suicides ». Un praticien exerçant à Beyrouth (Liban) propose une réflexion sur ce thème, dominé par cette interrogation récurrente : faut-il encore considérer comme des malades mentaux les sujets qui se suicident dans un tel contexte de conflit politique ou religieux ?
A priori, ces « individus militarisés » (même s’ils ne revêtent pas l’uniforme d’une armée officielle) ne présentent pas « nécessairement des souffrances d’un trouble mental caractérisé, mais visent volontairement à se suicider en choquant un maximum de gens », ou pour les entraîner eux aussi dans la mort. Par exemple, rappelle l’auteur, l’auto-immolation ou la grève de la faim peuvent certes provoquer le décès des intéressés, mais visent surtout à « influencer l’opinion publique. » Depuis les kamikazes japonais de la Seconde Guerre Mondiale jusqu’aux terroristes du 11 Septembre 2001, l’objectif principal du « combattant suicidaire » n’est jamais sa disparition en elle-même, mais « le choc terrible que cette horrible façon de mourir va susciter dans l’esprit des autres » : terroriser l’adversaire, en « prenant la vie du plus grand nombre possible d’êtres humains, pour envoyer un message politique, culturel ou religieux. » Et derrière l’attentat meurtrier, le but visé par le terroriste n’est pas tant sa propre mort (passant seulement par « profits et pertes » dans sa détermination de « martyr ») que la terreur escomptée après ce massacre.
Cet aspect hétéro-agressif fait la particularité des kamikazes, par opposition aux bonzes vietnamiens et aux moines tibétains ayant choisi de s’immoler pour lancer un message politique, ou à l’étudiant Jan Palach dans l’ex-Tchécoslovaquie. Mais précisément, la dimension hétéro-agressive ne permet-elle pas de parler de comportements antisociaux ? Donc de réintégrer ces actes dans le spectre des troubles du comportement ? On peut repérer « deux aspects essentiels » de ces suicides : quand une personne estime « devoir mourir pour arrêter ses propres souffrances, ou devoir infliger des souffrances à des tiers. »
En admettant que cette « conceptualisation du suicide se produit toujours dans un environnement de grand stress », on peut en conclure, estime l’auteur, que ces comportements suicidaires relèvent d’une catégorisation proche des suicides liées à des affections psychiatriques (dépressions, psychoses, anorexie…) et que les candidats aux attentats-suicides « devraient être traités » comme des suicidants « habituels. » Vœu de principe… car en pratique les intéressés se gardent bien de demander de l’aide aux psychiatres et restent soumis, jusqu’à la fin, à l’influence des factieux ou des gourous exerçant une emprise fatale sur eux !
Dr Alain Cohen
RAPPORT DE L'OCDE : Les soins de santé mentale manquent de ressources dans de trop nombreux pays
Communiqué de presse de l'OCDE
Les soins de santé mentale manquent de ressources dans de trop nombreux pays, selon l’OCDE
08/07/14 - Les gouvernements doivent intensifier leurs efforts pour
améliorer les soins de santé mentale qui restent mal dotés en ressources
et auxquels il n’est pas attaché un degré de priorité suffisant dans un
trop grand nombre de pays, selon un nouveau rapport de l’OCDE.
La publication Making Mental Health Count souligne que les coûts sociaux et économiques liés à une mauvaise santé mentale sont importants et qu’ils sont en augmentation.
Les personnes qui souffrent d’un trouble mental grave meurent jusqu’à 20 ans plus tôt que la population générale, et elles sont de six à sept fois davantage susceptibles d’être au chômage.
On estime qu’une personne sur deux fait l’expérience d’une mauvaise santé mentale à un moment ou à un autre de sa vie, ce qui a un impact, pour les intéressés, en termes de perspectives d’emploi, de salaire et de productivité. Les coûts, directs et indirects, d’une mauvaise santé mentale peuvent représenter plus de 4 % du PIB dans de nombreux pays de l’OCDE.
La maladie mentale est insuffisamment prise en charge dans tous les pays, selon le rapport. Entre un tiers et la moitié des personnes souffrant de troubles mentaux ne reçoivent aucun traitement.
Le manque de données fiables est un aspect du problème : rares sont les pays qui peuvent mesurer précisément les ressources qu’ils investissent dans les soins de santé mentale, ce qui fait qu’il est difficile d’en connaître le coût et d’allouer des ressources rares. Les pays s’efforcent de comprendre dans quelle mesure les services de santé mentale répondent aux besoins et s’ils donnent de bons résultats.
Disposer d’informations détaillées et à jour est essentiel pour comprendre la prévalence de la maladie mentale, avec ses coûts, et observer les résultats des traitements et la qualité des soins.
Les troubles mentaux légers à modérés comme la dépression et l’anxiété sont extrêmement fréquents –– à tout moment, 15 % de la population d’âge actif est concernée par ce type de troubles. Ces troubles, bien souvent, sont aussi insuffisamment pris en charge : globalement, 56,3 % des personnes souffrant de dépression ne reçoivent pas de traitement approprié. Ces troubles contribuent de façon significative à une moindre productivité, à l’absentéisme pour cause de maladie, à l’invalidité et au chômage, dans les pays de l’OCDE.
Investir davantage dans les soins primaires serait une façon efficace, sur le plan des coûts, de traiter les troubles mentaux légers à modérés. Dans la plupart des pays de l’OCDE, on compte déjà sur les praticiens de premier recours pour diagnostiquer, traiter et gérer ces situations mais, dans bien des cas, ceux-ci manquent de ressources, de temps et de compétences pour le faire efficacement.
