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vendredi 2 février 2018

MàJ Revue de presse des JNPS 2018

Ile de la réunion : Prévention du suicide : l’importance de l’écoute

LINFO.RE – le 2.02.2018  Manuel Yepes





SOS Solitude - Prévention - Suicide - Tentative de suicide - La Réunion
Antenne Réunion


Ce vendredi marque la Journée nationale de la prévention du suicide. Les spécialistes de la question ou encore de l’insertion scolaire et professionnels, tout comme le grand public se retrouvent aujourd’hui pour discuter de ce mal-être invisible. À La Réunion, près d’une centaine de suicide sont recensés en moyenne, chaque année.

Ce vendredi marque la Journée nationale de la prévention du suicide. Les spécialistes de la question ou encore de l’insertion scolaire et professionnels, tout comme le grand public se retrouvent aujourd’hui pour discuter de ce mal-être invisible. À La Réunion, près d’une centaine de suicide sont recensés en moyenne,chaque année. 
"Des signes qui ne trompent pas"

Le suicide, c’est un mort tous les quatre jours, et trois hospitalisations pour tentative de suicide par jour. Les Réunionnais sont convaincus de pouvoir détecter une personne susceptible de passer à l’acte.
"On ne peut pas aider une personne comme ça"

"Je pense qu’il y a des signes qui ne trompent pas : le ton de la voix, le regard et souvent la personne dit qu’elle va bien". Un jeune homme de poursuivre : "Si elle se renferme, qu’elle est malheureuse, qu’elle a du mal à rire, j’essaye de l’aider. Mais je ne suis pas psychologue, on ne peut pas aider une personne comme ça. Il faudrait appeler des personnes plus compétentes pour ça."
L’importance de l’écoute

Selon les spécialistes de la question, réunis lors de la Journée nationale de la prévention du suicide, l’écoute est importante. "Mi aide la personne dans mes mots à sortir le zafer, à tout déballer. Mi parle très peu à part pour relancer la personne", explique Sébastien Dijoux, président de SOS Solitude.

Le professeur Jean-Louis Terra, chef de service en psychiatrie à l’Université Lyon I, participe aussi à cette Journée nationale. Il faut, selon ce dernier, obtenir des informations qui permettront de protéger la personne à tendance suicidaire.

"Il faut lui dire : tu n’es pas comme ça d’habitude, dis moi exactement ce qui se passe dans ta vie, ce qui a changé. Puisque tu me le dis, je le prends pour une demande explicite d’aide. Je ne te laisserai pas comme cela, il y a assez de malheurs dans ta vie, je ne veux pas qu’il y en ait plus."

http://www.linfo.re/la-reunion/societe/736302-prevention-du-suicide-l-importance-de-l-ecoute

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Il enseigne les gestes de secourisme psychique


SANTÉ. Le professeur Jean-Louis Terra, psychiatre à Lyon, est l'invité du colloque "Prendre une minute pour sauver une vie" qui se tient aujourd'hui à l'Espace Tamarun, à l'occasion de la journée nationale de prévention du suicide. Il forme au "brevet de secourisme psychique."
Est-ce qu'on peut "détecter" une personne qui va se suicider ? Y a-t-il des signes qui peuvent nous alerter ?
"Il y a de nombreux signes mais ils varient selon le type de fonctionnement des personnes en crise suicidaire. Certaines personnes vont dire très clairement les choses : je vais moins vous embêter, vous allez bientôt prier pour moi, j'ai trouvé une solution, ma voiture ne va plus servir ! Leurs messages seront très clairs mais, étant donné que ces personnes sont équilibrées et ont la réputation d'être solides, on aura tendance à ne pas les croire, à minimiser leurs souffrances car on ne comprendra pas pourquoi elles sont dans cet état !
Comment réagir face à cela ?
Il faut explorer les souffrances de la personne et savoir si elles l'ont conduite à mettre fin à ses jours. Il faut demander à la personne en crise suicidaire : que se passe-t-il ' Et il faut amener la personne à raconter ce qui ne va pas, à "dévide son cœ“ur" comme on dit en créole. On ne peut aider que si on connaît les problèmes !
Quels sont les autres types de fonctionnement qui peuvent exister chez les personnes en crise suicidaire ?
Il y a des gens qui ne vont pas bien mais qui ne le montrent pas. Ils font comme si tout allait bien car ils ont une vie bien menée avec un travail, un époux ou une épouse, des enfants. Ces gens-là ont peur de demander de l'aide, de dire qu'ils n'en peuvent plus de la vie qui est devenue un fardeau, qu'ils n'en peuvent plus de l'ambiance à la maison, de leur chef qui dévalorise le travail ! Ce sont des personnes qui ont mal et leur situation est urgente. Elles minimisent beaucoup et on passe à côté des vrais problèmes ! Un 3e type de fonctionnement existe. On le voit chez des personnes qui ont des maladies mentales installées, des troubles de la personnalité. Elles parlent facilement de la mort. On pourrait alors avoir tendance à dire : ce n'est pas grave, elles sont comme d'habitude !
Mais, globalement, les personnes en crise suicidaire laissent des messages. Il y a toujours des changements. Par exemple, elles vont faire une fête et ce sera pour dire adieu. Ou elles vont se mettre à être généreuses avec tout le monde alors qu'elles étaient plutôt avares. Elles vont aller voir leurs thérapeutes pour les remercier et les encourager à continuer. Elles vont faire des démarches pour préparer leurs adieux : aller à la banque, régler des paperasses, rembourser des prêts. Elles font place nette !
"Il ne faut pas rassurer précocement, sans connaître la nature des problèmes"
C'est une forme de soulagement ?
Oui. Quand la date de l'acte suicidaire est fixée, ces personnes peuvent paraître profondément soulagées. Soulagées d'avoir trouvé la solution à leurs souffrances. Et, c'est après leur mort, que les proches prennent conscience que leurs paroles avaient tel ou tel sens.
Est-ce qu'il y a des mots à ne pas dire à une personne qui veut se suicider '
Il ne faut pas dire : "bon courage", "c'est normal", "ne t'en fais pas". Ce sont des mots inutiles. Il ne faut pas rassurer précocement, sans connaître la nature des problèmes.
Quel est, selon vous, le meilleur moyen pour prévenir le suicide ' Le dialogue ' ?
Il faut bien connaître le degré d'urgence suicidaire de la personne, à savoir si c'est une idée, une intention ou une programmation. Cette évaluation du degré d'urgence permet d'intervenir de façon adaptée. La limitation de l'accès aux moyens de suicide et le traitement de la dépression sont des stratégies qui ont démontré leur efficacité pour réduire le nombre de passage à l'acte.
Vous proposez un brevet de secourisme psychique. De quoi s'agit-il ?
Ce brevet de secourisme s'adresse à toutes les personnes qui apportent de l'aide à ceux qui sont en détresse : les professionnels de santé, le medico-social, les bénévoles, les pompiers, les forces de l'ordre !
On les forme avec des mises en situation pour qu'elles puissent perfectionner leurs capacités de dialogue avec des personnes déstabilisées. La formation dure deux jours.
Les bénévoles de l'association SOS Solitudes à La Réunion en ont bénéficié. Elles ont pu apprendre ainsi comment aider des gens en crise suicidaire (N.D.L.R., en octobre 2000, le professeur Terra a formé plusieurs centaines de psychiatres et de psychologues à la conduite à tenir face à quelqu'un en état de détresse psychique majeure. Ces psys ont ensuite formé d'autres professionnels, directeurs de prison, enseignants, policiers, mais aussi des bénévoles associatifs).
Quels sont les chiffres du suicide ou de tentatives de suicide en France ?
Il y a eu 8 879 suicides en 2014, environ 200 000 tentatives de suicide, soit environ vingt tentatives en France, l'outre-mer compris. Globalement, le nombre de décès diminue depuis 1986. La réduction concerne les jeunes et les personnes âgées.
C'est la première fois que vous venez à La Réunion. Que connaissez-vous de notre île ?
En métropole, j'ai rencontré plusieurs formateurs de La Réunion. Le premier, c'était Jacques Brandibas. On me racontait toujours des choses très positives sur La Réunion. On me disait que ça sentait la vanille ! Donc, ce n'est que justice que je sois ici dans cette belle île. Maintenant, je sais que ça sent réellement la vanille !
Jean-Louis Terra est professeur de psychiatrie à l'université Lyon 1 et chef de service de psychiatrie de secteur au centre hospitalier Le Vinatier, à Lyon ; responsable du Centre de prévention du suicide et de l'unité Psymobile.
  https://www.clicanoo.re/Societe/Article/2018/02/02/Il-enseigne-les-gestes-de-secourisme-psychique_513008

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Journée Nationale de la Prévention du Suicide
dans Actualités/Infos Réunion
Le colloque organisé  à l’espace Tamarun à La Saline-Les-Bains par l’association SOS Solitude dans le cadre de la Journée Nationale de la Prévention du Suicide se terminera cet après-midi à 17h par l’intervention du Professeur Jean-Louis Terra qui présentera son « brevet de secourisme psychique ».
C’est autour du thème « Prendre 1 minute pour changer 1 vie », que s’est déroulé cet événement qui a été ouvert dès 9h par l’intervention remarquée de Sébastien Dijoux, président de SOS Solitude, en discours, musique, vidéo-mapping, rap et slam… Un rendez-vous très attendu qui a réuni plus de 200 personnes qui ont d’ores et déjà pu profiter des points de vues d’experts et échanger avec de nombreux professionnels présents sur les enjeux de prévention du suicide sur notre département ainsi que les différentes actions qui sont menées par SOS Solitude et ses partenaires.
Ce rendez-vous, unanimement salué, sera clôturé par l’intervention très attendue du Professeur Jean-Louis TERRA qui présentera son « brevet de secourisme psychique »qui permet de sauver des vies. « Apprendre les gestes de secourisme psychique, c’est mettre des mots sur une situation. Tout citoyen à peu près équilibré et qui a le souci de l’autre peut apprendre à entrer en contact avec quelqu’un qui va mal, à évaluer l’urgence suicidaire pour l’orienter vers la chaîne de secours : famille, urgences, médecin traitant, numéros verts…… »

Fonctionnement et missions de l’association

Lorsque vous faites le 0262 970 000, à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit, la main d’un bénévole, toujours disponible, décroche et vous répond.

