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jeudi 7 mai 2015

BLOG EN VACANCES

De retour le 1 er juin

SUISSE TRANSPORTS FERROVIERES Les CFF veulent réduire le risque de suicide

Les CFF veulent réduire le risque de suicide

La communication et l'amélioration des aménagements le long des voies ont eu un bon effet préventif sur le nombre de suicide. Les CFF continuent sur cette voie.

Des patrouilles spéciales devront identifier les suicidaires et les empêcher de se jeter sous un train.
Les CFF ont discuté mercredi de l'extension des mesures existantes avec la Confédération et des spécialistes.

C'est probablement le cauchemar de tout conducteur de locomotive: un désespéré se jette sous le train pour mettre fin à ses jours. Ces drames se produisent toujours, et ont même «légèrement augmenté ces dernières années», rapporte le patron de la compagnie ferroviaire Andreas Meyer. En Suisse, 8% des victimes de suicides commettent l'irréparable de la sorte.
Pour y remédier, la compagnie ferroviaire mise sur la sensibilisation de son personnel. Environ 10'000 collaborateurs auront achevé une formation consacrée à la problématique à la fin 2016.
Patrouilles spéciales
Ces spécialistes formeront des patrouilles chargées de dissuader, voire de retenir les candidats au suicide dans les gares. Les notions dispensées doivent leur faciliter le repérage des suspects, explique Hans Vogt, responsable de la division Sécurité et qualité au sein de l'ex-régie fédérale.
A la fin 2014, 500 employés avaient déjà bouclé cet apprentissage. Avec à la clé, deux collaboratrices qui se sont faites les auteures d'une intervention réussie, et ont sauvé une vie.
S'interposer de la sorte ne reporte pas le problème temporairement, bien au contraire. Les suicidaires qui ont été stoppés dans leur élan ne font souvent pas d'autres tentatives, affirme le directeur médical du Centre psychiatrique de Münsingen (BE) Thomas Reisch.
Une étude américaine semble le prouver: sur 515 désespérés dissuadés de sauter du pont Golden Gate Bridge à San Francisco, seuls 35 ont quand même mis fin à leurs jours au cours des 26 années suivantes. «Réduire l'accès aux méthodes de suicide permet de sauver des vies», conclut le scientifique.
Barrer l'accès aux voies
Autre mesure prévue, des aménagements techniques et dans le domaine de la construction sont à l'étude. L'accès aux chemins de fer devrait ainsi être rendu plus difficile.
Au rang des réalisations, les CFF se félicitent de l'effet préventif de certaines campagnes. Ils citent les panneaux placés au bord des voies ferrées et présentant l'assistance offerte par La Main Tendue.
Retenue des médias importante
Le rôle tenu par les médias a aussi été évoqué. Leur couverture peut faire ou non des émules, comme le confirment nombre d'études scientifiques. Depuis quelques années, la compagnie ferroviaire communique donc avec une certaine retenue.
Cette politique a fait ses preuves et la plupart des médias en Suisse s'en tiennent aux recommandations élaborées avec le Conseil suisse de la presse. Le nombre d'articles liés aux suicides sur le réseau a nettement diminué, relève l'ex-régie.
Un groupe «Intervention»
Il y a un peu plus d'un an, les CFF ont créé un service de coordination. Celui-ci vise l'harmonisation des dispositions prises par les différentes entités, tels les cantons, l'Office fédéral des transports (OFT), l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) et les organisations spécialisées.
Ces dernières années, l'entreprise a en outre mis progressivement sur pied la cellule «Intervention». Rattachée au secteur de la gestion des perturbations et des accidents majeurs, cette structure est sollicitée en cas d'événements et de situations d'urgence. Présente sur plus de 30 sites, elle a pour tâche de garantir la sécurité et d'atténuer les répercussions pour les clients.
Séquelles
Les CFF s'estiment directement concernés par tout suicide ayant lieu sur le réseau ferroviaire. Chaque drame représente une épreuve douloureuse pour les proches, les clients et les collaborateurs.
Les tentatives de suicide ne se terminent pas toujours par la mort. Souvent, les personnes qui essaient de mettre fin à leurs jours se retrouvent avec de graves blessures et avec toutes les séquelles que cela implique.
(ats)
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mardi 5 mai 2015

ALGERIE NOTICE ARTICLE Le marquage corporel chez des adolescents homosexuels : un palliatif au suicide ?

