« De l’épuisement professionnel au suicide, autops(y)ie du travail » , Aix en Provence
Le jeudi 10 décembre au CREAF Aix à 20h.
Cette conférence proposera une analyse des phénomènes psychosociologiques actuels que rencontrent les travailleurs en souffrance et une vision spécifique des leviers existants pour accueillir ces difficultés et les traiter.
Maxime Bellego est Docteur en Psychologie, psychologue clinicien et ex-conseiller national en organisation du travail chez Orange / France Télécom. Enseignant à l’Ecole Centrale de Marseille, il est conférencier invité à l’international et est notamment intervenu au Congrès Annuel de l’American Psychological Association aux Etats-Unis ainsi qu’à la London School of Economics and Political Sciences. Auteur de plusieurs publication, il a dirigé l’ouvrage « Les risques psychosociaux au travail » co-écrit avec le Dr. Legeron et Maitre Ribereau-Gayon, paru aux Editions De Boeck.
Tarif public : 15 € / tarif adhérent CREAF : 10€ / tarif avec adhésion : 30€ (valeur d’adhésion 20€)
Inscription préalable obligatoire via le site du CREAF Aix : www.creaf-aix.org ou sur le lien suivant : www.weezevent.com/de-lepuisement-professionnel-au-suicide
Pages
▼
lundi 30 novembre 2015
ETUDE CHERCHE USA : L'impact du handicap sur l'acceptabilité du suicide ?
Le suicide est il une option ? : L'impact du handicap sur l'acceptabilité du suicide dans le cadre de la dépression, de la suicidalité et des facteurs démographiques
Titre original Is suicide an option?: The impact of disability on suicide acceptability in the context of depression, suicidality, and demographic factors
Emily M. Lund a, Michael R. Nadorff b, E. Samuel Winer c, Kathleen Seader d
a Utah State University, USA
b Mississippi State University, Baylor College of Medicine, USA
c Mississippi State University, USA
d Utah State University, Utah State Office of Rehabilitation, USAReceived 20 May 2015, Revised 21 July 2015, Accepted 12 August 2015, Available online 8 September 2015
Correspondence to: Department of Special Education and Rehabilitation, Utah State University, 2860 Old Main Hill, Logan, UT 84322, USA.
emily.m.lund@gmail.com, emily.lund@aggiemail.usu.edu
Le suicide est un problème majeur de santé publique et clinique, en particulier chez les personnes handicapées. Néanmoins, la recherche sur l'acceptabilité du suicide chez les personnes handicapées n'a pas été directement comparé avec l'acceptabilité relative du risque suicidaire chez les personnes avec et sans handicap.
Un échantillon en ligne de cinq cents adultes américains ont lu cinq paires de vignettes sur les personnes qui avaient des idées suicidaires après un facteur de stress de la vie. Chaque paire contenait une condition avec un handicap et sans handicap ; une sixième paire de vignettes discutait des idées suicidaires chez une personne âgée et contenait des conditions d'invalidité physiques et cognitives. Les participants ont rempli des questions concernant l'acceptabilité relative des tendances suicidaires pour chaque vignette ainsi que des items démographiques et des mesures de tendances suicidaires, symptômes dépressifs, et d'attitude envers le handicap.Résultats
Dans les cinq paires de vignette, les tendances suicidaires a été considéré comme nettement plus acceptable dans l'état d'invalidité; Cela était vrai même lorsque les participants eux-mêmes avait un handicap ou des amis ou des membres de la famille ayant un handicap. La suicidalité, la symptomatologie dépressive, et plus les attitudes négatives envers les personnes handicapées ont prédit une plus grande acceptabilité dans les deux conditions; pas de facteurs prédit de plus grandes différences entre les deux conditions.ConclusionsLa plus grande acceptabilité sociale de tendances suicidaires chez les personnes handicapées peut être pris par des personnes handicapées qui sont suicidaires comme une autorisation implicite de mettre fin à sa vie. L'impact potentiel de ces influences sociales doit être évaluée et traitée par les cliniciens et les défenseurs de la prévention du suicide
http://www.jad-journal.com/article/S0165-0327%2815%2930266-4/abstract
Titre original Is suicide an option?: The impact of disability on suicide acceptability in the context of depression, suicidality, and demographic factors
Emily M. Lund a, Michael R. Nadorff b, E. Samuel Winer c, Kathleen Seader d
a Utah State University, USA
b Mississippi State University, Baylor College of Medicine, USA
c Mississippi State University, USA
d Utah State University, Utah State Office of Rehabilitation, USAReceived 20 May 2015, Revised 21 July 2015, Accepted 12 August 2015, Available online 8 September 2015
Correspondence to: Department of Special Education and Rehabilitation, Utah State University, 2860 Old Main Hill, Logan, UT 84322, USA.
emily.m.lund@gmail.com, emily.lund@aggiemail.usu.edu
Le suicide est un problème majeur de santé publique et clinique, en particulier chez les personnes handicapées. Néanmoins, la recherche sur l'acceptabilité du suicide chez les personnes handicapées n'a pas été directement comparé avec l'acceptabilité relative du risque suicidaire chez les personnes avec et sans handicap.
Un échantillon en ligne de cinq cents adultes américains ont lu cinq paires de vignettes sur les personnes qui avaient des idées suicidaires après un facteur de stress de la vie. Chaque paire contenait une condition avec un handicap et sans handicap ; une sixième paire de vignettes discutait des idées suicidaires chez une personne âgée et contenait des conditions d'invalidité physiques et cognitives. Les participants ont rempli des questions concernant l'acceptabilité relative des tendances suicidaires pour chaque vignette ainsi que des items démographiques et des mesures de tendances suicidaires, symptômes dépressifs, et d'attitude envers le handicap.Résultats
Dans les cinq paires de vignette, les tendances suicidaires a été considéré comme nettement plus acceptable dans l'état d'invalidité; Cela était vrai même lorsque les participants eux-mêmes avait un handicap ou des amis ou des membres de la famille ayant un handicap. La suicidalité, la symptomatologie dépressive, et plus les attitudes négatives envers les personnes handicapées ont prédit une plus grande acceptabilité dans les deux conditions; pas de facteurs prédit de plus grandes différences entre les deux conditions.ConclusionsLa plus grande acceptabilité sociale de tendances suicidaires chez les personnes handicapées peut être pris par des personnes handicapées qui sont suicidaires comme une autorisation implicite de mettre fin à sa vie. L'impact potentiel de ces influences sociales doit être évaluée et traitée par les cliniciens et les défenseurs de la prévention du suicide
http://www.jad-journal.com/article/S0165-0327%2815%2930266-4/abstract
APPELS A PROJET « Santé des jeunes » 2016 de la Fondation de France
appels à projets « Santé des jeunes » 2016 de la Fondation de France, vous trouverez dans les plaquettes téléchargeables ci-dessous les modalités d'envoi ainsi que la date de réception des demandes :
"Favoriser l'accès aux dispositifs de soins pour les jeunes en situation du vulnérabilité"
Autre lien http://www.fondationdefrance.org/article/sante-des-jeunes-favoriser-lacces-aux-dispositifs-de-soins
"Soutenir les parcours de soins pour les jeunes en situation de vulnérabilité" Autre lien http://www.fondationdefrance.org/article/sante-des-jeunes-soutenir-les-parcours-de-soin
Date limite 10 février 2016
"Favoriser l'accès aux dispositifs de soins pour les jeunes en situation du vulnérabilité"
Autre lien http://www.fondationdefrance.org/article/sante-des-jeunes-favoriser-lacces-aux-dispositifs-de-soins
"Soutenir les parcours de soins pour les jeunes en situation de vulnérabilité" Autre lien http://www.fondationdefrance.org/article/sante-des-jeunes-soutenir-les-parcours-de-soin
Date limite 10 février 2016
MANIFESTATION PARIS (75) le 3/12/2015 Soigner les professionnels de santé vulnérables
Soigner les professionnels de santé vulnérables
Stress, épuisement, addictions, suicide : nécessité d'un parcours de soins dédiés
Paris le 3/12/2015
1er colloque national organisé avec le concours du Centre National des Professions de Santé (CNPS) et de l'Association Soins aux Professionnels de Santé (SPS) sous le Haut Patronage de l'Académie Nationale de Médecine.
Rens. : Catherine Cornibert Tél. : 09 83 05 79 24 colloque.sps@gmail.com www.colloque-vulnerabilite-pds.com
programme http://www.colloque-vulnerabilite-pds.com/assets/colloque-programme-pp.pdf
source info : http://www.santementale.fr/agenda/soigner-les-professionnels-de-sante-vulnerables.html
INFO +
l'association
Stress, épuisement, addictions, suicide : nécessité d'un parcours de soins dédiés
Paris le 3/12/2015
1er colloque national organisé avec le concours du Centre National des Professions de Santé (CNPS) et de l'Association Soins aux Professionnels de Santé (SPS) sous le Haut Patronage de l'Académie Nationale de Médecine.
Rens. : Catherine Cornibert Tél. : 09 83 05 79 24 colloque.sps@gmail.com www.colloque-vulnerabilite-pds.com
programme http://www.colloque-vulnerabilite-pds.com/assets/colloque-programme-pp.pdf
source info : http://www.santementale.fr/agenda/soigner-les-professionnels-de-sante-vulnerables.html
INFO +
l'association
Cette association défend la santé des
professionnels de santé, qui est menacée par les obligations de leurs
professions, et donc dans leur identité même et leurs responsabilités.
Elle est en train de mettre en place un véritable
parcours de soins dédiés pour défendre les intérêts, tant matériels que
moraux, des professionnels de santé vulnérables, avec :
o Un numéro d’appel national avec création d’un site internet dédié
o Une plateforme structurée pour accompagner et organiser le suivi de ces professionnels de santé vulnérables
o Des services qui les délesteront de certaines charges, et ainsi améliorer le bien-être au travail de tous ces soignants comme par exemple :
- Un service de formalités administratives et organisationnelles
- Un service de remplacement en cas d'absence, nécessaire à leur prise en charge.
o La création de structures dédiées
pour les soignants, avec dans un premier temps 4 centres de 30 lits
chacun. Ces structures s’inscrivent dans la diversité et la
complémentarité de prise en soins, avec libre échange géographique des
clientèles, dans un souci de préserver le plus possible de
confidentialité.
o La mise en place du suivi thérapeutique (réseau de soignants relais ou tuteurs locaux en lien avec le centre dédié)
Source info : http://www.colloque-vulnerabilite-pds.com/sps.html
samedi 28 novembre 2015
RECHERCHE ETUDE Australie : L'impact des relations entre partenaires intimes sur des pensées et des comportements suicidaires: Une revue systématique
Titre Original : Review The impact of intimate partner relationships on suicidal thoughts and behaviours: A systematic review
Dominique Kazan, , Alison L. Calear, Philip J. Batterham
National Institute for Mental Health Research, The Australian National University, Canberra, AustraliaReceived 27 July 2015, Revised 13 October 2015, Accepted 1 November 2015, Available online 4 November 2015
Contexte
Une revue systématique a été menée afin d'identifier l'impact des relations entre partenaires intimes sur les tendances suicidaires. L'objectif de l'étude était d'identifier les facteurs dans les relations intimes qui influencent les idées suicidaires, tentatives et suicides.
Méthode
Cinquante-et-un articles ont été identifiés grâce à des bases de données Scopus, PubMed et PsycINFO. En raison de la forte hétérogénéité des études incluses, une synthèse des données narratives a été menée.
Résultats
La recherche a attiré l'attention de contingents spécifiques de la population, par exemple la question du risque de suicide chez les personnes de moins de 35 ans, homosexuelles, bisexuelles et transgenres qui vivent une discorde dans leur relation, et chez les hommes qui ont récemment été séparés.
Limites
L'interprétation de ces résultats est limitée par les limitations méthodologiques répandues dans une grande partie de la littérature.
Conclusions
La séparation et les relations de mauvaise qualité sont susceptibles d'être des facteurs de risque importants de pensées et de comportements suicidaires et sont des déclencheurs fréquents pour une tentative de suicide. Cet avis souligne les relations intimes comme un élément important dans l'évaluation du risque de suicide, quel que soit le contexte clinique. Par conséquent, les cliniciens doivent être conscients que les individus ayant déclaré des problèmes relationnels sont susceptibles d'être à risque accru de pensées et de comportements suicidaires.
http://www.jad-journal.com/article/S0165-0327%2815%2930661-3/abstract
Dominique Kazan, , Alison L. Calear, Philip J. Batterham
National Institute for Mental Health Research, The Australian National University, Canberra, AustraliaReceived 27 July 2015, Revised 13 October 2015, Accepted 1 November 2015, Available online 4 November 2015
Contexte
Une revue systématique a été menée afin d'identifier l'impact des relations entre partenaires intimes sur les tendances suicidaires. L'objectif de l'étude était d'identifier les facteurs dans les relations intimes qui influencent les idées suicidaires, tentatives et suicides.
Méthode
Cinquante-et-un articles ont été identifiés grâce à des bases de données Scopus, PubMed et PsycINFO. En raison de la forte hétérogénéité des études incluses, une synthèse des données narratives a été menée.
Résultats
La recherche a attiré l'attention de contingents spécifiques de la population, par exemple la question du risque de suicide chez les personnes de moins de 35 ans, homosexuelles, bisexuelles et transgenres qui vivent une discorde dans leur relation, et chez les hommes qui ont récemment été séparés.
Limites
L'interprétation de ces résultats est limitée par les limitations méthodologiques répandues dans une grande partie de la littérature.
Conclusions
La séparation et les relations de mauvaise qualité sont susceptibles d'être des facteurs de risque importants de pensées et de comportements suicidaires et sont des déclencheurs fréquents pour une tentative de suicide. Cet avis souligne les relations intimes comme un élément important dans l'évaluation du risque de suicide, quel que soit le contexte clinique. Par conséquent, les cliniciens doivent être conscients que les individus ayant déclaré des problèmes relationnels sont susceptibles d'être à risque accru de pensées et de comportements suicidaires.
http://www.jad-journal.com/article/S0165-0327%2815%2930661-3/abstract
MANIFESTATION Lille (59) 17/12/2015 Matinee conférence
Pour Information : "Idées noires. Idées suicidaires. Quand s'inquièter pour les adolescents ? "le 17/12/2015 à Lille La Maison des Adolescents organise une matinée sur : "Idées noires. Idées suicidaires. Quand s'inquièter pour les adolescents ?" le Jeudi 17 Décembre 2015 de 9 h 30 à 12 h à la Maison des Ados 1 rue Saint Genois à Lille. Elle sera animée par Dr François Medjkane, pédopsychiatre au CHRU de Lille et à la Maison des adolescents et le Docteur Frédérique Warembourg, psychiatre au CHRU de Lille. Affiche
https://docs.google.com/forms/d/1ALm7-JR1L47uW2AvPCJZy83tSTboYY6U2TsmOKUc4Zc/viewform?c=0&w=1
Ce jeudi thématique est désormais complet
Source : http://www.creainpdc.fr/content/id%C3%A9es-noires-id%C3%A9es-suicidaires-quand-sinqui%C3%A8ter-pour-les-adolescents-0
Ce jeudi thématique est désormais complet
Source : http://www.creainpdc.fr/content/id%C3%A9es-noires-id%C3%A9es-suicidaires-quand-sinqui%C3%A8ter-pour-les-adolescents-0
MANIFESTATION : Brest (29) Journée sur la souffrance psychique des personnes âgées 10/12/2015
Journée sur la souffrance psychique des personnes âgées
Une journée sur la souffrance psychique des personnes âgées est organisée :
le jeudi 10 décembre 2015 de 8h45 à 17h
à l’Amphithéâtre de l’UDAF, 15 rue Gaston Planté.
Cette journée a été élaborée par le groupe « Santé Mentale et Vieillissement » du Conseil Local de Santé Mentale de la Ville de Brest. Elle s’adresse aux professionnels et aux bénévoles intervenant auprès des personnes âgées.
Le soir aura lieu une conférence grand public « Va-t-on mal quand on est vieux ? » à 18h30, également à l’amphithéâtre de l’UDAF.
Nous vous invitons à prendre connaissance du courrier de Mme CREFF, adjointe chargée de la santé et des personnes âgées ainsi que du programme de la journée, documents ci-dessous.
Information :
CCAS Centre local d’Information & Coordination
morgane.bidon@ccas-brest.fr
02 98 33 21 67
et Anne CORRE
Promotion de la santé
anne.corre@mairie-brest.fr
02 98 00 84 84
Brest métropole / Ville de Brest
www.brest.fr
Documents joints
a5_flyers_souffrance_p_age_es_hd.pdf (PDF - 3.8 Mo)
a5_flyers_souffrance_p_age_es_hd-2.pdf (PDF - 3.8 Mo)
courrier_mme_creff.pdf (PDF - 334.7 ko)
Source Info : http://www.reperes-brest.net/Journee-sur-la-souffrance-psychique-des-personnes-agees.html
Une journée sur la souffrance psychique des personnes âgées est organisée :
le jeudi 10 décembre 2015 de 8h45 à 17h
à l’Amphithéâtre de l’UDAF, 15 rue Gaston Planté.
Cette journée a été élaborée par le groupe « Santé Mentale et Vieillissement » du Conseil Local de Santé Mentale de la Ville de Brest. Elle s’adresse aux professionnels et aux bénévoles intervenant auprès des personnes âgées.
Le soir aura lieu une conférence grand public « Va-t-on mal quand on est vieux ? » à 18h30, également à l’amphithéâtre de l’UDAF.
Nous vous invitons à prendre connaissance du courrier de Mme CREFF, adjointe chargée de la santé et des personnes âgées ainsi que du programme de la journée, documents ci-dessous.
