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vendredi 29 août 2014

SUISSE MEMOIRE Accompagnement infirmier du suicidant et de ses proches lors d'une prise de décision d'une assistance au suicide

Accompagnement infirmier du suicidant et de ses proches lors d'une prise de décision d'une assistance au suicide

Hajer HAMZA
Étudiante Bachelor – Filière Soins infirmiers
Aimée JEANNIN
Étudiante Bachelor – Filière Soins infirmiers
Directrice de travail :
Murielle POTT

TRAVAIL DE BACHELOR DÉPOSÉ ET SOUTENU A LAUSANNE EN
JUILLET 2013 EN VUE DE L’OBTENTION D’UN BACHELOR OF SCIENCE HES-SO EN SOINS INFIRMIERS : Haute Ecole de Santé Vaud, 2013.

Résumé
Introduction : L’assistance au suicide est tolérée en Suisse sous certaines conditions. On constate une augmentation constante du nombre de demande depuis les années 90. Bien que les associations professionnelles considèrent que l’assistance au suicide ne fait pas partie de leurs missions, la pratique quotidienne auprès de personnes qui en font la demande et de leurs proches restent à documenter, dans le contexte spécifique de la Suisse Objectif : Identifier la place des infirmiers dans l’accompagnement du suicidant et de ses proches lors de la prise de décision d’une assistance au suicide. Méthode : Les bases de données CINAHL et Medline à partir de PubMed ont été explorées afin de sélectionner six articles de recherches provenant des Pays-Bas, de la Suisse et de la Belgique. Ceux-ci ont été analysés et synthétisés afin d’en extraire les résultats en lien avec la question de recherche et le modèle de Meleis. Résultats : Aucun article ne traite spécifiquement de l’accompagnement conjoint des proches et des suicidants dans le cadre d’une assistance au suicide, par contre le recoupement de différents articles traitant des raisons amenant une personne à faire une demande d’AS, de la communication de celle-ci, de la place des proches et enfin de celle des infirmières, montrent que les transitions vécues par les suicidants sont de type développemental alors que celles vécues par les proches sont de type situationnel. Conclusion : A la lumière de cette revue de la littérature, on peut avancer que les infirmières suisses doivent maintenant formaliser leur rôle auprès des suicidants et de leurs proches, à partir de l’évaluation des modèles de réponses aux transitons.
http://doc.rero.ch/record/209212/files/HESAV_TB_Hamza_2013.pdf


sur http://doc.rero.ch/record/209212