Un soutien accru devrait être apporté aux intervenants en soins primaires sous diverses formes :
Les journalistes peuvent trouver les principales conclusions et recommandations du rapport à l’adresse : http://www.oecd.org/health/mental-health-systems.htm.
Pour plus d’informations, les journalistes sont invités à contacter Mark Pearson, Directeur adjoint de la Direction de l’emploi, du travail et des affaires sociales (tél. : + 33 1 45 24 92 69), ou Emily Hewlett, Division de la santé de l’OCDE (tél. : + 33 1 45 24 75 10).
D'après le rapport, Il serait également nécessaire d'avoir de meilleurs rapports sur la qualité des soins ainsi que les résultats. Le suicide et la mortalité prématurée peuvent donner une indication des résultats sur la santé mentale au niveau de la population, mais sont biaisées concernant la maladie mentale grave. D' importantes mesures du système de santé devraient être incluses comme la mortalité prématurée, les suicides des patients qui ont des contacts avec les services de santé mentale, et le nombre de lits d'hôpital.
Le rapport rappelle également que depuis 1990, les taux de suicide ont diminué de plus de 20% dans les pays de l'OCDE, avec une forte baisse dans les pays comme la Hongrie (ont baissé de 40%) et l'Estonie (en baisse de 50%). Inversement les décès par suicide ont augmenté de 100% en Corée depuis 2000.
Les soins de santé mentale manquent de ressources dans de trop nombreux pays, selon l’OCDE
http://www.oecd.org/fr/presse/les-soins-de-sante-mentale-manquent-de-ressources-dans-de-trop-nombreux-pays.htm
La publication Making Mental Health Count souligne que les coûts sociaux et économiques liés à une mauvaise santé mentale sont importants et qu’ils sont en augmentation.
Les personnes qui souffrent d’un trouble mental grave meurent jusqu’à 20 ans plus tôt que la population générale, et elles sont de six à sept fois davantage susceptibles d’être au chômage.
On estime qu’une personne sur deux fait l’expérience d’une mauvaise santé mentale à un moment ou à un autre de sa vie, ce qui a un impact, pour les intéressés, en termes de perspectives d’emploi, de salaire et de productivité. Les coûts, directs et indirects, d’une mauvaise santé mentale peuvent représenter plus de 4 % du PIB dans de nombreux pays de l’OCDE.
La maladie mentale est insuffisamment prise en charge dans tous les pays, selon le rapport. Entre un tiers et la moitié des personnes souffrant de troubles mentaux ne reçoivent aucun traitement.
Le manque de données fiables est un aspect du problème : rares sont les pays qui peuvent mesurer précisément les ressources qu’ils investissent dans les soins de santé mentale, ce qui fait qu’il est difficile d’en connaître le coût et d’allouer des ressources rares. Les pays s’efforcent de comprendre dans quelle mesure les services de santé mentale répondent aux besoins et s’ils donnent de bons résultats.
Disposer d’informations détaillées et à jour est essentiel pour comprendre la prévalence de la maladie mentale, avec ses coûts, et observer les résultats des traitements et la qualité des soins.
Les troubles mentaux légers à modérés comme la dépression et l’anxiété sont extrêmement fréquents –– à tout moment, 15 % de la population d’âge actif est concernée par ce type de troubles. Ces troubles, bien souvent, sont aussi insuffisamment pris en charge : globalement, 56,3 % des personnes souffrant de dépression ne reçoivent pas de traitement approprié. Ces troubles contribuent de façon significative à une moindre productivité, à l’absentéisme pour cause de maladie, à l’invalidité et au chômage, dans les pays de l’OCDE.
Investir davantage dans les soins primaires serait une façon efficace, sur le plan des coûts, de traiter les troubles mentaux légers à modérés. Dans la plupart des pays de l’OCDE, on compte déjà sur les praticiens de premier recours pour diagnostiquer, traiter et gérer ces situations mais, dans bien des cas, ceux-ci manquent de ressources, de temps et de compétences pour le faire efficacement.
Un soutien accru devrait être apporté aux intervenants en soins primaires sous diverses formes :
- formation à la santé mentale et formation professionnelle continue
pour tous les médecins et personnels infirmiers de premier recours ;
- soutien mieux adapté de la part des spécialistes en santé mentale aux prestataires en soins primaires ;
- plus large accès des praticiens en soins primaires aux services de spécialistes pour orienter les patients.
Les journalistes peuvent trouver les principales conclusions et recommandations du rapport à l’adresse : http://www.oecd.org/health/mental-health-systems.htm.
Pour plus d’informations, les journalistes sont invités à contacter Mark Pearson, Directeur adjoint de la Direction de l’emploi, du travail et des affaires sociales (tél. : + 33 1 45 24 92 69), ou Emily Hewlett, Division de la santé de l’OCDE (tél. : + 33 1 45 24 75 10).
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Concernant la question du suicide
D'après le rapport, Il serait également nécessaire d'avoir de meilleurs rapports sur la qualité des soins ainsi que les résultats. Le suicide et la mortalité prématurée peuvent donner une indication des résultats sur la santé mentale au niveau de la population, mais sont biaisées concernant la maladie mentale grave. D' importantes mesures du système de santé devraient être incluses comme la mortalité prématurée, les suicides des patients qui ont des contacts avec les services de santé mentale, et le nombre de lits d'hôpital.
Le rapport rappelle également que depuis 1990, les taux de suicide ont diminué de plus de 20% dans les pays de l'OCDE, avec une forte baisse dans les pays comme la Hongrie (ont baissé de 40%) et l'Estonie (en baisse de 50%). Inversement les décès par suicide ont augmenté de 100% en Corée depuis 2000.