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vendredi 17 avril 2015

USA : Premiers secours lors d'une Perte par suicide : Comment les policiers peuvent aider les survivants de suicide

Premiers secours lors d'une Perte par suicide : Comment les policiers peuvent aider les survivants de suicide
d'après article "Suicide Loss First Aid: How Police Officers Can Assist Suicide Survivors
Tony Salvatore, MA, Director of Development/Suicide Prevention, Montgomery County Emergency Service, Norristown, Pennsylvania
http://www.policechiefmagazine.org/magazine/index.cfm?fuseaction=display&article_id=3686&issue_id=42015

Traduction d'infosuicide.org:

Environ 40 000 suicides sont rapportés chaque année aux États-Unis, et le nombre de ces décès a augmenté ces dernières années. 1 Les agents de police ont contact avec presque toutes les victimes du suicide dans leur juridiction à un certain point, et, très probablement, ils interagissent avec ceux les plus touchés par ces décès. En 2011, 77 pour cent des suicides documentés par National Violent Death Reporting System (NVDRS) ont eu lieu dans ou près de la résidence de la victime. 2 Cela signifie que la plupart des victimes de suicide sont trouvées par les membres de la famille ou ont eu des membres de la famille qui ont été témoins de la mort. Concernant ceux qui étaient proches de la victime d'un suicide cela peut être l'une des tâches les plus difficiles de toutes les facettes des agents, pourtant peu d officiers reçoivent une formation pour cette tâche.

Rôles de la scène du suicide
suivant les consignes, les principaux rôles des policiers sur un suicide sont de sécuriser la scène, effectuer une enquête sur la mort incertaine, et de conclure l'enquête s'il est déterminé qu'un crime n'a pas eu lieu. Le manuel ne dit pas grand-chose en ce qui concerne les autres personnes sur place qui peuvent être des informateurs et, tant que l'enquête n'indique aucun crime, d'intérêt des personnes. La scène est prise en charge par le personnel de l'application des lois, les ambulanciers et le personnel du bureau du coroner ou du médecin légiste. A l'extérieur, les véhicules d'urgence de tous types sont partout. A l'intérieur, habituellement isolée dans une pièce, sont ces «autres» : les parents, conjoint, frères et sœurs, les partenaires, les enfants ou les amis de la victime. Ces relations se sont terminées abruptement, inopinément, et peut-être violemment. Maintenant, ils sont en transition à un rôle qu'ils n'ont jamais imaginé: survivant du suicide. Ils sont traumatisés, confus, et luttent pour reprendre le contrôle car ils sont renvoyer à des fonctionnaires pour répondre à diverses séries de questions. Après un certain temps, tout le monde, y compris le corps de leur proche aimé, partent. Ils sont tout seuls au début d'un voyage de peine qui peut jamais vraiment finir.


CISM et les survivants du suicide
La plupart des intervenants d'urgence sont familiers avec la gestion du stress d'incident critique Critical Incident Stress Management (CISM) . Le suicide est un incident critique majeure, et l'exposition à un suicide crée un risque important de préjudice grave au bien-être émotionnel ou de santé mentale de ceux qu'il touche. Un suicide peut même conduire au syndrome de stress post-traumatique (PTSD) pour les survivants. Le CISM a été conçu pour de tels événements. La formation du CISM  aborde le deuil du survivant du suicide dans le cadre du cours de prévention du suicide; Toutefois, le CISM est plus applicable à aider les agents de police et autres intervenants d'urgence face au suicide d'un des leur que pour les survivants du suicide dans la communauté. 3 Un modèle de compte rendu sur la base du CISM - pour les survivants du suicide de la famille a été proposé, mais les membres de la famille ne sont pas prêts pour les protocoles structurés du CISM dans les minutes ou les heures qui suivent un suicide. 4 Néanmoins, la formation du CISM peut donner aux intervenants d'urgence des compétences de base d'intervention et la confiance nécessaire pour atteindre les survivants du suicide, ainsi qu'une analyse de la nature des événements traumatiques importants avec leur conséquences à long terme.