Information :
CCAS Centre local d’Information & Coordination
morgane.bidon@ccas-brest.fr
02 98 33 21 67
et Anne CORRE
Promotion de la santé
anne.corre@mairie-brest.fr
02 98 00 84 84
Brest métropole / Ville de Brest
www.brest.fr
Documents joints
a5_flyers_souffrance_p_age_es_hd.pdf (PDF - 3.8 Mo)
a5_flyers_souffrance_p_age_es_hd-2.pdf (PDF - 3.8 Mo)
courrier_mme_creff.pdf (PDF - 334.7 ko)
Source Info : http://www.reperes-brest.net/Journee-sur-la-souffrance-psychique-des-personnes-agees.html
SUISSE : REVUE DE PRESSE DE L'ASSOCIATION STOP SUICIDE ARTICLES INTERESSANTS A LIRE
Articles de STOP SUICIDE Revue de presse & des savoirs du 27 novembre 2015 * Suisse
"Plusieurs procès ont été intentés par des familles contre des médecins suite au suicide de leur proche en institution psychiatrique. Les familles estiment que les médecins auraient dû mieux détecter le risque suicidaire et qu’ils ont donc une part de responsabilité dans la mort de leur proche"
Retour sur notre rencontre avec le 20 minutes
"Retour sur une visite de rédaction
- Nos devoirs vis-à-vis des lecteurs surpassent-ils nos droits en tant que journaliste ? "
Une thèse à creuser : inégalités sociales et surmortalité des jeunes
"Adrien Remund, chercheur au sein de l’Institut de démographie et socioéconomie de la faculté des sciences de la société de l’Université de Genève, a récemment soutenu sa thèse intitulée : Jeunesses vulnérables ? Mesures, composantes et causes de la surmortalité des jeunes adultes. Nous l’avons rencontré pour discuter de ses résultats."
Lire la suite des articles dans le Numero du 27 novembre en ligne de STOP SUICIDE
"Plusieurs procès ont été intentés par des familles contre des médecins suite au suicide de leur proche en institution psychiatrique. Les familles estiment que les médecins auraient dû mieux détecter le risque suicidaire et qu’ils ont donc une part de responsabilité dans la mort de leur proche"
Retour sur notre rencontre avec le 20 minutes
"Retour sur une visite de rédaction
- Nos devoirs vis-à-vis des lecteurs surpassent-ils nos droits en tant que journaliste ? "
Une thèse à creuser : inégalités sociales et surmortalité des jeunes
"Adrien Remund, chercheur au sein de l’Institut de démographie et socioéconomie de la faculté des sciences de la société de l’Université de Genève, a récemment soutenu sa thèse intitulée : Jeunesses vulnérables ? Mesures, composantes et causes de la surmortalité des jeunes adultes. Nous l’avons rencontré pour discuter de ses résultats."
Lire la suite des articles dans le Numero du 27 novembre en ligne de STOP SUICIDE
vendredi 27 novembre 2015
RECHERCHE ETUDE Kétamine, dépression et suicide : vers une nouvelle classe d’antidépresseurs ?
Kétamine, dépression et suicide : vers une nouvelle classe d’antidépresseurs ?
Rémi Moirand a ⁎ remi.moirand@wanadoo.fr , Sylvain Iceta a, Emmanuel Poulet a b
a Pôle Est, CRNL/Inserm U1028/CNRS UMR5292, équipe PSYR2, unité de recherche UCB Lyon 1, université de Lyon 1, centre hospitalier Le-Vinatier, 69500 Bron, France
b CHU de Lyon, groupement hospitalier Édouard-Herriot, 69003 Lyon, France ⁎Auteur correspondant. 24B, rue des Alouettes, 69008 Lyon, France.
Sous presse. Épreuves corrigées par l'auteur. Disponible en ligne depuis le jeudi 26 novembre 2015
Résumé
La kétamine, antagoniste NMDA utilisé en anesthésie, fait l’objet de recherches concernant son action antidépressive : cette revue de la littérature discute de son intérêt thérapeutique en psychiatrie. La kétamine a une action antidépressive rapide mais de durée transitoire à dose sub-anesthésique, avec des effets secondaires dissociatifs et cardiaques bénins. Il existerait une action spécifique et rapide sur les idées suicidaires. En modulant le métabolisme du glutamate, la kétamine stimulerait des systèmes neurotrophiques et entraînerait une neuroplasticité cérébrale accrue. Des actions anti-inflammatoires ou analgésiques seraient également impliquées. L’utilisation de la kétamine comme antidépresseur semble difficile à envisager de par son action brève et son profil de tolérance, mais cibler le système glutamatergique pourrait avoir une utilité en tant que traitement spécifique de la crise suicidaire.Le texte complet de cet article est disponible en
Mots clés : Kétamine, Glutamate, Neurotransmetteur, Dépression, Suicide, Essai clinique, Trouble de l’humeur, Revue de la littérature
Keywords : Clinical trial, Depression, Glutamate, Ketamine, Mood disorder, Neurotransmitter, Review of the writing, Suicide
Plan
Introduction
Physiopathologie de la dépression et rôle du glutamate
Hypothèse mono-aminergique de la dépression
Rôle du glutamate
La kétamine : un antagoniste NMDA
Effet antidépresseur de la kétamine : revue des essais cliniques
Études précliniques : modèles animaux
Essais cliniques : dépression uni- et bipolaire
Essais cliniques : idées suicidaires
Kétamine et électroconvulsivothérapie
Voies d’administration, facteurs prédictifs de réponse
Maintien de l’efficacité
Effets indésirables
Mécanismes d’action
Conclusion
Déclaration de liens d’intérêts
Source info http://www.em-consulte.com/article/1017838
Rémi Moirand a ⁎ remi.moirand@wanadoo.fr , Sylvain Iceta a, Emmanuel Poulet a b
a Pôle Est, CRNL/Inserm U1028/CNRS UMR5292, équipe PSYR2, unité de recherche UCB Lyon 1, université de Lyon 1, centre hospitalier Le-Vinatier, 69500 Bron, France
b CHU de Lyon, groupement hospitalier Édouard-Herriot, 69003 Lyon, France ⁎Auteur correspondant. 24B, rue des Alouettes, 69008 Lyon, France.
Sous presse. Épreuves corrigées par l'auteur. Disponible en ligne depuis le jeudi 26 novembre 2015
Résumé
La kétamine, antagoniste NMDA utilisé en anesthésie, fait l’objet de recherches concernant son action antidépressive : cette revue de la littérature discute de son intérêt thérapeutique en psychiatrie. La kétamine a une action antidépressive rapide mais de durée transitoire à dose sub-anesthésique, avec des effets secondaires dissociatifs et cardiaques bénins. Il existerait une action spécifique et rapide sur les idées suicidaires. En modulant le métabolisme du glutamate, la kétamine stimulerait des systèmes neurotrophiques et entraînerait une neuroplasticité cérébrale accrue. Des actions anti-inflammatoires ou analgésiques seraient également impliquées. L’utilisation de la kétamine comme antidépresseur semble difficile à envisager de par son action brève et son profil de tolérance, mais cibler le système glutamatergique pourrait avoir une utilité en tant que traitement spécifique de la crise suicidaire.Le texte complet de cet article est disponible en
Mots clés : Kétamine, Glutamate, Neurotransmetteur, Dépression, Suicide, Essai clinique, Trouble de l’humeur, Revue de la littérature
Keywords : Clinical trial, Depression, Glutamate, Ketamine, Mood disorder, Neurotransmitter, Review of the writing, Suicide
Plan
Introduction
Physiopathologie de la dépression et rôle du glutamate
Hypothèse mono-aminergique de la dépression
Rôle du glutamate
La kétamine : un antagoniste NMDA
Effet antidépresseur de la kétamine : revue des essais cliniques
Études précliniques : modèles animaux
Essais cliniques : dépression uni- et bipolaire
Essais cliniques : idées suicidaires
Kétamine et électroconvulsivothérapie
Voies d’administration, facteurs prédictifs de réponse
Maintien de l’efficacité
Effets indésirables
Mécanismes d’action
Conclusion
Déclaration de liens d’intérêts
Source info http://www.em-consulte.com/article/1017838
MANIFESTATION PONT AUDEMER (27) 7/12/2015 débat grand public
L'association de prévention santé ASEPT HN, la MSA Haute-Normandie, le RSI, le groupement régional d'actions, de formations et d'informations en santé mentale (GRAFISM) et le réseau local de promotion de la santé Pays Risle Estuaire organisent un débat grand public, en s'appuyant sur une pièce de théâtre jouée par la troupe "Papillon Noir" avec la présence d'un psychiatre :
lundi 7 décembre 2015
à 19 h 00
à PONT-AUDEMER
Salle des Carmes - rue des Carmes
Repérer, écouter et orienter, nous sommes tous concernés !
En 2013, plus de 10 500 décès par suicide et plus de 220 000 tentatives de suicide ont été enregistrés en France. La Haute-Normandie reste caractérisée par des taux parmi les plus élevés de l'hexagone. Face à la survenue d'un événement aussi grave qu'un décès par suicide, il est essentiel de sensibiliser et d'informer le grand public. Repérer la crise suicidaire et connaître la conduite à tenir dans ce cadre, sans se substituer aux professionnels soignants, tels sont les enjeux de la prévention.
Ce sujet, autrefois tabou, concerne chacun de nous. Nous vous attendons nombreux !
Une collation sera offerte au terme de la soirée.
Plaquette presentation Agriecoute.pdf
source info http://www.msa-haute-normandie.fr/lfr/web/msa-haute-normandie/solidarite-handicap/prevention-suicide-soiree-theatre
lundi 7 décembre 2015
à 19 h 00
à PONT-AUDEMER
Salle des Carmes - rue des Carmes
Repérer, écouter et orienter, nous sommes tous concernés !
En 2013, plus de 10 500 décès par suicide et plus de 220 000 tentatives de suicide ont été enregistrés en France. La Haute-Normandie reste caractérisée par des taux parmi les plus élevés de l'hexagone. Face à la survenue d'un événement aussi grave qu'un décès par suicide, il est essentiel de sensibiliser et d'informer le grand public. Repérer la crise suicidaire et connaître la conduite à tenir dans ce cadre, sans se substituer aux professionnels soignants, tels sont les enjeux de la prévention.
Ce sujet, autrefois tabou, concerne chacun de nous. Nous vous attendons nombreux !
Une collation sera offerte au terme de la soirée.
Plaquette presentation Agriecoute.pdf
source info http://www.msa-haute-normandie.fr/lfr/web/msa-haute-normandie/solidarite-handicap/prevention-suicide-soiree-theatre
RETOURS SUR MANIFESTATION COMPTE RENDU DES JOURNEES DE LA PREVENTION ET DE LA SANTE PUBLIQUE JUIN 2015
Les journées de la prévention et de la santé publique - Juin 2015
Suicide et tentatives de suicide : mieux connaître pour mieux prévenir
Cette session apportera un éclairage sur la complémentarité qui existe entre la recherche, la surveillance et la prévention à travers les travaux de l’Observatoire national du suicide. Elle sera aussi l’occasion de présenter des études permettant de mieux orienter les politiques de prévention des suicides et des tentatives de suicide.
Session coordonnée Christine Chan Chee, Claire Gourier-Fréry, Imane Khireddine & Laurence Chérié-Challine, InVS
Télécharger la synthèse (pdf,997 Ko)
Matinée : 9h30 à 12h30
Modératrice : Claire Gourier-Fréry, InVS & Imane Khireddine, InVS
L'Observatoire National du Suicide : mutualiser les connaissances pour mieux prévenir (pdf, 398 Ko)
Nathalie Fourcade, Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees)
Données de surveillance sur le suicide et les tentatives de suicide (pdf, 1.29 Mo)
Christine Chan-Chee, InVS
Données d’enquêtes sur les tentatives de suicide (pdf, 443 Ko)
Enguerrand du Roscöat, Inpes
Produire des connaissances sur la mortalité à l’échelle d’une entreprise ou d'une institution pour orienter les actions de prévention : exemple de l’administration pénitentiaire (pdf, 1.17 Mo)
Frédéric Moisan, InVS
Table ronde
Animée par Françoise Facy, Union nationale pour la prévention du suicide (UNPS), Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm)
Michel Gagey, Mutualité sociale agricole (MSA)
Enguerrand du Roscoät, Inpes
Cécile Omnès, Centre hospitalier Charcot
Nathalie Fourcade, Drees
Source http://www.inpes.sante.fr/jp/cr/2015/s3.asp
Suicide et tentatives de suicide : mieux connaître pour mieux prévenir
Cette session apportera un éclairage sur la complémentarité qui existe entre la recherche, la surveillance et la prévention à travers les travaux de l’Observatoire national du suicide. Elle sera aussi l’occasion de présenter des études permettant de mieux orienter les politiques de prévention des suicides et des tentatives de suicide.
Session coordonnée Christine Chan Chee, Claire Gourier-Fréry, Imane Khireddine & Laurence Chérié-Challine, InVS
Télécharger la synthèse (pdf,997 Ko)
Matinée : 9h30 à 12h30
Modératrice : Claire Gourier-Fréry, InVS & Imane Khireddine, InVS
L'Observatoire National du Suicide : mutualiser les connaissances pour mieux prévenir (pdf, 398 Ko)
Nathalie Fourcade, Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees)
Données de surveillance sur le suicide et les tentatives de suicide (pdf, 1.29 Mo)
Christine Chan-Chee, InVS
Données d’enquêtes sur les tentatives de suicide (pdf, 443 Ko)
Enguerrand du Roscöat, Inpes
Produire des connaissances sur la mortalité à l’échelle d’une entreprise ou d'une institution pour orienter les actions de prévention : exemple de l’administration pénitentiaire (pdf, 1.17 Mo)
Frédéric Moisan, InVS
Table ronde
Animée par Françoise Facy, Union nationale pour la prévention du suicide (UNPS), Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm)
Michel Gagey, Mutualité sociale agricole (MSA)
Enguerrand du Roscoät, Inpes
Cécile Omnès, Centre hospitalier Charcot
Nathalie Fourcade, Drees
Source http://www.inpes.sante.fr/jp/cr/2015/s3.asp
MANIFESTATION NICE (06) 1er séminaire sur la prévention du suicide 3/12/2015
1er séminaire sur la prévention du suicide : « La prévention du suicide, c’est possible »
En association avec CHS Ste Marie, UNSA, INPES, SDIS06, FSJ, UNPS
Le jeudi 3 décembre 2015 de 9h à 17h
Palais des rois sardes - Nice
Dans le cadre du plan départemental de santé mentale le Conseil départemental organise en partenariat avec l’ARS et le CHU de Nice son 1er séminaire sur la prévention du suicide : « La prévention du suicide, c’est possible »
Programme :
Une matinée en séance plénière :
Session 1 : la crise suicidaire : les clefs du repérage
Session 2 : les ressources en action
Session 3 : la post-prévention pour éviter la récidive
Des ateliers l’après-midi :
1. Les comportements à risque chez les jeunes : contexte et signes d’alerte
2. Suicide des personnes âgées : lutter contre les idées reçues et prévenir les fragilités
3. Suicide et monde du travail : de la prévention à la prise en charge
Inscription à l’adresse électronique : colloque-sante@departement06.fr
Merci de préciser l'atelier choisi (places limitées)
source info : http://www.codes06.org/5-agenda.php
En association avec CHS Ste Marie, UNSA, INPES, SDIS06, FSJ, UNPS
Le jeudi 3 décembre 2015 de 9h à 17h
Palais des rois sardes - Nice
Dans le cadre du plan départemental de santé mentale le Conseil départemental organise en partenariat avec l’ARS et le CHU de Nice son 1er séminaire sur la prévention du suicide : « La prévention du suicide, c’est possible »
Programme :
Une matinée en séance plénière :
Session 1 : la crise suicidaire : les clefs du repérage
Session 2 : les ressources en action
Session 3 : la post-prévention pour éviter la récidive
Des ateliers l’après-midi :
1. Les comportements à risque chez les jeunes : contexte et signes d’alerte
2. Suicide des personnes âgées : lutter contre les idées reçues et prévenir les fragilités
3. Suicide et monde du travail : de la prévention à la prise en charge
Inscription à l’adresse électronique : colloque-sante@departement06.fr
Merci de préciser l'atelier choisi (places limitées)
source info : http://www.codes06.org/5-agenda.php
jeudi 26 novembre 2015
SUISSE STOP SUICIDE CELEBRE SES 15 ANS et la clôture de la campagne #lapourtoi. 8/12/2015
STOP SUICIDE vous convie à un événement exceptionnel pour célébrer les 15 ans de l'association et la clôture de la campagne #lapourtoi.
Une exposition mettra en valeur les oeuvres de jeunes graffeurs et d'étudiants de l'Ecole des Arts appliqués ainsi que les vidéos de la campagne. Une conférence interactive réunira des intervenants très divers : Mélanie Arditi et Fabienne Bugnon, Présidente et Marraine de l'association, mais aussi le co-fondateur de STOP SUICIDE, un médecin et des jeunes engagés dans la prévention issus de différents horizons. Un apéritif et un concert de jazz vous seront offerts pour vous remercier d'avoir été avec nous toutes ces années.
Nous vous attendons le mardi 08 décembre au Théâtre Pitoeff dès 18h30 !
Inscrivez-vous sur Facebook et n'hésitez pas à partager cette invitation.
