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vendredi 29 août 2014

FORMATION PONT AUDEMER HAUTE NORMANDIE Le Repérage de la crise suicidaire

Formation Le Repérage de la crise suicidaire Pont Audemer organisée par le GRAFISM

Formation Le Repérage de la crise suicidaire
Pont Audemer organisée par le GRAFISM

Cette  formation est gratuite car entièrement financée par l’Agence Régionale de Santé
Qu’ils s’agissent d’hommes ou de femmes, c’est dans l’ouest de la région Haute-Normandie que la mortalité par suicide est l’une des plus élevée, la région Haute-Normandie étant déjà fortement touchée*. Le suicide est la deuxième cause de mortalité chez les jeunes, il représente 14% des décès pour les jeunes hommes et 20% des décès pour les jeunes femmes.
Sans titre*le territoire de proximité de Pont-Audemer présente 42,44  décès pour 100 000 habitants contre 34,75 en région pour les hommes et 12,92 décès contre 10.22 en région pour les femmes (versus 27,98 et 8,85 pour la France)
 Aussi, depuis plusieurs années des formations en santé mentale sont organisées en région. Après le succès de plusieurs sessions en 2012 et 2013 à Bernay et à Pont-Audemer, la formation sur le repérage de la crise suicidaire est à nouveau proposée à Pont-Audemer. Elle aura lieu les 7 et 8 novembre et est ouverte aux professionnels comme aux bénévoles. Il s’agit d’une session tous publics, que vous travailliez auprès d’adolescents, d’adultes comme de personnes âgées, la formation est adaptée à tous les contextes et est accessible sans pré-requis spécifique à la santé mentale.
 La présence aux deux journées est obligatoire. Les inscriptions sont à retourner dans les meilleurs délais à celine.callouet@ch-bernay.fr
Télécharger le programme et le bulletin d'inscription

source : http://actu.net/redirect.php?url=http://resodochn.typepad.fr/resodochn/2014/08/formation-le-rep%C3%A9rage-de-la-crise-suicidaire-pont-audemer-organis%C3%A9e-par-le-grafism.html 
du 29 août 2014

SUISSE MEMOIRE Accompagnement infirmier du suicidant et de ses proches lors d'une prise de décision d'une assistance au suicide

Accompagnement infirmier du suicidant et de ses proches lors d'une prise de décision d'une assistance au suicide

Hajer HAMZA
Étudiante Bachelor – Filière Soins infirmiers
Aimée JEANNIN
Étudiante Bachelor – Filière Soins infirmiers
Directrice de travail :
Murielle POTT

TRAVAIL DE BACHELOR DÉPOSÉ ET SOUTENU A LAUSANNE EN
JUILLET 2013 EN VUE DE L’OBTENTION D’UN BACHELOR OF SCIENCE HES-SO EN SOINS INFIRMIERS : Haute Ecole de Santé Vaud, 2013.

Résumé
Introduction : L’assistance au suicide est tolérée en Suisse sous certaines conditions. On constate une augmentation constante du nombre de demande depuis les années 90. Bien que les associations professionnelles considèrent que l’assistance au suicide ne fait pas partie de leurs missions, la pratique quotidienne auprès de personnes qui en font la demande et de leurs proches restent à documenter, dans le contexte spécifique de la Suisse Objectif : Identifier la place des infirmiers dans l’accompagnement du suicidant et de ses proches lors de la prise de décision d’une assistance au suicide. Méthode : Les bases de données CINAHL et Medline à partir de PubMed ont été explorées afin de sélectionner six articles de recherches provenant des Pays-Bas, de la Suisse et de la Belgique. Ceux-ci ont été analysés et synthétisés afin d’en extraire les résultats en lien avec la question de recherche et le modèle de Meleis. Résultats : Aucun article ne traite spécifiquement de l’accompagnement conjoint des proches et des suicidants dans le cadre d’une assistance au suicide, par contre le recoupement de différents articles traitant des raisons amenant une personne à faire une demande d’AS, de la communication de celle-ci, de la place des proches et enfin de celle des infirmières, montrent que les transitions vécues par les suicidants sont de type développemental alors que celles vécues par les proches sont de type situationnel. Conclusion : A la lumière de cette revue de la littérature, on peut avancer que les infirmières suisses doivent maintenant formaliser leur rôle auprès des suicidants et de leurs proches, à partir de l’évaluation des modèles de réponses aux transitons.
http://doc.rero.ch/record/209212/files/HESAV_TB_Hamza_2013.pdf


sur http://doc.rero.ch/record/209212

Document en ligne Evaluation et conduite à tenir devant un patient suicidaire et / ou suicidant