Les Effets d'une mort subite sur les survivants

La plupart des suicides prennent les proches de la victime par surprise. Les signes d'avertissements ne sont pas bien connus et pas toujours reconnues, et ce manque de préavis ne fait qu'ajouter au fardeau de la perte. les membres de la famille et amis disent souvent qu'ils n'ont jamais vu venir, et être pris de court par un suicide génère de l'anxiété, la peur et un sentiment de vulnérabilité. Un spécialiste du deuil et de la douleur, William J. Worden, PhD, a identifié plusieurs effets de morts subites, dont ce qui suit est le plus caractéristique des survivants du suicide :
Les survivants sont souvent incapables de comprendre la réalité de ce qui se est passé.
Les survivants sentent souvent une intense culpabilité après la perte.
Les survivants se sentent souvent obligés d'attribuer la perte à quelqu'un associée à la victime.
Les Survivants éprouvent un profond sentiment d'impuissance. 5
Les survivants se sentent responsables parce qu'ils «n'ont rien fait.". Le Blâme pour la perte peut être mis sur un tiers (par exemple, un thérapeute, conseiller, école, amis) ou sur d'autres membres de la famille. Ceux qui sont restés pour pleurer peuvent regarder le suicide comme un rejet, un abandon, ou une trahison, et, par conséquent, ils peuvent être en colère contre la victime. Les familles des victimes peuvent exprimer ces sentiments à des agents de police; ils peuvent également reprocher à la police la mort s'ils avaient eu un contact récent avec la victime. Ceux qui ont assisté à un suicide, ont trouvé la victime, ou ont été informés d'un suicide peuvent afficher un comportement ressemblant à une personne émotionnellement perturbée. Ils peuvent être très désorganisés, peut être d'incompréhensifs, et peuvent avoir des difficultés à rester concentré sur les questions actuels, mais ces réactions sont très probablement liés au chagrin. Ces sentiments sont générés par la nature psychologiquement débilitante d'une psychologiquement d'une perte par suicide.

Les besoins immédiats des survivants du suicide

les survivants de suicide sont «quiconque significativement impacté négativement par le suicide de quelqu'un dans leur réseau social." 6 C'est un lien personnel pré-existant avec la victime qui fait un survivant du suicide, pas seulement l'exposition à un suicide. 7 Dans le premières heures et jours, les survivants du suicide peuvent avoir besoin de ce qui suit:
Comprendre que ce qu'ils ressentent est normal, ils peuvent penser qu'ils souffrent d'une crise psychiatrique sévère ou même une «rupture», mais ce qu'ils endurent est un deuil aiguë qui est associée à une perte traumatique.
Support - tout les compétences d'adaptation qu'ils ont employés avec des pertes antérieures peuvent leur manquer aujourd'hui. la perte de suicide est mieux supportée avec une aide. L'Entraide sera bénéfique, mais cela viendra plus tard.

La Compréhension qu'ils auront besoin de temps pour faire face à leur perte et au deuil - la plupart des survivants devront prendre les choses lentement, prendre soin d'eux et de leurs familles, et ne pas se fixer ou accepter des dates-butoirs pour "s'en remettre."

Les survivants du suicide sont les victimes secondaires du suicide, mais ils sont toujours victimes à part entière. Certains survivants peuvent avoir des maladies mentales préexistantes, et la perte peut faire reproduire des symptômes. Ils devraient être encouragés à communiquer immédiatement avec leur professionnel de la santé mentale ou être dirigés vers un centre de crise ou urgence de l'hôpital.
Pourquoi les agents de police doivent prendre en compte les besoins des survivants du suicide? Ils sont les mieux placés et prêts à le faire. Ils sont des aides d'urgence. Beaucoup d'officiers peuvent avoir une formation d'intervention d'urgence qui pourrait être utile. Les agents de police ont une vue d'ensemble holistique de la scène du suicide et de tous ceux qui en font partie. Les autres personnes présentes ont beaucoup plus des perspective étroites - les coroners ou le personnel du médecin légiste ont tendance à se concentrer uniquement sur le corps; les Ambulanciers et paramédicaux partiront généralement quand ils verront que leur patient potentiel est décédé. 8 Dans la plupart des domaines, par défaut, les survivants peuvent se tourner que vers les agents de police pour l'aide immédiate.

Concepts actuels du suicide

Lorsqu'il s'agit de personnes traumatisées par des suicides, il est utile pour les agents de comprendre comment et pourquoi les suicides se produisent. Deux nouveaux modèles soutenus par la recherche servent à cet objectif. La théorie psychologique interpersonnelle (IPPT) indique qu'une tentative de suicide potentiellement mortelle peut se produire seulement quand un désir extrêmement fort de mourir et une capacité létale d'automutilation sont tous deux présents. 9 Un désir intense pour la mort peut venir de la conviction que l'on est un fardeau pour les autres ou qu'on n'est pas à sa place. Le sentiment d'être un fardeau peut découler d'un sens que l'on ne remplit pas les attentes les buts, ce qui peut conduire à penser que la vie n'a pas de valeur. Sentir un échec d'appartenance peut découler de la perception que l'on n'est pas pris en charge par ceux que l'on se soucie. Plus qu'un désir de mourir est nécessaire pour un suicide, la personne doit également être en mesure de prendre sa vie. La peur, la douleur et l'instinct de survie doivent être surmontés. Cette capacité peut découler de la violence, des traumatismes et des antécédents de violence, ou il peut être un sous-produit de tentatives passées ou de pratiquer mentalement un plan de suicide.