Il va tendre son oreille à celui qui appelle, qui a parfois du mal à exprimer son malaise, son angoisse qui accable. Les mots et les silences disent le mal de la séparation, de la déchirure ou de la solitude, la douleur physique ou morale, ou encore le mal-être.
Le bénévole par son écoute bienveillante se rend disponible à l’autre, à son univers. Il va inviter son interlocuteur à se sentir en confiance, pour qu’il puisse échanger, réfléchir et à trouver ses propres solutions.
Pour cela il va laisser dire et concentrer toute son attention sur le discours de l’appelant.

Notre association est une organisation de prévention du suicide, comme il en existe plusieurs sur le plan national (SOS Amitiés, SOS Suicide Phénix) et une autre sur le plan local (Prévention suicide qui pratique l’accueil en face à face des appelants qui le désirent vouloir mener un travail à plus long terme).
Notre but prioritaire mais non pas exclusif est la prévention du suicide – action inscrite dans le cadre du plan régional de santé publique.
Depuis 2003 nous avons mis en place le 0262 970 000. Notre service téléphonique reçoit en période basse 350 appels/mois en moyenne et en période haute plus de 510 appels/mois.
Notre veille téléphonique obéit aux principes suivants :
Garantie de l’anonymat de l’appelant, comme celle de l’écoutant
Neutralité dans l’écoute
Une permanence 24 heure sur 24 toute l’année
Et propose une écoute téléphonique non directive, sans jamais intervenir, même dans le cas d’appels d’urgence. Pour cela nous devons établir un climat de confiance pour convaincre l’appelant de ne pas passer à l’acte. Nous essayons d’avoir une relation d’aide et un accompagnement par la réorientation vers les organismes compétents de toutes formes de détresse psychiques aigues
Cet accompagnement téléphonique est assuré par les « Écoutants », tous bénévoles, qui se relaient 24/24 et 7jr/7 aux 4 coins de l’Ile pour assurer cette veille.

L’écoute suffit souvent à libérer la parole, à lever le voile sur les attentes, angoisses, les conflits familiaux, les états de dépendance, solitudes, violences…, et permettre à des personnes en état de souffrance de reprendre confiance en elles, de retrouver leur autonomie, de reconstruire des liens sociaux…

Tout ce qui se dit au cours de la conversation est confidentiel et n’est en aucun cas divulgué à des personnes extérieures.
Chaque écoutant répond à l’appelant en respectant la charte et le règlement intérieur de l’association.

https://freedom.fr/semaine-de-prevention-du-suicide-du-4-au-10-fevrier-2018/ 

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LOIRE Saint-Etienne : harcèlements et crise suicidaire au cœur des débats
Le 31/01/2018 à 12:03









Ce jeudi 1er février, de 8h30 à 17h30 à Saint-Etienne, l’association Loire prévention suicide (LPS) organise un colloque autour du thème: harcèlements et crise suicidaire.
Pour parler de cet acte, résultante d’un mal-être profond et souvent planifié, même si les signes annonciateurs sont difficilement visibles pour l’entourage. Lors de cette rencontre, plusieurs spécialistes interviendront dont le Docteur Jacques Laporte, vice-président de LPS et le professeur Michel Debout. Il est encore possible de s’inscrire aujourd’hui mercredi pour assister à ce colloque.
http://www.leprogres.fr/loire-42-edition-saint-etienne-metropole/2018/01/31/saint-etienne-une-rencontre-dediee-aux-harcelements-et-crise-suicidaire


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MAROC
Suicide des jeunes: l’association « Sourire de Reda » lance sa campagne de prévention #ana_m3ak
Suicide des jeunes: l’association «  Sourire de Reda » lance sa campagne de pré…
Société
Fatimazahraa Rabbaj
02/02/2018 à 10:00
Comme chaque année, à l’occasion de la Journée internationale de prévention du suicide célébrée le 05 février,  l’association « Sourire de Reda »  lance une campagne de sensibilisation.  Cette année,  elle a pour thème : «Nous avons tous les super pouvoirs d’aider».
 «Après avoir insisté dans nos précédentes campagnes sur la nécessité de parler pour se sentir mieux, nous avons souhaité cette fois-ci rassurer les jeunes sur le fait qu’ils n’étaient pas seuls, et ce, en interpellant l’entourage adulte et jeune et en l’impliquant dans une grande chaîne de solidarité», explique la directrice  générale de l’association « Sourire de  Reda », Véronique Fima.
Par ailleurs, le but de cette campagne est de sensibiliser les médias ainsi que le grand public sur le suicide.   Ce fléau reste tabou dans notre société, pourtant il est primordial d'en parler, pour arriver justement, à défaut de l'éradiquer, à en atténuer l'incidence. L'idée étant de pouvoir agir avant le passage à l'acte. « Nous n’avons pas  de chiffre récent, les derniers chiffres  datent de  2012 ils ont été  publiés  par l’OMS ;   qui faisait état de 1628 suicides au Maroc », poursuit la directrice générale de l’association.
Afin de diminuer ce phénomène,  Véronique Fima conseille  « d’’être extrêmement attentif au signe révélateur de souffrance, il faut détecter des signes avant-coureur d'un passage à l'acte suicidaire est une tâche particulièrement difficile vu la complexité de la problématique suicidaire elle-même. Dans certains cas, on pense même que c'est impossible tant  que le suicide survient de manière soudaine et brutale. Egalement, il faut chercher avec la personne suicidaire des solutions qui pourraient l’aider à surmonter la crise, le raccrocher aux activités qu’il aimait auparavant ».
Afin de  briser le mur de silence entre l'adulte et le jeune, l’association avait mis en place le site www.stopsilence.org (1er espace dech@técoute anonyme, confidentiel et gratuit au Maroc),  a travers cette plateforme elle  répond  à des situations de mal-être ou de détresse que peuvent vivre les jeunes à un moment difficile de leur vie. « Des écoutants bénévoles sont là, les lundis, mardis, mercredis et jeudis, de 18h30 à 21h, disponibles pour les adolescents qui ont besoin de se confier, qu'ils soient ou non en crise suicidaire, l’an dernier nous avons  traités 371 échanges avec des jeunes », nous  déclare  Véronique Fima.
http://www.2m.ma/fr/news/lassociation-sourire-de-reda-lance-sa-campagne-de-prevention-ana-m3ak-20180201/ 

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Bretagne  Prévention du suicide : la Bretagne concernée






Le suicide en Bretagne / © France 3 Bretagne
Le suicide en Bretagne / © France 3 Bretagne
Par Krystell Veillard  






Prévenir le suicide, est une préoccupation finalement assez récente. Les premières politiques de santé publique dans ce domaine remonte à seulement une vingtaine d'années. La Bretagne fait l'objet d'une attention particulière, avec son triste record. 14 000 tentatives de suicide par an, et 850 décès chaque année. Si le taux de décès par suicide en France métropolitaine en 2010 était de 16,5 (taux de décès pour 100 000 habitants), c'est en Bretagne, avec 28,1 qu'il était le plus élevé.


Les hommes actifs de 40 à 55 ans les plus concernés

Pour enrayer ce fait régional,  l'Etat a missionné certains acteurs. L'idée est de sensibliser tout le monde à ce qui peut être fait pour empêcher les drames.
Les décès par suicide concernent avant tout les hommes, actifs, de 40 à 55 ans. Lorsque la mort a été évitée, l'accent est mis sur la relation entre médecins et patient, pour prévenir les récidives.  Les psychiatres font ainsi désormais partie des urgences des hôpitaux, comme le Dr André Badiche, présent au réveil des patients. La prévention est d'autant plus essentielle qu'elle a fait ses preuves : chez les jeunes, les suicides ont diminué.


Le point sur la prévention par Myriam Thiébaut
Prévention du suicide en Bretagne
Le reportage de Myriam Thiébaut et Olivier Hue - Interviews : Yann Menot, responsable prévention du suicide - Mutualité Française de Bretagne - André Badiche, médecin psychiatre à la retraite
voir la video https://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/prevention-du-suicide-bretagne-concernee-1415477.html


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MAROC : COMMUNIQUE DE PRESSE de Sourire de REDA
5 février 2018 : top départ pour notre nouvelle Campagne Nationale de Sensibilisation !