Programme de la soirée :
18h30 : Exposition "La prévention vue par des jeunes artistes genevois"
19h : Mot de bienvenue de la présidente de l'association
19h10 : "La prévention du suicide autrement par toutes et tous" : des conférenciers-ères inattendu-e-s, un format participatif et des croquis sur le vif
20h30: Cocktail
21h30: Concert
http://lapourtoi.stopsuicide.ch/agenda/soiree-des-15-ans-de-stop-suicide/
Source et invitation http://us3.campaign-archive2.com/?u=ca2463340e49731f5ff3552c8&id=fd643b18c7&e=7a3f92b147
Une exposition mettra en valeur les oeuvres de jeunes graffeurs et d'étudiants de l'Ecole des Arts appliqués ainsi que les vidéos de la campagne. Une conférence interactive réunira des intervenants très divers : Mélanie Arditi et Fabienne Bugnon, Présidente et Marraine de l'association, mais aussi le co-fondateur de STOP SUICIDE, un médecin et des jeunes engagés dans la prévention issus de différents horizons. Un apéritif et un concert de jazz vous seront offerts pour vous remercier d'avoir été avec nous toutes ces années.
Nous vous attendons le mardi 08 décembre au Théâtre Pitoeff dès 18h30 !
Inscrivez-vous sur Facebook et n'hésitez pas à partager cette invitation.
Programme de la soirée :
18h30 : Exposition "La prévention vue par des jeunes artistes genevois"
19h : Mot de bienvenue de la présidente de l'association
19h10 : "La prévention du suicide autrement par toutes et tous" : des conférenciers-ères inattendu-e-s, un format participatif et des croquis sur le vif
20h30: Cocktail
21h30: Concert
http://lapourtoi.stopsuicide.ch/agenda/soiree-des-15-ans-de-stop-suicide/
Source et invitation http://us3.campaign-archive2.com/?u=ca2463340e49731f5ff3552c8&id=fd643b18c7&e=7a3f92b147
Le Landreau (44) Suicide : un groupe de prévention du suicide en création
Le Landreau Suicide : un groupe de prévention en création
Dix ans après la création d'un groupe de prévention du suicide à Vallet, une antenne doit voir le jour à Loire-Divatte. Une réunion a lieu ce soir au Landreau.
25/11/2015 à 16:32 par hervpavageau sur lhebdodesevreetmaine.fr *
Patrick Meluc et Daniel Lechat, respectivement président et trésorier du GPS.
Il est né dans le cadre de la Semaine nationale du Groupe de prévention du suicide. C’était en 2005. Dix ans plus tard, le groupe fait plus que jamais de la prévention. La portée mission du Groupe de prévention du suicide est telle que son action fait des petits dans d’autres territoires. Dans le Vignoble, une antenne doit voir le jour à Loire-Divatte. Une réunion a lieu ce soir jeudi 26 novembre à 19 h, salle des Sociétés, rue Fanny Pécot, au Landreau. L’objectif est de constituer une antenne.
Et une réflexion s’amorce sur la Vallée de Clisson. Accompagné par le centre hospitalier Daumézon* et soutenu financièrement par l’ARS, le GPS de Vallet forme des habitants, élus et professionnels« à faire de la détection de personnes qui sont en mal-être ».
Le maillage est réel. En 10 ans, la structure a formé 200 personnes. « 170 sont encore sur le territoire », souligne Daniel Lechat, trésorier. Ces sentinelles ? Ce sont notamment des aides à domicile, des élus, des pompiers, ainsi que des pharmaciens et des médecins généralistes.
Ecoute téléphonique
A ce travail de détection à la crise suicidaire, sont venues s’ajouter deux autres missions. La première est l’aide aux familles endeuillées. La seconde est la permanence téléphonique. L’association a ouvert une cellule d’écoute (02 40 46 27 52) au sein de laquelle quinze personnes formées se relaient.
« Si on veut arriver à faire baisser ces chiffres, il faut élargir la prévention sur d’autres territoires », reconnaît Patrick Meluc. Message entendu. Les formations 2016 accueilleront des personnes de Loire-Divatte.
*Le Groupe de prévention du suicide s’inscrit dans la démarche en réseau de l’équipe de prévention du suicide Sud-Loire. Equipe placée sous la responsabilité du docteur Yebbal, psychiatre qui encadre les formations. Le Landreau
* http://www.lhebdodesevreetmaine.fr/2015/11/26/initiative-suicide-la-prevention-s-etend-dans-le-vignoble/
Dix ans après la création d'un groupe de prévention du suicide à Vallet, une antenne doit voir le jour à Loire-Divatte. Une réunion a lieu ce soir au Landreau.
25/11/2015 à 16:32 par hervpavageau sur lhebdodesevreetmaine.fr *
Patrick Meluc et Daniel Lechat, respectivement président et trésorier du GPS.
Il est né dans le cadre de la Semaine nationale du Groupe de prévention du suicide. C’était en 2005. Dix ans plus tard, le groupe fait plus que jamais de la prévention. La portée mission du Groupe de prévention du suicide est telle que son action fait des petits dans d’autres territoires. Dans le Vignoble, une antenne doit voir le jour à Loire-Divatte. Une réunion a lieu ce soir jeudi 26 novembre à 19 h, salle des Sociétés, rue Fanny Pécot, au Landreau. L’objectif est de constituer une antenne.
Et une réflexion s’amorce sur la Vallée de Clisson. Accompagné par le centre hospitalier Daumézon* et soutenu financièrement par l’ARS, le GPS de Vallet forme des habitants, élus et professionnels« à faire de la détection de personnes qui sont en mal-être ».
Le maillage est réel. En 10 ans, la structure a formé 200 personnes. « 170 sont encore sur le territoire », souligne Daniel Lechat, trésorier. Ces sentinelles ? Ce sont notamment des aides à domicile, des élus, des pompiers, ainsi que des pharmaciens et des médecins généralistes.
Ecoute téléphonique
A ce travail de détection à la crise suicidaire, sont venues s’ajouter deux autres missions. La première est l’aide aux familles endeuillées. La seconde est la permanence téléphonique. L’association a ouvert une cellule d’écoute (02 40 46 27 52) au sein de laquelle quinze personnes formées se relaient.
« Si on veut arriver à faire baisser ces chiffres, il faut élargir la prévention sur d’autres territoires », reconnaît Patrick Meluc. Message entendu. Les formations 2016 accueilleront des personnes de Loire-Divatte.
*Le Groupe de prévention du suicide s’inscrit dans la démarche en réseau de l’équipe de prévention du suicide Sud-Loire. Equipe placée sous la responsabilité du docteur Yebbal, psychiatre qui encadre les formations. Le Landreau
* http://www.lhebdodesevreetmaine.fr/2015/11/26/initiative-suicide-la-prevention-s-etend-dans-le-vignoble/
mardi 24 novembre 2015
ARTICLE PRESSE Guyane : la tragédie du suicide chez les Amérindiens
Guyane : la tragédie du suicide chez les Amérindiens
Par Philippe Triay Publié le 23/11/2015 sur la1ere.fr*
En Guyane, le taux de suicide chez les Amérindiens est dix fois plus élevé que dans l’Hexagone. Quelles sont les causes et les conséquences de ces actes ? Éléments de réponse avec Joëlle Tinaut, psychologue, auteur d’un doctorat sur les comportements suicidaires chez les Wayanas **.
En Guyane, la problématique du suicide chez les Amérindiens est une question tragique et récurrente, difficile à appréhender pour les services sociaux et de santé qui semblent démunis et incapables d’enrayer la situation. Selon l’association Ader (Actions pour le développement, l'éducation et la recherche), qui mène des actions de prévention et d’accès aux soins auprès des communautés amérindiennes, « depuis 1999, les comportements suicidaires ont augmenté de façon significative dans les villages amérindiens du Haut Maroni ».
Dans un rapport publié en janvier 2015, « Agir ensemble pour vivre mieux sur le Haut Maroni », l’Ader écrit : « Une étude psychosociale, réalisée en 2006 par Cyril Labous, psychologue clinicien et Daniel Tokotoko, jeune Wayana du village d'Elahé, dans cinq villages amérindiens de la rive française du fleuve Maroni relevait que le taux de suicide en milieu amérindien était 10 à 20 fois plus élevé que celui des régions métropolitaines et 11 fois supérieur à celui du littoral guyanais ».
« L’observatoire des comportements suicidaires (suicides et tentatives de suicide) tenu par ADER depuis 2009 montre qu’il y a eu 2 suicides et 8,6 tentatives de suicide pour 1200 habitants par an sur le Haut Maroni entre 2009 et 2013. Selon les chiffres disponibles de 2010 du ministère des Affaires sociales et de la Santé, il y a 16,5 suicides et 338 tentatives de suicides pour 100.000 habitants par an en France. Le taux de suicide dans ces villages est 10 fois supérieur à celui de la France hexagonale », poursuit le rapport.
© Ader
Selon l’association, les comportements suicidaires touchent les moins de 25 ans dans plus de la moitié des cas. Les causes de ces actions sont très diverses, souligne l’Ader, qui relève en arrière-plan la dévalorisation progressive des cultures amérindiennes traditionnelles et l’arrêt de la transmission des savoirs ancestraux. Par ailleurs, les Amérindiens ressentent généralement un sentiment d’exclusion, renforcé par l’isolement géographique.
« Le suicide est multifactoriel. On ne peut pas considérer qu’un seul facteur agit sur le comportement suicidaire », explique la psychologue clinicienne guyanaise Joëlle Tinaut, auteur d’une thèse de doctorat en 2013 sur le comportement suicidaire chez les Wayanas (peuple autochtone de la Guyane). « Mais ceux qui influent le plus à mon avis en ce moment, ce sont les facteurs socioéconomiques et politiques, des décisions qui produiraient une forme d’acculturation chez les Amérindiens, et des perturbations dans leur mode de vie par rapport à leurs pratiques, habitudes et leurs coutumes traditionnelles».
L’interview intégrale de la psychologue Joëlle Tinaut
« Après l’esclavage cette population a subi entre cinq et six changements politiques et économiques importants. Ils sont passés de l’isolation sanitaire à l’isolation sociale et économique. Paradoxalement ils bénéficient des mêmes droits que tous les Français, sauf que l’isolation géographique entraîne une coupure socioéconomique et culturelle. Tout ce désordre entraîne un glissement vers le désordre psychique », précise-t-elle.
« Dans ces pertes de repères, la tradition ne constituant plus un élément identitaire, tout ce qui vient de l’extérieur est accepté et consommé parfois sans modération, en particulier chez les jeunes, comme l’alcool et la drogue. Les conflits intergénérationnels sont accrus, puisque les propositions des parents n’ont plus d’ancrage. Il y a donc un problème politique et culturel qui entraîne des formes de désorientation à différents niveaux. Il n’y a plus d’accroches psychique, mentale, sociale et économique chez ces populations. »
Sur le terrain, des associations, comme l’Ader, mènent des actions de prévention avec des animateurs, des médiateurs et des psychologues. Elles tentent notamment de repérer et d’orienter les personnes en souffrance et en difficulté, d’être en contact et à l’écoute pour mieux les accompagner. Joëlle Tinaut, quant à elle, recommande de s’inspirer de ce qui se fait au Canada ou en Australie. « Il faut redonner une forme d’autonomie sociale et politique à ces populations, et notamment des droits fonciers. Mais c’est une décision gouvernementale qui pourra rétablir les choses », déclare-t-elle.
* http://www.la1ere.fr/2015/11/23/guyane-la-tragedie-du-suicide-chez-les-amerindiens-308489.html
** Etude du comportement suicidaire chez les Wayanas, peuple autochtone de la Guyane par Joëlle TinautThèse de doctorat en Psychologie clinique et psychopathologie
Sous la direction de Serban Ionescu. Soutenue en 2013 à Paris 8 .
Résumé En l’absence de recherches sociologiques, épidémiologiques sur la question du suicide chez les Amérindiens Wayanas de Guyane, nos enquêtes, nous permettent d’avancer entre autre que le nombre de suicides dans leur milieu naturel de vie, semblerait être environ 2 à 3 fois plus élevé que celui de la population générale guyanaise et que des analogies existent entre les Peuples Autochtones déjà étudiés et les Wayanas. Nous concevons que généralement, le geste suicidaire Wayana parle tout d'abord d’une problématique sociale de la réalité de la jeunesse amérindienne. Ce groupe reçoit continuellement des codes, des modèles de conformité et de valorisation sociale d’origine occidentale, mais subit l’échec massif de leurs projets d’insertion sociale. En effet, le groupe se détourne de sa culture d'origine dans son propre secteur géographique, espace qui ne lui offre par conséquent, que très peu de perspectives d'insertion économique et sociale. Par déception-frustration il tombe dans de nouvelles dépendances qui prennent la forme d’assistances économiques, de consommation et surconsommation de produits alcoolisés et illicites qui tirent vraisemblablement leurs origines de traces plus anciennes des mémoires collectives, en rapport avec le culte de « l’ivresse culturelle ». En définitive, moins que les troubles mentaux, c’est la souffrance psychique générée par des difficultés liées aux conditions de vie économiques et sociales particulières qui pousserait les sujets les plus vulnérables à passer à l’acte suicidaire. Les éléments qui alimentent cette souffrance découlent d’un agrégat constitué des facteurs de risque individuels (vulnérabilité au départ, sexe et âge, pertes et séparations, alcoolisation et violences multiples…) et des facteurs de risque découlant du fonctionnement social (changements de politique sociale, domination et écrasement culturels, groupe minoritaire, isolement social. . . )
Par Philippe Triay Publié le 23/11/2015 sur la1ere.fr*
En Guyane, le taux de suicide chez les Amérindiens est dix fois plus élevé que dans l’Hexagone. Quelles sont les causes et les conséquences de ces actes ? Éléments de réponse avec Joëlle Tinaut, psychologue, auteur d’un doctorat sur les comportements suicidaires chez les Wayanas **.
En Guyane, la problématique du suicide chez les Amérindiens est une question tragique et récurrente, difficile à appréhender pour les services sociaux et de santé qui semblent démunis et incapables d’enrayer la situation. Selon l’association Ader (Actions pour le développement, l'éducation et la recherche), qui mène des actions de prévention et d’accès aux soins auprès des communautés amérindiennes, « depuis 1999, les comportements suicidaires ont augmenté de façon significative dans les villages amérindiens du Haut Maroni ».
Dans un rapport publié en janvier 2015, « Agir ensemble pour vivre mieux sur le Haut Maroni », l’Ader écrit : « Une étude psychosociale, réalisée en 2006 par Cyril Labous, psychologue clinicien et Daniel Tokotoko, jeune Wayana du village d'Elahé, dans cinq villages amérindiens de la rive française du fleuve Maroni relevait que le taux de suicide en milieu amérindien était 10 à 20 fois plus élevé que celui des régions métropolitaines et 11 fois supérieur à celui du littoral guyanais ».
« L’observatoire des comportements suicidaires (suicides et tentatives de suicide) tenu par ADER depuis 2009 montre qu’il y a eu 2 suicides et 8,6 tentatives de suicide pour 1200 habitants par an sur le Haut Maroni entre 2009 et 2013. Selon les chiffres disponibles de 2010 du ministère des Affaires sociales et de la Santé, il y a 16,5 suicides et 338 tentatives de suicides pour 100.000 habitants par an en France. Le taux de suicide dans ces villages est 10 fois supérieur à celui de la France hexagonale », poursuit le rapport.
© Ader
Selon l’association, les comportements suicidaires touchent les moins de 25 ans dans plus de la moitié des cas. Les causes de ces actions sont très diverses, souligne l’Ader, qui relève en arrière-plan la dévalorisation progressive des cultures amérindiennes traditionnelles et l’arrêt de la transmission des savoirs ancestraux. Par ailleurs, les Amérindiens ressentent généralement un sentiment d’exclusion, renforcé par l’isolement géographique.
« Le suicide est multifactoriel. On ne peut pas considérer qu’un seul facteur agit sur le comportement suicidaire », explique la psychologue clinicienne guyanaise Joëlle Tinaut, auteur d’une thèse de doctorat en 2013 sur le comportement suicidaire chez les Wayanas (peuple autochtone de la Guyane). « Mais ceux qui influent le plus à mon avis en ce moment, ce sont les facteurs socioéconomiques et politiques, des décisions qui produiraient une forme d’acculturation chez les Amérindiens, et des perturbations dans leur mode de vie par rapport à leurs pratiques, habitudes et leurs coutumes traditionnelles».
L’interview intégrale de la psychologue Joëlle Tinaut
« Après l’esclavage cette population a subi entre cinq et six changements politiques et économiques importants. Ils sont passés de l’isolation sanitaire à l’isolation sociale et économique. Paradoxalement ils bénéficient des mêmes droits que tous les Français, sauf que l’isolation géographique entraîne une coupure socioéconomique et culturelle. Tout ce désordre entraîne un glissement vers le désordre psychique », précise-t-elle.
« Dans ces pertes de repères, la tradition ne constituant plus un élément identitaire, tout ce qui vient de l’extérieur est accepté et consommé parfois sans modération, en particulier chez les jeunes, comme l’alcool et la drogue. Les conflits intergénérationnels sont accrus, puisque les propositions des parents n’ont plus d’ancrage. Il y a donc un problème politique et culturel qui entraîne des formes de désorientation à différents niveaux. Il n’y a plus d’accroches psychique, mentale, sociale et économique chez ces populations. »
Sur le terrain, des associations, comme l’Ader, mènent des actions de prévention avec des animateurs, des médiateurs et des psychologues. Elles tentent notamment de repérer et d’orienter les personnes en souffrance et en difficulté, d’être en contact et à l’écoute pour mieux les accompagner. Joëlle Tinaut, quant à elle, recommande de s’inspirer de ce qui se fait au Canada ou en Australie. « Il faut redonner une forme d’autonomie sociale et politique à ces populations, et notamment des droits fonciers. Mais c’est une décision gouvernementale qui pourra rétablir les choses », déclare-t-elle.
* http://www.la1ere.fr/2015/11/23/guyane-la-tragedie-du-suicide-chez-les-amerindiens-308489.html
** Etude du comportement suicidaire chez les Wayanas, peuple autochtone de la Guyane par Joëlle TinautThèse de doctorat en Psychologie clinique et psychopathologie
Sous la direction de Serban Ionescu. Soutenue en 2013 à Paris 8 .