Le marquage corporel chez des adolescents homosexuels : un palliatif au suicide ?
par Amel Dehane, Psychologue clinicienne Maître de conférences, université Badji MokhtarAnnaba, Algérie
Le Journal des psychologues
2015/4 (n° 327)   Pages : 80
Éditeur : Martin Média Pages 19 - 24

Premières lignes Se découvrir homosexuel à l’adolescence, notamment en Algérie, pays où l’homosexualité est considérée comme un délit passible d’emprisonnement, plonge ces adolescents dans une crise existentielle pour laquelle le suicide peut sembler la seule issue. L’agir sur le corps, par des coupures, des brûlures... comme une tentative de réponse individuelle à une stigmatisation sociale négative, est révélateur...

Dehane Amel, « Le marquage corporel chez des adolescents homosexuels : un palliatif au suicide ? », Le Journal des psychologues 4/2015 (n° 327) , p. 19-24
URL : www.cairn.info/revue-le-journal-des-psychologues-2015-4-page-19.htm

RAPPORT D'ÉTUDE de l'ORSA AQUITAINE

RAPPORT D'ÉTUDE  de l'ORSA AQUITAINE
suicides et tentatives de suicide  en aquitaine - janvier 2015

Dans le cadre de la mise en oeuvre du programme national d'actions contre le suicide 2011-2014, l'Agence régionale de santé d'Aquitaine a souhaité  disposer d'un état des lieux de la situation des suicides et tentatives de suicide en Aquitaine à partir des données régionales ou infrarégionales (Pensées suicidaires et tentatives de suicide déclarées, hospitalisations, décès) 32 pages

http://www.rsmpaysbasque.fr/images/actualite-du-reseau/Suicide_Aquitaine_2014.pdf

UNIVERS DU JEUX VIDEO Le suicide jugé trop traumatisant pour le Projet Morpheus


Le suicide jugé trop traumatisant pour le Projet Morpheus
Le Projet Morpheus est le casque de réalité virtuelle de Sony et a fait récemment parler de lui lors d'événements du secteur du jeu vidéo tels que la GDC qui s'est tenue au début du mois dernier et qui fut l'occasion d'avoir un aperçu du jeu London Heist.
London Heist est un jeu de gunfight qui a servi de démonstration pour le hardware Morpheus lors de la GDC, dans lequel vous incarnez un gangster qui doit s'échapper d'un grand complexe où il vient de commettre son méfait. Pour ce faire, les joueurs étaient bien sûr munis du casque Morpheus, mais également des sticks du PlayStation Move qui permettent une immersion encore plus grande.
Plusieurs journalistes et joueurs ont donc eu l'occasion de s'essayer à cette expérience de réalité virtuelle qui s'est avérée très, peut-être trop, réaliste. En effet, le jeu permettait non seulement tout ce qu'un jeu de réalité virtuelle propose habituellement, mais aussi de se suicider en pointant une arme à feu dans la direction de son propre visage, puis en pressant la détente.
Si la totale immersion a davantage plu qu'elle n'a fait de sceptiques lors de la conférence, les développeurs de Sony Londres ont tout de même considéré que le suicide était une expérience trop stressante pour être incluse dans le jeu et ont donc fait le choix de retirer cette option. Shuhei Yoshida, président de Sony Computer Entertainment, s'est exprimé quant à cette décision dans le Magazine PlayStation :
A l'origine, lorsque l'équipe de développeurs de Sony Londres travaillait sur la démonstration de London Heist, elle avait inclus la possibilité de se tirer une balle dans la tête. Vous pouviez pointer votre arme dans votre propre direction. Et c'était très désagréable - trop stressant - donc les développeurs l'ont retirée. Le média que nous utilisons est très puissant, donc nous devons faire attention à ce que nous proposons de faire avec.
En se la jouant "un grand pouvoir implique de grandes responsabilités", Yoshida soulève tout de même quelques questions intéressantes. Une première étant naturellement les limites (telles que le suicide en l'occurrence) à laquelle les jeux de réalité virtuelle devront se cantonner pour réduire les stress psychologiques provoqués par la cinétose.
Une seconde considérerait plutôt le "média" en lui-même, son influence sur l'esprit humain et soulèverait à son tour beaucoup de questions éthiques sur le contenu qu'il sera possible de diffuser à travers ce média ou encore sur le temps d'utilisation. Ces questions seront certainement l'occasion rêvée pour les détracteurs du jeu vidéo de faire leur retour en force... Mais en attendant les réponses à ces questions, pas de suicide pour la VR de Sony !
Mis à jour le 04/05/2015
Par MrHillidan, Stagiaire Jeuxvideo.com MP