"Comme chaque année, le mois de février est un temps fort pour Sourire de Reda avec sa campagne annuelle de sensibilisation, à l'occasion du 5 février, Journée Nationale de Prévention du Suicide des Jeunes. 

Après avoir contribué à lever partiellement le tabou sur ce sujet sensible, aidé à libérer la parole sur les souffrances des jeunes puis sensibilisé sur les moyens d'action, notamment par la mise en place de sa plateforme d'écoute par ch@t Stop Silence, Sourire de Reda se mobilise en 2018 pour permettre à chacun d'entre nous de devenir un relais de prévention. 

La campagne conçue par l'agence Mosaïk Communication avec le soutien de la société de production Sigma et l'agence digitale TNC, a choisi de symboliser avec force cette main que tout le monde peut tendre.

Parce qu’il suffit parfois d’un simple geste pour redonner confiance à un jeune qui a perdu espoir, d’un mot pour qu’il retrouve le sourire.
Parce ce qu’une oreille attentive et bienveillante peut sauver une vie.
Ces petites choses sont les Super Pouvoirs des Super Héros du quotidien que nous avons tous la capacité d'être.

Jeunes ou adultes, hommes ou femmes, professionnels de la santé ou pas.
Nous avons TOUS le Super Pouvoir d’aider un jeune 
en souffrance et de lui dire : ana_m 3ak.

  Cette campagne, déclinée en radio, presse, bannières et réseaux sociaux, touchera un large public grâce au généreux soutien de nos partenaires médias : Assabah, Atlantic Radio, Hit Radio, La Nouvelle Tribune, L’économiste, Le Matin, Lesinfos.ma, Nafs, Panorapost, Mowatine, Radio Aswat, Radio Mars, Santé+, SanteV, Sihaty+, TelQuel, Ticket.ma

Vous aussi vous pouvez relayer cette campagne auprès de votre entourage.
Plus nombreux nous serons à le faire, plus le message sera entendu et plus d'adolescents pourront ainsi être aidés.

Nous en profitons pour remercier chaleureusement tous les partenaires et bénévoles formidables qui nous soutiennent tout au long de l'année, grâce auxquels Sourire de Reda peut accomplir ses actions.

Merci d'être à nos côtés et aux côtés des jeunes qui ont besoin de nous.
Meryeme Bouzidi Laraki et Véronique Fima
 
Sourire de Reda
Association marocaine, pour venir en aide aux jeunes en souffrance et prévenir le suicide


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Santé

La parole, meilleure arme contre le suicide

Les Hauts-de-France est la troisième région la plus touchée par le suicide. C’est la seconde cause de mortalité chez les 15-24 ans derrière les accidents de la route, mais statistiquement, ce sont les plus de 75 ans qui se suicident le plus. 
L’ONS a publié un nouveau rapport sur les chiffres du suicide. En 2014, 8 885 décès par suicide ont été recensés, et le taux de suicide dans les Hauts-de-France s’élevait à 20,7 pour 100 000 habitants.
Contrairement aux idées reçues, parler du suicide ne favorise pas les passages à l’acte. Il ne faut pas hésiter à demander à une personne en souffrance si elle a des idées suicidaires afin de lui permettre de s’exprimer et de pouvoir demander de l’aide. Le médecin traitant est habilité à écouter les patients suicidaires.
Le taux de décès par suicide augmente avec l’âge. Ce sont les plus de 75 ans qui se suicident le plus. Les autres facteurs de risque sont le chômage, de faibles revenus, la présence d’une maladie mentale ou très lourde (comme le cancer) et l’exposition aux violences physiques et psychologiques, au travail ou au sein de la famille. Dans les Hauts-de-France, l’accès aux soins est également rendu difficile par une pénurie de psychiatre publics et libéraux.
Numéros et liens utiles :
Urgences : 15
Îlot psy Lille : 03 20 78 22 22 24h/24
Fil Santé jeune (anonyme et gratuit) 0800 235 236 tous les jours de 9h à 23h
Annuaire des CMP des Hauts-de-France<UN>
3eme rapport de l’Observatoire National du Suicide (ONS)
L’ONS a publié le 5 février, journée nationale de prévention du suicide, un nouveau rapport sur les chiffres des suicides en France. En 2014, 8 885 décès par suicide ont été recensés, mais l’ONS pointe un risque de sous-estimation de 10 %, pouvant porter ce chiffre à 10 000 par an.
La région la plus touchée par le suicide est la Bretagne, avec un taux de 25,2 pour 100 000 habitants, talonné par la Normandie (20,9 pour 100 000), les Pays de la Loire et les Hauts-de-France (20,7). Le taux national lui est de 17 pour 100 000.
Le suicide touche plus les hommes que les femmes jusqu’à 44 ans (23,1 pour 100 000 habitants, contre 6,8 pour 100 000).
Le taux de suicide augmente par ailleurs avec l’âge : 5 % chez les 15-24 ans, 16,8 % pour les 25-54 ans, et 35,4 % chez les plus de 75 ans !
http://lavdn.lavoixdunord.fr/311550/article/2018-02-05/la-parole-meilleure-arme-contre-le-suicide
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Santé: le nombre de suicides est en baisse continue depuis 30 ans
Par RFI Publié le 05-02-2018 www.rfi.fr/france*
Le taux de suicide a baissé de 26% dans le monde ses 30 dernières années. Getty Images / zodebala


En France, 24 personnes se suicident chaque jour. Au total en 2014, ce sont près de 9 000 personnes qui se sont donné la mort, selon une étude du ministère de la Santé publiée ce lundi 5 février. La France continue de faire partie des pays européens les plus touchés, après toutefois les pays de l’Est, la Finlande et la Belgique. Pour autant, le nombre de suicides est en baisse continue depuis une trentaine d’années. Un phénomène qui ne touche pas que la France : la plupart des pays riches sont concernés. Entre 2000 et 2012, le taux de suicide a ainsi baissé de 26% au niveau mondial.

Le suicide est une énigme. Tout comme il est difficile d’identifier les raisons qui poussent quelqu’un à se donner la mort, il est périlleux de dire avec certitude pourquoi depuis les années 1980, on se suicide moins qu’avant. Mais des hypothèses plus fortes que d’autres émergent.

« Dans le domaine du soin, il y a quelque chose qui est intervenu justement dans les années 85-86, c’est l’autorisation donnée au médecin généraliste de prescrire des antidépresseurs du style Prozac, explique Christian Baudelot, sociologue, est co-auteur de l’ouvrage Suicide – l’envers de notre monde, aux éditions du Seuil. Cela a été introduit dans tous les pays européen au même moment et maintenant il y a un assez grand accord pour dire que ça réduit considérablement le suicide ».

Mais ce n’est pas seulement une affaire de chimie. La prise en charge de la souffrance psychique s’est améliorée, les psys sont beaucoup plus nombreux ; le tabou ne règne plus en maître.

« Le fait d’aller consulter un psychologue ou un psychiatre est beaucoup plus fréquent qu’avant et surtout n’est pas du tout stigmatisé comme une sorte d’aveu de folie, ajoute Christian Baudelot. Avant, on allait chez le psy si on était fou, ce qui n’est plus tout le cas et aujourd’hui la notion de dépression est admise par tout le monde, ce qui n’est absolument pas le cas auparavant ». Ainsi c’est le regard de la société sur la souffrance psychique qui a changé.
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Suicide : des connaissances à approfondir pour améliorer la prévention www.jim.fr*













Paris, le lundi 5 février 2018 – Chaque gouvernement, ou presque, fait de la prévention du suicide une "priorité". Mais au-delà des déclarations d’intention, il s’agit d’un sujet difficile et délicat.  Notamment parce que peuvent entrer en contradiction le nécessaire respect de l’autonomie, l’inconditionnelle bienfaisance et l’objectif d’assurer la justice qui sont les « trois grands principes de bioéthique » rappelés par Nathalie Fourcade quand elle était sous-directrice de l’Observatoire de la santé et de l’assurance maladie à la Direction de la recherche des études de l’évaluation et des statistiques (DREES) lors de la séance plénière de l’Observatoire du suicide d’octobre 2016.

Améliorer le suivi des patients hospitalisés pour tentative de suicide
 
Consciente de ces enjeux, le ministre de la Santé souhaite cependant que la France, dont le taux de suicide, même s’il a reculé de 26 % entre 2003 et 2014, reste l’un des plus élevés de l’Union européenne (après les pays de l’Est, la Finlande et la Belgique) renforce sa prévention en la matière. Ainsi, a-t-elle fait part lors du récent congrès l’Encéphale qui se tenait à Paris de sa volonté de généraliser sur tout le territoire le dispositif Vigilans, un système testé dans le Nord qui concerne le suivi étroit des patients ayant été hospitalisés pour une tentative de suicide. Cette préconisation du ministre de la Santé est en lien avec celle du Conseil national de la santé mentale (CNSM) installé en octobre 2016, comme le signale un rapport de l’Observatoire du suicide publié aujourd’hui par la DREES. Les premiers travaux du CNSM insistent sur l’importance de « fixer des objectifs quantifiés de réduction du nombre de suicides et de tentatives de suicide ». Au-delà de ce principe général, ses « stratégies d’actions », sont outre le suivi des patients ayant été hospitalisés, déjà évoqué, l’amélioration des formations au repérage du risque suicidaire, le renforcement de l’information du public, la mise en place d’un numéro de prévention et la diminution de la possible contagion suicidaire (en travaillant notamment avec les médias).