Evaluation et conduite à tenir devant un patient suicidaire et / ou suicidant
Pr JB Carré
Université d’Angers
Département de Psychiatrie et de Psychologie Médicale
CHU Angers
Site : « Portail de la Psychiatrie Angevine»
http://celene.univ-tours.fr/pluginfile.php/222152/mod_resource/content/1/Evaluation%20et%20CAT%20devant%20un%20patient%20suicidant.pdf 


et

Interventions aux Urgences : le patient suicidant
Pr JB Garré
Université d’Angers Département de Psychiatrie et de Psychologie Médicale
CHU Angers
http://celene.univ-tours.fr/pluginfile.php/222151/mod_resource/content/1/Interventions%20aux%20Urgences%20%20le%20patient%20suicidant.pdf

Note lecture Une hypothèse inattendue à propos du suicide des éleveurs : leur rapport aux savoirs professionnels

Une hypothèse inattendue à propos du suicide des éleveurs : leur rapport aux savoirs professionnels
par Dominique Jacques-Jouvenot professeure de socio-anthropologie à l'Université de Franche Comté, Directrice du LaSA  Courriel : dominique.jacques-jouvenot@univ-fcomte.fr
Etudes rurales   2014/1 (n°193)   Pages 45 - 60

Résumé
S’inscrivant dans le cadre plus large d’une enquête comparative réalisée entre 2009 et 2011 et relative aux conséquences des politiques agricoles sur la santé psychologique et sociale des producteurs laitiers en France, en Suisse et au Québec, cet article propose une nouvelle hypothèse qui vient éclairer le suicide des éleveurs franc-comtois. Optant pour une approche qualitative et interprétative, l’auteure découvre, grâce à des données recueillies auprès de trois familles récemment endeuillées par le suicide d’un des leurs, une corrélation entre le rapport au savoir des éleveurs et leur passage à l’acte. Peu utilisée par les sociologues français dans l’analyse du suicide, cette méthode permet de saisir des variables inattendues qui complètent la connaissance à laquelle la recherche quantitative donne accès, ouvrant ainsi de nouvelles pistes de réflexion.

Mots-clés  suicide éleveurs Franche-Comté rapport aux savoirs professionnels méthodologie interprétative approche qualitative

Plan de l'article
L’enquête qualitative au service d’une meilleure compréhension du suicide
L’argument économique : l’arbre qui cache la forêt
L’échec à l’école réactivé dans l’exercice du métier
Conclusion

http://www.cairn.info/resume.php?ID_ARTICLE=ETRU_193_0045

NOTE LECTURE : L’atelier autoportrait : se représenter à l’adolescence

L’atelier autoportrait : se représenter à l’adolescence
par Olivia Benhamou Psychologue clinicienne
Le Journal des psychologues 2014/6 (n° 319) Pages 20 - 25



Premières lignes Comment entrer en relation de manière authentique avec des adolescents en crise, hospitalisés dans l’unité de pédospychiatrie de liaison d’un chu, au décours d’une tentative de suicide ? C’est pour tenter de répondre à cette question qu’est née l’idée de l’atelier autoportrait, où proposition est faite à ces jeunes de venir travailler à une représentation d’eux-mêmes, en utilisant le dessin et la peinture,...