DEBAT Association Américaine de Suicidologie Des experts disent que la recherche sur le suicide a besoin d'un redémarrage

AAS: Les experts disent que la recherche sur le suicide a besoin d'un redémarrage
D'après article " AAS: Experts say suicide research needs a reboot" PAR BRUCE JANCIN à la Conférence annuelle AAS sur le 2 mai 2015
http://www.pm360online.com/aas-experts-say-suicide-research-needs-a-reboot/

ANALYSE D'EXPERTS DE LA CONFÉRENCE ANNUELLE AAS

ATLANTA (FRONTLINE MEDICAL NOUVELLES) - Les progrès ont stagné pour comprendre les facteurs prédictifs et la prévention du suicide, et il est temps pour les chercheurs d'intensifier leur jeu, ont convenu les experts lors de la conférence annuelle de l'Association américaine de suicidologie.

"Dans les deux dernières décennies, nous avons appris une bonne quantité sur le comportement suicidaire. Cependant, je pense que les progrès ont été assez lents - certains pourraient même dire un peu stagnants - dans notre poussée pour aller de l'avant et l'amélioration de notre compréhension, " a déclaré Matthew K. Nock, Ph.D, à l'ouverture de conférence plénière.

Il a cité une méta-analyse en pré-publication dirigée par son post-doctorant Joseph C. Franklin, Ph.D., qui a évalué toutes les études portant sur les facteurs prédictifs de tentatives de suicide et des suicides, publiées au cours des cinq dernières décennies. Une constatation révélatrice : Les ratios prédictifs pour les facteurs de risque standards sont restés essentiellement les mêmes - à savoir, faible - durant les 50 dernières années.

«En général, nous n'allons pas en mieux dans notre capacité à prédire le comportement suicidaire - et c'est un grave problème pour nous. Nous avons encore d'énormes lacunes dans notre compréhension et notre capacité à prévoir et à prévenir », a déclaré le Dr Nock, professeur de psychologie à l'Université de Harvard, à Boston.

La nécessité d'une nouvelle approche du suicide et du risque de suicide a également été soulignée par E. David Klonsky, Ph.D., dans sa conférence Edwin Award Shneidman.

"En dépit de ce qui semble être un très grand ensemble de connaissances, les taux de suicide aux États-Unis ont augmenté pendant de nombreuses années consécutives, et la même chose est vraie dans le monde entier", a observé le Dr Klonsky, psychologue à l'Université de la Colombie-Britannique, Vancouver.

"Ce qui est vraiment difficile à concevoir c'est que nous sommes encore qu'au niveau de 1960 dans notre capacité à prédire le suicide. Et la principale raison est que nos facteurs de risque ne nous disent pas ce que nous pensons qu'ils font ", a t-il poursuivi.

Cela a été démontré d'abord dans une étude de 1999 par le Dr Ronald C. Kessler et ses collègues de l'école de médecine de Harvard (Arch. Gen. Psychiatry 1999;56:617-26). Ils ont montré que les facteurs de risque de suicide largement acceptés - y compris les troubles d'humeurs ou d'anxiété ou de toxicomanies - sont de forts facteurs prédictifs de l'idéation suicidaire, mais pas des facteurs prédictifs significatifs de la transition qui va de l'idéation à l'action suicidaire. Cette constatation a par la suite été confirmée par le Dr Nock et d'autres chez les adultes et les adolescents dans un projet d'envergure mondiale parrainée par l'Organisation Mondiale de la Santé. Pourtant, à ce jour le concept ne s'est pas vraiment élargi dans les domaines médicaux et de santé mentale, selon le Dr Klonsky.