Résumé En l’absence de recherches sociologiques, épidémiologiques sur la question du suicide chez les Amérindiens Wayanas de Guyane, nos enquêtes, nous permettent d’avancer entre autre que le nombre de suicides dans leur milieu naturel de vie, semblerait être environ 2 à 3 fois plus élevé que celui de la population générale guyanaise et que des analogies existent entre les Peuples Autochtones déjà étudiés et les Wayanas. Nous concevons que généralement, le geste suicidaire Wayana parle tout d'abord d’une problématique sociale de la réalité de la jeunesse amérindienne. Ce groupe reçoit continuellement des codes, des modèles de conformité et de valorisation sociale d’origine occidentale, mais subit l’échec massif de leurs projets d’insertion sociale. En effet, le groupe se détourne de sa culture d'origine dans son propre secteur géographique, espace qui ne lui offre par conséquent, que très peu de perspectives d'insertion économique et sociale. Par déception-frustration il tombe dans de nouvelles dépendances qui prennent la forme d’assistances économiques, de consommation et surconsommation de produits alcoolisés et illicites qui tirent vraisemblablement leurs origines de traces plus anciennes des mémoires collectives, en rapport avec le culte de « l’ivresse culturelle ». En définitive, moins que les troubles mentaux, c’est la souffrance psychique générée par des difficultés liées aux conditions de vie économiques et sociales particulières qui pousserait les sujets les plus vulnérables à passer à l’acte suicidaire. Les éléments qui alimentent cette souffrance découlent d’un agrégat constitué des facteurs de risque individuels (vulnérabilité au départ, sexe et âge, pertes et séparations, alcoolisation et violences multiples…) et des facteurs de risque découlant du fonctionnement social (changements de politique sociale, domination et écrasement culturels, groupe minoritaire, isolement social. . . )
lundi 23 novembre 2015
AUTOUR DE LA QUESTION RAPPORT Données de preuves en vue d’améliorer le parcours de soins et de vie des personnes présentant un handicap psychique sous tendu par un trouble schizophrénique
RAPPORT Données de preuves en vue d’améliorer le parcours de soins et de vie des personnes présentant un handicap psychique sous tendu par un trouble schizophrénique
Centre de Preuves en Psychiatrie et en Santé Mentale
Le 10 Septembre 2015 Marie -Christine Hardy-Baylé
Groupe de lecture : Nicolas Franck, L. Morin, B. Pachoud, C. Passerieux, P.
Roux, M. Urbach, N. Younes
http://www.adesm.fr/wp-content/uploads/2015/11/Rapport_donnees_preuves_ameliorer_parcours_soins_vie_handicap_psychique_201509.pdf
Centre de Preuves en Psychiatrie et en Santé Mentale
Le 10 Septembre 2015 Marie -Christine Hardy-Baylé
Groupe de lecture : Nicolas Franck, L. Morin, B. Pachoud, C. Passerieux, P.
Roux, M. Urbach, N. Younes
http://www.adesm.fr/wp-content/uploads/2015/11/Rapport_donnees_preuves_ameliorer_parcours_soins_vie_handicap_psychique_201509.pdf
ETUDE RECHERCHE CANADA Mise en oeuvre des Programmes de prévention du suicide : les coûts et les années de vie potentielles
Mieux prévenir le suicide : un investissement rentable
Une étude évalue le potentiel positif d’implanter au Québec des programmes de prévention qui ont fait leurs preuves en Europe
18 novembre 2015 Robin Renaud / source : usherbrooke.ca *
Helen-Maria Vasiliadis est professeure au Département des sciences de la santé communautaire, au Campus de Longueuil
Photo : Université de Sherbrooke
Le Québec et le Canada auraient tout avantage à investir dans des programmes de prévention du suicide basée sur l’approche de l’Alliance de Nuremberg contre la dépression (NAD) qui a fait ses preuves en Europe depuis le début des années 2000. En plus des vies sauvées et des bénéfices pour les proches des personnes à risque, les chercheurs évaluent que le rapport coût-bénéfices serait très positif en termes de dépenses en santé et services sociaux. Dans une analyse prospective, les chercheurs estiment qu’un investissement de près de 24 M $ annuellement au Québec aurait le potentiel de générer des économies de 3979$ par année de vie maintenue. Ce calcul repose sur des modèles économiques basés sur l’approche du capital humain et une estimation des coûts de santé futurs, liés à une baisse potentielle du nombre de gestes suicidaires. Cette étude menée par la professeure Helen-Maria Vasiliadis de l’Université de Sherbrooke, avec des collègues de trois autres universités, vient de paraître dans The Journal of Mental Health Policy and Economics.
«Nos résultats indiquent que les économies potentielles sont très importantes, principalement en raison du nombre de décès par suicide qui pourraient être évités mais également grâce à la diminution des cas d’incapacité liée à la dépression. Il faut ajouter que les suicides engendrent une série de coûts qui ne peuvent être mesurés, comme la souffrance due à la perte d'un être cher ; la qualité de vie réduite ou la perte de productivité liée à une mort prématurée», indique Pre Vasiliadis.
Résultats probants en Europe
L’approche préconisée par les auteurs de l’étude vise à adapter, en contexte québécois les principes mis en place par l’approche NAD. Ce modèle d’abord développé à Nuremberg a été étendu à l’ensemble de l’Allemagne. En 2004, il a été implanté dans 16 pays d’Europe qui adhèrent à l’Alliance européenne contre la dépression. Ces programmes de prévention prévoient des actions à plusieurs niveaux et reposent principalement sur quatre piliers:
la formation des médecins de famille dans la détection et le traitement de la dépression;
des campagnes de la population visant à accroître la sensibilisation à la dépression et l'utilisation accrue de services et de traitement;
le développement des leaders de la communauté parmi les premiers intervenants, comme des professeurs, travailleurs sociaux, pharmaciens ou policiers, entre autres;
et le suivi des groupes à haut risque ainsi que des personnes qui ont tenté de se suicider et de leurs proches.
Une première étude européenne parue en 2010 a mesuré les effets de ces programmes de prévention. On y a recensé des baisses d’en moyenne 27% sur trois ans quant au nombre de tentatives de suicide, ainsi qu’une baisse de 16% du nombre de suicides complétés.
«Une étude plus récente parue en Hongrie en 2013 a montré que le programme de NAD a eu un impact significatif et plus important sur la réduction des taux de suicide - jusqu'à 56% la première année- dans la ville de Szolnok, par rapport aux réductions observées dans l’ensemble du pays», mentionne la chercheuse de l’UdeS.
Dans l’étude québécoise, les auteurs suggèrent la possibilité de mettre en place des programmes largement inspirés des principes de Nuremberg, mais qui tiendraient compte des spécificités du Québec.
Chez nous
L’étude propose un scénario impliquant un investissement de près de 24M $ dans des programmes de prévention du suicide. Ce montant pourrait récupérer certaines sommes qui font déjà partie des budgets de prévention existants, mais une portion de nouvel argent permettrait d’étendre la prévention. «Les coûts supplémentaires consistent à rendre certains des programmes accessibles à l’ensemble du territoire du Québec. Ceux-ci comprennent les coûts de formation des sentinelles, mais serviraient surtout à déployer des équipes d’infirmières de première ligne desservant des personnes souffrant de troubles mentaux présentant des risques suicidaires.» Actuellement, il existe des initiatives régionales, mais l’objectif à long terme serait de mieux déployer l’ensemble des services.
Suites à l’étude
Les chercheurs comptent soumettre l'automne prochain une demande de subvention de fonctionnement pour évaluer précisément l'une des modalités de la prévention du suicide : les infirmières de première ligne dans les urgences. Cette étude visera à évaluer l'impact de la présence généralisée des infirmières dédiées au traitement des personnes à risque, sur les coûts du système de santé, en lien avec la réduction des actes suicidaires. Les chercheurs soutiennent également la Commission de la santé mentale du Canada, pour un projet de démonstration du programme de NAD à travers le Canada.
* http://www.usherbrooke.ca/medias/nouvelles/nouvelles-details/article/30132/
***
Info étude citée
J Ment Health Policy Econ. 2015 Sep;18(3):147-55.
Implementing Suicide Prevention Programs: Costs and Potential Life Years Saved in Canada.
Vasiliadis HM1, Lesage A, Latimer E, Seguin M.
1Centre de recherche - Hopital Charles-Le Moyne Campus de Longueuil - Universite de Sherbrooke, 150 Place Charles LeMoyne - Bureau 200 Longueuil (QC) J4K 0A8, Canada, helen-maria.vasiliadis@usherbrooke.ca.
Abstract
BACKGROUND:
Little is known about the costs and effects of suicide prevention programs at the population level.
AIMS OF THE STUDY:
We aimed to determine (i) the costs associated with a suicide death and using prospective values (ii) the costs and effects of transferring, into a Canadian context, the results of the European Nuremberg Alliance against Depression (NAD) trial with the addition of 4 community-based suicide prevention strategies. These included the training of family physicians in the detection and treatment of depression, population campaigns aimed at increasing awareness about depression, the training of community leaders among first responders and follow-up of individuals who attempted suicide.
METHODS:
This study includes a prospective value implementation study design. Using published data and information from interviews with Canadian decision makers, we assessed the costs of a suicide death in the province of Quebec and the costs of potentially implementing the NAD multi-modal suicide prevention programs, and the incremental cost-effectiveness ratio (ICER), from a health care system and societal perspective, associated with the NAD program while considering the friction cost method (FCM) and human capital approach (HCA) (discounted at 3%.) The costs considered included those incurred for the suicide prevention program and direct medical and non-medical costs as well as those related to a police investigation and funeral costs. Indirect costs associated with loss of productivity and short term disability were also considered. Sensitivity analyses were also carried out. Costs presented were in 2010 dollars.
RESULTS:
The annual total cost of implementing the suicide prevention programs in Quebec reached CAD23,982,293. The most expensive components of the program included the follow-up of individuals who had attempted suicide and psychotherapy for bereaved individuals. These accounted for 39% and 34% of total costs. The ICER associated with the implementation of the programs reached on average CAD3,979 per life year saved.
DISCUSSION:
Suicide prevention programs such as the NAD trial are cost-effective and can result in important potential cost-savings due to averted suicide deaths and reduced life years lost.
IMPLICATIONS FOR HEALTH CARE PROVISION AND USE:
Implementation of suicide prevention programs at the population level in Canada is cost-effective. Community mental health programs aimed at increasing awareness and the treatment of depression and better follow-up of high risk individuals for suicide are associated with a minimal per capita investment. These programs can result in important potential cost-savings due to averted suicide deaths and decreased disability due to depression.
IMPLICATIONS FOR FURTHER RESEARCH:
Additional research should focus on whether the outcomes of multi-modal suicide programs are specific or synergistic and most effective for which population subgroups. This may help inform how best to invest resources for the highest return.
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/26474050
Une étude évalue le potentiel positif d’implanter au Québec des programmes de prévention qui ont fait leurs preuves en Europe
18 novembre 2015 Robin Renaud / source : usherbrooke.ca *
Helen-Maria Vasiliadis est professeure au Département des sciences de la santé communautaire, au Campus de Longueuil
Photo : Université de Sherbrooke
Le Québec et le Canada auraient tout avantage à investir dans des programmes de prévention du suicide basée sur l’approche de l’Alliance de Nuremberg contre la dépression (NAD) qui a fait ses preuves en Europe depuis le début des années 2000. En plus des vies sauvées et des bénéfices pour les proches des personnes à risque, les chercheurs évaluent que le rapport coût-bénéfices serait très positif en termes de dépenses en santé et services sociaux. Dans une analyse prospective, les chercheurs estiment qu’un investissement de près de 24 M $ annuellement au Québec aurait le potentiel de générer des économies de 3979$ par année de vie maintenue. Ce calcul repose sur des modèles économiques basés sur l’approche du capital humain et une estimation des coûts de santé futurs, liés à une baisse potentielle du nombre de gestes suicidaires. Cette étude menée par la professeure Helen-Maria Vasiliadis de l’Université de Sherbrooke, avec des collègues de trois autres universités, vient de paraître dans The Journal of Mental Health Policy and Economics.
«Nos résultats indiquent que les économies potentielles sont très importantes, principalement en raison du nombre de décès par suicide qui pourraient être évités mais également grâce à la diminution des cas d’incapacité liée à la dépression. Il faut ajouter que les suicides engendrent une série de coûts qui ne peuvent être mesurés, comme la souffrance due à la perte d'un être cher ; la qualité de vie réduite ou la perte de productivité liée à une mort prématurée», indique Pre Vasiliadis.
Résultats probants en Europe
L’approche préconisée par les auteurs de l’étude vise à adapter, en contexte québécois les principes mis en place par l’approche NAD. Ce modèle d’abord développé à Nuremberg a été étendu à l’ensemble de l’Allemagne. En 2004, il a été implanté dans 16 pays d’Europe qui adhèrent à l’Alliance européenne contre la dépression. Ces programmes de prévention prévoient des actions à plusieurs niveaux et reposent principalement sur quatre piliers:
la formation des médecins de famille dans la détection et le traitement de la dépression;
des campagnes de la population visant à accroître la sensibilisation à la dépression et l'utilisation accrue de services et de traitement;
le développement des leaders de la communauté parmi les premiers intervenants, comme des professeurs, travailleurs sociaux, pharmaciens ou policiers, entre autres;
et le suivi des groupes à haut risque ainsi que des personnes qui ont tenté de se suicider et de leurs proches.
Une première étude européenne parue en 2010 a mesuré les effets de ces programmes de prévention. On y a recensé des baisses d’en moyenne 27% sur trois ans quant au nombre de tentatives de suicide, ainsi qu’une baisse de 16% du nombre de suicides complétés.
«Une étude plus récente parue en Hongrie en 2013 a montré que le programme de NAD a eu un impact significatif et plus important sur la réduction des taux de suicide - jusqu'à 56% la première année- dans la ville de Szolnok, par rapport aux réductions observées dans l’ensemble du pays», mentionne la chercheuse de l’UdeS.
Dans l’étude québécoise, les auteurs suggèrent la possibilité de mettre en place des programmes largement inspirés des principes de Nuremberg, mais qui tiendraient compte des spécificités du Québec.
Chez nous
L’étude propose un scénario impliquant un investissement de près de 24M $ dans des programmes de prévention du suicide. Ce montant pourrait récupérer certaines sommes qui font déjà partie des budgets de prévention existants, mais une portion de nouvel argent permettrait d’étendre la prévention. «Les coûts supplémentaires consistent à rendre certains des programmes accessibles à l’ensemble du territoire du Québec. Ceux-ci comprennent les coûts de formation des sentinelles, mais serviraient surtout à déployer des équipes d’infirmières de première ligne desservant des personnes souffrant de troubles mentaux présentant des risques suicidaires.» Actuellement, il existe des initiatives régionales, mais l’objectif à long terme serait de mieux déployer l’ensemble des services.
Suites à l’étude
Les chercheurs comptent soumettre l'automne prochain une demande de subvention de fonctionnement pour évaluer précisément l'une des modalités de la prévention du suicide : les infirmières de première ligne dans les urgences. Cette étude visera à évaluer l'impact de la présence généralisée des infirmières dédiées au traitement des personnes à risque, sur les coûts du système de santé, en lien avec la réduction des actes suicidaires. Les chercheurs soutiennent également la Commission de la santé mentale du Canada, pour un projet de démonstration du programme de NAD à travers le Canada.
* http://www.usherbrooke.ca/medias/nouvelles/nouvelles-details/article/30132/
***
Info étude citée
J Ment Health Policy Econ. 2015 Sep;18(3):147-55.
Implementing Suicide Prevention Programs: Costs and Potential Life Years Saved in Canada.
Vasiliadis HM1, Lesage A, Latimer E, Seguin M.
1Centre de recherche - Hopital Charles-Le Moyne Campus de Longueuil - Universite de Sherbrooke, 150 Place Charles LeMoyne - Bureau 200 Longueuil (QC) J4K 0A8, Canada, helen-maria.vasiliadis@usherbrooke.ca.
Abstract
BACKGROUND:
Little is known about the costs and effects of suicide prevention programs at the population level.
AIMS OF THE STUDY:
We aimed to determine (i) the costs associated with a suicide death and using prospective values (ii) the costs and effects of transferring, into a Canadian context, the results of the European Nuremberg Alliance against Depression (NAD) trial with the addition of 4 community-based suicide prevention strategies. These included the training of family physicians in the detection and treatment of depression, population campaigns aimed at increasing awareness about depression, the training of community leaders among first responders and follow-up of individuals who attempted suicide.
METHODS:
This study includes a prospective value implementation study design. Using published data and information from interviews with Canadian decision makers, we assessed the costs of a suicide death in the province of Quebec and the costs of potentially implementing the NAD multi-modal suicide prevention programs, and the incremental cost-effectiveness ratio (ICER), from a health care system and societal perspective, associated with the NAD program while considering the friction cost method (FCM) and human capital approach (HCA) (discounted at 3%.) The costs considered included those incurred for the suicide prevention program and direct medical and non-medical costs as well as those related to a police investigation and funeral costs. Indirect costs associated with loss of productivity and short term disability were also considered. Sensitivity analyses were also carried out. Costs presented were in 2010 dollars.
RESULTS:
The annual total cost of implementing the suicide prevention programs in Quebec reached CAD23,982,293. The most expensive components of the program included the follow-up of individuals who had attempted suicide and psychotherapy for bereaved individuals. These accounted for 39% and 34% of total costs. The ICER associated with the implementation of the programs reached on average CAD3,979 per life year saved.
