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vendredi 29 septembre 2023

Les États-Unis approuvent des mesures contre les suicides dans l'armée

Les États-Unis approuvent des mesures contre les suicides dans l'armée
 
Agence France-Presse

Jeudi, 28 septembre 2023 https://www.journaldemontreal.com/*
Le ministère de la Défense aux États-Unis a indiqué jeudi avoir pris une centaine de mesures visant à réduire le nombre de suicides au sein de l'armée, en améliorant notamment la sécurité autour des armes.

La centaine de recommandations signées par le ministre de la Défense Lloyd Austin découle des observations d'un comité qui a audité 11 installations militaires et mené plus de 2.700 entretiens avec du personnel militaire et civil.

Selon le Pentagone, plus de 500 membres de l'armée et 200 de leurs proches se sont suicidés en 2021, la plupart par armes à feu.

«Chacun d'entre nous au ministère de la Défense avons besoin de faire plus pour prévenir ces tragédies», a indiqué M. Austin.

Les recommandations se classent dans cinq grandes catégories: la qualité de vie des soldats, les services de santé mentale, la stigmatisation du personnel qui appelle à l'aide, la révision des formations de prévention au suicide, et la sécurité autour des armes.

«Il est prouvé que des pratiques sécurisées de stockage des armes sauvent des vies», a remarqué Lloyd Austin, qui assure que «près de 70% des membres de l'armée qui se suicident utilisent des armes à feu».

L'armée a ainsi décidé d'aider financièrement à l'achat d'équipements de stockage, d'intégrer des pratiques de stockage sécurisé dans ses formations sur le maniement des armes et de fournir des options supplémentaires de stockage dans les bases militaires.

Des préconisations comme le respect d'un laps de temps avant de pouvoir acheter une arme à feu et des munitions, ainsi que la fixation d'un âge minimal à 25 ans pour pouvoir le faire, ont toutefois été refusées.

La réglementation sur les armes est une question épineuse aux États-Unis où la droite s'oppose farouchement à toute mesure visant à mieux les contrôler, malgré les épisodes de violence qui endeuillent régulièrement le pays. 

https://www.journaldemontreal.com/2023/09/28/les-etats-unis-approuvent-des-mesures-contre-les-suicides-dans-larmee

MANIFESTATION 3/10/23 Nantes (44) soirée débat sur la prévention du suicide

Une soirée débat gratuite sur la prévention du suicide, organisée par l’association départementale REPERES 44.

Des professionnels de santé et partenaires associatifs y participent.


Si vous êtes en détresse et/ou avez des pensées suicidaires, si vous voulez aider une personne en souffrance, vous pouvez contacter 24 / 7 le Numéro National de Prévention du Suicide, le 31 14.

L’association REPERES 44 (Réseau de Prévention et de Recherches sur le Suicide) organise une soirée débat, gratuite et ouverte à tous :

« LE RISQUE SUICIDAIRE : EN PARLER POUR AVANCER »

Mardi 03 octobre 2023, de 19h00 à 21h00

Intervenants :

- Propos général : Unité de Prévention du Suicide du Centre Hospitalier Georges DAUMEZON

- Illustrations de terrain : Associations Astrée, SOS Amitié et JALMALV

Maison des Syndicats de Nantes (Salle A)
8 Pl. de la Gare de l'État, 44000 Nantes
- Bus C5 Arrêt Gare de l’État ou Parking à proximité

Informations sur le site de REPERES 44 : http://www.reperes44.org/

vendredi 22 septembre 2023

ETUDE RECHERCHE USA La thérapie comportementale dialectique a réduit les tentatives de suicide chez les adolescents bipolaires

D'apres article  Dialectical Behavior Therapy Decreased Suicide Attempts in Bipolar Teens

Heidi Splete 19 septembre 2023

La thérapie comportementale dialectique a réduit les tentatives de suicide chez les adolescents bipolaires

L'utilisation de la thérapie comportementale dialectique a réduit de manière significative les tentatives de suicide chez les adolescents souffrant de troubles bipolaires, par rapport à la norme de soins, selon les données de 100 individus âgés de 12 à 18 ans.

On sait que le trouble bipolaire augmente considérablement le risque de suicide chez les jeunes, mais aucune intervention psychosociale pour cette population n'a ciblé le comportement suicidaire en particulier, ont écrit Tina R. Goldstein, PhD, de l'Université de Pittsburgh, et ses collègues.

La thérapie comportementale dialectique (TCD) s'est avérée efficace pour réduire les tentatives de suicide chez les adultes souffrant d'un trouble de la personnalité limite, et des études antérieures sur la TCD ont montré une réduction des idées suicidaires, de l'automutilation et des tentatives de suicide chez les adolescents suicidaires, mais ces études ont principalement exclu les adolescents souffrant de TCD, ont indiqué les chercheurs.

Dans une étude publiée dans JAMA Psychiatry, les chercheurs ont recruté des adolescents âgés de 12 à 18 ans avec un diagnostic de TB qui ont été traités dans une clinique ambulatoire entre novembre 2014 et septembre 2019. Parmi eux, 47 ont été randomisés pour suivre un an de TCD (soit un total de 36 séances) et 53 une psychothérapie standard de soins (PSC). Tous les participants ont également reçu des médicaments à l'aide d'un algorithme flexible.

