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lundi 8 février 2021

REVUE DE PRESSE 25 èmes Journées Nationales pour la Prévention du Suicide Février 2021

REVUE DE PRESSE
Voir info sur les JNPS 2021 https://blogdinfosuicide.blogspot.com/2020/12/theme-jnps-2021-25-emes-journees.html

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Santé : L’isolement et la pandémie accroissent les risques de suicide
Par François Benito https://www.lequotidien.re/*
- 16 février 2021

En 2019, on estime que 1150 personnes ont été hospitalisées pour une tentative de suicide. (Photo Emmanuel Grondin)

Le risque de voir les suicides augmenter avec la crise sanitaire est réel sur l’île. Un colloque autour de la prévention de ces gestes désespéré, qui emporte actuellement un Réunionnais tous les 4 jours, va avoir lieu en ligne le 19 février prochain.

« Au moment du confinement, nous avons eu une augmentation des appels sur notre ligne d’écoute. En avril, nous avons eu jusqu’à 900 appels par mois. Et à la fin de l’année 2020, ces appels ont encore augmenté. » Catherine Saminadin, présidente de SOS Solitude est formelle. La crise sanitaire a eu un impact certain sur le niveau d’angoisse et de désespoir de nombreuses personnes. Un sentiment de détresse qui appelle à une extrême vigilance sur la question des tentatives de suicides qui seront au cœur du colloque organisé le vendredi 19 février sur le thème « Ecouter, faire entendre, agir ensemble «. Colloque qui sera proposé de manière dématérialisée sur internet avec des vidéos thématiques et des interventions en live, de psychologues, d’élus et d’acteurs institutionnels comme la sous-préfète à la cohésion sociale Camille Dagorne.

Loin d’être mineur dans des circonstances habituelles, l’enjeu du suicide à La Réunion est devenu encore plus prégnant depuis que l’épidémie de coronavirus sévit sur l’île. En 2016, on a compté par exemple 89 suicides à La Réunion, soit un suicide tous les 4 jours, selon l’Observatoire Régional de la Santé. Cela représente 2 % de la mortalité générale et constitue la deuxième cause de mortalité chez les jeunes de 15 à 29 ans après les accidents de la route. Pour les tentatives de suicide, on estime qu’en 2019 1150 séjours hospitaliers peuvent être reliés à une tentative de suicide.

Pour le pédopsychiatre Marc Fillatre, président de l’Union Nationale de Prévention du Suicide (UNPS), le risque de voir les passages à l’acte augmenter dans les mois à venir est réel. Un geste grave entraîné par un contexte de solitude et d’isolement. « Ces passages à l’acte suicidaires peuvent être causés par un sentiment de désappartenance sociale qui est lié à la pandémie, pose ce dernier. Il y a une diminution des contacts avec les autres et la sociabilité vole en éclat. Sur le plan de la santé publique, ce qui se prépare va avoir des conséquences très graves. »

Des lacunes en matière de prévention

Pour éviter un pic dans la mortalité provoquée par les suicides en 2021 et 2022, seuls la prévention pourra se montrer efficace. Une prévention qui passe, outre davantage de moyens accordés à la santé mentale, par une attention particulière au maintien et à la préservation du lien social. « Il faut renforcer l’échelon de proximité. Tout ne passe pas seulement par du soin. La vie associative peut avoir un avoir un effet bénéfique très important pour créer un sentiment d’appartenance. Sur le terrain, ces associations sont un maillon essentiel dans la prévention des suicides. »

Car il ne faut pas s’y tromper, les profils potentiellement vulnérables sont désormais nombreux. Outre les personnes âgées et les étudiants, les personnes précarisées par les conséquences économiques du covid sont aussi susceptibles d’être touchées par une crise suicidaire. Une situation à ne pas sous-estimer par les autorités. « Il manque une vraie politique de prévention, confirme Catherine Saminadin. Il faut davantage de moyens qui sont mobilisés pour des campagnes de sensibilisation et des actions dans les collèges et les lycées ou auprès de publics ciblés. » Alors qu’il est encore difficile de prévoir quand cette crise sanitaire pendra fin, la plus grande vigilance s’impose dès à présent pour accompagner au plus près les profils les plus vulnérables et leur permettre de ne pas sombrer dans la désespérance

https://www.lequotidien.re/actualites/region/sante-lisolement-et-la-pandemie-accroissent-les-risques-de-suicide/

 

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LA COURONNE  (16) Le malaise étudiant, un enjeu de santé publique

Dans le contexte sanitaire et social actuel, la prise en compte du risque suicidaire chez les adolescents et les jeunes adultes est un véritable enjeu de santé publique.

