Croyances, motivation et suicide : une étude exploratoire
Coralie Hatteschweiler, Mélanie Bon, Pierluigi Graziani
Aix-Marseille Université, Doctorante 1ère année, Centre Schuman Aix, Laboratoire de Psychologie Sociale EA 849
h.coraly@wanadoo.fr, melie.good@laposte.net, pierluigi.graziani@unimes.fr
Antenne de Nîmes, Laboratoire de Psychologie Sociale EA 849
avec le soutien financier du Conseil Régional Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Actes de colloque du 54ème congrès de la Société Française de Psychologie
3-5 septembre 2012 Université Montpellier 3
Introduction
Cette recherche s’inscrit dans un contexte où le suicide touche une population malheureusement grandissante. Chaque année, le Centre d'épidémiologie sur les causes médicales de décès (laboratoire de l'Inserm1) enregistre plus de 10 000 décès par suicide. Un chiffre en augmentation face à ceux enregistrés en 1999, lorsque le suicide est reconnu comme une priorité de santé publique.
On compte également chaque année environ 200 000 tentatives de suicide qui donnent lieu à un contact avec le système de soins (Mouquet et Bellamy, 2006).
Depuis 2000, et malgré la mise en place d’une stratégie nationale de prévention2, on constate une évolution des taux de suicide en France.
C’est dans ce cadre que s’inscrit cette étude qui se donne pour objectif de mettre en évidence des croyances spécifiques aux patients suicidaires. Selon notre hypothèse, ce sont ces croyances qui permettraient le passage à l’acte suicidaire.
Il s’agirait alors de pouvoir repérer ces croyances dans le discours des personnes, afin d’en faire l’objet d’une prise en charge psychothérapeutique. Cette prise en charge se ferait selon un modèle de thérapie cognitivo-comportementale (technique de restructuration cognitive), en vue de diminuer le risque de passage à l’acte.
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