Les principaux résultats étaient les tentatives de suicide sur une période d'un an et les mesures des symptômes et des états de l'humeur, en particulier la dépression et l'hypomanie/manie. Les analyses secondaires comprenaient l'effet de la TCD sur les personnes ayant des antécédents de tentatives de suicide et sur l'amélioration de la dysrégulation des émotions. L'âge moyen des participants était de 16,1 ans, 85 étaient des femmes et 74% étaient de race blanche.

Les participants des groupes DBT et PSC ont rapporté des taux similaires de tentatives de suicide au moment de l'inscription à l'étude, selon l'évaluation du suivi longitudinal des adolescents (ALIFE), avec une moyenne de 2,0 et 1,8 tentatives, respectivement (P = 0,80). Selon l'échelle Columbia-Suicide Severity Rating Scale Pediatric Version (C-SSRS), les participants du groupe DBT ont fait un peu plus de tentatives de suicide que ceux du groupe PSC au moment de l'inscription à l'étude, avec une moyenne de 1,4 et 0,6 tentatives, respectivement (P = 0,02).

En contrôlant les tentatives de base, les participants du groupe DBT ont eu significativement moins de tentatives de suicide au cours de la période d'étude, comparativement au groupe PSC, tel que mesuré par ALIFE (moyenne 0.2 vs. 1.1) et C-SSRS (moyenne 0.04 vs. 0.10, P = .03 pour les deux mesures). Les ratios de taux d'incidence pour la réduction des tentatives de suicide étaient de 0,32 pour l'ALIFE et de 0,13 pour le C-SSRS, tous deux significatifs en faveur de la TCD par rapport au PSC.

Dans l'ensemble, les deux groupes ont montré une amélioration significative similaire sur les mesures des symptômes et des épisodes de l'humeur au cours de la période d'étude. La pente de l'échelle d'évaluation standardisée de la dépression était de -0,17 et la pente de l'échelle d'évaluation standardisée de la manie était de -0,24.

La TCD a été significativement plus efficace que la psychothérapie PSC pour diminuer les tentatives de suicide sur une période d'un an (ALIFE : rapport des taux d'incidence, 0,32 ; IC 95%, 0,11-0,96 ; C-SSRS : IRR, 0,13 ; IC 95%, 0,02-0,78).Une analyse plus poussée a montré que la diminution des tentatives de suicide dans le groupe DBT était plus importante au fil du temps et chez les personnes ayant des antécédents de tentatives de suicide au cours de leur vie (IRR, 0,23). "La diminution du risque de tentative de suicide dans le cadre de la TCD a été influencée par l'amélioration de la dysrégulation des émotions, en particulier chez les personnes présentant une dysrégulation des émotions élevée au départ", ont écrit les chercheurs dans leur analyse.

Les résultats ont été limités par plusieurs facteurs, notamment le fait que la population étudiée était principalement féminine et de race blanche non hispanique, ainsi que le cadre clinique contrôlé, ont noté les chercheurs. Les données d'un essai de terrain à venir dans la communauté permettront de résoudre certains problèmes de généralisation, bien que des travaux supplémentaires soient nécessaires pour traiter les disparités en matière de diagnostic et de traitement de la tension artérielle, ont-ils ajouté.

Cependant, les résultats soutiennent le potentiel de la TCD pour la gestion de l'humeur et la réduction des tentatives de suicide dans une population d'adolescents à haut risque, en particulier ceux qui présentent des niveaux élevés de dysrégulation émotionnelle, au même titre que d'autres traitements psychosociaux établis, ont conclu les chercheurs.

Davantage d'options sont nécessaires pour gérer le risque accru 

"Il était important de mener cette étude à ce moment-là car, bien qu'ils soient encore relativement rares, les troubles bipolaires chez les adolescents confèrent un risque accru de suicide", a déclaré Peter L. Loper Jr. de l'Université de Caroline du Sud, à Columbia, lors d'une interview. La complexité des troubles bipolaires et le risque accru de suicide chez ces patients incitent les cliniciens à identifier des interventions solides et fondées sur des preuves, au-delà de la pharmacothérapie, pour atténuer ce risque, a déclaré le Dr Loper, qui est titulaire d'une triple certification en pédiatrie, en psychiatrie générale et en psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent, mais qui n'a pas été impliqué dans l'étude.

Les résultats de l'étude actuelle ne sont pas surprenants, car la TCD s'est avérée efficace pour réduire les idées suicidaires et les tentatives de suicide chez d'autres populations d'adolescents à haut risque, a déclaré le Dr Loper. "Étant donné le contenu thérapeutique de la TCD, qui met l'accent sur la pleine conscience, la tolérance à la détresse, les compétences sociales et la régulation émotionnelle, je pense qu'il est raisonnable d'émettre l'hypothèse que la TCD pourrait être une intervention applicable globalement, indépendamment du diagnostic de santé mentale ou de l'étiologie des idées suicidaires", a-t-il déclaré.
Le message à retenir pour les cliniciens est que les résultats soutiennent l'efficacité de la TCD en tant qu'intervention pour les adolescents souffrant de TB et d'idées suicidaires, de comportements d'automutilation ou de tentatives de suicide, a déclaré le Dr Loper. Pour ces patients, étant donné leur risque accru de suicide, "la TCD devrait certainement être recommandée comme composante de leur plan de traitement", a-t-il déclaré.