L'émission "Tour de Table" sur Radio RCF Charente du vendredi 5 février donne l'occasion de prendre la mesure du malaise actuel. Les intervenants ont proposé des solutions pour prévenir les risques et soutenir les jeunes dans cette période difficile. L’émission peut être réécoutée à partir de ce lien : Cliquez ICI

Par ailleurs, une réunion à destination de la communauté éducative (personnels enseignants, de la vie scolaire, de la santé, parents d'élèves…) est organisée le mardi 23 février afin d’aborder la question du risque suicidaire chez les jeunes, question d’autant plus d’actualité qu’elle a directement concerné des établissements scolaires du département.

Monsieur Patrick Rivière, formateur à la prévention du risque suicidaire, interviendra sur le repérage du risque suicidaire chez l’adolescent et le jeune adulte ainsi que sur les étapes du processus suicidaire. Cette présentation sera suivie d’un temps d’échange avec les participants.

CENTRE HOSPITALIER CAMILLE CLAUDEL   En cas d'urgence, appelez l'unité d'accueil et d'orientation, 24h sur 24, au 05 45 67 58 00  Pour un premier contact, appelez le CMP le plus proche de votre domicile
CONTACT  Route de Bordeaux CS 90025 16400 LA COURONNE  Standard : 05 45 67 59 59

source http://www.ch-claudel.fr/index.php/actu/261-le-malaise-etudiant-un-enjeu-de-sante-publique

 

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NORMANDIE : Prévention du suicide

Selon le rapport de l’observatoire national du suicide (ONS) paru en 2016, la région Normandie demeure parmi les régions les plus impactées en termes de mortalité par suicide. La journée nationale de prévention du suicide du 5 février est l'occasion de rappeler les structures d'accueil et d'écoutes existantes de la région.
Corps de texte

Depuis plusieurs années, la prévention du mal-être et du suicide constitue une priorité en Normandie. Elle y fait l’objet de travaux régionaux associant l’ensemble des partenaires institutionnels et des acteurs, notamment en matière de sensibilisation et de formation, qui constituent l’un des volets de la stratégie régionale de lutte contre le suicide développé par l’Agence régionale de santé.

La Normandie figure parmi les régions de France les plus impactées par les conduites suicidaires. Santé publique France publiait en février 2019 les points clés du territoire normand :

  • La Normandie présente un taux de suicide parmi les plus élevé avec une sur mortalité par suicide de +23% par rapport à la France métropolitaine.
  • Le taux d’hospitalisation pour tentative de suicide en Normandie est supérieur de 47% par rapport à la France métropolitaine.
  • La Manche et la Seine-Maritime sont les territoires les plus touchés : en 2015, la Manche était au 1er rang en termes de mortalité par suicide (25 suicides pour 100 000) et au second en terme d’hospitalisations pour TS (240 pour 100 000) ; la Seine-Maritime était au 1er rang en terme d’hospitalisations pour TS (260 pour 100 000) mais présentait le plus faible taux de suicide (17 pour 100 000).
  • Les intoxications médicamenteuses volontaires sont les premières causes de tentative de suicide (9 recours aux urgences sur 10 et 80% des hospitalisations pour tentative de suicide dans la région).
  • La moitié des récidives de tentatives de suicide surviennent dans les 2 à 3 mois suivant le premier passage aux urgences : 7,6 % des suicidants admis aux urgences en 2017 en Normandie ont réitéré leur geste dans les 18 mois de la période d’étude ; la moitié d’entre eux dans les 2 à 3 mois suivant leur premier passage aux urgences.
  • 1 personne sur 20 est concernées par des pensées suicidaires en Normandie (chiffre 2017).

Retrouvez le Bulletin de santé publique complet réalisé par Santé publique France ici.

 Vous avez besoin d’aide ? Vous vous inquiétez pour un proche ?