Dans son discours en plénière, le Dr Nock s'est concentré sur quatre principales lacunes dans la compréhension actuelle de la façon de prévoir et prévenir le suicide et a expliqué comment lui et d'autres répondent à ces besoins:

Le besoin de marqueurs objectifs du risque suicidaire: Historiquement, presque tous les évaluations des patients se sont appuyés sur l'auto-évaluation et des enquêtes transversales. Cela a une limite évidente, car les gens sont souvent motivés pour dissimuler leurs pensées de suicide. Par exemple, une étude a trouvé que 78% des patients décédés par suicide tandis qu'ils étaient à l'hôpital psychiatrique ont nié leurs pensées suicidaires ou intentions dans leur dernière évaluation.

L'accent est mis sur la création émergente de brefs tests informatisés de la mémoire et du temps de réaction pour obtenir une fenêtre sur les cognitions implicites des gens. Dr Nock et ses collègues ont mis au point un tel test, le test implicite d'association. sur des patients qui se sont présentés à un service d'urgence psychiatrique et ont fait le test de 5 minutes d' association de mots et ont démontré que ceux qui ont un score élevé pour les associations implicites entre la mort et le suicide étaient six fois plus susceptibles de faire une tentative de suicide au cours des 6 prochains mois  (Psychol. Sci. 2010;21:511-7) . Ces conclusions ont été confirmées depuis par un groupe canadien (Psychol. Assess. 2013;25:714-21). Le test est disponible en ligne (www.ImplicitMentalHealth.com ) avec les évaluations d'experts fournis comme un outil d'enseignement public et comme un moyen pour le Dr Nock et cochercheurs de recueillir de grandes quantités de données.



D’autres tests objectifs pour le risque de suicide qui mesurent les réponses physiologiques et neuronales aux stimuli liés au suicide incluant Suicide Stroop and Affect Misattribution Procedure.

La nécessité de meilleurs facteurs prédictifs de la transition de l'idéation à la tentative : Il y a quelques premières pistes sur ces facteurs prédictifs à partir des données de l'OMS et d'autres grandes études. Ceux-ci comprennent des troubles caractérisés par l'agressivité, l'agitation, et / ou de l'anxiété, comme les troubles de conduite, le trouble bipolaire, et une histoire de violence physique ou sexuelle. Dans une vaste étude dans l'armée américaine, le numéro un facteur prédictif est le trouble explosif intermittent.

La nécessité de méthodes pour combiner des données de facteurs de risque: Presque toutes les études sur les facteurs de risque de suicide ont utilisé l'analyse à deux variables - c-à-d., elles examinent les risques en fonction de la présence ou l'absence d'un facteur de risque individuel, telle qu'une histoire personnelle d'un trouble mental. Mais dans une étude menée par Guilherme Borges, Sc.D., de l'Institut national de psychiatrie à Mexico, un groupe dont le Dr Nock a montré en utilisant des données
nationale de Comorbidity Survey Replication  en mettant des facteurs simplement ensemble de risque individuels pour créer une l'échelle de 0-11, il était devenu possible d'identifier un sous-groupe à haut risque composé de 13,7% des participants au sondage. Ce sous-groupe représentait 67% de toutes les tentatives de suicide au cours des 12 prochains mois (Psychol. Med. 2006;36:1747-57) .
Les investigateurs ont continué à valider cette approche sur plus de 108 000 sujets dans 21 pays participant au projet de santé mentale de l'Organisation mondiale de la Santé  (J. Clin. Psychiatry 2010;71:1617-28) .

La simple addition des facteurs de risque de tendances suicidaires, quoiqu'un grand pas en avant dans l'évaluation des risques, est encore un outil de prédiction relativement brut. Plus récemment, le Dr Kessler, en collaboration avec le Dr Nock et d'autres, a mis au point un algorithme de risque actuariel beaucoup plus sophistiqué et l'a appliqué à plus de 54 000 soldats de l'armée des États-Unis hospitalisés pour des troubles psychiatriques. Ils ont constaté que les sujets qui ont marqué dans le top 5% en termes de risque de suicide prédit représentaient 53% de tous les suicides qui ont eu lieu dans les 12 prochains mois. Le taux de suicide dans ce groupe à risque le plus élevé a été massive: 3.624 pour 100.000 par an par rapport à un taux de base de 18,5 / 100 000 / an dans l'armée en général.