Plan de l'article
Les adolescents face aux autoportraits d’artistes
Le principe du miroir au cœur de la médiation
Le déroulement de l’atelier
Les autoportraits des adolescents
http://www.cairn.info/resume.php?ID_ARTICLE=JDP_319_0020

La belle vie désespérée des agriculteurs Ou les limites de la mesure des risques psychosociaux liés au travail

La belle vie désespérée des agriculteurs Ou les limites de la mesure des risques psychosociaux liés au travail
par Sylvie Célérier, Centre d’études de l’emploi, Centre Pierre Naville-université d’Evry-Val-d’Essonne ; sylvie.celerier@cee-recherche.fr
Etudes rurales 2014/1 (n°193) Éditions de l'EHESS

Résumé
 Depuis la vague des suicides survenus chez France Télécom en 2008 et 2009, la question de l’impact délétère du travail sur la santé mentale fait l’objet de vifs débats. Curieusement, les agriculteurs y sont peu évoqués bien qu’ils détiennent un triste record en matière de suicides significativement liés à leur profession. L’auteure explore ce paradoxe en interrogeant la catégorie des risques psychosociaux (RPS) qui prévaut aujourd’hui pour évaluer les atteintes mentales du travail. Cette mesure récuse tout caractère anxiogène lié à l’activité agricole, renvoyant le suicide des agriculteurs à des causes extra-professionnelles. L’article met au jour les postulats implicites de cette approche quantitative peu adaptée au travail agricole, dont elle ne retient – sans le dire – que ce qui l’écarte du travail de type industriel, voire taylorien. La prise en compte des agriculteurs éclaire donc utilement le lien entre « travail » et « santé mentale » que les débats en cours tendent à généraliser. À ce titre au moins, ce groupe professionnel y retrouve donc toute sa place.

Mots-clés agriculteurs suicide santé mentale au travail modèles épidémiologiques facteurs de risque pour la santé mentale


Plan de l'article
De la fragilisation mentale au travail... à la mesure des risques
Mesurer la dureté des métiers de l’agriculture
Application de la mesure des RPS au secteur agricole
Conclusion
http://www.cairn.info/resume.php?ID_ARTICLE=ETRU_193_0025

NOTICE ARTICLE Risque suicidaire et tentatives de suicide en milieu scolaire marocain, Centre Nord du Maroc

Risque suicidaire et tentatives de suicide en milieu scolaire marocain, Centre Nord du Maroc
B. Zarrouqa, b, K. Bendaoua, b,  I. Rammouz, c,  B. Lyoussi,b,  C. Nejjari,a,
K. El Rhazi,a

a Laboratoire d’épidémiologie, recherche clinique, et santé communautaire, Faculté de médecine et pharmacie de Fès, Université Sidi Mohammed Ben Abdallah, Fès, Maroc
b Laboratoire de physiologie-pharmacologie et santé environnementale, Faculté des sciences Dhar El Mahraz, Université Sidi Mohammed Ben Abdallah, Fès, Maroc
c Service de psychiatrie, Hôpital Ibn Al Hassan, CHU Hassan II, Faculté de médecine et pharmacie de Fès, Université Sidi Mohammed Ben Abdallah, Fès, Maroc
Available online 8 August 2014

Revue d'Épidémiologie et de Santé PubliqueVolume 62, Supplement 5, September 2014, Pages S182–S183
VIe Congrès International d’Épidémiologie, organisé conjointement par l'Association des Épidémiologistes de langue française (Adelf) et par l'Association pour le développement de l'EPIdémiologie de TERrain (EPITER), Nice, 10-12 septembre 2014

Introduction

Au Maroc, le suicide des adolescents est un phénomène rarement étudié. L’objectif de cette étude était d’évaluer les déterminants et la prévalence du risque suicidaire et des tentatives de suicide chez les élèves de la région Centre Nord du Maroc.

Méthodes
Une enquête transversale a été réalisée entre avril 2012 et novembre 2013, au sein des collèges et lycées publiques. Un questionnaire anonyme auto-administré explorant le risque suicidaire selon les critères du MINI DSM-IV a été utilisé.

Résultats
Au total, 2885 élèves (52,7 % garçons) âgés de 11 à 23 ans ont rempli le questionnaire. Le risque suicidaire global était de 35,3 % (n = 1017) avec des différences significatives entre les garçons et les filles (27 % versus 44,5 % ; p < 0,001). La prévalence du risque suicidaire léger était de 16,9 % (IC-95 % : 15,6–18,4), celle du risque moyen était de 8,1 % (IC-95 % : 7,1–9,1), et celle du risque élevé était de 10,1 % (IC-95 % : 9–11,3). Les tentatives de suicide au cours de la vie ont été déclarées par 10,6 % d’élèves (IC-95 % : 9,4–11,7). L’analyse multivariée a montré que le risque suicidaire est hautement associé au sexe féminin (OR = 2,9 ; IC-95 % [2,4–3,4]), au tabagisme (OR = 2,1 ; IC-95 % : [1,6–2,8]), et à l’usage de toxiques (OR = 2 ; IC-95 % : [1,4–2,8]).