DISCUSSION:
Suicide prevention programs such as the NAD trial are cost-effective and can result in important potential cost-savings due to averted suicide deaths and reduced life years lost.
IMPLICATIONS FOR HEALTH CARE PROVISION AND USE:
Implementation of suicide prevention programs at the population level in Canada is cost-effective. Community mental health programs aimed at increasing awareness and the treatment of depression and better follow-up of high risk individuals for suicide are associated with a minimal per capita investment. These programs can result in important potential cost-savings due to averted suicide deaths and decreased disability due to depression.
IMPLICATIONS FOR FURTHER RESEARCH:
Additional research should focus on whether the outcomes of multi-modal suicide programs are specific or synergistic and most effective for which population subgroups. This may help inform how best to invest resources for the highest return.
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/26474050
ILE DE FRANCE DONNEES EXTRAITES BILAN DES SIGNALEMENTS D’EVENEMENTS INDESIRABLES GRAVES LIES AUX SOINS
BILAN DES SIGNALEMENTS D’EVENEMENTS INDESIRABLES GRAVES LIES AUX SOINS A L’ARS ILE - DE - FRANCE 2014
Extraits du document http://www.ars.iledefrance.sante.fr/fileadmin/ILE-DE-FRANCE/ARS/2_Votre_Sante/4_Veille_Sanitaire/Structures_vigilances/VSS_ARSIDF_Bilan_EIG_2014.pdf
"Le bilan des signalements d’événements indésirables liés aux prises en charge, déclarés à l’ARS Île-de-France en 2014, met en évidence une progression du volume des signalements avec une augmentation de 24 % par rapport à l’année 2013. Ainsi 641 cas ont été enregistrés en 2014. Les signalements concernent l’ensemble des situations inattendues avec des conséquences préjudiciables pour les personnes prises en charge. Il s’agit d’évènements indésirables graves liés aux soins (EIG), ou relevant d’un défaut, d’un dysfonctionnement de l’établissement ou de l’offre de soins (EILES), ainsi que les situations préoccupantes relatives à la santé ou à la sécurité des personnes dans les établissements de santé et médico-sociaux (SIG)
En 2014, les EIG, représentent 1/3 des signalements (209 signalements). L’analyse met en évidence les caractéristiques suivantes:
- 94% ont été signalés par un professionnel des établissements de santé ou médico-sociaux
et 6% (14) on fait l’objet d’une réclamation par un usager
- Le délai de déclaration est en moyenne de 16 jours ; plus de la moitié des signalements a
été effectuée dans les 7 jours suivant la survenue de l’EIG.
- Les EIG sont survenus dans le secteur sanitaire dans 62% des cas (129) et dans les établissements médico-sociaux dans 38% des cas (80). Aucun EIG n’a été porté à la connaissance de l’ARS dans le secteur ambulatoire.
- Plus de la moitié a eu pour conséquence un décès ; les principales circonstances de survenue sont :
- Les erreurs ou incidents au cours de la prise en charge, ainsi que les conduites suicidaires
; à noter 40 décès inattendus, sans cause identifiée clairement au moment de la éclaration.
- La majorité des cas a fait l’objet d’un e procédure d’instruction sur pièce par la DT, une inspection a été réalisée dans 5% des cas (2).
Les données disponibles à la clôture des signalements ne permettent pas de se prononcer sur l’évitabilité. En revanche, les résultats de ce bilan, confrontés aux années précédentes conduisent à mettre en place une réflexion sur les erreurs médicamenteuses graves, les conduites suicidaires, et la sécurisation de l’identité des patients. Ces réflexions devraient aboutir à des propositions de bonnes pratiques de prise en charge, et à la mise à disposition d’outils de prévention des risques. "
...
" Circonstances de survenue
Les circonstances de survenue des EIG transmis à la CCV ont été classées selon 3 catégories :
- Conduites suicidaires : sont classées dans cette catégorie l’ensemble des suicides et tentatives de suicide portées à la connaissance de l’ARS
- Erreur/Incident au cours de la prise en charge : sont regroupés dans cette catégorie tous les signalements laissant suspecter un ou des dysfonctionnements au cours de la prise en charge
- Décès inattendu : sont classés dans cette catégorie tous les signalements relatifs à un décès brutal d’un patient/usager au cours de sa prise en charge sans cause évidente identifiée au moment de la déclaration à l’ARS.
Ces catégories sont celles utilisées dans le nouveau SI 2 déployé, pour la partie «Evénements liés aux prise en charge », au niveau de la CCV pour le moment.
La répartition des signalements d’EIG est la suivante:
- 115 événements se rapportent à des situations laissant suspecter un ou des dysfonctionnements de la prise en charge (52%)
- 68 signalements relatifs à des conduites suicidaires ont été recensés (30%)
- 40 décès inattendus ont été enregistrés (18%)"
http://www.ars.iledefrance.sante.fr/fileadmin/ILE-DE-FRANCE/ARS/2_Votre_Sante/4_Veille_Sanitaire/Structures_vigilances/VSS_ARSIDF_Bilan_EIG_2014.pdf
Extraits du document http://www.ars.iledefrance.sante.fr/fileadmin/ILE-DE-FRANCE/ARS/2_Votre_Sante/4_Veille_Sanitaire/Structures_vigilances/VSS_ARSIDF_Bilan_EIG_2014.pdf
"Le bilan des signalements d’événements indésirables liés aux prises en charge, déclarés à l’ARS Île-de-France en 2014, met en évidence une progression du volume des signalements avec une augmentation de 24 % par rapport à l’année 2013. Ainsi 641 cas ont été enregistrés en 2014. Les signalements concernent l’ensemble des situations inattendues avec des conséquences préjudiciables pour les personnes prises en charge. Il s’agit d’évènements indésirables graves liés aux soins (EIG), ou relevant d’un défaut, d’un dysfonctionnement de l’établissement ou de l’offre de soins (EILES), ainsi que les situations préoccupantes relatives à la santé ou à la sécurité des personnes dans les établissements de santé et médico-sociaux (SIG)
En 2014, les EIG, représentent 1/3 des signalements (209 signalements). L’analyse met en évidence les caractéristiques suivantes:
- 94% ont été signalés par un professionnel des établissements de santé ou médico-sociaux
et 6% (14) on fait l’objet d’une réclamation par un usager
- Le délai de déclaration est en moyenne de 16 jours ; plus de la moitié des signalements a
été effectuée dans les 7 jours suivant la survenue de l’EIG.
- Les EIG sont survenus dans le secteur sanitaire dans 62% des cas (129) et dans les établissements médico-sociaux dans 38% des cas (80). Aucun EIG n’a été porté à la connaissance de l’ARS dans le secteur ambulatoire.
- Plus de la moitié a eu pour conséquence un décès ; les principales circonstances de survenue sont :
- Les erreurs ou incidents au cours de la prise en charge, ainsi que les conduites suicidaires
; à noter 40 décès inattendus, sans cause identifiée clairement au moment de la éclaration.
- La majorité des cas a fait l’objet d’un e procédure d’instruction sur pièce par la DT, une inspection a été réalisée dans 5% des cas (2).
Les données disponibles à la clôture des signalements ne permettent pas de se prononcer sur l’évitabilité. En revanche, les résultats de ce bilan, confrontés aux années précédentes conduisent à mettre en place une réflexion sur les erreurs médicamenteuses graves, les conduites suicidaires, et la sécurisation de l’identité des patients. Ces réflexions devraient aboutir à des propositions de bonnes pratiques de prise en charge, et à la mise à disposition d’outils de prévention des risques. "
...
" Circonstances de survenue
Les circonstances de survenue des EIG transmis à la CCV ont été classées selon 3 catégories :
- Conduites suicidaires : sont classées dans cette catégorie l’ensemble des suicides et tentatives de suicide portées à la connaissance de l’ARS
- Erreur/Incident au cours de la prise en charge : sont regroupés dans cette catégorie tous les signalements laissant suspecter un ou des dysfonctionnements au cours de la prise en charge
- Décès inattendu : sont classés dans cette catégorie tous les signalements relatifs à un décès brutal d’un patient/usager au cours de sa prise en charge sans cause évidente identifiée au moment de la déclaration à l’ARS.
Ces catégories sont celles utilisées dans le nouveau SI 2 déployé, pour la partie «Evénements liés aux prise en charge », au niveau de la CCV pour le moment.
La répartition des signalements d’EIG est la suivante:
- 115 événements se rapportent à des situations laissant suspecter un ou des dysfonctionnements de la prise en charge (52%)
- 68 signalements relatifs à des conduites suicidaires ont été recensés (30%)
- 40 décès inattendus ont été enregistrés (18%)"
http://www.ars.iledefrance.sante.fr/fileadmin/ILE-DE-FRANCE/ARS/2_Votre_Sante/4_Veille_Sanitaire/Structures_vigilances/VSS_ARSIDF_Bilan_EIG_2014.pdf
TUNISIE : MOBILISATION DES PROFESSIONNELS SUR LA COUVERTURES MEDIATIQUES DES SUICIDES
Articles "La couverture médiatique du suicide pose problème
20 nov 2015 - kapitalis.com *
Les professionnels tunisiens en psychiatrie et pédopsychiatrie appellent les médias à plus d’attention dans leur couverture du suicide.
Des associations tunisiennes de psychiatrie, pédopsychiatrie et de pédiatrie ont appelé les médias, aujourd’hui, dans un communiqué commun, à tenir compte des recommandations établies par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en matière de couverture médiatique du suicide.
Exprimant leurs préoccupations face à la récurrence de reportages couvrant le phénomène du suicide, les signataires ont appelé les médias à la nécessité de respecter ces recommandations afin d’éviter les effets d’imitation et de contagion par identification chez le public, peut-on lire dans ce communiqué.
Parmi ces directives, il est important de rappeler que les comportements suicidaires ont un déterminisme complexe et ne peuvent être expliqués par des raisons simplistes.
Les associations signataires ont, en outre, affirmé la nécessité de se conformer aux recommandations de la Haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle (Haica), qui déconseille l’exposition des enfants et adolescents dans certains reportages. Cette catégorie demeure, en effet, la plus exposée au phénomène de contagion suicidaire, indiquent les associations.
Les signataires ont, par ailleurs, appelé les médias à collaborer avec les professionnels de la santé mentale afin d’éviter de nouvelles vagues de suicide.
Le communiqué est signé par la Société tunisienne de psychiatrie, la Société tunisienne de pédiatrie et la Société tunisienne de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent."
* http://kapitalis.com/tunisie/2015/11/20/la-couverture-mediatique-du-suicide-et-ses-risques/
"Des psychiatres, pédopsychiatres et pédiatres tunisiens s’inquiètent de la couverture médiatique des cas de suicide
tuniscope **
Les psychiatres, pédopsychiatres et pédiatres tunisiens signataires expriment leurs préoccupations devant la récurrence de reportages, concernant les comportements suicidaires, réalisés sans le respect des précautions permettant d’éviter les effets négatifs de telles couvertures médiatiques.
Comme cela a été observé fin 2014 en Tunisie, les médecins signataires constatent une nouvelle vague de tentatives de suicide.
La couverture médiatique et inappropriée de cas de suicide peut être à l’origine d’effets d’imitation et de contagion par identification chez les consommateurs vulnérables, surtout quand le reportage facilite l’identification. Psychiatres, pédopsychiatres et pédiatres appellent les professionnels des médias à tenir compte des recommandations internationales en matière de couverture médiatique quand le suicide est évoqué, recommandations établies par
L’Organisation Mondiale de la Santé et adoptées par de nombreux pays. Parmi ces directives, il est important de rappeler que les comportements suicidaires ont un déterminisme complexe et ne peuvent être expliqués par des raisons simplistes, par exemple d’ordre économique, qui participent en outre à stigmatiser une frange de la population. De même, certaines images et reportages sont déconseillés pour les enfants et les jeunes adolescents, tranches d’âge particulièrement propices à la contagion suicidaire, conformément aux recommandations de la HAICA.
Les médias sont des partenaires privilégiés dans la lutte contre le suicide, et il est primordial de continuer à informer le grand public sur les mesures préventives et thérapeutiques chez les personnes à risque. Dans ce domaine sensible, une étroite collaboration entre professionnels de la santé mentale et de la communication permettrait d'éviter de nouvelles vagues secondaires à une médiatisation excessive et inappropriée et constituerait un véritable levier vers une action de promotion de la santé de nos concitoyens.
Signataires :
• Société Tunisienne de Psychiatrie
• Société Tunisienne de Pédiatrie
• Société Tunisienne de Psychiatrie de l’Enfant et de l‘Adolescent
• Société Tunisienne de Psychiatrie Hospitalo-Universitaire
• Association Tunisienne des Psychiatres d’Exercice Privé
• Association de Recherche et de l’Etude en Santé Mentale à Sfax
• Association des Psychiatres d'Exercice Privé de Sfax et du Sud
• Association des jeunes médecins et résidents en psychiatrie
• Association Tunisienne des Thérapies Comportementales et Cognitives
• Forum Bipolaire Tunisien
• Association Tunisienne de Prévention de la Santé Mentale
** http://www.tuniscope.com/article/82771/actualites/tunisie/psychiatres-medias-suicide-215315
20 nov 2015 - kapitalis.com *
Les professionnels tunisiens en psychiatrie et pédopsychiatrie appellent les médias à plus d’attention dans leur couverture du suicide.
Des associations tunisiennes de psychiatrie, pédopsychiatrie et de pédiatrie ont appelé les médias, aujourd’hui, dans un communiqué commun, à tenir compte des recommandations établies par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en matière de couverture médiatique du suicide.
Exprimant leurs préoccupations face à la récurrence de reportages couvrant le phénomène du suicide, les signataires ont appelé les médias à la nécessité de respecter ces recommandations afin d’éviter les effets d’imitation et de contagion par identification chez le public, peut-on lire dans ce communiqué.
Parmi ces directives, il est important de rappeler que les comportements suicidaires ont un déterminisme complexe et ne peuvent être expliqués par des raisons simplistes.
Les associations signataires ont, en outre, affirmé la nécessité de se conformer aux recommandations de la Haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle (Haica), qui déconseille l’exposition des enfants et adolescents dans certains reportages. Cette catégorie demeure, en effet, la plus exposée au phénomène de contagion suicidaire, indiquent les associations.
Les signataires ont, par ailleurs, appelé les médias à collaborer avec les professionnels de la santé mentale afin d’éviter de nouvelles vagues de suicide.
Le communiqué est signé par la Société tunisienne de psychiatrie, la Société tunisienne de pédiatrie et la Société tunisienne de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent."
* http://kapitalis.com/tunisie/2015/11/20/la-couverture-mediatique-du-suicide-et-ses-risques/
"Des psychiatres, pédopsychiatres et pédiatres tunisiens s’inquiètent de la couverture médiatique des cas de suicide
tuniscope **
Les psychiatres, pédopsychiatres et pédiatres tunisiens signataires expriment leurs préoccupations devant la récurrence de reportages, concernant les comportements suicidaires, réalisés sans le respect des précautions permettant d’éviter les effets négatifs de telles couvertures médiatiques.
Comme cela a été observé fin 2014 en Tunisie, les médecins signataires constatent une nouvelle vague de tentatives de suicide.
La couverture médiatique et inappropriée de cas de suicide peut être à l’origine d’effets d’imitation et de contagion par identification chez les consommateurs vulnérables, surtout quand le reportage facilite l’identification. Psychiatres, pédopsychiatres et pédiatres appellent les professionnels des médias à tenir compte des recommandations internationales en matière de couverture médiatique quand le suicide est évoqué, recommandations établies par
L’Organisation Mondiale de la Santé et adoptées par de nombreux pays. Parmi ces directives, il est important de rappeler que les comportements suicidaires ont un déterminisme complexe et ne peuvent être expliqués par des raisons simplistes, par exemple d’ordre économique, qui participent en outre à stigmatiser une frange de la population. De même, certaines images et reportages sont déconseillés pour les enfants et les jeunes adolescents, tranches d’âge particulièrement propices à la contagion suicidaire, conformément aux recommandations de la HAICA.
Les médias sont des partenaires privilégiés dans la lutte contre le suicide, et il est primordial de continuer à informer le grand public sur les mesures préventives et thérapeutiques chez les personnes à risque. Dans ce domaine sensible, une étroite collaboration entre professionnels de la santé mentale et de la communication permettrait d'éviter de nouvelles vagues secondaires à une médiatisation excessive et inappropriée et constituerait un véritable levier vers une action de promotion de la santé de nos concitoyens.
Signataires :
• Société Tunisienne de Psychiatrie
• Société Tunisienne de Pédiatrie
• Société Tunisienne de Psychiatrie de l’Enfant et de l‘Adolescent
• Société Tunisienne de Psychiatrie Hospitalo-Universitaire
• Association Tunisienne des Psychiatres d’Exercice Privé
• Association de Recherche et de l’Etude en Santé Mentale à Sfax
• Association des Psychiatres d'Exercice Privé de Sfax et du Sud
• Association des jeunes médecins et résidents en psychiatrie
• Association Tunisienne des Thérapies Comportementales et Cognitives
• Forum Bipolaire Tunisien
• Association Tunisienne de Prévention de la Santé Mentale
** http://www.tuniscope.com/article/82771/actualites/tunisie/psychiatres-medias-suicide-215315
MANIFESTATION Présentation du livre Le geste suicidaire à l'adolescence, tuer l'infans 17/12/2012 la Defense (92)
Présentation du livre Le geste suicidaire à l'adolescence, tuer l'infans (PUF), le 17 décembre 2015
de 18h à 20h à Université Paris Ouest Nanterre La Défense Bâtiment C, amhi Anzieu (C2)
Présentation livre http://www.puf.com/Autres_Collections:Le_geste_suicidaire_%C3%A0_l'adolescence._Tuer_l'infans
de 18h à 20h à Université Paris Ouest Nanterre La Défense Bâtiment C, amhi Anzieu (C2)
Présentation livre http://www.puf.com/Autres_Collections:Le_geste_suicidaire_%C3%A0_l'adolescence._Tuer_l'infans
vendredi 20 novembre 2015
RETOUR SUR POST DU BLOG 3 juillet Maladies psychiatriques et "droit" à l'euthanasie Belgique ?