En outre, près de la moitié des soldats avec un score de risque dans le top 5% ayant eu un résultat sur 12 mois défavorable définie comme une autre tentative de suicide, la mort par suicide, la mort accidentelle ou de ré hospitalisation psychiatrique 
(JAMA Psychiatry 2015;72:49-57) .

Le besoin de données sur le risque imminent: Dr Nock a appelé ceci le plus grand besoin non satisfait en suicidologie; est ce que les cliniciens et les membres de la famille veulent désespérément, mais n'ont pas. À l'heure actuelle, il y a "environ zéro des données" sur la façon de prédire le comportement suicidaire dans les heures, jours ou semaines avant qu'il se produise,
dit le Dr Nock. En effet, la méta-analyse de M. Franklin a montré que dans les 50 dernières années, plus des trois quarts des études portant sur le risque de suicide ont cherché un risque à un an ou plus. Seulement 2% des études ont examiné le risque dans le mois prochain ou avant.

De nombreux groupes cherchent maintenant la surveillance en temps réel du patient en utilisant les téléphones cellulaires et les montres intelligentes comme un moyen de développer des facteurs prédictifs du risque à court terme. Ces outils permettent aux enquêteurs de surveiller les changements d'humeur, les pensées, le comportement et la physiologie dans les grandes populations afin de voir ce qui mène à une tentative de suicide. Le groupe du Dr Nock collabore avec des scientifiques de l'information du Massachusetts Intitute of Technology sur de tels projets.

Cette technologie est également prometteuse pour l'intervention thérapeutique. Dr Franklin et ses collègues ont développé une brève, mobile application pour administrer ce qu'ils appellent la
Therapeutic Evaluative Conditioning. Dans trois études pré-publiées d'essais contrôlés randomisés, il a été montré que cette intervention simple, - essentiellement jouer à un jeu sur un téléphone cellulaire - a entraîné des réductions de 42% à -49% des automutilations non suicidaires, 21% -64% de réduction dans la planification suicidaire, et 20% -57% des diminutions dans les comportements suicidaires, selon le Dr Nock.

La recherche de M. Nock est financée principalement par l'Institut national de la santé mentale, l'Organisation mondiale de la Santé, et le ministère de la Défense; il a indiqué ne pas avoir de conflits financiers. La recherche du Dr Klonsky est largement soutenue par la Fondation américaine pour la prévention du suicide.



Journée de sensibilisation '« Orientation sexuelle et affective, sexisme, homophobie et violence à l'adolescence' 12 juin Perpignan (66)

Journée de sensibilisation '« Orientation sexuelle et affective, sexisme, homophobie et violence à l'adolescence'
source info http://www.bibimob.fr/agenda/journee-de-sensibilisation-orientation-sexuelle-et-affective-sexisme-homophobie-et-violence-l




Vendredi 12 juin
Perpignan


Le Conseil général des Pyrénées Orientales et l'association Contact proposent Vendredi 12 juin une journée de sensibilisation sur le thème «Orientation sexuelle et affective, sexisme, homophobie et violence à l'adolescence : analyse des situations professionnelles et approfondissement des concepts».

Cette formation est ouverte aux professionnels et associatifs intervenant dans le champ de l’éducation, de la famille, de la jeunesse, de la santé et de la prévention.

Objectifs :
• Favoriser une meilleure prévention des violences, des phénomènes de harcèlement, d'intimidation (bullying), des conduites à risque et du suicide des adolescent-e-s et jeunes adultes.
• Analyser des situations professionnelles mettant en jeu ces problématiques.
• Contribuer à une action préventive du VIH/sida et des IST.
• Accroître les connaissances au sujet du sexisme, de l’orientation sexuelle et de l’homophobie.
• Mettre à disposition des professionnel-le-s des apports théoriques issus de la psychologie et de la sociologie.
• Augmenter les capacités à intervenir dans le respect des différentes orientations sexuelles.
• Favoriser la mise en place d'actions dans le cadre de la lutte contre les discriminations.
• Améliorer la connaissance des outils et des références utiles.
• Créer des liens entre les professionnels et susciter la création de réseaux de partenaires locaux (professionnels, institutionnels et associatifs).