Discussion
Une telle prévalence élevée du risque suicidaire au milieu scolaire est choquante et inattendue. D’où la nécessité urgente de l’élaboration d’une stratégie nationale de prévention contre le suicide chez les adolescents.
Mots clés : Risque suicidaire; Tentative de suicide;  Milieu scolaire; Maroc
http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0398762014003897

Publication L’accueil aux urgences pédiatriques des enfants et adolescents après une tentative de suicide

L’accueil aux urgences pédiatriques des enfants et adolescents après une tentative de suicide
Caroline Desbarres (caroline.desbarres@nck.aphp.fr) : Infirmière
Urgences pédiatriques, Hôpital Necker-Enfants malades, AP-HP, 149 rue de Sèvres, 75015 Paris, France
Soins Pédiatrie/Puériculture Volume 35, numéro 279 pages 43-46 (juillet 2014)


Résumé
Les services d’urgences pédiatriques accueillent fréquemment des enfants et adolescents après des tentatives de suicide.
Celles-ci sont différentes selon l’âge, avec cependant des facteurs de risque communs, notamment l’alcoolisation aiguë.
Un accueil adapté, dès l’arrivée aux urgences, est indispensable pour que ces jeunes se sentent en confiance.
Par la suite, une prise en charge spécifique et bienveillante est proposée aux urgences afin de préparer au mieux l’hospitalisation et le traitement.
Mots clés : accueil, adolescent, enfant, tentative de suicide, urgences

Plan
Les enfants et la mort
Les tentatives de suicide selon l’âge
Les facteurs de risques
Repérer les enfants à risques aux urgences
L’alcoolisation aiguë : une tentative de suicide ?
Prise en charge aux urgences
Créer un lien de confiance
Déclaration d’intérêts
http://www.em-consulte.com/article/908519/l-accueil-aux-urgences-pediatriques-des-enfants-et

RECHERCHE Usage secondaire du dossier informatisé des urgences pour une surveillance automatisée des tentatives de suicide, Lyon, France

Usage secondaire du dossier informatisé des urgences pour une surveillance automatisée
des tentatives de suicide, Lyon, France
N. Tvardik a, b, Q. Gicquel a,b, T. Durand c, V. Potinet-Pagliaroli d, M.H. Metzger
a, b, e
a Université de Lyon, Lyon, France
b Université Lyon 1, CNRS, UMR5558, Laboratoire de biométrie et biologie
évolutive, Villeurbanne, France
c GCS SISRA, Lyon, France
d Hospices Civils de Lyon, Hôpital de la Croix-Rousse, Service des urgences,
Lyon, France
e Hospices Civils de Lyon, Hôpital de la Croix-Rousse, Unité d’hygiène et
d’épidémiologie, Lyon, France


Introduction
L’objectif de cette étude est d’évaluer si un outil de traitement automatique du dossier médical des urgences améliorerait l’estimation du taux annuel de passage aux urgences pour tentative de suicide, estimé actuellement dans le cadre de la surveillance nationale par codage manuel des médecins urgentistes.
Méthodes
Une étude pilote a été conduite dans un service des urgences du CHU de Lyon sur la population de patients admis en 2011 et 2012. Différents traitements automatiques successifs des données ont été effectués : extraction, codage automatique des données textuelles, règles d’association prédictives classant le motif de la visite en « tentative de suicide » versus « autre ». Les performances de détection de la tentative de suicide ont été évaluées par comparaison avec la lecture manuelle des documents.
Résultats
Dans un échantillon test de 339 patients admis aux urgences en 2012 (dont 99 pour tentative de suicide), la sensibilité de la détection automatique variait de 94,9 % [95 % IC : 88,6 %–98,3 %] à 95,9 % [95 % IC : 90 %–98,9 %] et la spécificité entre 96,5 % [95 % IC : 93,1 %–98,5 %] et 97,8 % [95 % IC : 94,9 %–99,3 %].
Discussion
Les performances de ces règles de décision sont satisfaisantes dans le jeu test. Toutefois en extrapolant les résultats sur l’ensemble de la population admise aux urgences, le nombre de faux positifs est trop important pour utiliser cette méthode sans validation médicale des cas détectés.
Conclusion
Cette étude montre l’intérêt de ces technologies pour améliorer la qualité des indicateurs épidémiologiques produits dans le cadre de la surveillance