Le numérique ne fait qu’appuyer des inégalités déjà présentes
 
Ce sujet de la contagion suicidaire a trouvé de nouvelles résonnances avec les réseaux sociaux. En grande partie consacrée à « l’état des lieux des connaissances sur le suicide des jeunes », le rapport de l’Observatoire relève que « Les outils numériques, notamment les réseaux sociaux, peuvent (…) dans certains cas jouer un rôle dans l’amplification du phénomène de "contagion" des risques suicidaires ». D’une manière générale, les « pratiques numériques » sont fortement ambivalentes et qui ne font qu’aggraver des disparités déjà observées. « Elles ont parfois pour effet de réduire la durée du sommeil [des adolescents], de diminuer leur activité physique et de surexposer aux médias, ce qui les prédispose fortement aux symptômes dépressifs et anxieux ainsi qu’aux idées suicidaires. De plus l’usage des technologies numériques semble creuser les inégalités entre les jeunes face au suicide. Il présente en effet un atout pour les adolescents allant bien et évoluant dans un environnement familial et scolaire sécurisant, mais il constitue un espace exposant les plus vulnérables à la souffrance et au risque suicidaire » relève l’Observatoire du suicide.

Cependant, tout en même temps, les outils numériques pourraient trouver une place dans la prévention. L’Observatoire estime ainsi que « les applications de santé connectée pourraient, par ailleurs, ouvrir la voie à de nouvelles stratégies (de prévention) du suicide des jeunes, en permettant d’aller à la rencontre des adolescents ». Le web est également un champ d’étude important en vue d’améliorer les pratiques de prévention. Ainsi, parmi les projets soutenus par l’Observatoire et l’Institut de recherche en santé publique (IReSP) figurent ceux de Romain Huët (Maître de conférence en sciences de la communication, université de Rennes 2) portant sur « l’analyse linguistique et textuelle des webchats de l’association d’écoute SOS Amitié. Cette recherche apporte une meilleure compréhension des mots utilisés par les appelants et de leurs attentes et sera utile pour améliorer la prévention ».

Mieux savoir pour mieux prévenir
 Outre cet accent sur le suicide des jeunes, les travaux de l’Observatoire se sont également concentrés ces deux dernières années sur « l’amélioration du système de surveillance des suicides et des tentatives de suicide » , une meilleure connaissance du phénomène étant à la base d’une prévention plus efficace. On estime, on le sait, qu’un nombre important de suicides n’est pas recensé : les 8 885 décès comptabilisés en 2014 en France seraient ainsi sous-estimés de 10 %. Pour l’obtention de données plus précises et plus fiables, une enquête conduite par Santé publique France en collaboration avec des instituts médico-légaux et le CépiDc-Inserm a tenté d’ « identifier les freins à la transmission systématique au CépiDc de l’Inserm des résultat de l’investigation sur les circonstances d’un décès par ces instituts, en cas de mort suspecte. Celle-ci doit normalement se faire par la rédaction d’un deuxième certificat de décès (…). Il s’avère que peu d’instituts appliquent cette procédure, et encore moins de façon systématique. Cette enquête téléphonique a abouti à des propositions d’harmonisation et fournit des premiers éléments pour la mise en place de l’étude de faisabilité ». Dans le même ordre d’idée, un autre groupe de travail piloté également par Santé publique France a pour « objectif (…) d’améliorer la qualité du codage des tentatives de suicide grâce à l’action auprès des producteurs locaux de données ». La refonte du certificat de décès et l’accélération du déploiement du certificat électronique vont également dans le sens de cet objectif de connaissances plus fines.

Intervenir le plus tôt possible
 
En guise de recommandation pour les travaux à venir, l’Observatoire estime nécessaire de poursuivre les réflexions sur les enjeux éthiques de la prévention du suicide et sur la connaissance du phénomène chez les plus jeunes. Concernant ces derniers, « les réflexions doivent porter sur l’amélioration de la détection de la dépression et du risque suicidaire » insistent les auteurs du rapport. A cet égard, on retiendra que parmi les projets financés par l’Observatoire le docteur Erick Gokalsing (psychiatre) mène à la Réunion une évaluation destinée à mesurer la pertinence d’un « questionnaire court visant à repérer les adolescents à risque suicidaire qui entrent, pour tout motif, aux services d’urgence (…). Le questionnaire semble remplir son rôle, car il permet de repérer les jeunes qui ont besoin d’une évaluation psychiatrique complémentaire et éventuellement d’une prise en charge » relève le rapport. Ce dernier insiste encore sur l’importance des interventions en milieu scolaire et ce précocement, visant d’une part des effets à plus long terme et d’autre part parce qu’il apparaît que « les troubles des conduites et l’inadaptabilité sociale apparaissent plus précocement que par le passé, en particulier les violences contre soi ou contre les autres ».

Des enjeux et des sujets capitaux pour les soignants et les pouvoirs publics.

Aurélie Haroche










  

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Premiers retours des JNPS Paris /UNPS
Source info ; Union Nationale pour la Prévention du Suicide - UNPS Retours sur les JNPS, Union Nationale pour la Prévention du Suicide - UNPS  du 5 février 2018 Paris au Ministere De La Sante Avenue De Segur.

Le haut conseil en santé psychique recommande d'intégrer le suicide dans les politiques de santé mentale de façon pérenne


Union Nationale pour la Prévention du Suicide - UNPS
JNPS 2018 / Paris : un dispositif d'aide aux étudiant.e.s en situation de mal être :

Chaque appel est strictement confidentiel. Tout ce que vous dites reste entre vous et le bénévole qui prend votre appel.
nightline-paris.fr


Union Nationale pour la Prévention du Suicide - UNPS 20 h · 
JNPS 2018 / Paris : ADOP Aide et Dispositifs d'orientation des Pharmaciens en situation de mal être.

L’image contient peut-être : texte 

Union Nationale pour la Prévention du Suicide - UNPS 
20 h · Paris, Ile-de-France ·
JNPS 2018 - Une initiative en prévention du suicide : le programme "Stop Blues" de l'INSERM à disposition dès le 15/02. Des vidéos de professionnels de la prévention et des témoignages de personnes qui ont fait une tentative de suicide, des solutions pour prévenir le mal être....


Union Nationale pour la Prévention du Suicide - UNPS
21 h · Paris, Ile-de-France ·
JNPS 2018 / Paris : table ronde "des initiatives innovantes en prévention". De la représentation théâtrale à l'appli d'aide à distance en passant par un dispositif d'aide aux pharmaciens.....


Union Nationale pour la Prévention du Suicide - UNPS est à Ministère des solidarités et de la santé.
23 h · Paris, Ile-de-France ·
Témoignages d'associations de terrain sur la prévention du suicide....

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Près de 9.000 personnes se suicident chaque année en France.

Ce lundi 5 février a lieu la Journée nationale de prévention du suicide. La France est le dixième pays d'Europe au taux de suicide le plus élevé avec plus de vingt décès par jour.








La baisse du nombre de suicides en France est "tendancielle" depuis 1985

La rédaction d'Allodocteurs.fr France Télévisions
Mis à jour le

14,9 pour 100 000 habitants : c’est le taux de suicide en France en 2014, d’après un rapport de l’Observatoire national du suicide (ONS), publié lundi 5 février. C’est aussi l’un des taux les plus importants dans toute l’Europe, devant les pays de l’Est. Malgré tout, entre 2003 et 2014, l’ONS a enregistré une baisse du nombre de suicides de 26 points. Une bonne nouvelle – la diminution est "tendancielle" depuis 1985 – mais qui ne doit pas nous faire baisser la garde, selon l'Union Nationale pour la Prévention du Suicide (UNPS). Aussi la journée nationale de prévention du suicide se focalise-t-elle cette année sur le lien, la communication et la prise en charge.

A voir : Vivre après le suicide d'un proche
La solitude reste un important facteur de suicide"Relier, c’est favoriser les liens entre celles et ceux qui ont perdu un être cher, ou ont été suicidaires. C’est aussi les mettre en contact avec les soutiens associatifs, institutionnels, professionnels", explique l’UNPS dans un communiqué. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en effet, l’isolement social est un important facteur de suicide. Une donnée corroborée par le standard téléphonique SOS Amitié, qui indique que la solitude figure parmi les motifs d’appels reçus les plus récurrents. D’où l’importance, pour l’UNPS, de créer et d’entretenir du lien avec les personnes à risque.
Autre priorité de cette journée 2018 : la communication. En effet, encourager les personnes en détresse psychologique à évoquer la question du suicide est un élément de prévention essentiel. "Contrairement à ce qu’on pense, ce n’est pas le fait de parler du suicide qui va augmenter le risque. Au contraire, le fait d’en parler va libérer des choses et permettre de consulter plus facilement un psychologue ou un psychiatre", explique le psychiatre Guillaume Fond.