Une autre nouvelle théorie du suicide est le modèle de motivation-volontaire intégré, qui voit une tentative de suicide comme le résultat d'un processus à trois phases:. (1) de la pré-motivation, (2) la motivation, et (3) la volonté 10 Une personne peut passer du faible risque de suicide à un risque élevé par le jeu des facteurs fixes de fond (par exemple, le genre ou la maladie mentale), des déclencheurs (par exemple, une perte récente), l'idéation, la formation de l'intention, l'assemblage d'un plan, et la réalisation du plan . À la phase de pré-motivation, une personne présente des facteurs de risque graves, mais n'est pas suicidaire. Ces facteurs de risque peuvent inclure des problèmes financiers, les questions juridiques, le divorce ou d'autres conflits interpersonnels, la toxicomanie et la maladie mentale. Une forte auto-critique et un sentiment d'échec pour répondre aux attentes peuvent également émerger à ce stade. Toutes sont des conditions préalables à l'apparition possible de sentiments  ou intentions suicidaires. La phase de motivation s'ouvre avec l'apparition d'idées suicidaires. L'Intention de mourir apparaît dans cette phase, qui peut être exprimée, textotée, ou communiquée autrement. Dans la dernière étape, la phase volontaire, l'individu a formé un plan de suicide et l'a mise en mouvement. Il y a un engagement résolu de mettre fin à sa vie par un plan spécifique. Des Moyens sont appliqués, et la capacité pour l'automutilation létale est opérationnelle. L'individu est au ou s'approche du point de non-retour.

Ces deux théories ajoutent ces points à notre compréhension du suicide.
Un suicide est le résultat d'un plan.
Le Suicide nécessite une capacité à s'engager dans une  automutilation létale.
Le Suicide devient plus probable quand un plan est ruminé dans le temps.
Un suicide est le résultat d'un processus.

Les suicides sont rarement des actes spontanés, et certains suicides sont évitables si la victime cherche de l'aide ou montre des signes de détresse qui peuvent être identifiés. Faute d'intervention, les victimes se déplacent progressivement vers un état où un suicide (ou tentative de suicide) est presque inévitable.


Quelques idées fausses sur le suicide

Le suicide est souvent stigmatisé et soumis à de nombreuses idées fausses largement répandues. La mythologie négative du suicide a une responsabilité dans le traitement des personnes touchées par un suicide qui peuvent être aux prises avec les aspects nuisibles de stéréotypes répandus des victimes de suicide. Dans les mythes au sujet du suicide, le psychologue Dr Thomas Joiner examine les idées fausses communes au sujet du suicide. 11 Une telle idée fausse est que, une fois que quelqu'un devient suicidaire, il est inévitable qu'il ou elle va mourir par suicide et peu, peut être fait pour l'en dissuader. La réalité est que le suicide est évitable, et de nombreux décès aurait pu être évités si la victime avait reçu de l'aide et avait été dans l'incapacité d'accéder à des moyens létaux comme des armes à feu. Une autre idée fausse est que le suicide est un acte de vengeance ou de colère envers ceux qui étaient proches de la victime. En fait, comme le modèle IPPT discuté ci-dessus indique, les victimes sont plus susceptibles de croire que leurs décès bénéficieront à ceux qu'ils aiment. 12.Une croyance erronée en particulier stigmatisante est qu'une personne doit être "hors de son esprit" pour prendre sa vie. Joiner note que, alors que la maladie mentale peut jouer un rôle dans de nombreux suicides, ce n'est pas une cause, et que quelques suicides impliquent des personnes qui sont psychotiques ou les ont sérieusement altéré. Joiner conteste aussi l'idée que le suicide est un acte purement impulsif. Comme le montre le modèle IPPT, les suicides ne se produisent pas simplement; ils sont des résultats prévus. Joiner signale que "nous devons comprendre que le suicide n'est pas facile, indolore, lâche, égoïste, vindicatif ... ni irréfléchi." 13 Ce conseil est tout aussi important pour les intervenants d'urgence qu'il l'est aux survivants.