Parlez-en à votre médecin traitant ou contactez l’une de ces associations d’écoute ou structures spécialisées :

Aller plus loin

Liens utiles

Lien utile

 
 
https://www.normandie.ars.sante.fr/prevention-du-suicide

 

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Replay du vendredi 5 février 2021
25èmes Journées nationale pour la prévention du suicide (JNPS)
 Le dossier du jour
Du lundi au vendredi à 9h05 France Bleu Cotentin


Vendredi 5 février 2021
Les suicides chaque année en France tuent 3 fois plus que les accident de la route, soit environ 9000 personnes. France bleu Cotentin vous propose une émission autour du partage, de la bienveillance, de l'écoute et de la compréhension d'autrui. Nous pouvons tous agir, et aider un proche. Ecouter et savoir entendre le désespoir de quelqu'un peut l'aider à surmonter la crise qu'il traverse © Getty


25èmes Journées nationale pour la prévention du suicide (JNPS)

Plus que jamais nous allons évoquer ce sujet avec bienveillance et espoir et nous poser les bonnes questions, autour de la prévention et du partage. Vous allez comprendre grâce à cette émission comment aborder un tel sujet avec un proche qui va mal, et envisage le suicide.

Comment réagir face à ce désespoir?

Comment soutenir cette personne?

Comment prévenir un tel acte?

Aider quelqu'un qui va mal c'est s'aider soit même, c'est aider toute l'humanité.

Pour répondre à toutes nos questions notre expert est le docteur Vincent Lapierre, psychologue, directeur du CPS à Paris, le centre de prévention du suicide.

www.infosuicide.org

https://www.francebleu.fr/emissions/le-dossier-du-jour/cotentin/le-dossier-du-jour-194

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NOUVELLE AQUITAINE Communiqué de presse - 5 février 2021 : Journée Nationale de Prévention du Suicide

Communiqué de presse https://www.nouvelle-aquitaine.ars.sante.fr*
Le suicide continue de tuer trois fois plus que les accidents de la route, avec 8 435 décès en France et 88 762 tentatives de suicide (données sous-estimées car difficilement comptabilisables). Si l’efficacité des actions de prévention a permis de faire chuter le taux de décès par suicide de 33,5% , il n‘en reste pas moins un enjeu majeur de santé publique.
Corps de texte

En ce contexte troublé par la Covid-19, l’ARS Nouvelle-Aquitaine surveille très attentivement les données des tentatives de suicide et le fonctionnement de l’offre de prise en charge des établissements de santé de la région.

Les résultats de la dernière enquête CoviPrev de Santé Publique France (vague 20 du 18-20 janvier) font état d’un maintien des états anxieux et dépressifs, ainsi que de problèmes de sommeil à un niveau élevé. Les données actuellement disponibles ne permettent pas de confirmer une hausse des conduites suicidaires. Cependant, des signaux émanant des professionnels de santé suggèrent un recours aux soins plus important pour mal-être, notamment chez les jeunes. C’est pourquoi l’ARS Nouvelle-Aquitaine a renforcé récemment la présence de professionnels en psychiatrie auprès des étudiants via les services de santé universitaires. Les professionnels de la prévention du suicide intensifient également leurs activités et leur mobilisation, en particulier auprès des acteurs en charge du public jeunes.  

Ils continuent de décliner dans la région sous le pilotage de l’ARS, la stratégie nationale de prévention du suicide, dont les axes sont les suivants :