Etre attentif aux personnes à risque Enfin, cette journée nationale de prévention du suicide se focalise sur la prise en charge des personnes aux idées suicidaires. L’UNPS encourage à être attentif aux individus à risque, et enjoint "les décideurs politiques", "les personnels du secteur sanitaire et du champ social" et "les collectivités" à hisser la prévention du suicide au rang de priorité. Selon l’OMS, cela doit passer par le développement d’une "culture des facteurs de protection", soit la mise en place d’actions de développement des compétences dès la petite enfance, comme l’affirmation de soi, la résolution des conflits ou le renforcement du lien social.

https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/la-france-reste-le-dixieme-pays-deurope-au-taux-de-suicide-le-plus-eleve_2595130.html 

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Suicide. La Sarthe reste le département le plus touché de la région
05/02/2018 ouest-france.fr/pays-de-la-loire*


Autour du Dr Nguyen et du Dr Hassan, pilotes de l’équipe mobile de prévention du suicide, plusieurs associations se mobilisent au quotidien pour écouter des personnes en difficulté. | Ouest-France.

La Sarthe est toujours le département le plus touché par le suicide dans la région Pays de la Loire. Pour lutter contre ce fléau, une unité mobile intervient au plus vite pour aider les personnes en difficulté.

La Sarthe est toujours mal classée par rapport au taux de suicide. Dans la région Pays de la Loire, le département affiche le taux le plus élevé, notamment chez les femmes.

Au niveau national, la Sarthe se situe au 5e rang, avec environ 150 suicides par an. Chiffre stable depuis une quinzaine d’années. Le secteur de Saint-Calais est le plus touché.

Une récente étude sur le suicide en Sarthe souligne la nécessité de maintenir le lien, en particulier chez des personnes qui avaient déjà connu un épisode de crise.
Prévention : une équipe mobile dédiée

En Sarthe, une équipe mobile de prévention, avec psychiatre, psychologue, infirmière, intervient dans les 24 heures qui suivent une alerte, au domicile de la personne en difficulté ou dans le lieu le plus adéquat, éventuellement en présence d’une personne de confiance : bénévole d’une association, médecin généraliste, travailleur social.

Contact. Équipe mobile de prévention du suicide : 02 43 78 85 25.
 
 










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Le nombre de suicides continue de diminuer en France

Malgré cette baisse des suicides de – 26 % en 2014 par rapport à 2003, la France reste au dixième rang sur trente-deux du nombre de personnes se donnant la mort en Europe.
LE MONDE |   Par

En 2014, 8 885 décès par suicide ont été officiellement enregistrés en France métropolitaine, soit un par heure en moyenne. Un chiffre élevé, mais en diminution de près d’un quart (– 26 %) par rapport à 2003, et qui confirme une baisse tendancielle entamée en 1985. C’est ce que révèle le rapport de la troisième édition de l’Observatoire national du suicide, publié lundi 5 février par le ministère de la santé et l’agence Santé publique France, sur la base des chiffres fournis par le Centre d’épidémiologie sur les causes médicales de décès de l’Inserm.
Le rapport précise d’emblée que ce chiffre de 8 885 suicides est sous-évalué de 10 %, car il ne prend en compte que les décès officiellement enregistrés comme morts volontaires. En incluant ceux pour lesquels il existe une « très forte certitude », mais pas de certificat, on atteindrait pratiquement 10 000 décès, soit près de trois fois le nombre de personnes tuées dans les accidents de la route (3 384) en 2014.

Au dixième rang en Europe
Ces chiffres ne sont pas bons. Avec un taux de suicide de 14,9 pour 100 000 habitants en 2014, la France présente un des taux les plus élevés en Europe. Elle se situe au dixième rang sur trente-deux, après la Finlande, la Belgique et la plupart des pays de l’Est. Le suicide représente d’ailleurs la deuxième cause de mortalité chez les 15-24 ans (16,2 % des décès de cette tranche d’âge en 2014, après les accidents de circulation).
Une mauvaise place européenne que les autorités sanitaires appellent toutefois à interpréter « avec une extrême prudence ». « La France a un moyen relativement précis de connaître le nombre de suicides, ce qui n’est pas le cas de tous les pays », souligne Jean-Marc Aubert, à la tête de la direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques, au ministère de la santé, qui copilote l’observatoire. Le relativement bon recensement des suicides jouerait donc en défaveur de la France dans les comparaisons internationales.
Interrogé sur les raisons de cette « baisse tendancielle » du nombre de suicides dans les pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques depuis 1990 (à l’exception du Japon et de la Corée), et depuis 1985 en France, M. Aubert assure que le phénomène est « complexe », « multifactoriel » et fait actuellement l’objet de travaux de recherche. « Malgré toutes ces recherches, on ne sait pas pourquoi ça baisse », reconnaît-il.
Et si le nombre de suicides diminue, le profil des personnes qui se donnent la mort reste, lui, globalement similaire d’une année sur l’autre. Ce sont principalement des hommes (23,1 décès pour 100 000 habitants, contre 6,7 chez les femmes). Le taux de suicide « augmente fortement avec l’âge », note le rapport. Autre constante : des taux de suicide plus élevés sont enregistrés dans la moitié nord du pays. La pendaison reste le mode de suicide le plus fréquent (57 % des décès), loin devant les armes à feu (12 %), les prises de médicaments et autres substances (11 %) et les sauts d’un lieu élevé (7 %).

Numéro de secours
L’observatoire rapporte enfin que 78 128 personnes (47 981 femmes et 30 147 hommes) ont été hospitalisés en 2015, dans des services de médecine et de chirurgie, pour tentative de suicide. Un chiffre stable depuis 2013, en baisse après un pic à 91 203 en 2010. Ce nombre de patients est sans doute bien en dessous de la réalité, car il ne prend pas en compte ceux passés aux urgences après une tentative de suicide, mais non hospitalisés, ou ceux hospitalisés en psychiatrie sans être passés auparavant par un service de médecine.
Afin d’améliorer la prévention et de faire diminuer le nombre de décès par suicide, la ministre de la santé, Agnès Buzyn, a annoncé, le 26 janvier, lors d’un discours consacré à la psychiatrie, qu’elle allait étendre, ces deux prochaines années, le dispositif pour recontacter les « suicidants » à leur sortie des urgences ou d’hospitalisation et mettre en place un numéro de secours pour les personnes en détresse psychique extrême.









image: http://img.lemde.fr/2018/02/05/0/0/534/2394/534/0/60/0/8301b58_27121-1rrnrdv.py1h.png

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/societe/article/2018/02/05/le-nombre-de-suicides-continue-de-diminuer_5251863_3224.html#t28yqsfqMvM8U1ar.99
 
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Le suicide, deuxième cause de mortalité chez les ados
Par AFP — 5 février 2018 http://www.liberation.fr*

En 2014 selon un dernier rapport, on a recensé près de 8900 morts par suicide soit un toutes les heures Photo AFP

Le suicide, deuxième cause de mortalité chez les ados

Le suicide, c’est une mort toutes les heures (près de 8.900 en 2014) et la deuxième cause de mortalité chez les 15-24 ans après les accidents de la route, malgré une baisse ces dernières années, relève un rapport publié lundi.

En 2014, le suicide a été la cause de 8.885 morts en France métropolitaine (6.661 hommes et 2.224 femmes), soit 24 par jour, selon le troisième rapport de l’Observatoire national du suicide (ONS).

«Malgré une baisse de 26 % du taux de suicide entre 2003 et 2014, la France présente, au sein des pays européens, un des taux de suicide les plus élevés derrière les pays de l’Est, la Finlande et la Belgique», soulignent les auteurs de ce document publié tous les deux ans.

Selon eux, le nombre de suicides est sans doute sous-estimé, dans la mesure où il ne prend en compte que les morts déclarées comme telles sur le certificat de décès. Le nombre réel pourrait avoisiner les 10.000.

Fait marquant, le suicide est «la deuxième cause de mortalité chez les 15-24 ans», après les accidents de circulation, «et représente 16% des décès de cette tranche d’âge en 2014». Cette forte proportion s’explique par le fait que «peu de personnes décèdent à cette période de la vie».

Pour autant, le taux de suicide chez les 15-24 ans reste relativement faible par rapport aux autres tranches d’âge (5 pour 100.000, hommes et femmes confondus). Dans cette classe d’âge, il est nettement plus important chez les hommes (7,5) que chez les femmes (2,5).

Selon des enquêtes citées par le rapport, près de 3% des jeunes de 17 ans ont déclaré avoir fait au cours de leur vie une tentative de suicide ayant entraîné une hospitalisation. Un ado sur dix dit avoir pensé au moins une fois au suicide au cours des douze derniers mois.

- 'Deuil aggravé' -

Alors que les décès sont plus nombreux chez les garçons que chez les filles, «les tentatives de suicide sont deux fois plus fréquentes» chez ces dernières, «de même que les pensées suicidaires».

Comment expliquer ce décalage? «Le mal de vivre et la souffrance des filles se traduisent par des plaintes et des atteintes à leur corps (douleurs, troubles alimentaires, scarifications, etc.), dont les tentatives de suicide sont une forme d’expression», avancent les auteurs.

Les garçons, eux, «extériorisent davantage leur souffrance par le recours à la force et à la violence (délinquance, alcoolisation, vitesse sur les routes, errance, etc.), dont les décès par suicide sont la forme ultime», poursuit le rapport.

Le document qualifie de «priorité de santé publique» la prévention du suicide chez les jeunes.

Si on prend en compte l’ensemble de la population, le taux de suicide est le plus élevé chez les personnes âgées, notamment chez les hommes.