Cependant, il existe des obstacles à l'utilisation de la TCD dans la pratique clinique, notamment l'accès et le coût, a noté le Dr Loper. "Je pense que l'obstacle le plus important à l'utilisation de la TCD dans la pratique clinique est la disponibilité de programmes de traitement TCD certifiés et structurés, en particulier ceux qui acceptent de fournir des services aux adolescents", a-t-il déclaré. "En outre, les programmes certifiés de TCD, qui constituent la norme de référence, ne sont souvent pas couverts par les tiers payants, ce qui fait du coût un autre obstacle potentiel.

Pour ce qui est de l'avenir, le Dr Loper est d'accord avec les auteurs de l'étude pour dire que des recherches supplémentaires sur une population de patients plus diversifiée et représentative des adolescents souffrant de troubles bipolaires "sont un domaine d'intérêt crucial".

L'étude a été financée par les National Institutes of Mental Health par le biais d'une subvention au Dr Goldstein, qui a également divulgué des redevances de Guilford Press non liées à l'étude actuelle. Le Dr Loper n'avait aucun conflit financier à déclarer.

Cet article a été publié à l'origine sur MDedge.com, , qui fait partie du réseau professionnel Medscape.

Formation "Sentinelle au repérage de la crise suicidaire" - Saint Gervais d'Auvergne (63) 19/10/23

Jeudi 19 octobre 2023

Formation "Sentinelle au repérage de la crise suicidaire" - Saint Gervais d'Auvergne

Le plan interministériel de prévention du mal-être agricole confie aux MSA le rôle de former, de déployer et d'animer les réseaux de sentinelles du monde agricole.
Cette formation vise à renforcer les habiletés et dispositions spontanées des participants pour repérer les signes d’alerte d’un risque suicidaire et orienter les personnes vers les ressources d’évaluation et/ou de soin adaptées.
Cette formation de deux jours, organisée par l'IREPS sera animée par le Docteur Pascal SOUPLET, médecin du Travail et Aurélie LANTRADE, psychologue clinicienne.

Le nombre de places par session étant limité, inscriptions avant le vendredi 29 septembre 2023 par mail preventionmaletre.blf@auvergne.msa.fr ou par téléphone auprès de M Fabrice PENOT 04 70 35 36 77 ou Mme Christine COURTHEIX 04 73 43 75 19.

COMMUNIQUE Programme PAPAGENO Harcèlement et suicide : des liaisons dangereuses ?

Source :  

Harcèlement et suicide : des liaisons dangereuses ?

Chaque année, selon les données officielles, entre 700 000 et 1 million de jeunes sont victimes de harcèlement scolaire en France. Si le sujet est préoccupant, il nest jamais mis autant en lumière qu’à la faveur dune issue fatale : celle du suicide dune victime.
 
Les médias se sont tous emparés du sujet ces derniers mois. Les prénoms et les photos des victimes font la Une, des jours durant, ainsi que les témoignages de leurs proches endeuillés.
 
Le plus souvent, le harcèlement est évoqué à l’occasion d’un suicide dont il est supposé avoir été la cause. Si ce lien de causalité directe peut concourir à un effet Werther, le traitement médiatique actuel pose d’autres questions déontologiques auxquelles il nest pas simple de répondre. Devoir dinformation, sentiment durgence à agir, à dénoncer…
 
Que lon soit professionnel.le des médias ou préventeur du suicide, il est important de nous questionner sur nos pratiques. Et le contexte actuel nous appelle à une exigence supplémentaire.
 
Pourquoi nous en inquiétons-nous au sein du programme Papageno ? Si la mobilisation en faveur de la prévention du suicide et de la dénonciation du harcèlement est une priorité, il nen demeure pas moins que le spectre dun effet Werther est bien présent.
 
Comment ? Voici quelques éléments de réponse en lien avec les recommandations éditées par lOMS sur la couverture médiatique du suicide :

  • 1 : Une sur-exposition médiatique sur le long terme qui génère un sentiment de fatalité. La couverture médiatique actuelle des suicides peut conduire à une normalisation du suicide comme moyen « acceptable » de faire face aux difficultés. Nous reprendrons ici les propos de la sociologue de l’éducation et du numérique, Margot Déage : " la surexposition des cas de harcèlement qui ont mené au suicide, par rapport aux autres cas, peut donner à certains et certaines victimes l'impression que le suicide est la seule issue possible, pouvant précipiter des suicides par mimétisme."
  • 2 : Un lien de causalité direct qui nuit aux efforts de prévention. Car rappelons-le, le suicide nest jamais le résultat dune cause unique. Il est la résultante dun parcours de vie dans lequel les situations vécues de harcèlement pèsent lourd. Si le suicide se produit dans un contexte de harcèlement, toute situation de harcèlement ne conduit pas au suicide. Agir sur le harcèlement et accompagner la période de crise suicidaire cest se donner les moyens de soulager la souffrance. Pour ce faire, il convient de rappeler en permanence quil existe des solutions et notamment des numéros de téléphone gratuits, anonymes et confidentiels : le 3020 (harcèlement à l'école), le 3018 (cyber harcèlement) et le 3114 (prévention du suicide).
  • 3 : L’évocation du moyen létal, que ce soit à l’écrit ou pour nourrir des iconographies en illustration du sujet. Or, toute représentation dune méthode de suicide dans les médias (par les mots ou par limage), fournit des renseignements qui peuvent influencer le scénario des personnes vulnérables par effet de mimétisme.
Si le suicide demeure un geste létal face à une souffrance ultime, on ne peut nier le poids de la part sociale dans cette souffrance. Tant individuellement - et les témoignages de victimes le retranscrivent avec détails - que collectivement. Le sentiment dune perte de sens dans linstitution et de confiance dans les adultes figurant parmi les facteurs de risque suicidaire, il convient dapporter une vigilance accrue aux victimes et davantage encore dans le contexte actuel.
 