  • Le repérage et l'orientation des personnes en souffrance psychique : 70 formateurs régionaux ont déjà suivi les nouvelles formations de la Direction Générale de la Santé (DGS) sur les fonctions de repérage (sentinelles), d’évaluation du potentiel suicidaire et d’intervention en crise. Issus de divers secteurs et formés à l’écoute et à la souffrance psychique, ils formeront à leur tour d’autres personnes « sentinelles » dans chaque département. Ils constituent  dans chaque territoire un réseau, comprenant également des professionnels de santé, avec lesquels ils sont en interaction régulière. A l’avenir, des citoyens volontaires pourront aussi devenir « sentinelles » afin de proposer un maillage territorial encore plus large.
  •  Le recontact et le suivi des personnes ayant fait une tentative de suicide : 4 personnes sur 10 ayant fait une première tentative de suicide récidiveront dans l'année. Pour enrayer ce risque, la Direction Générale de la Santé (DGS), dont l’exigence est relayée par l’ARS, encourage les acteurs du soin à mettre en place un accompagnement spécifique et personnalisé dans la durée. Le dispositif VigilanS, auquel participent le centre hospitalier Charles Perrens (Bordeaux) et le centre hospitalier Laborit (Poitiers), assure ainsi une « veille » et un accompagnement auprès de ces personnes fragilisées. Il continuera de se déployer dans plusieurs départements.
  • Le soutien aux familles et personnes endeuillés par suicide : Pour chaque décès par suicide on compte 26 personnes endeuillées, dont 7 personnes significativement impactées. Le deuil d’un proche s’étant donné la mort constitue une épreuve particulièrement difficile du fait de la nature et la violence du décès. En leur apportant un soutien le plus précocement possible, les associations telles que « Vivre son Deuil », « l’association régionale de prévention du suicide et de promotion de la santé mentale en Poitou-Charentes » et les centres hospitaliers (La Valette en Creuse et Charles Perrens en Gironde) jouent un rôle essentiel dans la prévention et la prise en charge de la souffrance psychique des personnes endeuillés.
  • Une information plus juste et une médiatisation responsable du suicide : Avec la crise sanitaire, la question du suicide s'est imposée dans les médias ces derniers mois. Or, un traitement médiatique inapproprié d’un événement suicidaire est susceptible d’inciter au passage à l’acte chez des personnes vulnérables. On appelle ce phénomène l’effet « Werther ». Au contraire, l’effet « Papageno » prédit que certaines précautions dans la façon de relayer un suicide contribue à prévenir les conduites suicidaires. Cet effet est au cœur de la mission du programme Papageno que l’ARS Nouvelle-Aquitaine a fait le choix de financer dans son territoire depuis deux ans. Outre ses actions de média-training à destination des professionnels du secteur, le programme propose un apport théorique aux journalistes en rédaction. Ils disposent ainsi des clés pour un traitement plus précis et plus responsable des cas de suicide ou tentatives de suicide. Sur la région, les étudiants de l’institut de Journalisme Bordeaux Aquitaine (IJBA) sont sensibilisés chaque année et une vingtaine de journalistes, en rédactions, clubs de la presse ou en collectifs, ont déjà été formés.

Enfin, une ligne nationale écoute suicide sera opérationnelle dans la région courant 2022 et permettra un recours aux soins plus fluide pour les personnes à risques suicidaire, leurs aidants et les professionnels de santé. En attendant, de nombreux dispositifs d’aide et d’écoute sont d’ores et déjà déployés en Nouvelle-Aquitaine (voir annexe).

Comment prendre soin de sa santé mentale et de celles des autres?

Cette période peut engendrer des sensations de vide, de tristesse, de colère, d’idées suicidaires et de violence contre les autres. En parler à ses proches et/ou à des professionnels de santé, appeler des lignes d’écoute pour ne pas rester seul et faire de même pour ses proches, permet de lutter contre ces moments douloureux. Il est en effet important de rester en lien avec ses proches, de parler à son entourage tout en évitant de rester trop connecté à l’actualité. Organiser ses journées en restant actif, que l’on soit ou non en recherche d’emploi, faire de l’exercice physique sous toutes ses formes, est une manière de combattre le stress et l’anxiété.

Deux types de lignes d’écoute téléphoniques ont été mises en place :

  • Le soutien psychologique assuré par des professionnels de la psychiatrie,
  • L’écoute de la souffrance psychique par des écoutants d’associations, formés et supervisés.
  • Demandes  d’interview de spécialistes de la prévention du suicide : n’hésitez pas  à contacter le service presse de l’ARS Nouvelle-Aquitaine, nous disposons de contacts dans les territoires pour répondre à vos demandes.

Aller plus loin

Pour en savoir plus

 Ressources téléphoniques et numériques pour garder une vigilance collective

Evènements de sensibilisation de la population

Au regard des impératifs liés à la gestion de la crise sanitaire, les évènements organisés habituellement lors de la Journée nationale de prévention du suicide sont adaptés au format numérique :

  • Dordogne : L’association Services aux Familles en Difficultés (SAFED) et centre hospitalier de Vauclaire : Santé Mentale https://www.facebook.com/prisca.stella.5099
  • La Haute Vienne : Le centre hospitalier Esquirol : permanences au pôle des usagers

 

 

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Replay du vendredi 5 février 2021  Journée Nationale de Prévention du Suicide

Dans les Ardennes, comme partout en France, S.O.S Amitié constate une évolution des appelants, notamment des étudiants.