Il culmine chez les hommes âgés de 45 à 54 ans (33,4 pour 100.000) et, surtout, de plus de 74 ans (59,4 pour 100.000).

Tous âges et sexes confondus, les modes de suicide les plus fréquents sont les pendaisons (57 %), les armes à feu (12%), les médicaments et autres substances (11%) et les sauts dans le vide (7%).

Les régions les plus touchées sont la Bretagne et la Normandie (taux de décès par suicide supérieurs de 47,7% et 22,9% à la moyenne nationale). Les moins touchées sont Auvergne-Rhône-Alpes et la Corse (taux de décès par suicide inférieurs de 19,4% et 32,3% à la moyenne nationale).

Outre les décès, le rapport se penche sur les tentatives de suicide. En 2015, «78.128 patients ont été hospitalisés dans un service de médecine ou de chirurgie après une tentative de suicide».

L’ensemble de ces chiffres «taisent les conséquences de ce geste sur les proches», souligne le rapport, en citant le livre «Suicide, l’envers de notre monde» (2006), des sociologues Christian Baudelot et Roger Establet: «Le deuil après suicide n’est pas un deuil comme les autres. C’est toujours +un deuil aggravé+, selon la formule du psychiatre Michel Hanus». AFP 
 
 
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DOSSIER : Le dossier du jour de France Bleu Vaucluse
Le suicide des agriculteurs en chiffres
lundi 5 février 2018 à 6:01 Par Anne Jocteur Monrozier, France Bleu Vaucluse
C’est la catégorie socioprofessionnelle la plus à risque : la surmortalité par suicide chez les agriculteurs est 20 à 30% supérieure à la moyenne de la population. En 2016, le nombre de passages à l'acte a été multiplié par trois.
L'élevage de bovins est le secteur où la surmortalité par suicide est la plus forte
L'élevage de bovins est le secteur où la surmortalité par suicide est la plus forte © Maxppp -
Le phénomène n'est pas nouveau : depuis les années 1960, plusieurs analyses sociologiques indiquent que les agriculteurs se suicident davantage que les autres catégories socioprofessionnelles. Le suicide est la deuxième cause de décès pour cette population, après le cancer.
Depuis quelques années, le secteur agricole connaît des crises permanentes (chute du prix du lait, grippe aviaire, aléas climatiques, baisse des revenus, dégradation des conditions de vie et de travail...) et la détresse morale a gagné les campagnes.
En 2016, le nombre d'appels à l'aide a plus que doublé sur le numéro vert Agri'Écoute de prévention du suicide mis en place en 2014 par la MSA (Mutualité sociale agricole) : 2.664 contre 1.219 en 2015.
Et le nombre de passages à l'acte a été multiplié par trois : un agriculteur se suicide tous les deux jours en France. Un taux supérieur de 20 à 30% au reste de la population.

Des chiffres anciens et probablement sous-estimés
Selon une étude publiée par Santé publique France et la MSA en 2016 (et portant sur les années 2007 à 2011), près de 300 agriculteurs se sont suicidés en 2010 et 2011. Mais, de l'avis même de ses auteurs, le phénomène est sous-estimé, les médecins ayant parfois du mal à déterminer si la cause d'un décès est intentionnelle ou accidentelle. D'autres sources avancent de leur côté le chiffre de 732 morts pour la seule année 2016.
Selon la même étude, plus de huit cas de suicides sur dix concernent des hommes et les deux-tiers des agriculteurs morts par suicide sont âgés de 45 à 65 ans.
Dans cette tranche d'âge, les 45-55 ans sont les plus représentés avec une surmortalité de 30% supérieure à la population agricole. C'est d'ailleurs dans cette catégorie qu'on trouve le plus grand nombre d'agriculteurs endettés.
La production laitière et l'élevage bovin sont les secteurs les plus touchés, avec une surmortalité par suicide de 52% chez les hommes, et certaines régions sont particulièrement représentées, comme la Bretagne ou les Pays de la Loire.







Le suicide des agriculteurs en chiffres  - Radio France
 https://www.francebleu.fr/infos/societe/le-suicide-des-agriculteurs-en-chiffres-1517491824
 







 
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Lancement des 22e Journées nationales de la Prévention du Suicide

À l'occasion des 22e Journées nationales de la Prévention du Suicide, les projecteurs seront braqués pendant plusieurs jours sur les acteurs participant à cette prévention.
En France, selon le 2ème rapport de l'Observatoire national du suicide paru en 2016, on dénombre près de 10 000 décès par an par suicide et plus de 200 000 tentatives. Jusqu'au 16 février, se dérouleront des conférences, des débats et des soirées d'échanges organisés dans plusieurs grandes villes de France par l'Union nationale de la Prévention du Suicide (UNPS). Cette année, l'attention est particulièrement portée sur tous les acteurs, visibles et invisibles, qui participent à cette prévention.

Vers une complémentarité des acteurs de la prévention

Les acteurs qualifiés « d'invisibles » sont les premiers à entrer en compte. Ils correspondent aux familles, aux amis, ou aux collègues et également à tous les individus faisant partie du quotidien de ces personnes en grande souffrance. Ils ne sont généralement pas conscients que leur présence et leur écoute peuvent très largement peser dans la balance. À l'inverse, les acteurs dits « visibles » sont les associations ayant pour but de favoriser ou de recréer du lien social, la plus importante étant S.O.S Amitié. L'association, labellisée par le ministère de la Santé et reconnue d'utilité publique depuis 1967, compte aujourd'hui 1500 écoutants bénévoles répondant à plus de 2000 appels ou messages par jour.
Ces efforts de prévention, réalisés depuis plusieurs décennies, ont contribué à la réduction du nombre de décès par suicide, notamment chez les jeunes et les personnes âgées chez qui les actions de communication ont été renforcées. Au cours de ces journées seront débattues, par exemple, des questions de complémentarité entre tous ces acteurs, une meilleure définition des « invisibles » et comment ils contribuent à la prévention du suicide.
 https://www.topsante.com/medecine/psycho/suicide/lancement-des-22e-journees-nationales-de-la-prevention-du-suicide-624057
 
 
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2ème journées nationales de la prévention du suicide

L’ARPS organisait le lundi 5 février une projection débat au Sirius sur le thème de la prévention du suicide
https://www.seinomedia.fr/22eme-journees-nationales-de-prevention-suicide/

C’était l’occasion de revoir l’excellent film de Lisa Azuelos sorti en 2017, 30 ans après la mort de Iolanda Cristina Gigliotti. Sveva Alviti est radieuse dans le rôle de Dalida, les seconds rôles sont de qualité. Les chansons de la star nous emportent vers l’éternité et dans notre intimité, elles font partie de nous. Cette réplique de la chanteuse scelle à jamais son destin: La mort est plus douce que la vie…

La prévention du suicide, plus de questions que de réponses

Pourquoi Dalida qui était suivi par des psy, avait déjà attenté à sa vie et vivait avec un médecin a t’elle sombré, seule ?Pourquoi les quelques 10 000 victimes des TS en France passent à l’acte alors qu’elles sont souvent en thérapie? Pourquoi est il plus facile de parler au téléphone à un inconnu de son désespoir plutôt qu’à son psy ou son médecin, à ses proches ? Pourquoi le dossier médical d’un salarié évident quant à une issue fatale n’est pas partagé à la famille?Pourquoi le thème du suicide est survolé dans les médias alors que les victimes sont 3 fois plus importantes que celles de la route? Pourquoi faut’il 10 ans pour arriver à une expérimentation de vigilance dans le suivi de ceux qui font une tentative ? Pourquoi les moyens financiers publics baissent ils d’années en années pour les associations ?

Les psy havrais et d’autres acteurs se mobilisent

Nous avons la chance au Havre d’avoir Havre de Vie et SOS Suicide Phénix en plus de SOS Amitié présent sur tout le territoire. Cette présence active explique certainement un taux de suicide plus faible sur la région havraise. La Macif finance également la prévention et inclut dans ses contrats ce risque et ses conséquences. L’ARPS finance un programme de formation de sentinelles et les entreprises s’investissent de plus en plus. SAFRAN était présente à cette soirée suite à la mise en place d’un programme de prévention en son seing.

Le combat continue

Même si le suicide reste un sujet tabou car il nous renvoie à la mort et à la folie, ne soyons pas des Judas envers nos proches. Ne nous contentons pas d’embrasser ceux qui comptent pour nous mais essayons de saisir les signes qui risquent de les éloigner de nous à jamais…
 
 
 
 
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Antidépresseurs, prévention... Pourquoi les Français se suicident moins






Par Emilie Tôn, publié le
Plus d'un jeune sur deux a été gêné dans sa vie quotidienne par des symptômes tels que l'anxiété, la phobie, la dépression, la paranoïa, etc


La France est l'un des pays où l'on se suicide le plus en Europe de l'Ouest... mais le taux de suicide n'y a jamais été aussi bas depuis près de 70 ans.
Ne nous y trompons pas, la France reste l'un des pays d'Europe de l'Ouest au taux de suicide de plus élevé. Mais le recours à cet acte décroît de manière spectaculaire entre 2003 et 2014, avec une diminution de 26%, qui stabilise la France à son niveau le moins élevé depuis la première moitié du XXe siècle, selon les derniers chiffres de l'Observatoire national du suicide.
En 2014, 8 885 décès par suicide, soit un toutes les heures, ont été enregistrés par le Centre d'épidémiologie sur les causes médicales de décès de l'Inserm. Ce chiffre est probablement sous-estimé de 10% -ce qui porterait à 10 000 le nombre de suicides annuel.