Dans un post du Blog du 3 juillet 2015 RUBRIQUE "Le cabinet de curiosité d'infosuicide.org " Maladies psychiatriques et "droit" à l'euthanasie * , Nous avions publié un article s'appuyant sur l'histoire de Laura qui avait relancé le débat autour de la spécificité des demandes d’euthanasie au cours d'affections psychiatriques
Il nous est paru important de publier la suite
En Belgique, Laura ne sera finalement pas euthanasiée
synthèse de presse bioéthique
16 Novembre 2015 source **genethique.org
Laura-Emily, la jeune fille belge de 24 ans qui devait être euthanasiée le 24 septembre pour cause de « souffrance psychique inapaisable et insupportable, donc sans espoir de guérison » (cf. Gènéthique du 22 septembre 2015) a finalement décidé de continuer à vivre. C’est ce que révèle « 24 & ready to die », un documentaire anglais « réalisé par un journaliste travaillant pour The Economist ». Le documentaire a suivi Laura durant toute la préparation de son euthanasie et jusqu’à la réalisation de celle-ci. On y voit les trois médecins lui expliquer comment va se dérouler son euthanasie et spécifier qu’elle pourra arrêter le processus à tout moment.
Alors que le Dr Proot allait pratiquer l’euthanasie Laura, a déclaré « je ne peux pas le faire ». Elle explique alors que « ces deux dernières semaines ont été relativement supportables. Il n’y a pas eu de crises. C’est très peu clair pour moi : y a-t-il quelque chose qui a changé en moi, ou quelque chose qui a fait que cela était supportable ? J’ai essayé de ne plus penser à ma vérité (c’est-à-dire que je ferai mieux de ne pas exister). Je retiens mon souffle pour l’avenir ».
Des professionnels de santé, qui se sont exprimés dans une Carte Blanche dans le journal Le Soir du 10 septembre, avaient affirmé que ce genre de refus de dernière minute était courant car « il existe aussi de nombreux exemples de personnes qui, après un très long et très pénible cheminement, se rétablissent soudainement pas toujours grâce à une thérapie d’ailleurs, mais parfois grâce à des évènements imprévus ».
Le cas de Laura « force sans aucun doute à s’interroger sur la capacité ou pas de déterminer le caractère inapaisable et incurable d’une souffrance psychique ».
Sources: Institut Européen de Bioéthique (13/11/2015)
*http://blogdinfosuicide.blogspot.fr/2015/07/rubrique-le-cabinet-de-curiosite.html
** source article http://www.genethique.org/fr/en-belgique-laura-ne-sera-finalement-pas-euthanasiee-64424.html#.Vk3m3L8XuvE
Il nous est paru important de publier la suite
En Belgique, Laura ne sera finalement pas euthanasiée
synthèse de presse bioéthique
16 Novembre 2015 source **genethique.org
Laura-Emily, la jeune fille belge de 24 ans qui devait être euthanasiée le 24 septembre pour cause de « souffrance psychique inapaisable et insupportable, donc sans espoir de guérison » (cf. Gènéthique du 22 septembre 2015) a finalement décidé de continuer à vivre. C’est ce que révèle « 24 & ready to die », un documentaire anglais « réalisé par un journaliste travaillant pour The Economist ». Le documentaire a suivi Laura durant toute la préparation de son euthanasie et jusqu’à la réalisation de celle-ci. On y voit les trois médecins lui expliquer comment va se dérouler son euthanasie et spécifier qu’elle pourra arrêter le processus à tout moment.
Alors que le Dr Proot allait pratiquer l’euthanasie Laura, a déclaré « je ne peux pas le faire ». Elle explique alors que « ces deux dernières semaines ont été relativement supportables. Il n’y a pas eu de crises. C’est très peu clair pour moi : y a-t-il quelque chose qui a changé en moi, ou quelque chose qui a fait que cela était supportable ? J’ai essayé de ne plus penser à ma vérité (c’est-à-dire que je ferai mieux de ne pas exister). Je retiens mon souffle pour l’avenir ».
Des professionnels de santé, qui se sont exprimés dans une Carte Blanche dans le journal Le Soir du 10 septembre, avaient affirmé que ce genre de refus de dernière minute était courant car « il existe aussi de nombreux exemples de personnes qui, après un très long et très pénible cheminement, se rétablissent soudainement pas toujours grâce à une thérapie d’ailleurs, mais parfois grâce à des évènements imprévus ».
Le cas de Laura « force sans aucun doute à s’interroger sur la capacité ou pas de déterminer le caractère inapaisable et incurable d’une souffrance psychique ».
Sources: Institut Européen de Bioéthique (13/11/2015)
*http://blogdinfosuicide.blogspot.fr/2015/07/rubrique-le-cabinet-de-curiosite.html
** source article http://www.genethique.org/fr/en-belgique-laura-ne-sera-finalement-pas-euthanasiee-64424.html#.Vk3m3L8XuvE
NORD PAS DE CALAIS Un exemple de recherche appliquée en psychiatrie au sein des EHPAD
Un exemple de recherche appliquée en psychiatrie
source info santementale5962.com *
Les personnes âgées sont particulièrement touchées par le suicide puisque près d’un tiers des suicides en France en 2011 ont concerné des personnes de plus de 65 ans. Les taux de décès par suicide augmentant fortement avec l’âge.
Dans les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD), les tentatives de suicide (TS) et suicides sont nombreux et témoignent de la souffrance des personnes âgées dépendantes accueillies. La souffrance des personnels n’est pas moins grande lors de tels événements.
Une étude menée par le Dr Marie Manechez [1] au sein des EHPAD du Nord – Pas-de-Calais en 2013 a permis d’évaluer la fréquence, la nature et les facteurs favorisants des suicides et des TS parmi les résidents. Elle a ainsi observé, avec une grande fréquence, isolement social, dépression, autres maladies mentales, antécédent de TS et déclin fonctionnel physique chez les personnes qui se sont suicidées ou ont fait une TS. L’étude a aussi mis en évidence un besoin de formation des équipes soignantes en EHPAD afin que soit mieux repéré le risque suicidaire et mieux pris en charge les troubles mentaux dont la dépression.
La recherche au profit de la collectivité
Pour faire face à cette situation, l’ARS Nord – Pas-de-Calais, en accord avec le CHRU de Lille (Pr Vaiva et Pr Puisieux), a souhaité que les personnels des EHPAD soient initiés au repérage et à la prise en charge de la crise suicidaire du sujet âgé dépendant.
L’ARS a chargé la Fédération Régionale de recherche en psychiatrie et santé mentale de l’organisation de la formation des formateurs.
Pour 2015, est prévue une formation de duos issus des 9 équipes mobiles de psycho-gériatrie constituées.
Les 9 duos de formateurs, soit 18 personnes qui peuvent être issues du milieu médical (médecin ou soignant) ou médico-social, seront formés par le Pr Jean-Louis Terra, expert dans le domaine. Cette formation se déroule en deux séquences de 2 jours chacune, la première, les 16 et 17 novembre 2015, sur le site du CHRU de Lille. La seconde les 22 et 23 février 2016.
Chaque duo sera chargé de former des référents en EHPAD au cours de séances qui auront lieu en 2016, 2017 et 2018.
La Fédération régionale de recherche en santé mentale (F2RSM) Nord – Pas-de-Calais s’est fixée pour mission l’amélioration de la qualité de l’offre de soins en psychiatrie grâce à la promotion et la valorisation de la recherche.
Cette formation au repérage du risque suicidaire en EHPAD illustre l’interaction entre la recherche et la qualité des soins.
En pratique
Ce séminaire de formateurs est centré sur la transmission de la compétence à l’intervention de crise suicidaire. L’objectif est de parfaire les compétences pédagogiques des participants afin de former de larges publics professionnels ou bénévoles qui interviennent auprès de personnes âgées en détresse psychique majeure.
La première session (16 et 17 novembre 2015) est consacrée au contenu pédagogique pour que les formateurs puissent le maîtriser et le mettre à l’œuvre dans leur pratique clinique. Cette pratique personnelle permet, en tant que formateur, d’avoir de nombreux exemples cliniques toujours très appréciés et efficaces.
La seconde session (22 et 23 février 2016) est centrée sur l’art de la transmission de cette formation. Les futurs formateurs ont l’occasion de présenter par petits groupes les séquences les plus importantes du contenu. Cette session est un atelier pédagogique participatif où tout le groupe contribue à trouver les meilleures stratégies de formation. La conduite des mises en situation est une composante essentielle de cette formation. Il est recommandé aux participants de revenir sur le contenu de la formation avant la seconde session.
Notes :
[1] CHRU de Lille et Fédération régionale de recherche en psychiatrie et santé mentale Nord – Pas-de-Calais (F2RSM)
* SOURCE info : http://www.santementale5962.com/actualites/focus-sur-une-initiative/article/un-exemple-de-recherche-appliquee
Fédération régionale de Recherche en santé mentale Nord - Pas-de-Calais
3, rue Malpart - 59000 Lille - France Tél + 33 (0)3 20 44 10 34 Fax + 33 (0)3 20 13 73 02
source info santementale5962.com *
Les personnes âgées sont particulièrement touchées par le suicide puisque près d’un tiers des suicides en France en 2011 ont concerné des personnes de plus de 65 ans. Les taux de décès par suicide augmentant fortement avec l’âge.
Dans les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD), les tentatives de suicide (TS) et suicides sont nombreux et témoignent de la souffrance des personnes âgées dépendantes accueillies. La souffrance des personnels n’est pas moins grande lors de tels événements.
Une étude menée par le Dr Marie Manechez [1] au sein des EHPAD du Nord – Pas-de-Calais en 2013 a permis d’évaluer la fréquence, la nature et les facteurs favorisants des suicides et des TS parmi les résidents. Elle a ainsi observé, avec une grande fréquence, isolement social, dépression, autres maladies mentales, antécédent de TS et déclin fonctionnel physique chez les personnes qui se sont suicidées ou ont fait une TS. L’étude a aussi mis en évidence un besoin de formation des équipes soignantes en EHPAD afin que soit mieux repéré le risque suicidaire et mieux pris en charge les troubles mentaux dont la dépression.
La recherche au profit de la collectivité
Pour faire face à cette situation, l’ARS Nord – Pas-de-Calais, en accord avec le CHRU de Lille (Pr Vaiva et Pr Puisieux), a souhaité que les personnels des EHPAD soient initiés au repérage et à la prise en charge de la crise suicidaire du sujet âgé dépendant.
L’ARS a chargé la Fédération Régionale de recherche en psychiatrie et santé mentale de l’organisation de la formation des formateurs.
Pour 2015, est prévue une formation de duos issus des 9 équipes mobiles de psycho-gériatrie constituées.
Les 9 duos de formateurs, soit 18 personnes qui peuvent être issues du milieu médical (médecin ou soignant) ou médico-social, seront formés par le Pr Jean-Louis Terra, expert dans le domaine. Cette formation se déroule en deux séquences de 2 jours chacune, la première, les 16 et 17 novembre 2015, sur le site du CHRU de Lille. La seconde les 22 et 23 février 2016.
Chaque duo sera chargé de former des référents en EHPAD au cours de séances qui auront lieu en 2016, 2017 et 2018.
La Fédération régionale de recherche en santé mentale (F2RSM) Nord – Pas-de-Calais s’est fixée pour mission l’amélioration de la qualité de l’offre de soins en psychiatrie grâce à la promotion et la valorisation de la recherche.
Cette formation au repérage du risque suicidaire en EHPAD illustre l’interaction entre la recherche et la qualité des soins.
En pratique
Ce séminaire de formateurs est centré sur la transmission de la compétence à l’intervention de crise suicidaire. L’objectif est de parfaire les compétences pédagogiques des participants afin de former de larges publics professionnels ou bénévoles qui interviennent auprès de personnes âgées en détresse psychique majeure.
La première session (16 et 17 novembre 2015) est consacrée au contenu pédagogique pour que les formateurs puissent le maîtriser et le mettre à l’œuvre dans leur pratique clinique. Cette pratique personnelle permet, en tant que formateur, d’avoir de nombreux exemples cliniques toujours très appréciés et efficaces.
La seconde session (22 et 23 février 2016) est centrée sur l’art de la transmission de cette formation. Les futurs formateurs ont l’occasion de présenter par petits groupes les séquences les plus importantes du contenu. Cette session est un atelier pédagogique participatif où tout le groupe contribue à trouver les meilleures stratégies de formation. La conduite des mises en situation est une composante essentielle de cette formation. Il est recommandé aux participants de revenir sur le contenu de la formation avant la seconde session.
Notes :
[1] CHRU de Lille et Fédération régionale de recherche en psychiatrie et santé mentale Nord – Pas-de-Calais (F2RSM)
* SOURCE info : http://www.santementale5962.com/actualites/focus-sur-une-initiative/article/un-exemple-de-recherche-appliquee
Fédération régionale de Recherche en santé mentale Nord - Pas-de-Calais
3, rue Malpart - 59000 Lille - France Tél + 33 (0)3 20 44 10 34 Fax + 33 (0)3 20 13 73 02
infosuicide.org reprend son activité suspendue par respect
Avec notre peine suite aux événements dramatiques, infosuicide.org reprend son activité suspendue par respect et soutiens aux victimes, familles et proches
vendredi 13 novembre 2015
Communiqué de presse 6ème Journée Nationale de l’Ecoute avec S.O.S Amitié Paris Île-de-France, le 13 novembre 2015
Communiqué de presse 6ème Journée Nationale de l’Ecoute avec S.O.S Amitié Paris Île-de-France, le 13 novembre 2015
« T’en peux plus, t’es perdu(e)… Résiste, S.O.S Amitié existe !
Si tu ne sais plus à qui parler, tchate avec S.O.S Amitié,
tu seras écouté(e) et respecté(e)…en toute confidentialité. »
Le 13 novembre 2015, à l’occasion de la 6ème Journée Nationale de l’Ecoute, marquée par de nombreuses manifestations organisées par les 50 centres d’écoute S.O.S Amitié, l’association Paris Île-de-France s’adresse aux jeunes et aux adolescents avec d’autres mots que simplement « Un mal. Des mots. »
« L’écoute peut sauver une vie » : 52% des appels par tchat S.O.S Amitié proviennent de jeunes de moins de 25 ans et 10% de moins de 15 ans. Parmi ces appels, 20 % évoquent le suicide.
Selon les derniers chiffres de l'Observatoire des Souffrances Psychiques de S.O.S Amitié, les problèmes relationnels chez les moins de 16 ans sont beaucoup plus importants (près de 30%) que dans toutes les autres classes d’âge (moins de 10%). Les relations conflictuelles avec les autres conduisent en premier lieu aux pensées suicidaires.
L’Observatoire souligne que les problèmes de violence sont de plus en plus évoqués sur le tchat, en particulier par les filles (19,6% versus 5.3% pour les garçons).
L’ensemble des appels à S.O.S Amitié est en constante progression depuis 2011 (+ 36% en 4 ans). En 2014, la violence exprimée par les appelants se présentait sous différentes formes : conduite à risque 6%, violence conjugale 7%, violence morale 10%, abus sexuel 12%, violence physique 13%, inceste 16%, viol 18%, autres violences 18%. La violence sexuelle représente ainsi presque un appel sur deux (46%).
« L’écoute comme moyen de désamorcer la violence » sera d’ailleurs le thème de différentes manifestations organisées par les centres S.O.S Amitié de Nice, Marseille, Besançon, Franche Comté, Saint-Etienne, Angers, Metz, Pas-de-Calais, Avignon, Poitiers, Lyon, Le Mans, Clermont-Ferrand, Bordeaux Toulouse, Montpellier… à l’occasion de cette 6ème Journée Nationale de l’Ecoute.
Toujours besoin de plus d’écoutants bénévoles
Bien que S.O.S Amitié Paris Île-de-France ait réussi à répondre à 25% d’appels supplémentaires en 5 ans grâce à l’augmentation du nombre de ses écoutants, l’association ne parvient toujours à répondre qu’à 1 appel sur 7.
Ainsi chaque mois, plus de 1 000 personnes, la plupart du temps en situation dramatique, n’arrivent pas à joindre S.O.S Amitié.
L’ouverture d’un nouveau centre d’écoute à Paris s’avère donc indispensable pour former des écoutants supplémentaires et répondre à plus d’appels.
Fred Testot s’engage pour S.O.S Amitié !
Pour interpeller ces jeunes et soutenir la création de ce nouveau centre d’écoute, l’acteur, réalisateur et écrivain Christophe Malavoy, parrain de l’association, a été rejoint par le comédien et humoriste Fred Testot qui souligne : «Je suis très heureux d’apporter mon soutien à SOS Amitié pour aider au financement d’un nouveau centre d’écoute.»
Le coût de ce nouveau lieu s’élève à 30 000 euros pour la première année. Il permettra de disposer, à terme, de 50 écoutants additionnels qui répondront à 25 000 appels supplémentaires, dont nombre d’entre eux sauveront incontestablement des vies*.