Les étudiants expriment leur désarroi

C'est aujourd'hui l’occasion pour l’Union Nationale de Prévention du suicide, dont S.O.S Amitié est membre fondateur, de faire le point quant à  l’impact de la crise sanitaire sur les facteurs de fragilisation des personnes. S.O.S Amitié note une augmentation des appels d'étudiants.

Cette  catégorie d’appelants est relativement nouvelle et une véritable détresse se fait ressentir de la part de ces interlocuteurs, qui font face avec difficulté à une perte de repères. Certains évoquent une « perte de sens »,   un sentiment de désengagement aussi bien au niveau de leurs études, de leur organisation quotidienne, et surtout, de leur avenir. Certains évoquent explicitement une crainte pour leur santé mentale.

Jean-François SAINT-BASTIEN,  écoutant et responsable communication S.O.S Amitié de Charleville-Mézières est notre expert ce matin.

SOS Amitié est joignable au 09 72 39 40 50 (ligne nationale) ou 03 24 59 24 24 (Charleville-Mézières) anonyme et gratuit  24h/24  7j/7 

https://www.francebleu.fr/emissions/tous-experts-de-france-bleu-champagne-ardenne/champagne-ardenne/journee-nationale-de-prevention-du-suicide

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Suicide chez les jeunes : comment lutter contre un danger tabou
By Thierry Dulac Fév 05, 2021,
Suicide chez les jeunes : un sujet d’inquiétude

Récemment, suite à plusieurs signaux d’alerte de suicide chez les jeunes, dont une lettre ouverte au chef de l’Etat d’une étudiante de Nantes, Emmanuel Macron a décidé de réagir. Notamment, en déclarant qu’il souhaitait que des Assises de la psychiatrie s’ouvrent rapidement. Cela, en consacrant une attention particulière à la santé mentale chez les jeunes Français. Précisément, avant l’été prochain.

Un contexte particulier
Pour l’exécutif, les risques de suicide chez les jeunes sont devenus un sujet d’inquiétude.

Ce 5 février, ce sera la date à laquelle s’ouvre la Journée nationale de la prévention du suicide. Pour la Fondation Ramsay Santé, cet événement est l’occasion de faire le point sur les idées de suicide chez les jeunes. Par conséquent, sur la façon de les prévenir. Notamment, dans le contexte particulier de la crise sanitaire actuelle. Qui, à cause des mesures de confinement et des couvre-feux, réduit beaucoup les interactions sociales. Or, cela impacte très durement le moral des jeunes. Pour preuve, des études récentes ont montré que 65 % des 15/25 ans ont déjà eu des pensées suicidaires. De fait, en tant que gestionnaire de 36 cliniques sur le territoire, l’avis de la Fondation Ramsay Santé comptera. Car ce groupe est l’un des acteurs majeurs de la prise en charge de la santé mentale en France. Expert de l’hospitalisation privée en psychiatrie.
Un bilan pour éclairer

A l’occasion de cette Journée, un bilan sur la santé mentale en France des 15/25 ans aura lieu. Entre autres, à propos du suicide chez les jeunes. Car cette tranche d’âge souffre incontestablement des contraintes de la crise Covid. Lors de ces échanges, divers spécialistes de santé aborderont des thèmes importants. Comme les moyens concrets de différencier la déprime de la dépression. De plus, en expliquant la façon de détecter les comportements à risque chez les jeunes. Cela, en donnant les moyens les plus efficaces d’éviter un passage à l’acte. Grâce à des réflexes adéquats.
Un livre blanc

A l’occasion de cette Journée nationale de la prévention du suicide, la Fondation Ramsay Santé publie un livre blanc. Son titre : Le suicide des jeunes : l’autre urgence. En fait, cet ouvrage synthétise les réflexions tirées de l’événement annuel Rencontres Prévention. Destiné à mieux partager l’ensemble des connaissances concernant la prévention de la santé. Chaque année, le ministère des Solidarités et de la Santé organise cet événement. De fait, sa dernière édition portait précisément sur la prévention du suicide chez les jeunes.
Nous vous invitons à lire également notre article sur la lutte contre le cyber harcèlement
Le Bulletin des Communes vous suggère aussi l’article du site Mouv’