Cest pourquoi, nous recommandons de contre balancer les faits par :
  • Le rappel que des solutions existent notamment celles mentionnées précédemment : le 3020 (harcèlement à l'école), le 3018 (cyberharcèlement) et le 3114 (prévention du suicide). En effet, citer un dispositif d'aide élargit le champ des possible en cas de désespoir et ouvre la voie à un soutien immédiat aux personnes en détresse.
  • Des témoignages de rétablissement après des vécus de harcèlement tels que ceux :
Sources:
  • Association between suicide reporting in the media and suicide: systematic review and meta-analysis. BMJ 2020;368:m575 
  • Effects of media stories of hope and recovery on suicidal ideation and help-seeking attitudes and intentions: systematic review and meta-analysis. Lancet Public Health. 2022 Feb;7(2):e156-e168.

L'équipe du Programme Papageno est à votre disposition si besoin :

Mail : papageno@f2rsmpsy.fr

Web : www.papageno-suicide.com

jeudi 21 septembre 2023

ETUDE RECHERCHE Prévalence de la dépression, de l’anxiété et des idées suicidaires à deux mois postpartum : données de l’Enquête nationale périnatale 2021 en France hexagonale

Prévalence de la dépression, de l’anxiété et des idées suicidaires à deux mois postpartum : données de l’Enquête nationale périnatale 2021 en France hexagonale

Publié le 19 septembre 2023 https://www.santepubliquefrance.fr/*

Introduction – La dépression du post-partum (DPP), l'anxiété et les idées suicidaires peuvent avoir des conséquences délétères sur la mère et le nouveau-né. Nos objectifs étaient d'estimer la prévalence de la DPP, de l'anxiété et des idées suicidaires à deux mois post-partum (PP) chez les femmes accouchées en France en 2021 et d'en proposer des déclinaisons régionales. Méthodes – Notre échantillon incluait 7 133 femmes accouchées en France hexagonale sur une semaine donnée de mars 2021 et ayant complété les 10 items de l'auto-questionnaire Edinburgh Postnatal Depression Scale (EPDS) à deux mois PP. Les données ont été pondérées de façon à être représentatives des femmes accouchées en France hexagonale cette même semaine. Les prévalences nationales de la DPP (score EPDS≥13), de l'anxiété (EPDS-3A≥5) et des idées suicidaires (item 10 de l'EPDS≥1) ont été estimées. Au vu des effectifs, seules les prévalences régionales de la DPP et de l'anxiété, standardisées sur l'âge, ont été estimées. Résultats – En 2021, en France hexagonale, la prévalence de la DPP était de 16,7% (intervalle de confiance à 95%, IC95%: [15,7-17,7]), avec une disparité régionale faisant ressortir des régions avec des prévalences significativement inférieures (Hauts-de-France, Grand Est, Bourgogne-Franche-Comté, Nouvelle-Aquitaine) ou supérieures (Île-de-France, Centre-Val de Loire et Provence-Alpes-Côte d'Azur) à celle de l'Hexagone. La prévalence de l'anxiété était de 27,6% [26,5-28,8] globalement et de 83,2% [80,6-85,7] parmi les femmes présentant une DPP. Une disparité régionale était également observée pour l'anxiété avec des prévalences significativement inférieures (Normandie, Nouvelle-Aquitaine) ou supérieures (Centre-Val de Loire, Provence- Alpes-Côte d'Azur) à celle de l'Hexagone. La prévalence des idées suicidaires était de 5,4% [4,7-6,1] globalement et de 23,8% [12,1-26,9] parmi les femmes atteintes de DPP. Discussion – Réalisées sur un échantillon représentatif de femmes accouchées en France hexagonale en mars 2021, nos estimations montrent que, deux mois après l'accouchement, une sur six présentait une DPP, plus d'une sur quatre un niveau d'anxiété important, et qu'une femme sur 20 déclarait des idées suicidaires. Ces résultats sont en accord avec les données internationales sur la santé mentale périnatale. Ils soulignent le caractère fondamental des politiques de prévention et la nécessité d'une adaptation de l'offre de soins en psychologie/psychiatrie, en adéquation avec les besoins importants décrits.