Impulsion générale
La France est passée de son plus fort taux de suicide (22,5 pour 100 000 habitants) en 1985 à son plus faible (14,9/100 000) en 2014. Un niveau qui n'avait pas été enregistré depuis la période d'après-guerre.
Et elle n'est pas la seule. "C'est le cas pour l'ensemble des pays riches et développés", explique Christian Baudelot, sociologue et coauteur, avec Roger Establet, de Suicide, l'envers de notre monde (à paraître le 8 février aux éditions du Seuil). L'OCDE, dans son "Panorama de la santé" 2017, confirme même la généralisation de cette dynamique à l'échelle mondiale. "Les taux de suicide ont régulièrement diminué dans l'OCDE; ils ont reculé de près de 30% entre 1990 et 2015. Dans certains pays, la baisse a été substantielle, notamment en Estonie, en Finlande et en Hongrie, où ils ont fléchi de 40% au moins."
Trouver des explications à ce déclin n'est cependant pas évident. La hausse qui l'a précédé a longtemps été imputée à la nouvelle donne économique. La fin des Trente Glorieuses et le choc pétrolier des années 1970 ont été désignés comme responsables de l'augmentation des passages à l'acte. "Ce nombre a finalement diminué, mais le chômage et la précarité sont restés élevés", constate Christian Baudelot. "L'amélioration de la situation économique ne pouvait donc plus expliquer cette variation. Il fallait chercher ailleurs."

Antidépresseurs et objets connectés
Cette chute n'a pas une explication, mais plusieurs, selon Souphaphone Douangdara, de la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (Drees). "Il est difficile de déterminer le poids d'un facteur plutôt qu'un autre, du fait que le suicide est multifactoriel. Cependant, plusieurs hypothèses peuvent être formulées", avance la cheffe du bureau des publications, citant l'ouvrage de Christian Baudelot et Roger Establet.
Si des études doivent encore être menées, les psychiatres sont d'ores et déjà convaincus du lien entre baisse du nombre de suicides et démocratisation de la prise d'antidépresseurs, "utilisés à une large échelle que dans le milieu des années 1980". "En France, l'inflexion de la courbe correspond à l'autorisation des médecins généralistes de prescrire ces antidépresseurs de nouvelle génération", note Christian Baudelot.
Mais il met en garde contre une analyse trop simpliste. "De nombreuses activités de prévention ont également émergé à ce même moment. Les antidépresseurs n'auraient pas été aussi efficaces si toute la pratique du soin n'avait pas été modifiée", insiste le professeur, rappelant que consommation de ces médicaments en France se situe en dessous de la moyenne européenne "contrairement à ce que l'on entend généralement".

Changement de perception
Médication adaptée, associations de prévention du suicide, numéro d'urgence, nouvelles méthodes de prise en charge, mais aussi développement d'objets connectés "qui permettent de rester plus facilement en contact avec les populations à risque", ont eu un impact important sur le taux de suicide. "Je pense également que le développement de nouvelles formes de contact (réseaux sociaux, SMS, e-mails, etc.) a complètement modifié les relations entre les gens. Le lien social s'est renforcé", affirme-t-il, contre toute attente.
Pour en arriver à un tel niveau de traitement des dépressions et autres pathologies, la route a pourtant été longue, surtout en ce qui concerne la perception des troubles psychiatriques. "Il y a eu un changement de regard complet à l'égard du suicide et de la maladie mentale. Aujourd'hui, aller voir un psy ne signifie plus que nous sommes fous. Les gens parlent plus librement de leurs problèmes, de leur déprime."
Conseiller à un proche en dépression d'être suivi par un professionnel n'a en effet plus rien d'original et d'exceptionnel. Parler de ses propres maux n'est par ailleurs plus un tabou, "alors qu'auparavant, les gens avaient honte", rappelle Christian Baudelot.

Une exception française?

Malgré ces avancées, la France présente, au sein des pays européens, un des taux de suicide les plus élevés derrière les pays de l'Est, la Finlande et la Belgique, selon l'Observatoire national du suicide. Elle serait même au 10e rang du continent, bien que "les comparaisons internationales dans ce domaine soient délicates", selon Souphaphone Douangdara de la Drees.
"La France a toujours eu un taux de suicide supérieur à ses voisins espagnol, italiens ou allemand. En proportion, la baisse y a globalement été la même qu'ailleurs, mais la hiérarchie a été maintenue", explique Christian Baudelot. "Cette baisse est également proportionnelle dans l'ensemble des catégories. Les hommes se suicident toujours trois fois plus que les femmes, les vieux plus que les jeunes. La structure n'a pas été modifiée."
Le chercheur précise néanmoins qu'en Afrique -où il y avait autrefois très peu de suicides- la tendance est à la hausse, notamment dans les pays qui connaissent un développement économique important, avec une forte urbanisation. A l'instar de l'Europe du XIXe siècle, qui est passée d'un modèle artisanal et agricole à un modèle industriel, avec une forte concentration urbaine, le suicide y a augmenté "en raison de la transformation complète des rapports entre les gens et de la société".

https://www.lexpress.fr/actualite/societe/sante/antidepresseurs-prevention-pourquoi-les-francais-se-suicident-moins_1982305.html

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Indre-et-Loire : SOS Amitié Touraine a beaucoup de travail pour aider ceux qui pensent au suicide

mercredi 7 février 2018 à 19:04 Par Aurore Richard, France Bleu Touraine

Ce 8 février est la 22ème journée nationale de prévention du suicide. Le nombre de suicides reste haut en France : près de 9000 en 2014. Malgré tout, ce chiffre baisse, en Centre-Val de Loire aussi, de près de 25 % entre 2003 et 2014. Pourtant, SOS Amitié Touraine n'a pas moins de travail. A SOS Amitié Touraine, une trentaine d'écoutants répond aux appels © Radio France - Aurore Richard

Indre-et-Loire, France

La ville de Tours se mobilise pour cette 22ème journée nationale de prévention du suicide, ce jeudi 8 février. Des ateliers commencent à 14 heures à l'Université Rabelais et le film " 2 temps 3 mouvements" va être projeté au CGR de Tours Centre.

Tout au long de l'année, l'association SOS Amitié Touraine est là pour aider les personnes qui pensent au suicide. Elle a toujours autant de travail car même si le nombre de suicides baisse, en France et en région Centre-Val-Loire, ce chiffre reste haut. En 2014, on compte près de 9.000 suicides en France.

" J'étais en écoute avec un monsieur qui avait une crise d'angoisse très forte. Il respirait très fortement. Je lui disais que j'entendais sa respiration. Je reconnaissais sa souffrance ", explique Christian, écoutant depuis un an et demi. Il est là, avant tout, pour écouter et ne cherche pas à donner de conseils. Un état dépressif peut parfois être le signe de pensées suicidaires.
Près de 300 appels par an concernent des pensées suicidaires

Sur 10.000 coups de fil par an, entre 2 à 3% de ces appelants annoncent avoir pensé au suicide ou disent avoir fait une tentative de suicide. Un chiffre sûrement plus important car Antoine, le président de SOS Amitié Touraine, indique que les écoutants ne peuvent répondre qu'à un appel sur cinq. " On ne peut pas écouter 24h / 24 car nous ne sommes pas assez nombreux. Nous sommes une trentaine d'écoutants ", explique-t-il.
SOS Amitié vient désormais en aide via Internet

L'association répond aux mails et permet aussi de discuter par chat. " Sur internet, ce sont surtout les jeunes, de 12 à 25 ans. Au téléphone, on avait de moins en moins de jeunes donc avec internet, on essaie d'être au plus près des besoins ", souligne le président de l'association.

Pour joindre SOS Amitié, il suffit d'appeler au 09.72.39.40.50 ou au 02.47.54.54.54, ou encore, de les contacter via leur site : www.sos-amitie.com

  https://www.francebleu.fr/infos/sante-sciences/indre-et-loire-sos-amitie-touraine-essaie-de-venir-en-aide-a-ceux-qui-pensent-au-suicide-1517939664
 
 
 
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5 février 2018 - Journée nationale de prévention du suicide
Article



Réduire le nombre de suicides en région: un enjeu collectif.