Programme de la journée de sensibilisation
o Présentation et évaluation des attentes des participant-e-s.
o Travail à partir de situations concrètes
o Échanges entre les participant-e-s et analyse de situations professionnelles.
o Approfondissement des concepts théoriques
o Réflexion au sujet des manifestations, des causes et des conséquences du sexisme, de l’homophobie et des rites de virilité.
o Illustration à partir de la projection d'extraits de vidéos : témoignages, courts métrages... et analyse par les participant-e-s.
o Mise à disposition d'outils, de documentation et d’informations utiles (brochures, circulaires, présentation de structures, lignes d’écoute, ...)
o Évaluation par questionnaire anonyme.

Présentation de l’intervenant :
o Jean-Michel PUGNIÈRE, Psychologue et docteur en psychologie, conduit des recherches universitaires sur l’homophobie, les conduites à risque et le suicide des adolescents. En 2008, sa recherche a fait partie des 7 projets soutenus par la Fondation Wyeth pour la santé de l’adolescent, dans le cadre de son appel à projet en partenariat avec le Ministère de l’Éducation Nationale et l’Inserm.
o Formé à la méthodologie d’action en éducation à la santé, à l’animation de groupe en milieu scolaire » (Adosen), et à la prévention de la crise suicidaire (IREPS), il dispose d’une expérience de terrain au sein de l’association Contact Midi-Pyrénées en tant que coordinateur des actions éducatives. Il intervient régulièrement dans le cadre de formations de professionnels de l’éducation, du sport et des loisirs.
o Relecteur des synopsis, dans le cadre du concours de scénarios contre l’homophobie « Jeune et homo, sous le regard des autres », organisé par le Ministère de la santé et l’INPES, il a également réalisé une brochure intitulée « Homophobie et Education, prévention des conduites à risque à l’adolescence ».
o Membre du collège scientifique et éthique de l’Observatoire des discriminations de la Mairie de Toulouse, il a participé aussi à divers projets, tels que « Team’Box 12 » (DDCSPP de l’Aveyron), et au groupe de pilotage « Sexualité des adolescents » (DDCSPP du Tarn, en partenariat avec l’IREPS, le CDOS 81 et le Conseil Général du Tarn).

Infos :
Salle Pams - 2nd étage, Hôtel du Département - Conseil Départemental des Pyrénées-Orientales, Perpignan
Vendredi 12 juin, de 9h30 à 17h00
Tel : 05 61 55 43 86
Mail : associationcontactmp@gmail.com
Date début:
Vendredi, Juin 12, 2015

Perpignan

Appel à communication 34es Journées de la Société de l’Information Psychiatrique SAINT MALO

Appel à communication 34es Journées de la Société de l’Information Psychiatrique Jusqu’au 27 juin 2015
Les 34es Journées de la Société de l’Information Psychiatrique se dérouleront cette année à SAINT MALO du 30 septembre au 3 octobre 2015.
  • Conférences – Tables rondes - Regards croisés
  • Ateliers de communications
  • Ateliers professionnels
  • Symposiums - Club des jeunes psychiatres
  • Café littéraire – Session DIM-Recherche
  • Session médicolégale

Appel à communication

Onze ateliers de communications sont organisés autour des thématiques suivantes :
  • Psychopathologie/Anamnèse - Diagnostic/Classifications
  • Soins/Place de la psychiatrie - Dépression/Bipolarité
  • Attachement/Enfance - Adolescence/Dépendance
  • Addictions/Corps - Enfance/Parents - Passage à l’acte/Suicide
  • Justice/Rapport à la loi - Traitements/Pharmacologie
LIRE LA SUITE : http://www.santementale5962.com/actualites/l-agenda/article/appel-a-communication-34emes

lundi 4 mai 2015

OBSERVATOIRE NATIONAL DU SUICIDE : RECUEIIL NUMÉRIQUE SUR LA THEMATIQUE DU SUICIDE

Recueil réalisé par Monique Carrière et validé par Valérie Ulrich  - Mission Recherche (MiRe)
Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES)
Ministère des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes
RECUEIIL NUMÉRIQUE SUR LA THEMATIQUE DU SUICIDE
MISE À JOUR  DU vendredi 10 avril 2015

Ce  recueil numérique propose une sélection bibliographique sur la thématique du suicide. Il est composé  de références à des ouvrages, des études et des rapports, d’une p art, et à des articles scientifiques, d’autre part. Il comporte également d’autres types d’informations en lien avec le suicide : des colloques, des sites  Web institutionnels et associatifs et des émissions de radio et de télévision.