Auteur : Doncarli Alexandra, Tebeka Sarah, Demiguel Virginie, Lebreton Élodie, Deneux-Tharaux Catherine, Boudet-Berquier Julie, Apter Gisèle, Crenn-Hebert Catherine, Vacheron Marie-Noëlle, Le Ray Camille, Regnault Nolwenn
Bulletin épidémiologique hebdomadaire, 2023, n°. 18, p. 348-360

 

lundi 18 septembre 2023

MANIFESTATION Caulnes (22) 9/11/23 ‘SOIREE »SUICIDE, MAL-ETRE, IDEES NOIRES : OSONS EN PARLER ! »

‘SOIREE  »SUICIDE, MAL-ETRE, IDEES NOIRES : OSONS EN PARLER !  » – Caulnes – 9 nov’

Date : 9 novembre 2023
Heure : 20h00-22h00

Adresse : 22350 CAULNES

Inscription obligatoire

Les suicides en milieu rural sont plus nombreux qu'en ville. Les personnes âgées et les agriculteurs qui vivent à la campagne sont en effet des populations plus à risque que d'autres. mais d'autres facteurs peuvent aussi expliquer ces chiffres : isolement, sentiment d'être abandonné, manque d'accès aux soins,... C'est pourquoi le collectif Misaco Dinan (professionnels, élus et bénévoles œuvrant pour prévenir ensemble le suicide et la souffrance psychique sur Dinan Agglomération) a choisi d'organiser une soirée : « Suicide, mal-être, idées noires : osons en parler ! » jeudi 9 novembre à 20h00 salle des fêtes de Caulnes gratuit, sur inscription Soirée ouverte au grand public

Intervenant(s) :
MUTUALITE FRANCAISE BRETAGNE, DINAN AGGLOMERATION

plebouffant@bretagne.mutualite.fr

0290015402

Partenaire(s) :
MUTUALITE FRANCAISE BRETAGNE, CONSEIL GENERAL 22, CONSEIL REGIONAL BRETAGNE, VILLE DE DINAN, CENTRE LOCAL D'INFORMATION ET DE COORDINATION DU PAYS DE DINAN, GEM UN PAS EN AVANT, FAMILLES RURALES, STEREDENN, MISSION LOCALE, LA CHAMAILLE DINAN, CENTRE HOSPITALIER DINAN/SAINT BRIEUC - FONDATION SAINT JEAN DE DIEU, CENTRE HOSPITALIER RENE PLEVEN DINAN, POLYCLINIQUE DU PAYS DE RANCE DINAN, MUTUALITE SOCIALE AGRICOLE, SYNDICAT CGT, SOUS PREFECTURE DE DINAN, CROIX ROUGE FRANCAISE, GENDARMERIE DE DINAN, COMMISSARIAT DE POLICE, CENTRE D INCENDIE ET DE SECOURS, MDPH MAISON DEPARTEMENTALE DES PERSONNES HANDICAPEES, CENTRE D HEBERGEMENT ET DE REINSERTION SOCIALE NOZ DEIZ DINAN, DIRECTION ACADEMIQUE DES COTES D ARMOR, LYCEE AGRICOLE DE CAULNES, OISCL BROONS, POINT INFORMATION JEUNESSE, CENTRE SOCIAL DE DINAN, CENTRE D INFORMATION ET D ORIENTATION, SERVICE PENITENTIAIRE, CAISSE D ALLOCATIONS FAMILIALES, SERVICE DE SANTE AU TRAVAIL, UNAFAM, LIGUE DES DROITS DE L HOMME, POLE EMPLOI, SOS HOMOPHOBIE BRETAGNE, CENTRE DE FORMATION DES APPRENTIS, COLLECTIF VIVRE SON DEUIL BRETAGNE, MAISON ASSOCIATIVE DE LA SANTE, DINAN AGGLOMERATION

ETUDE RECHERCHE Relation entre la consommation d'alcool et le comportement suicidaire : une étude de cohorte

Relation entre la consommation d'alcool et le comportement suicidaire : une étude de cohorte
María del Carmen Marmolejo Sánchez
UNIROUEN - UFR Santé

Mémoire D'étudiant Année : 2023 THÈSE POUR LE DOCTORAT EN MEDECINE

Résumé

Introduction
Le suicide est un grave problème de santé publique. Selon l'OMS, plus de 700 000 personnes se suicident par an et beaucoup plus tentent de se suicider. La mise en évidence du lien entre la consommation d'alcool et les comportements suicidaires a été rapportée dans plusieurs études. Les facteurs de risque de tentative de suicide (TS) chez les toxicomanes sont pour la plupart les mêmes que dans la population générale, cependant, il est bien connu que la consommation d'alcool augmente le risque de comportement suicidaire chez les alcoolodépendants et non alcoolodépendants.
Méthode
Cette est une étude de cohorte rétrospective, observationnelle, de soins courants, monocentrique. Son objectif est de déterminer le rôle de la consommation d’alcool dans les TS et le risque qui entraine la consommation d'alcool et la dépendance à l'alcool pour faire une TS grave.
Résultats
Sur les 122 patients inclus, il a été constaté qu'en moyenne 1 TS sur 2 est faite sous l'influence de l'alcool. Que les patients qui le font de cette façon ont tendance à être plus âgés, professionnellement actives, moins susceptibles d'avoir un suivi psychiatrique et avec une forte prévalence de dépendance à l'alcool. Enfin, il a été démontré que les patients ayant une dépendance à l'alcool ont un risque plus élevé de faire une TS grave.
Discussion et conclusion
Ces résultats confortent l'hypothèse selon laquelle le suicide est la conséquence de troubles mentaux indépendamment de la consommation d'alcool, alors que celle-ci en est un précipitant. Cependant, et dû aux limites de puissance statistique de l’étude, la généralisation des résultats à la population générale pourrait être hâtive. 