* Témoignage reçu à l’association :
« J'ai appris dans la nuit que notre fille dépressive de 17 ans, qui avait absorbé des médicaments, vous avait appelés et que vous aviez contacté les pompiers qui lui ont sauvé la vie. Je tiens à vous remercier très vivement de votre écoute bienveillante et de votre initiative sans laquelle notre fille serait très probablement morte. Avec toute ma reconnaissance. »
Les étudiants de l’ISCPA, Institut Supérieur des Médias, soutiennent depuis 3 ans l’association S.O.S Amitié Paris Île-de-France à travers différentes actions de communication dont la création d’un site de crowdfunding ouvert à tous ceux qui veulent soutenir S.O.S Amitié Paris Ile-de-France. Pour les rejoindre : www.alvarum.com/mcei2ecoleiscpa
S.O.S Amitié : Chiffres clés
En France, le suicide est la cause de près de 11 000 décès par an ;
Il est la 1ère cause de mortalité chez les 25-34 ans et la 2ème chez les 15-24 ans.
Dans le monde, 800 000 suicides ont été recensés en 2014, soit une personne toutes les 40 secondes (source OMS 2014).
Dans les pays développés, trois fois plus d’hommes que de femmes décèdent par suicide.
S.O.S Amitié reçoit chaque année en France près de 700 000 appels.
1 600 bénévoles se relaient 365 jours par an, 24h/24.
Les 2 premières causes d’appel sont les souffrances psychiques (42%) et la solitude (38%).
87 % des appels proviennent de la tranche d’âge dite active (25-65 ans).
Les jeunes représentent 52% des appels sur le tchat, 20 % évoquent le suicide, et seulement 4% des appels téléphoniques.
En Île-de-France, S.O.S Amitié ne répond qu’à 1 appel sur 7, faute d’écoutants.
Contact presse pour SOS Amitié : Marie Mancel de Roubaix, tél. : +33 (0)6 76 49 21 46, mancel.marie@gmail.com
Contact S.O.S Amitié Ile-de-France : tél. : +33 (0)1 41 41 96 87 sos.amitie.idf@wanadoo.fr, www.sosamitieidf.asso.fr,
S.O.S Amitié France avec lien ci-dessous tél. : +33 (0)1 40 09 15 22,
cfc@sos-amitie.org, www.sos-amitie.org
https://www.sos-amitie.com/web/guest/actus
Contact presse Groupe IGS/ISCPA : Axelle Guilmault, tél. : +33 (0)6 86 90 84 12 aguilmault@groupe-igs.fr
A propos de L'ISCPA - L'Institut Supérieur des Médias de Paris - propose 3 filières de formation professionnalisantes de Bac à Bac+5 : le Journalisme, la Communication, et la Production (TV, musique, cinéma, spectacle vivant, contenus web). Des diplômes et des titres certifiés par l'État sont délivrés en fin de cycles. Site web : www.iscpa-paris.com
« T’en peux plus, t’es perdu(e)… Résiste, S.O.S Amitié existe !
Si tu ne sais plus à qui parler, tchate avec S.O.S Amitié,
tu seras écouté(e) et respecté(e)…en toute confidentialité. »
Le 13 novembre 2015, à l’occasion de la 6ème Journée Nationale de l’Ecoute, marquée par de nombreuses manifestations organisées par les 50 centres d’écoute S.O.S Amitié, l’association Paris Île-de-France s’adresse aux jeunes et aux adolescents avec d’autres mots que simplement « Un mal. Des mots. »
« L’écoute peut sauver une vie » : 52% des appels par tchat S.O.S Amitié proviennent de jeunes de moins de 25 ans et 10% de moins de 15 ans. Parmi ces appels, 20 % évoquent le suicide.
Selon les derniers chiffres de l'Observatoire des Souffrances Psychiques de S.O.S Amitié, les problèmes relationnels chez les moins de 16 ans sont beaucoup plus importants (près de 30%) que dans toutes les autres classes d’âge (moins de 10%). Les relations conflictuelles avec les autres conduisent en premier lieu aux pensées suicidaires.
L’Observatoire souligne que les problèmes de violence sont de plus en plus évoqués sur le tchat, en particulier par les filles (19,6% versus 5.3% pour les garçons).
L’ensemble des appels à S.O.S Amitié est en constante progression depuis 2011 (+ 36% en 4 ans). En 2014, la violence exprimée par les appelants se présentait sous différentes formes : conduite à risque 6%, violence conjugale 7%, violence morale 10%, abus sexuel 12%, violence physique 13%, inceste 16%, viol 18%, autres violences 18%. La violence sexuelle représente ainsi presque un appel sur deux (46%).
« L’écoute comme moyen de désamorcer la violence » sera d’ailleurs le thème de différentes manifestations organisées par les centres S.O.S Amitié de Nice, Marseille, Besançon, Franche Comté, Saint-Etienne, Angers, Metz, Pas-de-Calais, Avignon, Poitiers, Lyon, Le Mans, Clermont-Ferrand, Bordeaux Toulouse, Montpellier… à l’occasion de cette 6ème Journée Nationale de l’Ecoute.
Toujours besoin de plus d’écoutants bénévoles
Bien que S.O.S Amitié Paris Île-de-France ait réussi à répondre à 25% d’appels supplémentaires en 5 ans grâce à l’augmentation du nombre de ses écoutants, l’association ne parvient toujours à répondre qu’à 1 appel sur 7.
Ainsi chaque mois, plus de 1 000 personnes, la plupart du temps en situation dramatique, n’arrivent pas à joindre S.O.S Amitié.
L’ouverture d’un nouveau centre d’écoute à Paris s’avère donc indispensable pour former des écoutants supplémentaires et répondre à plus d’appels.
Fred Testot s’engage pour S.O.S Amitié !
Pour interpeller ces jeunes et soutenir la création de ce nouveau centre d’écoute, l’acteur, réalisateur et écrivain Christophe Malavoy, parrain de l’association, a été rejoint par le comédien et humoriste Fred Testot qui souligne : «Je suis très heureux d’apporter mon soutien à SOS Amitié pour aider au financement d’un nouveau centre d’écoute.»
Le coût de ce nouveau lieu s’élève à 30 000 euros pour la première année. Il permettra de disposer, à terme, de 50 écoutants additionnels qui répondront à 25 000 appels supplémentaires, dont nombre d’entre eux sauveront incontestablement des vies*.
* Témoignage reçu à l’association :
« J'ai appris dans la nuit que notre fille dépressive de 17 ans, qui avait absorbé des médicaments, vous avait appelés et que vous aviez contacté les pompiers qui lui ont sauvé la vie. Je tiens à vous remercier très vivement de votre écoute bienveillante et de votre initiative sans laquelle notre fille serait très probablement morte. Avec toute ma reconnaissance. »
Les étudiants de l’ISCPA, Institut Supérieur des Médias, soutiennent depuis 3 ans l’association S.O.S Amitié Paris Île-de-France à travers différentes actions de communication dont la création d’un site de crowdfunding ouvert à tous ceux qui veulent soutenir S.O.S Amitié Paris Ile-de-France. Pour les rejoindre : www.alvarum.com/mcei2ecoleiscpa
S.O.S Amitié : Chiffres clés
En France, le suicide est la cause de près de 11 000 décès par an ;
Il est la 1ère cause de mortalité chez les 25-34 ans et la 2ème chez les 15-24 ans.
Dans le monde, 800 000 suicides ont été recensés en 2014, soit une personne toutes les 40 secondes (source OMS 2014).
Dans les pays développés, trois fois plus d’hommes que de femmes décèdent par suicide.
S.O.S Amitié reçoit chaque année en France près de 700 000 appels.
1 600 bénévoles se relaient 365 jours par an, 24h/24.
Les 2 premières causes d’appel sont les souffrances psychiques (42%) et la solitude (38%).
87 % des appels proviennent de la tranche d’âge dite active (25-65 ans).
Les jeunes représentent 52% des appels sur le tchat, 20 % évoquent le suicide, et seulement 4% des appels téléphoniques.
En Île-de-France, S.O.S Amitié ne répond qu’à 1 appel sur 7, faute d’écoutants.
Contact presse pour SOS Amitié : Marie Mancel de Roubaix, tél. : +33 (0)6 76 49 21 46, mancel.marie@gmail.com
Contact S.O.S Amitié Ile-de-France : tél. : +33 (0)1 41 41 96 87 sos.amitie.idf@wanadoo.fr, www.sosamitieidf.asso.fr,
S.O.S Amitié France avec lien ci-dessous tél. : +33 (0)1 40 09 15 22,
cfc@sos-amitie.org, www.sos-amitie.org
https://www.sos-amitie.com/web/guest/actus
Contact presse Groupe IGS/ISCPA : Axelle Guilmault, tél. : +33 (0)6 86 90 84 12 aguilmault@groupe-igs.fr
A propos de L'ISCPA - L'Institut Supérieur des Médias de Paris - propose 3 filières de formation professionnalisantes de Bac à Bac+5 : le Journalisme, la Communication, et la Production (TV, musique, cinéma, spectacle vivant, contenus web). Des diplômes et des titres certifiés par l'État sont délivrés en fin de cycles. Site web : www.iscpa-paris.com
BREVE ACTU DU PROGRAMME NATIONAL.. à SUIVRE
Réponse du Ministère des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes
publiée dans le JO Sénat du 12/11/2015 - page 2639
Le suicide est un enjeu majeur de santé publique, à l'origine de 11 000 décès par an et de près de 220 000 tentatives de suicide. L'approche globale de ce phénomène était inscrite dans le « programme national d'actions contre le suicide 2011-2014 ». Le Gouvernement a conforté ce programme en inscrivant la prévention du suicide dans ses priorités d'action de santé publique. La ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes l'a rappelé en installant, le 10 septembre 2013, l'observatoire national du suicide, chargé notamment d'améliorer le suivi des suicides et tentatives de suicide, de développer la connaissance des facteurs de risque et des mécanismes conduisant aux suicides et aux tentatives de suicide, afin d'en améliorer la prévention. Le 3 décembre 2014, la ministre a annoncé son souhait de lancer un nouveau programme national d'actions contre le suicide à l'issue de la remise du premier rapport de l'observatoire national du suicide. Un bilan du programme national d'actions contre le suicide a été publié en juin 2015 par la direction générale de la santé. Des propositions d'actions destinées à poursuivre l'effort entrepris dans le cadre de la politique publique de prévention du suicide sont en cours d'élaboration. Par ailleurs, une évaluation du programme national d'actions contre le suicide (2011-2014) a été confiée au Haut conseil de la santé publique pour 2015. Le rapport d'évaluation attendu à la fin de l'année viendra enrichir les travaux d'élaboration du prochain programme national d'actions contre le suicide.
Lien source http://www.senat.fr/basile/visio.do?id=qSEQ150214900&idtable
publiée dans le JO Sénat du 12/11/2015 - page 2639
Le suicide est un enjeu majeur de santé publique, à l'origine de 11 000 décès par an et de près de 220 000 tentatives de suicide. L'approche globale de ce phénomène était inscrite dans le « programme national d'actions contre le suicide 2011-2014 ». Le Gouvernement a conforté ce programme en inscrivant la prévention du suicide dans ses priorités d'action de santé publique. La ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes l'a rappelé en installant, le 10 septembre 2013, l'observatoire national du suicide, chargé notamment d'améliorer le suivi des suicides et tentatives de suicide, de développer la connaissance des facteurs de risque et des mécanismes conduisant aux suicides et aux tentatives de suicide, afin d'en améliorer la prévention. Le 3 décembre 2014, la ministre a annoncé son souhait de lancer un nouveau programme national d'actions contre le suicide à l'issue de la remise du premier rapport de l'observatoire national du suicide. Un bilan du programme national d'actions contre le suicide a été publié en juin 2015 par la direction générale de la santé. Des propositions d'actions destinées à poursuivre l'effort entrepris dans le cadre de la politique publique de prévention du suicide sont en cours d'élaboration. Par ailleurs, une évaluation du programme national d'actions contre le suicide (2011-2014) a été confiée au Haut conseil de la santé publique pour 2015. Le rapport d'évaluation attendu à la fin de l'année viendra enrichir les travaux d'élaboration du prochain programme national d'actions contre le suicide.
Lien source http://www.senat.fr/basile/visio.do?id=qSEQ150214900&idtable
jeudi 12 novembre 2015
MANIFESTATION Biarritz (64) du 25 au 28/11/2015 Art,culture et différence: Marchons contre les préjugés, avançons ensemble
Organisé par le Réseau Santé Mentale Pays Basque
Art,culture et différence: Marchons contre les préjugés, avançons ensemble
samedi 28 novembre 2015 14:00 - samedi 28 novembre 2015 15:30
samedi 28 novembre 2015 14:00 - samedi 28 novembre 2015 15:30
Le Samedi 28 Novembre à 14h départ de la marche de la côte des basques au Casino municipal de Biarritz.
Venez tester vos connaissances en famille!
Trop souvent les personnes souffrant de troubles psychiques sont discriminées: en effet, le public manque de connaissances et de repères pour évaluer les troubles anxieux, les états
dépressifs, les conduites addictives et ainsi solliciter un accompagnement médical approprié à temps.
Aussi, à l’occasion de ces journées « Art, Culture et Différences », le Réseau Santé Mentale Pays basque* organise ce rendez-vous festif : l’idée est d’effectuer une marche de 2km en bord de mer, en famille ; élaborée autour de 5 thématiques (bipolarité, psychose,dépression, risque suicidaire,addiction), elle permettra d’aborder ce thème d’une façon ludique – avec notamment le « quizz des préjugés » et tester ainsi ses connaissances en matière de conservation de son capital bien-être.
Départ de la Côte des Basques. Arrivée : Casino municipal
Ouvert à tous - Circuit accessible aux personnes à mobilité réduite
(accompagnement par la Police municipale)
Repli au casino municipal en cas de très mauvais temps…
Télécharger le programme global (de nombreux autres évènements du 25 novembre au 28 novembre)
64200 biarritz
MANIFESTAION AVION (62) Conférence Débat 24/11/2015
Mardi 24 novembre 2015
19h15 - salle Louis Aragon Mairie d'Avion - Conférence débat " prévention du suicide chez les jeunes et harcèlement en milieu scolaire" animée par le professeur Lionel Convain, pédopsychiatre à l’hôpital Saint Vincent de Lille
Source info http://www.ville-avion.fr/A-noter-dans-vos-agendas.html
19h15 - salle Louis Aragon Mairie d'Avion - Conférence débat " prévention du suicide chez les jeunes et harcèlement en milieu scolaire" animée par le professeur Lionel Convain, pédopsychiatre à l’hôpital Saint Vincent de Lille
Source info http://www.ville-avion.fr/A-noter-dans-vos-agendas.html
Indre-et-Loire Vers un outil d'information et de prévention
Indre-et-Loire - Tours - En bref
PRÉVENTION DU SUICIDE Vers un outil d'information et de prévention
12/11/2015 lanouvellerepublique.fr*
Le 3 décembre, de 16 h à 18 h, la commission Prévention du suicide des jeunes se réunira à la maison des Adolescents d'Indre-et-Loire, à Tours, pour y poursuivre les travaux entamés lors de la commission de juin.
Il s'agira de construire, à partir de recommandations québécoises et de documents existants, un outil d'information et de prévention en direction des jeunes et de leur entourage.
La commission réunit tout professionnel en lien avec les adolescents, professionnel de santé (hospitalier, associatif ou libéral), professionnel de l'éducation, du social, de la formation, les forces de l'ordre, le monde associatif, etc.
Inscription préalable par courriel
à mda37@montjoie.asso.fr
ou par téléphone
au 02.47.22.20.69.
* http://www.lanouvellerepublique.fr/Indre-et-Loire/Communes/Tours/n/Contenus/Articles/2015/11/12/PREVENTION-DU-SUICIDE-Vers-un-outil-d-information-et-de-prevention-2529611
PRÉVENTION DU SUICIDE Vers un outil d'information et de prévention
12/11/2015 lanouvellerepublique.fr*
Le 3 décembre, de 16 h à 18 h, la commission Prévention du suicide des jeunes se réunira à la maison des Adolescents d'Indre-et-Loire, à Tours, pour y poursuivre les travaux entamés lors de la commission de juin.
Il s'agira de construire, à partir de recommandations québécoises et de documents existants, un outil d'information et de prévention en direction des jeunes et de leur entourage.
La commission réunit tout professionnel en lien avec les adolescents, professionnel de santé (hospitalier, associatif ou libéral), professionnel de l'éducation, du social, de la formation, les forces de l'ordre, le monde associatif, etc.
Inscription préalable par courriel
à mda37@montjoie.asso.fr
ou par téléphone
au 02.47.22.20.69.
* http://www.lanouvellerepublique.fr/Indre-et-Loire/Communes/Tours/n/Contenus/Articles/2015/11/12/PREVENTION-DU-SUICIDE-Vers-un-outil-d-information-et-de-prevention-2529611
ACTU Prevention du suicide dans la Police Nationale
Le 10 novembre 2015 s’est tenu le
séminaire sur la prévention du suicide au sein de la Police Nationale, place Beauvau, au ministère de l'Intérieur, la troisième réunion de l’année depuis le lancement du plan ministériel le 28 janvier 2015.
Bernard Cazeneuve. Baisse des suicides de policiers et gendarmes
France - 10 Novembre http://www.ouest-france.fr/bernard-cazeneuve-baisse-des-suicides-de-policiers-et-gendarmes-3829644
Les suicides de policiers et de gendarmes, qui avaient connu un pic en 2014, ont diminué depuis début 2015, a annoncé Bernard Cazeneuve.
Il y a eu 40 suicides de policiers depuis le début de l'année contre 48 à la même période en 2014, a indiqué le ministre qui a conclu un séminaire consacré à ce sujet. Mais le nombre de suicides de gendarmes est de 22 depuis janvier 2015 contre 19 en 2014 à la même époque.
« Les choses vont dans la bonne direction », a déclaré le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve, qui entend inscrire cette tendance « dans la durée ».