C14 lors du VIe Congrès International d’Épidémiologie, organisé conjointement par l'Association des Épidémiologistes de langue française (Adelf) et par l'Association pour le développement de l'EPIdémiologie de TERrain (EPITER), Nice, 10-12 septembre 2014 dans Revue d'Épidémiologie et de Santé Publique, Volume 62, Supplement 5, September 2014, Pages S185-S186
http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0398762014003988


C1-4

INITIATIVE PROJET COURT METRAGE EN FINANCEMENT PARTICIPATIF

Un court métrage sur le suicide adolescent en financement participatif

 Lulu (J moins zéro)

Court métrage par Rec Films 

Le Pitch

Lulu, 14 ans, rentre seul chez lui. Les volets sont clos. Il fait comme d’habitude : goûter, télé, ordinateur... Son père l’appelle pour lui dire qu’il rentre tard et sa mère est en voyage pour le travail. Il a l’habitude. Mais il ne va pas bien, Lulu, et il est le seul à savoir pourquoi. C'est décidé : ce sera aujourd'hui.

Les bonnes raisons de nous rejoindre

Présentation

Aborder le suicide adolescent est un choix délicat. C’est un fait de société encore tabou, qui touche pourtant de plus en plus de jeunes.
Nous avons choisi de le traiter de façon clinique, frontale, sans excès de pathos.
Il n’est pas question pour nous à travers ce film de sublimer un geste aussi désespéré que celui-ci. Pas question non plus ni de l’expliquer, ni de conseiller, ni de culpabiliser qui que ce soit. Nous souhaitons avant tout que le spectateur soit le proche témoin du mal-être de Lulu, face à sa solitude, son corps qui le rebute, son désarroi le plus total, son flegme apparent enfouissant ses peurs et ses douleurs. Une situation que beaucoup d’entre nous ont vécu ou au moins connu, adolescents.
Ce parti pris peut choquer, et heurtera même nos sensibilités, mais il correspond avant tout à une certaine vision du cinéma à laquelle nous sommes attachés : celle qui met en lumière une réalité, aussi triste et sinistre soit-elle.
Ce film se veut à la fois un témoignage, en même temps qu’un exorcisme de ces douleurs adolescentes qui forgent les futurs adultes qui les ont traversées…

Le porteur de projet

Jérémie Canet est scénariste. Il réalise en 2013 son premier court-métrage, Louis déménage, en collaboration étroite avec Stéphane Robert, cadreur... et ami de longue date. Souhaitant mettre en commun leurs visions respectives du cinéma, ils créent la société de production Rec Films en 2014.
Lulu (J moins zéro) est leur première coréalisation.
C'est aussi le premier court-métrage produit par Rec Films. 

L'équipe
Auteur/Réalisateur : Jérémie CANET
Réalisateur : Stéphane ROBERT
Comédien : Quentin DELON

A quoi va servir l'argent ?

1) Le développement du projet : repérages, recherches de financements (déplacements pour rdv partenaires, impressions et envois de dossiers).
2) Le projet : location de matériel image (éclairage et prises de vues) et de matériel son.
3) La diffusion du projet : fabrication des copies, organisation de projections, inscriptions aux festivals
4) La participation au lancement de Rec Films, société de production indépendante désireuse de proposer un cinéma ancré dans le réel, fort et moderne.