 María del Carmen Marmolejo Sánchez. Relation entre la consommation d'alcool et le comportement suicidaire : une étude de cohorte. Médecine humaine et pathologie. 2023. ⟨dumas-04208153⟩

vendredi 15 septembre 2023

MANIFESTATION FORMATION 12/10/23 Tours (37) journée d’étude "Idées suicidaires et nouvelles formes d’anxiété chez les adolescents"

 Vies 37 et Rés’ados37 vous invitent à leur journée d’étude

 Idées suicidaires et nouvelles formes d’anxiété chez les adolescents

Mieux comprendre pour mieux prévenir

Jeudi 12 Octobre 2023

De 9h à 17h

A l’espace Jacques Chirac de Saint-Cyr-Sur-Loire

Esplanade des Droits de l’Enfant

Journée destinée aux acteurs qui interviennent auprès d’adolescents et de jeunes adultes

Inscription obligatoire en ligne via le lien suivant :

https://framaforms.org/inscription-a-la-journee-detudes-du-12102023-organisee-par-resados37-et-vies-37-1693574241

Participation de 15 euros (repas compris)

Sur le temps du midi, toutes les personnes présentes, professionnels et autres acteurs qui interviennent auprès de jeunes sont invités à participer au Forum des Professionnels.

 Argumentaireet programme détaillé 

 Pour toute question ou demande, nous vous remercions de vous adresser à la Maison des Adolescents : 02 47 22 20 69 / mda37@montjoie.asso.fr

 www.mda37.fr


MDA 37
3 rue de la Victoire - 37000 TOURS
02 47.22.20.69

MDA Loches Sud Touraine
20 bis avenue des Bas Clos - 37600 Loches
02.85.29.38.31

MDA Pays du Chinonais
CLAAC - 60 rue Descartes - 37500 Chinon
02.85.29.68.80
www.montjoie.asso.fr

 

Stratégie de prévention du suicide pour l'Angleterre : 2023 à 2028

Un système d'alerte national pourrait mettre en évidence de nouvelles méthodes de suicide dans les écoles et les universités

Un meilleur soutien aux hommes d'âge moyen pourrait également faire partie des plans visant à réduire les taux de suicide en Angleterre.


Un système d'alerte national pourrait être mis en place pour signaler les nouvelles méthodes de suicide aux écoles, universités et associations caritatives, selon un nouveau document gouvernemental.

L'enseignement de la prévention du suicide dans les écoles et un meilleur soutien aux hommes d'âge moyen pourraient également faire partie des plans visant à réduire les taux de suicide en Angleterre.

Les ministres se sont engagés à réduire les taux de suicide en Angleterre d'ici deux ans et demi en lançant la nouvelle stratégie de prévention.

Le document souligne à quel point la réduction des décès par suicide est au point mort depuis 2018.

La dernière stratégie de prévention a été publiée il y a plus de dix ans et la nouvelle voit les ministres définir plus de 100 actions pour réduire les suicides en Angleterre.

Les initiatives décrites dans le document comprennent :

• Un système d'alerte national pour signaler les nouvelles méthodes de suicide aux écoles, universités et associations caritatives et donner des instructions sur la manière de réagir et de protéger les personnes qui pourraient être affectées.

• Des experts médicaux examineront si la réduction de la quantité de paracétamol que les gens peuvent acheter dans les magasins pourrait contribuer à réduire les taux de suicide.

• Le ministère de l'Éducation (DfE) examinera si la prévention du suicide et de l'automutilation devrait faire partie du programme scolaire.

• La moitié des écoles d'Angleterre devront mettre en place des équipes de soutien en santé mentale d'ici avril 2025. Le DfE offrira également à toutes les écoles et collèges publics un financement pour former un responsable senior de la santé mentale d'ici 2025.

• Plus de soutien aux services sur mesure pour aider les hommes d'âge moyen, qui courent un risque plus élevé de suicide, y compris les groupes de soutien et les groupes sportifs.

• Encourager les entreprises de construction et de fabrication à prendre des mesures supplémentaires pour soutenir les travailleurs, affirmant que ces secteurs à prédominance masculine pourraient faire davantage pour aider les employés.

• Veiller à ce que les femmes enceintes et les nouvelles mamans bénéficient d'un soutien à « chaque contact » avec des professionnels de santé, qui seront tenus de mettre à jour une évaluation des risques à chaque rendez-vous.

• Des lignes de texte de crise seront déployées dans toutes les régions d'Angleterre.

• Une consultation sur une taxe potentielle pour les sociétés de paris afin de financer « la recherche, l'éducation et le traitement des méfaits du jeu ».

• Plus de soutien aux familles endeuillées.

En 2021, il y a eu 5 583 suicides en Angleterre et au Pays de Galles, dont les trois quarts étaient des hommes.

Le document indique : « Même si, dans l'ensemble, le taux de suicide actuel n'est pas significativement plus élevé qu'en 2012, il ne diminue pas. Nous devons faire tout notre possible pour prévenir davantage de suicides, sauver beaucoup plus de vies et, à terme, réduire les taux de suicide.