la base de la postvention du suicide

les survivants du suicide peuvent être difficiles à comprendre lorsqu'on leur perte est très récente, mais les études indiquent que l'aide serait la bienvenue si elle est offerte. 14 Une étude des survivants du suicide constate que l'assistance de la police immédiatement après la perte a été apprécié et perçu positivement. Cette étude a également constaté que "les réactions par les premiers intervenants, tels que la police, EMS, les pompiers, et médecin légiste, ont un impact durable et peuvent considérablement influencer le cours de la récupération." 15 Cette influence pourrait être favorable ou défavorable en fonction sur la manière dont elle a été fournie, et la meilleure façon d'assurer un résultat positif est d'employer une approche de "postvention» du suicide.

la postvention du suicide est une forme d'intervention de crise qui vise à réduire les conséquences négatives qui peuvent affecter les proches de la victime d'un suicide ou ceux qui ont vécu un suicide. Il facilite la récupération d'un traumatisme causé par un suicide. la postvention du suicide implique (1) d'apporter une aide et un soutien dans le processus de deuil et (2) d'aider ceux qui peuvent être vulnérables à des conditions telles que l'anxiété, les troubles dépressifs, ou même des idées suicidaires. la  postvention du suicide devrait commencer dès que possible après le suicide, c'est là où les policiers, les premiers intervenants, entrent en jeu.

Les policiers peuvent effectuer les actions suivantes  postvention du suicide suivantes:

Essayez d'établir un rapport avec les survivants - Étendre les offres d'aide et les soins "en étant là.» Les agents de police devraient se présenter. Si les survivants ne sont pas réceptifs, juste reculer, sinon continuer à communiquer et à établir un rapport.

Permettre l'initiation de la normalisation du chagrin - Si les survivants sont disposés, les laisser discuter de leurs sentiments et leurs préoccupations. Soyez prêt pour beaucoup d'émotions et sentiments contradictoires. N'essayez pas de régler les choses pour eux; ils les obtiendront plus tard.

Faciliter la compréhension du traitement des incidents critiques.
Expliquez brièvement les activités d'enquête qui suivent toute mort non naturelle. Dites-leur pourquoi le coroner ou le médecin légiste prendront le corps et comment ils peuvent organiser la collecte par le directeur des pompes funèbres.

Aider à mobiliser leur Système de support. Si nécessaire, aider les survivants à identifier ceux qui peuvent être des ressources, par exemple, médecin de famille, membre du clergé, d'autres membres de la famille ou des amis de confiance. Ne pas dire qu'ils doivent établir ces contacts, il suffit de noter qu'ils peuvent être utiles.
Partager des informations sur les services de la communauté :
Fournir des informations de contact pour les ressources locales de soutien de deuil comme ceux des survivants de suicide ou d'autres services que les survivants peuvent contacter si nécessaire. Les ressources locales peuvent être trouvés sur Internet. Beaucoup de programmes d'aide aux employés (Employee Assistance Programs /EAP) peuvent être en mesure de donner des références des ressources de soutien, et les plans d'assurance santé peuvent être en mesure de diriger les membres vers des conseillers du deuil.
Encourager leur suivi : encourager à aller voir leur médecin de famille. Le deuil n'est pas un problème médical, mais il impacte sur la santé et peut aggraver les conditions médicales et comportementales  de santé existants .

Ces actions simples peuvent faciliter la famille et les autres survivants le chemin vers la récupération. De nombreux départements ont déjà pris des mesures pour répondre aux besoins immédiats des survivants du suicide, telles que la création de programmes de postvention  du suicides spécialisés. 16 Il y a peu de programmes de formation sur la perte de suicide spécialement conçu pour la police, mais les dirigeants de l'application des lois locales peuvent faire appel à des centres de crise et deprévention du suicide dans leurs zones ou aux groupes de survivants du suicide comme sources possibles d'information et d'éducation. 17


Réflexions de conclusion

Les activités courantes sur la scène de la mort peuvent provoquer une détresse aux survivants après un suicide.
Considérez les suggestions suivantes pour la manipulation sur les scènes du suicide:
Traitement des scènes de crime "Traiter tous les décès comme un homicide, Au début , même de suicides." De nombreux officiers ont entendu cela, mais il n'a probablement jamais été dit comment cela peut être dérangeant pour ceux qui luttent avec la perte. Essayez de respecter leurs sentiments. La famille peut être sûr que ce n'est pas un suicide, il n'est pas le travail de l'agent de faire changer d'avis.
Interférence de la scene - Parfois la famille voudra bouger le corps, cacher le pistolet, jeter le flacon de pilules, commencer le nettoyage, ou refuser toute note. Une conférence sur les procédures de la scène de la mort ne va pas aider; à la place, expliquer que leur coopération est essentielle et indiquer la disposition des objets comme des notes, portefeuilles et autres effets personnels.
Bureaucratie - recourir à l'autorité ne va pas aider les survivants du suicide et laissera un ressentiment durable. Les policiers sont formés pour employer la force pour résoudre des situations, mais les agents savent que cela ne s'applique pas dans toutes les situations. Une crise de perte par un suicide est l'une de ces exceptions.

