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vendredi 21 novembre 2014

RECHERCHE FRANCE : Faisabilité et validité de l'évaluation écologique instantanée dans la recherche les risques suicidaires

Une méthode d’évaluation écologique instantanée, consiste en une évaluation en temps réel dans le milieu de vie

Publication à venir :

Feasibility and validity of ecological momentary assessment in the investigation of suicide risk
Psychiatry Research, Volume 220, Issues 1–2, 15 December 2014, Pages 564-570

Mathilde Husky (a), , Emilie Olié (b), Sébastien Guillaume (b ), Catherine Genty (b) , Joel Swendsen (c , d , e) , Philippe Courtet (b)


a Institut de Psychologie, Université Paris Descartes, Sorbonne Paris Cité, Institut Universitaire de France, Boulogne Billancourt, France
b Emergency and Post Emergency Department, CHU Montpellier, Université de Montpellier 1, INSERM U1061, Montpellier, France
c National Center for Scientific Research (CNRS 5231), Bordeaux, France
d University of Bordeaux, France
e Ecole Pratique des Hautes Etudes, La Sorbonne, Paris
résumé

Correspondence to: Institut de Psychologie, Université Paris Descartes, Sorbonne Paris Cité, Institut Universitaire de France, 71 Boulevard Edouard Vaillant, 92100 Boulogne Billancourt, France. E-mail address: mathilde.husky@parisdescartes.fr (M. Husky).

L'Évaluation écologique instantanee a été utilisé pour étudier un large éventail de comportements et troubles psychiatriques. Des enquêtes antérieures ont toujours obtenu des résultats prometteurs avec des taux d'acceptation et de conformité élevés, et avec seulement des effets mineurs réactifs pour les variables spécifiques. Malgré la promesse de cette méthodologie pour l'étude des populations psychiatriques graves, on en sait peu sur sa faisabilité dans des échantillons à risque de suicide. Dans la présente étude, quatre échantillons à risque de suicide varié réalisé une étude d'évaluation écologique instantanée en répondant à cinq évaluations électroniques par jour sur une période d'une semaine. Les échantillons comprenaient des contrôles sains (n = 13), les contrôles affectifs (n = 21), des tentatives de suicide antérieures (n = 20), et une tentative de suicide récentes (n = 42). Les résultats démontrent des taux de participation satisfaisants et en haute conformité avec les évaluations répétées dans la vie quotidienne dans tous les groupes. Surtout, les pensées négatives ou des idées suicidaires ne sont pas réactives à la durée de l'étude, ce qui indique que l'évaluation répétée de ces cognitions de la vie quotidienne ont peu ou pas d'effet sur leur fréquence. Les résultats fournissent un soutien pour l'utilisation de l'évaluation écologique instantanée dans l'étude des idées suicidaires et suggèrent que les technologies mobiles représentent de nouvelles opportunités pour l'évaluation des états cognitifs à haut risque subis par les patients dans la vie quotidienne.
http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S016517811400715X

http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/25155939