Il souligne à quel point les taux de suicide chez les enfants et les jeunes ont augmenté ces dernières années, bien qu'ils soient globalement faibles, ajoutant : « Une attention urgente est nécessaire pour traiter et inverser ces tendances ».

Les taux d'automutilation ont également augmenté chez les enfants et les jeunes, ajoute le rapport.

Les ministres se sont également engagés à fournir un « soutien personnalisé et ciblé » aux « groupes prioritaires », notamment ceux présentant un risque de suicide plus élevé, notamment les hommes d'âge moyen, les enfants et les jeunes, ceux qui se sont automutilés, les utilisateurs des services de santé mentale et les personnes autistes. , les femmes enceintes et les nouvelles mamans, ainsi que celles « en contact avec la justice ».

Parmi les autres personnes considérées comme plus à risque figurent les toxicomanes, les victimes de violence domestique, les toxicomanes, les personnes en difficulté financière, les personnes souffrant d'une maladie physique et celles qui sont isolées ou seules.

Le document indique qu'une intervention précoce est « vitale » et qu'il faut faire davantage pour empêcher les gens d'atteindre un point de crise.

Il expose également des ambitions pour une approche « sans mauvaise porte », ce qui signifie que les personnes qui recherchent de l'aide pour des pensées suicidaires recevront un soutien quel que soit le service auquel elles accèdent initialement.

Le secrétaire à la Santé et aux Affaires sociales, Steve Barclay, a déclaré : « Il est impératif que nous soutenions les gens plus tôt pour éviter qu'ils n'atteignent le point le plus bas, tout en luttant contre les méthodes de suicide émergentes et en éradiquant les contenus nuisibles en ligne.

"Nous travaillons sans relâche pour y parvenir et nous continuons d'investir des milliards de livres pour transformer et améliorer les services de santé mentale de notre pays et, plus important encore, pour sauver des vies."

Toute personne se sentant émotionnellement en détresse ou suicidaire peut appeler Samaritans pour obtenir de l'aide au 116 123 ou envoyer un e-mail à jo@samaritans.org au Royaume-Uni. Aux États-Unis, appelez la succursale Samaritans de votre région ou le 1 (800) 273-TALK

 En savoir plus Sur le document Department of Health & Social Care Policy paper Suicide prevention in England: 5-year cross-sector strategy Published 11 September 2023
https://www.gov.uk/government/publications/suicide-prevention-strategy-for-england-2023-to-2028

ETUDE RECHERCHE The capacity to consent to treatment is altered in suicidal patients

 The capacity to consent to treatment is altered in suicidal patients

Résumé

Background: Many patients with depression refuse treatment. Moreover, suicide attempters often display low perceived need of treatment and impaired decision-making. These observations raise questions about the capacity to treatment consent in depressed suicide attempters (SA). Methods: In patients with current depressive episode (N = 33 SAs and N = 27 non-SAs), consent capacity was evaluated with the MacArthur Competence Assessment Tool for Treatment (MacCAT-T), insight with the Beck Cognitive Insight Scale, and depression severity with the Beck Depression Inventory (BDI). Results: The median BDI score in the whole sample (N = 60) was 21 [10;36], and was higher in SAs than non-SAs (27 [11;36] vs. 15 [10:33], p < 0.001). Consent capacity was impaired in 30% (appreciation), 53% (reasoning) and 60% (understanding) of all patients. MacCAT-T sub-scores were lower in SAs than non-SAs (understanding: 4.4 [2.35;5.8] vs. 5.3 [3.13;6]); appreciation: 3 [1;4] vs. 4 [2;4]); reasoning (4 [1;7] vs. 7 [3;8]), and ability to express a choice: 1 [0;2] vs. 2 [0;2]; all p < 0.001). In multivariate analyses, suicide attempt history and depression severity (but not insight) were negatively associated with MacCAT-T sub-scores. Conclusion: More research is needed on the capacity to consent to treatment of patients with depression, particularly suicidal individuals, to make informed choices about their treatment. Trial registration The Montpellier University Hospital Institutional Review Board approved the study (No. 202100714).
Emilie Olié, Thomas Catanzaro, Manon Malestroit, Julio Guija, Lucas Giner, et al.. The capacity to consent to treatment is altered in suicidal patients. Annals of General Psychiatry, 2023, 22 (1), pp.35. ⟨10.1186/s12991-023-00459-w⟩. ⟨hal-04206736⟩ 


https://hal.science/hal-04206736

ETUDE RECHERCHE Associations of potential plasma biomarkers with suicide attempt history, current suicidal ideation and subsequent suicidal events in patients with depression: A discovery study

Associations of potential plasma biomarkers with suicide attempt history, current suicidal ideation and subsequent suicidal events in patients with depression: A discovery study