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Suicide : en 2021, les étudiants fortement à risque

05 février 2021 https://destinationsante.com/*
Le 5 février marque comme chaque année la journée nationale de prévention du suicide. Un fléau depuis de nombreuses années, qui prend encore plus d’ampleur en 2021 en raison de la crise sanitaire liée à la Covid-19. Les associations se mobilisent pour écouter et soutenir, afin de prévenir le passage à l’acte.

En France, 9 000 personnes se suicident chaque année. Ce qui représente 25 morts par jour. Ces chiffres alarmants inquiètent d’autant plus les associations que la situation sanitaire et sociale s’est dégradée. La pandémie de Covid-19 et les mesures de confinement associées impactent fortement la santé mentale des Français. Et les étudiants notamment souffrent beaucoup d’isolement et de précarité. A ce propos, SOS Amitié constate une recrudescence des appels venus de cette catégorie de population.

« Cette catégorie d’appelants est relativement nouvelle et une véritable détresse se fait ressentir de la part de ces interlocuteurs, qui font face avec difficulté à une perte de repères », précise l’association. Certains évoquent une « perte de sens, un sentiment de désengagement aussi bien au niveau de leurs études, de leur organisation quotidienne, et surtout, de leur avenir. Certains évoquent explicitement une crainte pour leur santé mentale. »

Concrètement, « la pandémie a fait passer le nombre d’appels reçus par l’association de 6 000 à 8 000 par jour, avec des pics d’appels allant jusqu’à 9 000, lors des fêtes de fin d’année », indique SOS Amitié.

Comment prévenir le passage à l’acte ?

Pour prévenir le suicide, il est primordial de prendre soin de la santé mentale en général. Pour cela, il faut « promouvoir les milieux de vie favorables » à celle-ci. Plus concrètement, permettre à chacun de vivre dignement dans un logement décent, de voir ses besoins primaires assouvis en évitant l’isolement.

Les personnes fragilisées doivent être accompagnées. Il faut ainsi « maintenir le contact avec les personnes suicidaires ou ayant fait une tentative de suicide et former au repérage et à l’orientation de la crise ». L’écoute et la bienveillance sont là les outils de prévention essentiels, sur lesquels sont basées les actions de l’association SOS Amitié depuis de nombreuses années. « Offrir une oreille attentive à ceux qui en font la demande est plus que jamais une mission essentielle, une mission de santé publique ! », estime-t-elle.

Si vous souhaitez aider l’association, vous pouvez faire un don ou devenir bénévole. Rendez-vous sur son site.

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Régions/Normandie/Manche/Saint-Lô, vendredi 5 février 2021 424 mots

Manche. « Il faut lever le tabou sur le suicide »

Émilie MICHEL.

L’Association départementale de prévention du suicide de la Manche (ADPSM) veut améliorer sa communication, en se dotant d’un nouveau logo et en renouvelant son site Internet.

L’Association départementale de prévention du suicide de la Manche (ADPSM) se mobilise dans le cadre de la journée nationale de prévention du suicide, ce vendredi 5 février 2021. Elle a décidé de se doter d’une nouvelle identité graphique et de renouveler son site Internet.

La prévention du suicide, une priorité dans la Manche

La journée nationale de prévention du suicide a lieu ce vendredi 5 février 2021. À l’échelle nationale, le suicide concerne en moyenne 25 décès par jour, correspondant à 9 000 décès par an. 200 000 tentatives de suicide sont également recensées chaque année. «  Le taux de suicide et le taux de tentative de suicide en Normandie se situent parmi les plus élevés par rapport à la France métropolitaine  », constate l’Association départementale de prévention du suicide de la Manche (ADPSM). «  La Manche et la Seine-Maritime sont les territoires les plus touchés en région. La prévention est une priorité sur nos territoires.  »

«  Le suicide, j’en parle  »