La sélection bibliographique a permis de dégager cinq thématiques phares
(qu’illustre la carte mentale proposée ensuite)
:  1. la prévention
2. les effets de la crise et les inégalités sociales
3. les groupes à risques
4. la psychiatrie et la santé mentale
5. les facteurs psychosociaux

http://www.drees.sante.gouv.fr/IMG/pdf/recueil_numerique_suicide_nouvelle_mise_a_jour_au_10_avril_2015.pdf



samedi 2 mai 2015

Guyane : Mal-être des Amérindiens : trouver des solutions ensemble

Mal-être des Amérindiens : trouver des solutions ensemble



L'association Ader a recueilli l'avis de 78 habitants de Camopi pour réaliser un diagnostic de santé. Il fait apparaître plusieurs causes de mal-être, notamment les addictions (photos d'archives)

L'association Ader a interrogé près de 80 habitants de Camopi et de Trois-Sauts sur ce qui les fait se sentir bien ou mal. L'objectif est de mieux agir contre le mal-être en général, et le suicide en particulier.

Quelles sont les causes du mal-être des habitants de Camopi et de Trois-Sauts, sur l'Oyapock ? Qu'est-ce qui, au contraire, leur permet de s'épanouir ? L'association Ader (1) est partie leur poser la question au cours de deux missions de trois semaines, en février et en mars. Au total, 78 habitants de Camopi et de Trois-Sauts ont été interrogés, ainsi que les représentants d'une quinzaine d'organisations : centre de santé, conseil général, enseignants, associations...
« Les habitants et les acteurs sur place sont les principaux experts des problématiques sur leur territoire. Il ne s'agit pas de faire une méthode descendante, du littoral vers les populations, mais bien l'inverse. Nous commençons par les habitants pour qu'eux-mêmes fassent des propositions pour améliorer ce qui ne va pas » , explique Rozenn Le Pabic, directrice d'Ader. L'ensemble des entretiens a permis à l'association d'établir un « diagnostic de santé » , dont les conclusions ont été présentées mardi en préfecture.
DES INITIATIVES À RENFORCER
« Ce qui ressort clairement des débats, ce sont les problèmes d'alcool. Certains parents et certains jeunes en consomment beaucoup. C'est aussi une conséquence du manque d'activités, de l'oisiveté, de l'échec scolaire... » , poursuit Rozenn Le Pabic. Le système éducatif est également souvent évoqué comme motif de mal-être.
Face à ces problématiques, des petites solutions locales sont mises en place. « Sur le thème de l'alcool, par exemple, un chef de famille refuse que l'alcool « industriel » soit intégré dans les fêtes de cachiri. Ce genre d'initiatives doit être diffusé et encouragé, car elles sont adaptées. »
Mardi en préfecture, des représentants d'associations et d'institutions ont travaillé en ateliers pour formuler des propositions d'actions. Elles seront présentées aux habitants de Camopi et Trois-Sauts dans quinze jours. La toute nouvelle « Cellule pour le mieux-être des populations de l'intérieur » (lire ci-contre) sera chargée d'encourager la réalisation des propositions retenues.
(1) Ader : actions pour le développement, l'éducation et la recherche.
Les motifs de bien-être... et de mal-être
Quand on leur pose la question sur ce qui les rend mal, les habitants de Camopi évoquent très souvent des problèmes de la vie quotidienne. Par exemple, les déchets - « Ça me fait honte » - ou les herbes hautes : « C'est dangereux car il peut y avoir des serpents, surtout la nuit » , explique Mina, une jeune femme du village Zidoc. La consommation excessive d'alcool est aussi source de mal-être : « L'alcool détruit l'Amérindien au niveau mental et physique, écrit Edward. (...) Les jeunes boivent parce qu'ils manquent d'activités. Il n'y a pas d'accompagnement après leurs études, on ne les aide pas à trouver une formation ou du travail. » Ce manque d'activité est souligné par de nombreux habitants, à l'image de Jean-Marc, 30 ans, du village Lipo Lipo : « Les jeunes disent que depuis qu'ils sont nés, rien n'a changé ici. »
L'ACCÈS AUX NOUVELLES TECHNOLOGIES
Mais les habitants de Camopi et de Trois-Sauts parlent aussi de ce qui les rendent heureux : « Le recours aux activités traditionnelles - comme la chasse, la pêche, l'abattis, l'artisanat, le cachiri - renforce la famille et la collectivité » , explique Céline Tscirhart, de l'association Ader. Ils sont néanmoins friands des nouvelles technologies (portable, tablette, ordinateur) et de découvertes : la pirogue de voyage est un motif de bien-être car elle permet de partir « à Saint-Georges, ou à Cayenne. [...] Là-bas, il y a des choses qu'on ne voit pas à Camopi et qu'on veut acheter pour ramener, en plus c'est moins cher » , indique Nina, 26 ans. Les quelques activités spor tives (foot au hall sportif, etc.) et culturelles (fête du cachiri, musique) sont également des motifs de satisfaction pour les habitants.
S.B.