Un plan ministériel qui porte ses fruits
Le ministre a détaillé le suivi des 23 mesures adoptées en janvier 2015 après un pic de suicides enregistrés parmi les forces de l'ordre en 2014, 55 policiers (contre 40 en moyenne annuellement) et une trentaine de gendarmes. Cela avait suscité une vague d'émotions dans leurs rangs. « Ce plan ministériel et global » a donné ses « premiers résultats », a assuré le ministre.
Il a évoqué parmi les mesures de ce plan le recrutement supplémentaire de psychologues ou l'expérimentation de nouveaux cycles de travail des policiers.
Il a également dit vouloir persévérer sur l'expérimentation dans certains départements du dépôt des armes de service au commissariat par les policiers avant de regagner leur domicile. Selon M. Cazeneuve, « un policier sur trois se suicide chez lui avec son arme ». Cette mesure avait suscité des critiques de syndicats de police arguant de la nécessité d'être armé en permanence « face au risque terroriste ».
Un sujet sensible et récurrent
« Il y a une part de mystère » dans les suicides, a aussi fait valoir le ministre, et « aucun plan ne pourra répondre à lui seul à la complexité des situations ». « Mais nous avons des marges de manœuvre », a-t-il dit en se félicitant de ce plan.
Les suicides sont un sujet sensible et récurrent parmi les forces de l'ordre. Les quelques études officielles ont démontré qu'il s'agit souvent de raisons « d'ordre privé ».
Selon le ministre de l'Intérieur, qui concluait un séminaire consacré au sujet, il y a eu 40 suicides de policiers depuis le début de l'année contre 48 à la même période en 2014. En revanche, le nombre de suicides de gendarmes est de 22 depuis janvier 2015 contre 19 en 2014 à la même époque.
«Les choses vont dans la bonne direction», a déclaré Bernard Cazeneuve, qui entend inscrire cette tendance «dans la durée». Le ministre a également détaillé le suivi des 23 mesures adoptées en janvier 2015 après un pic de suicides enregistrés parmi les forces de l'ordre en 2014 et qui avait suscité une vague d'émotions dans leurs rangs. «Ce plan ministériel et global» a donné ses «premiers résultats», a assuré le ministre.
«Aucun plan ne pourra répondre à lui seul à la complexité des situations»
Parmi les mesures de ce plan, il a évoqué le recrutement supplémentaire de psychologues ou l'expérimentation de nouveaux cycles de travail des policiers. Il a également dit vouloir persévérer sur l'expérimentation dans certains départements du dépôt des armes de service au commissariat par les policiers avant de regagner leur domicile, car, selon Bernard Cazeneuve, «un policier sur trois se suicide chez lui avec son arme.»
Cette mesure avait suscité des critiques de syndicats de police qui avaient fait valoir la nécessité d'être armé en permanence «face au risque terroriste». Pour l'instant, cette expérimentation est menée notamment dans le Val d'Oise, à Guéret (Creuse), Châteauroux (Indre) et Bourges (Cher) où des casiers réservés au dépôt des armes ont été installés à grand frais.
«Il y a une part de mystère» dans les suicides, a aussi fait valoir le ministre, et «aucun plan ne pourra répondre à lui seul à la complexité des situations (...) mais nous avons des marges de manoeuvre». Les quelques études officielles ont en effet démontré que les raisons de ces gestes sont souvent «d'ordre privé».
Le ministre de l’intérieur est venu
clôturer les travaux du séminaire qui a rassemblé membres de
l’administration, professionnels de santé et psychologues, présidents de
mutuelles et représentants des organisations syndicales
représentatives, qui ont échangé au travers de cinq ateliers de
réflexion: partage des bonnes pratiques managériales, conditions de la
réactivation du tissu associatif, actions de prévention des conduites
addictives, conditions réussies d’un accompagnement des personnels en
fragilité, accompagnement du policier dans le cadre d’une gestion
individualisée des carrières.
Revue de Presse
Bernard Cazeneuve. Baisse des suicides de policiers et gendarmes
France - 10 Novembre http://www.ouest-france.fr/bernard-cazeneuve-baisse-des-suicides-de-policiers-et-gendarmes-3829644
Les suicides de policiers et de gendarmes, qui avaient connu un pic en 2014, ont diminué depuis début 2015, a annoncé Bernard Cazeneuve.
Il y a eu 40 suicides de policiers depuis le début de l'année contre 48 à la même période en 2014, a indiqué le ministre qui a conclu un séminaire consacré à ce sujet. Mais le nombre de suicides de gendarmes est de 22 depuis janvier 2015 contre 19 en 2014 à la même époque.
« Les choses vont dans la bonne direction », a déclaré le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve, qui entend inscrire cette tendance « dans la durée ».
Un plan ministériel qui porte ses fruits
Le ministre a détaillé le suivi des 23 mesures adoptées en janvier 2015 après un pic de suicides enregistrés parmi les forces de l'ordre en 2014, 55 policiers (contre 40 en moyenne annuellement) et une trentaine de gendarmes. Cela avait suscité une vague d'émotions dans leurs rangs. « Ce plan ministériel et global » a donné ses « premiers résultats », a assuré le ministre.
Il a évoqué parmi les mesures de ce plan le recrutement supplémentaire de psychologues ou l'expérimentation de nouveaux cycles de travail des policiers.
Il a également dit vouloir persévérer sur l'expérimentation dans certains départements du dépôt des armes de service au commissariat par les policiers avant de regagner leur domicile. Selon M. Cazeneuve, « un policier sur trois se suicide chez lui avec son arme ». Cette mesure avait suscité des critiques de syndicats de police arguant de la nécessité d'être armé en permanence « face au risque terroriste ».
Un sujet sensible et récurrent
« Il y a une part de mystère » dans les suicides, a aussi fait valoir le ministre, et « aucun plan ne pourra répondre à lui seul à la complexité des situations ». « Mais nous avons des marges de manœuvre », a-t-il dit en se félicitant de ce plan.
Les suicides sont un sujet sensible et récurrent parmi les forces de l'ordre. Les quelques études officielles ont démontré qu'il s'agit souvent de raisons « d'ordre privé ».
***
Les suicides de policiers et de gendarmes en baisse en 2015
10 Nov. 2015
http://www.leparisien.fr/faits-divers/les-suicides-de-policiers-et-de-gendarmes-en-baisse-en-2015-10-11-2015-5264809.php
10 Nov. 2015
http://www.leparisien.fr/faits-divers/les-suicides-de-policiers-et-de-gendarmes-en-baisse-en-2015-10-11-2015-5264809.php
Selon le ministre de l'Intérieur, qui concluait un séminaire consacré au sujet, il y a eu 40 suicides de policiers depuis le début de l'année contre 48 à la même période en 2014. En revanche, le nombre de suicides de gendarmes est de 22 depuis janvier 2015 contre 19 en 2014 à la même époque.
«Les choses vont dans la bonne direction», a déclaré Bernard Cazeneuve, qui entend inscrire cette tendance «dans la durée». Le ministre a également détaillé le suivi des 23 mesures adoptées en janvier 2015 après un pic de suicides enregistrés parmi les forces de l'ordre en 2014 et qui avait suscité une vague d'émotions dans leurs rangs. «Ce plan ministériel et global» a donné ses «premiers résultats», a assuré le ministre.
«Aucun plan ne pourra répondre à lui seul à la complexité des situations»
Parmi les mesures de ce plan, il a évoqué le recrutement supplémentaire de psychologues ou l'expérimentation de nouveaux cycles de travail des policiers. Il a également dit vouloir persévérer sur l'expérimentation dans certains départements du dépôt des armes de service au commissariat par les policiers avant de regagner leur domicile, car, selon Bernard Cazeneuve, «un policier sur trois se suicide chez lui avec son arme.»
Cette mesure avait suscité des critiques de syndicats de police qui avaient fait valoir la nécessité d'être armé en permanence «face au risque terroriste». Pour l'instant, cette expérimentation est menée notamment dans le Val d'Oise, à Guéret (Creuse), Châteauroux (Indre) et Bourges (Cher) où des casiers réservés au dépôt des armes ont été installés à grand frais.
«Il y a une part de mystère» dans les suicides, a aussi fait valoir le ministre, et «aucun plan ne pourra répondre à lui seul à la complexité des situations (...) mais nous avons des marges de manoeuvre». Les quelques études officielles ont en effet démontré que les raisons de ces gestes sont souvent «d'ordre privé».
Retour d'expériences, Avez-vous connu des situations similaires ? Règles de confidentialité en santé mentale
Retour d'expériences, Avez-vous connu des situations similaires ? Comment faire au mieux dans des situations aussi complexes en respectant les règles de la déontologie ?
Support article Canada « Règles de confidentialité frustrantes en santé mentale »
«En santé mentale, les professionnels de la santé craignent les réprimandes s’ils parlent à la famille», souligne la directrice générale de la Boussole, Hélène Lévesque.
Support article Canada « Règles de confidentialité frustrantes en santé mentale »
Les proches
de personnes souffrant de maladie mentale se plaignent d’être tenus à l’écart
Johanne Roy Le
Journal de Québec du 9/11/2015*
«En santé mentale, les professionnels de la santé craignent les réprimandes s’ils parlent à la famille», souligne la directrice générale de la Boussole, Hélène Lévesque.
Les proches
des personnes souffrant de maladie mentale sont souvent tenus dans l’ignorance,
à cause des règles rigides de confidentialité dans le réseau de la santé qui
peuvent parfois avoir des conséquences dramatiques.
«On nous
rapporte des histoires d’horreurs, des situations aberrantes, où les familles
sont dans la noirceur totale. On ne veut pas remettre en question la
confidentialité, mais il faut mieux baliser ces règles qui sont appliquées de
façon très inégale dans le réseau de la santé», opine Hélène Lévesque,
directrice générale de la Boussole, à Québec, organisme qui soutient les
proches des personnes atteintes de maladie mentale.
Les
intervenants de la Boussole ont suivi, il y a quelques années, la famille d’un
jeune homme qui s’est suicidé peu après sa sortie de l’hôpital. Ses proches
n’avaient pas été avisés qu’il avait obtenu son congé. En plus d’être durement
éprouvée par ce deuil, la famille a eu du mal à accepter le fait qu’elle ait
été tenue à l’écart, illustre Mme Lévesque.
«Allez lui
demander!»
Lorsque son
frère atteint de schizophrénie a été hospitalisé, Céline (prénom modifié) a
tenté d’avoir des informations sur l’état de santé de celui-ci, mais elle s’est
butée à une fin de non-recevoir frustrante du personnel soignant.
«J’allais le
voir, le soir, à l’hôpital. Je demandais à l’infirmière au poste de garde
comment il allait, s’il était en paix ou agressif. Je me faisais répondre:
allez lui demander! Je savais qu’il avait des délires et qu’il ne nous disait
pas la vérité», confie Céline.
Changement
de culture
Le
psychiatre Marc-André Roy, qui est rattaché à la clinique
Notre-Dame-des-Victoires pour jeunes adultes psychotiques, à Québec, a été trop
souvent confronté à ce genre de situations. «Le réflexe dans le système de
santé est de dire: c’est la règle de confidentialité, cela s’arrête là. C’est
lui mon patient, je n’ai pas à parler à la famille. Or, les recherches montrent
hors de tout doute que l’intervention familiale aide les personnes ayant des
troubles psychotiques», signale le Dr Roy.
Il faut
faire évoluer les pratiques, estime-t-il. «A la clinique, on prend le temps
d’expliquer au jeune que s’il consent à ce qu’on parle à sa famille, on ne
dévoilera pas les détails de sa vie privée, mais les grandes lignes de son
traitement», rapporte le psychiatre.
Monde de
préjugés
Hélène
Lévesque abonde dans le même sens. «Le motif de plainte qui revient le plus
souvent chez les proches, c’est «on ne sait rien!». Ils veulent aider la
personne, mais se sentent impuissants. La santé mentale est un autre monde. On
est tous pris dans les préjugés», constate-t-elle.
mardi 10 novembre 2015
MAnifestation ANCENIS (44) 19 nov 2015 6ème assises de la prévention des addictions
6ème assises de la prévention des addictions
Jeudi 19 novembre 2015 à partir de 9h Théâtre Quartier Libre - ANCENIS
Avec entre autre ATELIER 4 : Mal être adolescent : le profond malaise
- Louis TANDONNET , Psychiatre au pôle adolescent du CHD «La Candélie», Chargé de projet pour les nouvelles recommandations de la HAS, Agen (47)
La dépression : la maladie numéro 1 des 10-19 ans
- Rachel BOCHER, Psychiatre spécialiste de l’adolescence, Chef du service de Psychiatrie et Directrice de l’Unité ESPACE, au CHU de Nantes, Nantes (44)
Conduites suicidaires : la peur de vivre, des chiffres chocs
Philippe DUVERGER, Pédopsychiatre, Chef du service Psychiatrique de l’enfant et de l’adolescent au CHU d’Angers, Angers (49)
Quand adolescence rime avec souffrance : comment identifier le mal-être chez le jeune? Comment le comprendre ? Quel accompagnement
voir tout le programme http://www.ancenis.fr/IMG/pdf/Programme_Assises_Prevention_Addictions_-_19_novembre_2015.pdf
Plus d'info http://www.pays-ancenis.com/no-cache/actus/actualite-detaillee/article/6eme-assises-de-la-prevention-des-addictions/
Jeudi 19 novembre 2015 à partir de 9h Théâtre Quartier Libre - ANCENIS
Avec entre autre ATELIER 4 : Mal être adolescent : le profond malaise
- Louis TANDONNET , Psychiatre au pôle adolescent du CHD «La Candélie», Chargé de projet pour les nouvelles recommandations de la HAS, Agen (47)
La dépression : la maladie numéro 1 des 10-19 ans
- Rachel BOCHER, Psychiatre spécialiste de l’adolescence, Chef du service de Psychiatrie et Directrice de l’Unité ESPACE, au CHU de Nantes, Nantes (44)
Conduites suicidaires : la peur de vivre, des chiffres chocs
Philippe DUVERGER, Pédopsychiatre, Chef du service Psychiatrique de l’enfant et de l’adolescent au CHU d’Angers, Angers (49)
Quand adolescence rime avec souffrance : comment identifier le mal-être chez le jeune? Comment le comprendre ? Quel accompagnement
voir tout le programme http://www.ancenis.fr/IMG/pdf/Programme_Assises_Prevention_Addictions_-_19_novembre_2015.pdf
Plus d'info http://www.pays-ancenis.com/no-cache/actus/actualite-detaillee/article/6eme-assises-de-la-prevention-des-addictions/
ACTU ASSOS Main tendue, COSSE LE VIVIEN (53)
Main tendue
prône la communication pour prévenir le suicide
Cossé-le-Vivien - 07 Novembre
Le mal-être et la prévention du suicide sont au coeur des préoccupations des bénévoles de l'association la Main tendue qui, lors de son assemblée générale mardi, a échangé avec quelques élus du canton sur ce qui est une des priorités de santé publique.
L'association envisage de créer un blog retraçant ses actions et son historique, d'organiser des réunions publiques tous les deux ans autour de thématiques différentes et de participer, en février, à la journée du mal être.
Depuis la création spontanée de leur groupe en 2006, devenu association en 2009, « plus que des bénévoles, ils sont devenus des professionnels formés à l'écoute de la souffrance psychique », a indiqué la présidente, Géraldine Lebasque.
Sur un simple appel téléphonique, « les bénévoles assurent la prise en charge par une écoute attentive. Mettre des mots sur les choses plus ou moins douloureuses, comprendre les émotions, accompagner la souffrance, c'est aider les personnes à se reconstruire », a ajouté la présidente. Reconnue par les professionnels de santé, l'association Main tendue, travaille en association avec Sève et racines, de Laval.
Ensemble, elles ont signé une convention sur la prévention du suicide avec l'Agence régionale de santé (ARS) en Pays de la Loire.
Les maisons de retraite de Cossé-le-Vivien et de L'Huisserie l'ont intégrée au projet thérapeutique de leurs équipes pluridisciplinaires pour intervenir auprès de personnes âgées afin de rompre leur isolement. Ces rencontres se font autour d'animations (jeux, tricots, lectures, etc.)
Main tendue, tél. 06 49 75 15 04 sur répondeur (24 heures sur 24.).
Cossé-le-Vivien - 07 Novembre
Le mal-être et la prévention du suicide sont au coeur des préoccupations des bénévoles de l'association la Main tendue qui, lors de son assemblée générale mardi, a échangé avec quelques élus du canton sur ce qui est une des priorités de santé publique.
L'association envisage de créer un blog retraçant ses actions et son historique, d'organiser des réunions publiques tous les deux ans autour de thématiques différentes et de participer, en février, à la journée du mal être.
Depuis la création spontanée de leur groupe en 2006, devenu association en 2009, « plus que des bénévoles, ils sont devenus des professionnels formés à l'écoute de la souffrance psychique », a indiqué la présidente, Géraldine Lebasque.
Sur un simple appel téléphonique, « les bénévoles assurent la prise en charge par une écoute attentive. Mettre des mots sur les choses plus ou moins douloureuses, comprendre les émotions, accompagner la souffrance, c'est aider les personnes à se reconstruire », a ajouté la présidente. Reconnue par les professionnels de santé, l'association Main tendue, travaille en association avec Sève et racines, de Laval.
Ensemble, elles ont signé une convention sur la prévention du suicide avec l'Agence régionale de santé (ARS) en Pays de la Loire.
Les maisons de retraite de Cossé-le-Vivien et de L'Huisserie l'ont intégrée au projet thérapeutique de leurs équipes pluridisciplinaires pour intervenir auprès de personnes âgées afin de rompre leur isolement. Ces rencontres se font autour d'animations (jeux, tricots, lectures, etc.)
Main tendue, tél. 06 49 75 15 04 sur répondeur (24 heures sur 24.).