L’ADPSM avait prévu d’aller à la rencontre de la population et d’échanger autour du thème Le Suicide, j’en parle. Ces actions n’ont pas pu être maintenues, en raison de la crise sanitaire. Un important travail a cependant été engagé par l’association «  sur la question de la levée du tabou sur le suicide  ». L’ADPSM explique : «  Maintenir ou établir un lien et une relation de confiance avec la personne pour adopter une attitude de bienveillance, d’écoute, de dialogue et d’alliance pour favoriser le recours aux réseaux d’aide et de soins sont de bons conseils et ont pu déjà faire leur preuve en la matière.  »

Un nouveau logo et un site Internet renouvelé

L’association a souhaité améliorer sa communication. Grâce à un soutien financier du Conseil départemental, elle s’est dotée d’un nouveau logo afin «  d’être mieux identifiée de tous  ». Elle a également retravaillé le contenu de son site Internet www.preventionsuicidemanche.fr. Destiné aux bénévoles associatifs, aux professionnels, aux élus et à l’ensemble des Manchois, ce site recèle de nombreuses informations et «  contient des ressources permettant de trouver du soutien pour toute personne ayant des idées suicidaires ou pour tout proche inquiet ou endeuillé par le suicide  ».

Cet article est paru dans Ouest-France (site web)

 

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Suicide chez les jeunes : comment lutter contre un danger tabou

By Thierry DulacFév 05, 2021, https://bulletindescommunes.net/*
Suicide chez les jeunes : un sujet d’inquiétude

Récemment, suite à plusieurs signaux d’alerte de suicide chez les jeunes, dont une lettre ouverte au chef de l’Etat d’une étudiante de Nantes, Emmanuel Macron a décidé de réagir. Notamment, en déclarant qu’il souhaitait que des Assises de la psychiatrie s’ouvrent rapidement. Cela, en consacrant une attention particulière à la santé mentale chez les jeunes Français. Précisément, avant l’été prochain.

Un contexte particulier

Pour l’exécutif, les risques de suicide chez les jeunes sont devenus un sujet d’inquiétude.

Ce 5 février, ce sera la date à laquelle s’ouvre la Journée nationale de la prévention du suicide. Pour la Fondation Ramsay Santé, cet événement est l’occasion de faire le point sur les idées de suicide chez les jeunes. Par conséquent, sur la façon de les prévenir. Notamment, dans le contexte particulier de la crise sanitaire actuelle. Qui, à cause des mesures de confinement et des couvre-feux, réduit beaucoup les interactions sociales. Or, cela impacte très durement le moral des jeunes. Pour preuve, des études récentes ont montré que 65 % des 15/25 ans ont déjà eu des pensées suicidaires. De fait, en tant que gestionnaire de 36 cliniques sur le territoire, l’avis de la Fondation Ramsay Santé comptera. Car ce groupe est l’un des acteurs majeurs de la prise en charge de la santé mentale en France. Expert de l’hospitalisation privée en psychiatrie.
Un bilan pour éclairer

A l’occasion de cette Journée, un bilan sur la santé mentale en France des 15/25 ans aura lieu. Entre autres, à propos du suicide chez les jeunes. Car cette tranche d’âge souffre incontestablement des contraintes de la crise Covid. Lors de ces échanges, divers spécialistes de santé aborderont des thèmes importants. Comme les moyens concrets de différencier la déprime de la dépression. De plus, en expliquant la façon de détecter les comportements à risque chez les jeunes. Cela, en donnant les moyens les plus efficaces d’éviter un passage à l’acte. Grâce à des réflexes adéquats.
Un livre blanc

A l’occasion de cette Journée nationale de la prévention du suicide, la Fondation Ramsay Santé publie un livre blanc. Son titre : Le suicide des jeunes : l’autre urgence. En fait, cet ouvrage synthétise les réflexions tirées de l’événement annuel Rencontres Prévention. Destiné à mieux partager l’ensemble des connaissances concernant la prévention de la santé. Chaque année, le ministère des Solidarités et de la Santé organise cet événement. De fait, sa dernière édition portait précisément sur la prévention du suicide chez les jeunes.

https://bulletindescommunes.net/suicide-jeunes-lutter-danger-tabou/

 

 

 

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Replay du vendredi 5 février 2021
Journée Nationale de Prévention du Suicide
Tous experts de France Bleu Champagne Ardenne

Du lundi au vendredi à 9h30
Par Sébastien Gitton France Bleu Champagne-Ardenne

Vendredi 5 février 2021 à 9:34

Dans les Ardennes, comme partout en France, S.O.S Amitié constate une évolution des appelants, notamment des étudiants. SOS AMITIE © Maxppp - SIMON DAVA

Les étudiants expriment leur désarroi

C'est aujourd'hui l’occasion pour l’Union Nationale de Prévention du suicide, dont S.O.S Amitié est membre fondateur, de faire le point quant à l’impact de la crise sanitaire sur les facteurs de fragilisation des personnes. S.O.S Amitié note une augmentation des appels d'étudiants.