En savoir plus www.touscoprod.com/lulujmoinszero
au 29/08/2014 2 660 € récoltés sur 2 000 € -  60 coprods ont souscrit
H - 13

jeudi 28 août 2014

USA : Réflexion d'un psychiatre sur l'impact de suicide de patient

Réflexion d'un psychiatre sur l'impact de suicide de patientD'après article du MARDI 26 Août, 2014 sur alert.psychiatricnews.org


Alors que le suicide fait partie du travail quotidien des psychiatres, ils «sont principalement axées sur« l'évaluation du risque de suicidaire du patient, l'exploration des pensées suicidaires et de la planification et le traitement direct des schémas cognitifs ou les maladies psychiatriques sous-jacentes, En d'autres termes, sécurité et prévention », note le psychiatre Michael Myers, M.D, après le récent décès par suicide de l'acteur et comédien Robin Williams. Mais les Psychiatres entrent dans un "monde étranger et effrayant, un endroit sombre et solitaire" quand ils perdent un patient au suicide, explique Myers co-auteur du livre "Touched by Suicide: Hope and Healing After Loss" et professeur de psychiatrie clinique au Centre médical SUNY Downstate à Brooklyn, N.Y.
En tant que clinicien qui a eu des patients décédés par suicide, Myers a saisi l'occasion du suicide largement discuté de Williams pour partager des réflexions et idées avec des collègues psychiatres.

Ne pas oublier pourquoi nous avons choisi la psychiatrie comme notre domaine.
La plupart des candidats d'internes en psychiatrie décrivent dans leur déclaration personnelle comment ils ont été affectés par quelqu'un qu'ils savaient aux prises avec une maladie mentale. Ils veulent atténuer la souffrance, faire une différence. Mais la plupart n'ont jamais parlé à un clinicien qui a partagé leur histoire de perdre un patient par suicide. Nous ne devons jamais oublier les inquiétudes de nos stagiaires, incluant le déni, quand un de leurs patients meurent par suicide.

Le suicide est une forme unique de mort. Perdre un patient par suicide est très différente de perdre un patient de diabète ou de cancer. Notre deuil, et le deuil des proches du défunt, sont caractéristiques. Nous luttons avec une foule d'émotions - de choc ou de surprise, de confusion, de perte, de tristesse, de colère, de peur, d'échec, de culpabilité, et presque toujours, de honte. La honte est pourquoi tant de psychiatres ne discutent pas ou écrivent facilement leurs expériences. La plupart des cliniciens sont aux prises avec des quantités variables de responsabilités et de blâme de soi. Je connais ceci de première main des révélations des participants à mes cours et des réunions de cas cliniques sur la perte de patients par suicide lors des réunions annuelles de l'APA.

Le suicide est un élément clé de notre travail. Je crois que nous avons un impératif moral pour diagnostiquer et traiter les patients les plus gravement malade et les plus dangereusement suicidaires. Bien que la "sélection à la carte" parmi nos rangs existe, je pose cette question. un oncologue pourrait il affirmer "Désolé, je n'accepte pas les patients atteints de maladie métastatique"? En fait, quand j'ai perdu des patients par suicide qui ont vécu avec des troubles de l'humeur prolongés de traitement résistant avec des cascades de pertes de démoralisation, je me sens comme un oncologue. Mon mantra est «Mon patient est décédé de sa maladie. Il a combattu une bataille longue et difficile. il est maintenant en paix ".

Tendez la main à la famille en deuil. J'ai toujours cru que si notre humanisme éclipse nos craintes de conséquences juridiques, à savoir être poursuivi en justice. La recherche montre que les risques d'être poursuivi en justice sont réduites (mais non éradiquées) en restant présent professionnellement avec les proches de nos patients.

Ne pas s'isoler. Nous devons prendre soin de nous de quelque manière que ce soit, notamment en parler à nos familles et collègues. D'excellentes ressources sont disponibles auprès de l'Association américaine de suicidologie (www.suicidology.org) and the Physician Litigation Stress Resource Center (www.physicianlitigationstress.org)
Pour lire la suite de commentaires de Myers, cliquez ici.
Lien vers l'article en anglais http://alert.psychiatricnews.org/2014/08/

Dr Myers is Professor of Clinical Psychiatry at SUNY Downstate Medical Center, Brooklyn, NY and the author (with Carla Fine) of “Touched by Suicide: Hope and Healing After Loss”, Gotham/Penguin Books, New York, NY 2006

USA RECHERCHE troubles du sommeil et risques suicidaires

Seniors : des troubles du sommeil au… suicide !