Chaque année en France, près de 10 000 personnes décèdent par suicide, soit près de trois fois plus que par accident de la circulation; les décès par suicide en région Auvergne-Rhône-Alpes représentent un peu moins de 10 %.
Même si la mortalité par suicide diminue en région comme au niveau national, des inégalités persistent et la prévention du suicide reste un enjeu majeur de santé publique.
L’ARS Auvergne-Rhône-Alpes s'associe à la Journée nationale de prévention du suicide dont le thème cette année met en lumière les "acteurs visibles et invisibles de la prévention du suicide".
Le suicide n'est pas une fatalité, renforcer nos efforts reste une priorité! Les stratégies territorialisées constituent une des priorités du nouveau programme régional de santé 2018 – 2015.
Cette journée nationale, permet chaque année de publier la mise à jour des données disponibles en région.
Découvrez les actions mises en œuvre dans notre région à l’occasion de cet évènement :
Evénement Lieu Date Organisateur
Film débat:
Petits mensonges sans conséquences
Cinéma variétés, Pont de Cheruy 6 février 18h30 Département de l'Isère et collectif d'acteurs
Film débat:
Petits mensonges sans conséquences
Cinéma Félicie, Morestel 6 février 18h30 Département de l'Isère et collectif d'acteurs
Etat d'âme, quelques pistes pour prévenir le suicide Théâtre Sainte Marie d'En Bas, Grenoble 7 février
20h
Collectif isérois pour la prévention du suicide
Conférence débat : Le suicide, prévenir le passage à l'acte Salle Georges Conchon, Clermont-Ferrand 16 février 17h30 collectif interassociatif 63 pour la prévention du suicide



Aller plus loin

Documents à télécharger   Bulletin 2018 de l'ORS (pdf, 562.19 Ko)

Liens utiles

Site de l'Union nationale de prévention suicide
Suicide : enjeux éthiques de la prévention, singularités du suicide à l’adolescence - 3e rapport / février 2018 https://www.auvergne-rhone-alpes.ars.sante.fr/5-fevrier-2018-journee-nationale-de-prevention-du-suicide 
 



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 Société Ecouter sans jugement, la clé de la prévention du suicide

Lundi 5 février c'était la journée nationale de prévention du suicide. L'occasion de se pencher sur les aides qui peuvent être apportées à ceux qui pensent à commettre l'irréparable
Publié le mardi 06 février 2018 à 18h37 par La rédaction http://www.lorfm.com*
Hier c’était la journée nationale de prévention du suicide. Un sujet dont il faut parler car la France présente, au sein des pays européens, un des taux de suicide les plus élevés derrière les pays de l'Est, la Finlande et la Belgique. On parle d’un suicide par heure, chaque jour en France. 
Et selon Isabelle Epron, présidente de SOS Amitié 54, les réseaux sociaux peuvent en être une des causes. Une raison qui peut sembler paradoxale à l’heure où nous sommes tous ultra connectés les uns aux autres, mais qui finalement, nous fait parfois nous sentir très seuls.
Ecoutez Isabelle Epron, présidente de SOS Amitié 54 :
Pour tous les acteurs de la prévention du suicide, la communication reste l’un des principaux moyens pour agir. Etre attentifs et surtout écouter, sans juger. Car plus que la honte, c’est surtout la peur du jugement qui empêche les personnes de se confier sur leurs tendances suicidaires.
 Et puis il faut surtout être attentifs aux changements afin de pouvoir déceler les signes qui pourraient nous alerter,
Isabelle Epron, présidente de SOS Amitié 54 :
 Car malheureusement, et malgré toute la communication qui a été faite autour de la dépression, nombreux sont ceux qui ne la considère pas comme une réelle maladie psychologique
Les facteurs qui peuvent inciter un passage à l’acte sont nombreux, mais la pression subie dans le milieu professionnel reste l’une des causes majeures
 Contrairement à ce que l’on pense, parler du suicide ne va pas encourager le passage à l’acte mais favorisera peut être la prise en charge par des psychiatres ou des psychologues. 
http://www.lorfm.com/actualites/societe/ecouter-sans-juger-cle-prevention-suicide-5988

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JOURNÉE NATIONALE DE PREVENTION DU SUICIDE

http://safed24.fr*


A l'occasion de la 22ème journée nationale de prévention du suicide, le SAFED et le Centre Ecoute & Soutient ont signé leur convention de partenariat en présence de Philippe CARETTE, Directeur du Centre de Prévention Suicide Paris et de Cyrille Liénard, Directeur adjoint de la déléguation territoriale de Dordogne de l'ARS .

Le centre écoute & soutien a pour mission de lutter contre l’isolement, prévenir les conduites à risque suicidaire et faciliter la réinsertion sociale et professionnelle. La démarche d'accompagnement s'articule autour de temps d'accueil et d'écoute, d'entretiens individuels et de groupes d'expression.
Depuis 2012, le SAFED est responsable de Programmes Départementaux de Prévention du Suicide, pilotés et financés par l’Agence Régionale de Santé de Nouvelle Aquitaine. 3 départements sont concernés : la Dordogne, le Lot et Garonne et les Landes. En 5 ans, 770 professionnels et bénévoles ont pu être sensibilisé par le biais de conférences ou de micro conférence.
intro 20180205 111047 - Copie
Cette convention acte un rapprochement des structures dans un processus conjoint "d'aller vers". Des travaux seront menés afin de faciliter les liens entre les sentinelles formées au dépistage de la crise suicidaire et les professionnels responsables de l'accompagnement de personnes en crise.




http://safed24.fr/132-journee-nationale-de-prevention-du-suicide

Service d'Accompagnement des Familles En Difficulté / 8-10 place Francheville / 24000 Périgueux / Tél : 05 53 05 55 39 / Fax : 05 53 05 17 84
 
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France 3 Centre-Val de Loire
Ajoutée le 9 févr. 2018
A l'occasion des journées nationales de la prévention du suicide nous vous proposons de découvrir les moyens mis en œuvre en région Centre-Val de Loire pour éviter des drames estimés à plus de 160 chaque année en France.



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Nombre de suicides en baisse à Nice
vendredi 9 février 2018 à 9:12 Par Maxime Bacquié, France Bleu Azur
Dans le cadre de la semaine de prévention du suicide, l'association SOS Suicides organise samedi une journée d'information à Nice, place Garibaldi à 14h. Les derniers chiffres montrent un recul du nombre de suicides en France et à Nice. Image d'illustration - Maxppp
Nice, France
L'association SOS Suicides compte quatre antennes en France, dont une à Nice, qui reçoit plus de 1 000 appels par an (plus de 5 000 au niveau national). Le rôle de cette association est d'écouter et de diriger les personnes en grande souffrance vers les professionnels de santé.
Le numéro de SOS Suicides : 01 40 44 46 45.
Les derniers chiffres de l'observatoire national du suicide montre une baisse de 26 % du nombre de morts par suicide entre 2003 et 2014 (les derniers chiffres s'arrêtent à 2014). A Nice, sur l'année 2012, 160 personnes se sont donné la mort, 164 dans les Alpes-Maritimes.

Henri Switzer, président de l'association SOS Suicides à Nice

https://www.francebleu.fr/infos/societe/nice-le-nombre-de-suicides-en-baisse-1518163943 


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Suicide : Les personnes âgées particulièrement touchées en France
8885 Français qui ont franchi le pas et se sont ôtés la vie en 2014, selon un rapport de l’Observatoire national du suicide publié lundi 5 janvier. Pour endiguer ce nombre funeste, la journée nationale de prévention du suicide propose des moments d’échange et de réflexion. À Toulouse, cette 22e journée a été l’occasion de s’intéresser à deux populations particulièrement exposées au suicide : les personnes âgées et les détenus.
Un suicide chaque heure. C’est la situation actuelle en France d’après l’Observatoire national du suicide. Pourtant, il semblerait qu’il y ait eu, entre 2003 et 2014, une baisse de 26% du taux de suicide. Malgré cet abaissement la France fait partie des pays européens au taux de suicide le plus élevé. Elle se situe derrière les pays de l’Est, la Finlande et la Belgique.
Il faut savoir en plus que le nombre de suicides serait sous-estimé. En effet, le taux actuel ne prend en compte que les morts déclarées comme telles sur le certificat de décès. Le nombre réel de suicides en France avoisinerait plutôt les 10 000 personnes.
Parmi les populations susceptibles de se suicider, on dénombre : les jeunes, les minorités sexuelles, les agriculteurs, les détenus et les personnes âgées. Ce sont les deux derniers groupes qui ont été au centre des discussions de la 22e journée nationale de prévention du suicide en région Occitanie. Toute la journée, à l’hôtel de région d’Occitanie, des professionnels de la santé sont intervenus pour évoquer la gestion du suicide dans leurs milieux respectifs.

Personnes âgées  : une population à risque face au suicide

Les personnes issues du troisième âge sont celles qui se suicident le plus en France. Ce sont les hommes qui passent le plus à l’acte. D’abord ceux entre 45 et 54 ans (33,4 pour 100 000 individus) puis, les hommes âgés de plus de 74 ans (59,4 pour 100 000). Aujourd’hui, il s’agissait de parler de cette catégorie de personnes et des moyens pour éviter cet ultime recours.
Les professionnels du milieu de la santé se sont retrouvés autour d’une table ronde. Chacun a fait part de son expérience pour ce qui est du suicide chez les personnes âgées. Certains ont même évoqué des procédures pour gérer le suicide chez les personnes concernées. Les personnes susceptibles de se suicider sont d’abord repérées. Puis, il faut visualiser l’urgence grâce à la manière dont le malaise s’est exprimé (idées noires, mal-être etc.). Enfin, il est nécessaire d’établir la dangerosité de la démarche (est-ce une idée réfléchie ? à quel point ?). Quand ce processus est complet, des changements doivent avoir lieu pour permettre une amélioration de l’état de santé de l’individu.
Des discussions clôturées par un moment d’échange avec le public. Des voix différentes qui n’en ont fait qu’une seule afin de mettre fin à la souffrance – physique et psychologique – des personnes suicidaires.
http://le24heures.fr/2018/02/08/suicide-france-26-francais-passent-a-lacte/