Cette catégorie d’appelants est relativement nouvelle et une véritable détresse se fait ressentir de la part de ces interlocuteurs, qui font face avec difficulté à une perte de repères. Certains évoquent une « perte de sens », un sentiment de désengagement aussi bien au niveau de leurs études, de leur organisation quotidienne, et surtout, de leur avenir. Certains évoquent explicitement une crainte pour leur santé mentale.

Jean-François SAINT-BASTIEN, écoutant et responsable communication S.O.S Amitié de Charleville-Mézières est notre expert ce matin.

SOS Amitié est joignable au 09 72 39 40 50 (ligne nationale) ou 03 24 59 24 24 (Charleville-Mézières) anonyme et gratuit 24h/24 7j/7
https://www.francebleu.fr/emissions/tous-experts-de-france-bleu-champagne-ardenne/champagne-ardenne/journee-nationale-de-prevention-du-suicide

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Suicide : en 2021, les étudiants fortement à risque
05 février 2021
Le 5 février marque comme chaque année la journée nationale de prévention du suicide. Un fléau depuis de nombreuses années, qui prend encore plus d’ampleur en 2021 en raison de la crise sanitaire liée à la Covid-19. Les associations se mobilisent pour écouter et soutenir, afin de prévenir le passage à l’acte.

En France, 9 000 personnes se suicident chaque année. Ce qui représente 25 morts par jour. Ces chiffres alarmants inquiètent d’autant plus les associations que la situation sanitaire et sociale s’est dégradée. La pandémie de Covid-19 et les mesures de confinement associées impactent fortement la santé mentale des Français. Et les étudiants notamment souffrent beaucoup d’isolement et de précarité. A ce propos, SOS Amitié constate une recrudescence des appels venus de cette catégorie de population.

« Cette catégorie d’appelants est relativement nouvelle et une véritable détresse se fait ressentir de la part de ces interlocuteurs, qui font face avec difficulté à une perte de repères », précise l’association. Certains évoquent une « perte de sens, un sentiment de désengagement aussi bien au niveau de leurs études, de leur organisation quotidienne, et surtout, de leur avenir. Certains évoquent explicitement une crainte pour leur santé mentale. »

Concrètement, « la pandémie a fait passer le nombre d’appels reçus par l’association de 6 000 à 8 000 par jour, avec des pics d’appels allant jusqu’à 9 000, lors des fêtes de fin d’année », indique SOS Amitié.
Comment prévenir le passage à l’acte ?

Pour prévenir le suicide, il est primordial de prendre soin de la santé mentale en général. Pour cela, il faut « promouvoir les milieux de vie favorables » à celle-ci. Plus concrètement, permettre à chacun de vivre dignement dans un logement décent, de voir ses besoins primaires assouvis en évitant l’isolement.

Les personnes fragilisées doivent être accompagnées. Il faut ainsi « maintenir le contact avec les personnes suicidaires ou ayant fait une tentative de suicide et former au repérage et à l’orientation de la crise ». L’écoute et la bienveillance sont là les outils de prévention essentiels, sur lesquels sont basées les actions de l’association SOS Amitié depuis de nombreuses années. « Offrir une oreille attentive à ceux qui en font la demande est plus que jamais une mission essentielle, une mission de santé publique ! », estime-t-elle.

Source : Union nationale prévention suicide – SOS Amitié, 2021 - Observatoire National du Suicide, 4ème rapport, Juin 2020

Ecrit par : Dominique Salomon - Edité par : Emmanuel Ducreuzet

https://destinationsante.com/suicide-en-2021-les-etudiants-fortement-a-risque.html

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Journée Nationale de Prévention du Suicide ce 5 février
1 février 2021 à 15h40