Les policiers sont témoin des conséquences de nombreux suicides, mais il sera généralement le premier pour les survivants. Les agents peuvent aider en étant sensibles, par l'écoute et en partageant l'information. Cela peut avoir un effet significatif sur la façon dont une famille récupère de leur perte. Il peut réduire leur risque de complications de deuil et même de comportement suicidaire. La mort de la victime ne s'arrête pas à l'urgence du suicide; elle a juste enveloppé d'autres qui ont besoin d'aide maintenant.
Pour finir, être impliqué dans un suicide à titre officiel, même après de nombreuses expériences comme celles ci, ne protège pas de quelque façon que ce soit les officiers de police de la dévastation émotionnelle qui suit ces décès. Après avoir aidé les survivants, les agents devraient essayer de réduire au minimum tout stress de l' incident critique qu'ils peuvent sentir. Cela est particulièrement vrai si les officiers ou quelqu'un de leur famille a été suicidaire ou si ils ont perdu un être cher, un ami, ou un collègue par suicide. le CISM, les pairs conseillers, l'aumônier du département, ou d'autres ressources de confiance peuvent aider et doivent être considérés. ♦



Notes:
1Centers for Disease Control and Prevention, “FastStats: Suicide and Self-Inflicted Injury,” http://www.cdc.gov/nchs/fastats/suicide.htm (accessed January 9, 2015).
2Centers for Disease Control and Prevention, “Injury Prevention & Control: Data & Statistics (WISQARS),” National Violent Death Reporting System, http://www.cdc.gov/injury/wisqars/nvdrs.html (accessed January 9, 2015).
3International Critical Incident Stress Foundation, “Suicide Prevention, Intervention, and Postvention,” course description, http://www.icisf.org/suicide-prevention-intervention-and-postvention-2 (accessed January 9, 2015).
4Gerald A. Juhnke, “The Family Debriefing Model: An Adapted Critical Incident Stress Debriefing for Parents and Older Suicide Survivors,” The Family Journal 7, no. 4 (October 1999): 342–348.
5J. William Worden, Grief Counseling and Grief Therapy: A Handbook for the Mental Health Practitioner, 4th ed. (New York, NY: Springer Publishing, 2009).
6John Jordan, “Bereavement after Suicide,” Psychiatric Annals 38, no.10, (2008): 670–685.
7Karl Andriessen, “Can Postvention BePrevention?” Crisis 30, no. 1 (2009): 43–47.
8Tony Salvatore “Life after Suicide: How Emergency Responders Can Help Those Left Behind,” EMS World 39, no. 2 (2010): 54–57.
9Thomas Joiner, Why People Die by Suicide (Cambridge, MA: Harvard University Press, 2005).
10Rory O’Connor, “The Integrated Motivational-Volitional Model of Suicidal Behavior,” Crisis 32, no. 6 (2011): 295–298.
11Thomas Joiner, Myths about Suicide (Cambridge, MA: Harvard University Press, 2010).
12Joiner, Why People Die by Suicide.
13Ibid.
14Jannet McMenamy, John Jordan, and Ann Mitchell, “What Do Suicide Survivors Tell Us They Need? Results of a Pilot Study,” Suicide and Life-Threatening Behavior 38, no. 4 (2008): 375–389.
15Catherine Davis and Barb Hinger, Assessing the Needs of Survivors of Suicide (Calgary, Alberta: Calgary Health Region, 2005).
16Frank Campbell et al., “An Active Postvention Program,” Crisis 25, no. 1 (2004): 30–32.
17See the American Foundation for Suicide Prevention Directory of Suicide Loss Support Groups by State, http://www.afsp.org/coping-with-suicide-loss/find-support/find-a-support-group (accessed January 9, 2015).

Please cite as
Tony Salvatore, “Suicide Loss First Aid: How Police Officers Can Assist Suicide Survivors,” The Police Chief 82 (April 2015): 62–65.

http://www.policechiefmagazine.org/magazine/index.cfm?fuseaction=display&article_id=3686&issue_id=42015