Résumé

A growing body of evidences suggests that suicidal ideation (SI) and suicidal behaviors have biological bases. However, no biological marker is currently available to evaluate the suicide risk in individuals with SI or suicide attempt (SA). Moreover, the current risk assessment techniques poorly predict future suicidal events. The aim of this study was to examine the association of 39 new and already described peripheral cells and proteins (implicated in the immune system, oxidative stress and plasticity) with lifetime SA, past month SA, current SI, and future suicidal events (visit to the Emergency Department for SI or SA) in 266 treatment-seeking individuals with mood disorders. Equal parts of patients with and without past history of SA were recruited. All individuals at inclusion gave blood, were evaluated for SA recency, current SI, and were followed for two years afterwards. The 39 peripheral blood cellular and protein markers were entered separately for each outcome in Elastic Net models with 10-fold cross-validation, followed by single-analyte covariate-adjusted regression analyses for pre-selected analytes. Past month SA was associated with increased plasma levels of thrombospondin-2 and C-reactive protein, whereas current SI was associated with lower plasma serotonin levels. These associations were robust to adjustments for key covariates and corrections for multiple testing. The Cox proportional hazards regression showed that higher levels of thrombospondin-1 and of platelet-derived growth factor-AB predicted a future suicidal event. These two associations remained after adjustment for sex, age, and SA history, and outperformed the predictive value of past SA. Thrombospondins and platelet-derived growth factors have never been investigated in the context of suicide. Altogether, our results highlight the involvement in the suicidal process of platelet biological response and plasticity modifiers and also of inflammatory factors. They also suggest that SI and SA may have different biological correlates and that biomarkers associated with past SA or current SI do not automatically also predict future events. 

https://hal.science/hal-04197752

MANIFESTATION 19/09/23 Carentan-les-Marais (50) La prévention du suicide : mieux comprendre pour agir

La prévention du suicide : mieux comprendre pour agir 
En savoir plus


Infos pratiques
mar 19 Sep 2023
17H30


Théâtre - Carentan-les-Marais - 2 rue de la halle


Soirée d'information et d'échanges
La prévention du suicide : mieux comprendre pour agir
Le mardi 19 septembre
17h30
Théâtre - Carentan-les-Marais
2 rue de la halle
Renseignements :
asso.preventionsuicide50@gmail.com
www.preventionsuicidemanche.fr
Ouvert aux élus, professionnels et bénévoles
Gratuit
La Manche est un département fortement touché par les suicides et tentatives de suicide.
Sensibiliser les acteurs du territoire sur la prévention du suicide, c'est leur fournir des outils pour repérer et agir auprès des personnes en souffrance.
L'ADPSM regroupe des bénévoles d'associations et des professionnels des secteurs sanitaire et médico-social concernés par le sujet. Les enjeux de l'association sont de lever les tabous autour du sujet mais
également de développer les connaissances des acteurs du territoire.
Au programme :
Accueil
Un temps d'échange sur les idées reçues
Une table-ronde en présence d'une médecin généraliste, d'un bénévole et d'un professionnel du Centre Médico-Psychologique
Une présentation d'outils et de ressources diverses nationales et locales
Clôture par le verre de l'amitié

Un nouveau plan de lutte contre le mal-être agricole dans la Vienne

Un nouveau plan de lutte contre le mal-être agricole dans la Vienne 
Date : 15/09/23  Eva Proust  Le7.info



Une soixantaine de participants (fédérations d'agriculteurs, MSA, médecins, représentants des formations) ont pris part hier au comité du mal-être agricole organisé à la préfecture de la Vienne. Il s'agissait de monter un plan d'action opérationnel après la réalisation d'un diagnostic, avec collecte de témoignages, afin d'identifier les enjeux et les outils à mettre en place. "Les problèmes familiaux, les difficultés structurelles, le poids de l'héritage d'une exploitation sont des éléments qui reviennent beaucoup, constate Jean-Marie Gautier, président de la MSA Poitou. Il y a des besoins, comme mieux former les jeunes agriculteurs aux façons de traverser les crises, ou améliorer la concertation avec les banques puisque les problèmes financiers sont souvent des facteurs importants du mal-être."
2022 avait été funeste pour la profession dans le département, avec sept suicides d'agriculteurs relevés sur l'année. Le week-end dernier, un exploitant de 39 ans a mis fin à ses jours dans les environs de Loudun. Pour repérer et pouvoir venir en aide à ceux qui souffrent, "un réseau de 186 sentinelles est déployé dans la Vienne", annonce le préfet. Une fiche réflexe a également été diffusée aux partenaires pour pouvoir signaler au plus vite un risque suicidaire et transmettre les informations aux professionnels de l'accompagnement psychologique. Enfin, le préfet a annoncé le déploiement du dispositif Papageno pour enrayer le phénomène de "contagion suicidaire". Il s'agit d'une formation de sensibilisation pour les élus et les professionnels de l'information aux recommandations de l'Oorganisation mondiale de la Santé sur les façons de parler du suicide. "Il a été observé qu'un traitement médiatique approprié d'un suicide a un effet bénéfique sur sa prévention, relate Jean-Marie Gautier. Cela consiste notamment à ne pas dévoiler le moyen utilisé, ne pas donner trop de détails qui pourraient pousser une personne déjà fragilisée à un passage à l'acte."
Un numéro de téléphone, le 3114, garanti une écoute confidentielle avec un professionnel de santé 24h/24. L'hôpital Henri-Laborit a également rappelé l'existence d'un accompagnement psychologique gratuit pour les familles ou les proches endeuillés après un suicide, grâce à vingt psychologues répartis sur le département. 

https://www.le7.info/article/22208-un-nouveau-plan-de-lutte-contre-le-mal-etre-agricole-dans-la-vienne