Une cellule régionale « pour le mieux-être »
Le préfet a annoncé mardi la création d'une « Cellule régionale pour le mieux-être des populations de l'intérieur » . Comme son nom l'indique, sa principale mission est de favoriser le bien-être des habitants.
Elle « accompagnera et renforcera les actions des associations » . Marianne Pradem, qui en a été nommée coordinatrice, sera assistée par un Amérindien, en voie de recrutement. Il sera notamment chargé de « faire en sorte que nous ne fassions pas fausse route » , précise le préfet. Cette cellule va également centraliser les données liées aux suicides ou aux tentatives de suicide en Guyane.

AUTOUR DE LA QUESTION : DISPOSITIF UMES à TOULOUSE ados en souffrance psychique

Grand Sud - Haute-Garonne - Noé  (31)
Table ronde au collège autour de la santé mentale
Publié le 30/04/2015 http://www.ladepeche.fr/article/2015/04/30/2096662-table-ronde-au-college-autour-de-la-sante-mentale.htmlÉducation
L'équipe de l'UMES. /PHOTO DDM. GP.

Dans le cadre des semaines d'information en santé mentale l'unité mobile d'évaluation et de soutien (UMES) du pôle de psychiatre infanto juvénile du cercle hospitalier Gérard Marchant en partenariat avec l'inspection académique a animé une table ronde dont le thème «Prof d'ados» a réuni O. Henry, principal du collège, le docteur M. Gomanne médecin de l'éducation nationale et du collège et une grande partie de l'équipe enseignante.

Cette intervention a permis à Mr Henry et aux professeurs d'échanger avec des professionnels de la santé mentale sur la situation de l'adolescent de moins de 16 ans en difficulté dans le collège. Table ronde très interactive où l'équipe mobile de l'UMES a répondu aux interrogations de l'équipe enseignante. Interrogations portant essentiellement sur l'évaluation de la situation, les indices et éléments à prendre en compte chez les ados en souffrance psychique, la recherche de solutions et d'orientations. Dans tous les cas de figure exprimés, le docteur Joussellin a mis l'accent sur la réactivité de l'UMES qui intervient 2 à 3 jours après la demande formulée par l'enseignant. Les parents sont aussitôt avisés et la situation de l'enfant évaluée pour l'amener avec sa famille vers un lieu de soins. En fonction du résultat de cette évaluation un dispositif d'accompagnement est proposé. Malgré les délais de soins, l'UMES accompagne l'adolescent en lien entre les partenaires pour apaiser les tensions et construire un chemin pour que lui et sa famille prennent conscience de la nécessité de soins. Dans les cas complexes, le travail de partenarait s'avère crucial d'où l'importance d'un travail en contact direct avec le jeune, sa famille et les équipes de terrain.

Mais quelques fois, le seul fait que l'enfant sache qu'il va être accompagné, la situation se règle rapidement. La Dépêche du Midi