Publié le 28/08/2014 sur http://www.ladepeche.fr/article/2014/08/28/1941087-seniors-des-troubles-du-sommeil-au-suicide.html
Seniors : des troubles du sommeil au… suicide ! 

Le manque de sommeil augmenterait le risque de suicide, comme le suggèrent des psychiatres américains. Ils ont en effet relevé que le risque suicidaire était bien plus élevé chez les seniors et les personnes âgées qui rapportait une mauvaise qualité de sommeil.

Le Dr Rebecca Bernert et ses collègues du Stanford University Medical Center ont utilisé les données d’une vaste étude épidémiologique regroupant 14 456 adultes de plus de 65 ans et étalée sur 10 ans. Ils se sont particulièrement penchés sur la qualité du sommeil rapportée par 20 personnes qui se sont suicidées au cours de la période étudiée. Ils ont comparé leurs résultats avec une population « témoin » de 400 individus aux caractéristiques similaires (âge…).

Résultat, « les participants qui ont décrit une mauvaise qualité de sommeil ont présenté un risque 40% plus élevé de décéder par suicide que les autres », souligne l’auteur. Au-delà des troubles du sommeil, Bernet précise surtout que ce « travail confirme la relation entre la dépression et le risque suicidaire. La mauvaise qualité du sommeil étant un facteur de risque indépendant ».

Elle ajoute enfin « que le suicide peut être prévenu et que les troubles du sommeil peuvent être pris en charge ». C’est pourquoi, elle incite particulièrement les patients – âgés notamment – en butte à des insomnies à en parler à leur médecin.

MANIFESTATION ANGLET (44) Saint Jean Pied de Port (64) les 10 & 12 septembre 2014

 

Prévention du suicide: Anglet 10 septembre

Prévention du Suicide
Ciné débat
Anglet
10 septembre 2014
cinedebatAnglet-frp
Le Service d’Accueil Spécialisé (SAS) du Centre Hospitalier de la Côte Basque s’associe à la Journée Mondiale de prévention du suicide qui a lieu chaque année le 10 septembre.
 Il organise  une  manifestation ouverte au public sous forme de ciné débat autour du documentaire «  suicide un silence de mort ».
Ce  débat sera animé par le Dr Eve Piquemal  ainsi que par l’ensemble de l’équipe du SAS ( Cadre de santé, Infirmiers, Psychologue, Assistante Sociale, Secrétaire médicale)
L’enjeu de cette manifestation, en établissant un dialogue salutaire, en rompant le silence autour d’un sujet possiblement tabou, est de contribuer à diminuer les malentendus et les à priori tenaces face au suicide, d’amorcer une réflexion sur la place que chacun pourrait prendre dans la prévention de celui-ci, d’exposer les recours possibles et les circuits de soins disponibles dans la région, dans la situation où l’un d’entre nous se trouverait confronté, personnellement ou au sein de son entourage à une crise suicidaire. 

Cette  manifestation se déroulera à :
Anglet
Maison pour Tous  ( 6 rue Albert Le Barrillet  )
le mercredi 10 septembre 2014 à 19h30
Entrée Libre et gratuite
cinedebatAnglet-Euzp

 

Prévention du suicide: St Jean Pied de Port 12 septembre

Prévention du Suicide
Ciné débat
Saint Jean Pied de Port
12 septembre 2014

cinedebatSPdP-Euzp
Le Service d’Accueil Spécialisé (SAS) du Centre Hospitalier de la Côte Basque s’associe à la Journée Mondiale de prévention du suicide qui a lieu chaque année le 10 septembre.
Il organise  une  manifestation ouverte au public sous forme de ciné débat autour du documentaire «  suicide un silence de mort ».
Ce débat sera animé par le Dr Eve Piquemal  ainsi que par l’ensemble de l’équipe du SAS ( Cadre de santé, Infirmiers, Psychologue, Assistante Sociale)
L’enjeu de cette manifestation, en établissant un dialogue salutaire, en rompant le silence autour d’un sujet possiblement tabou, est de contribuer à diminuer les malentendus et les à priori tenaces face au suicide, d’amorcer une réflexion sur la place que chacun pourrait prendre dans la prévention de celui-ci, d’exposer les recours possibles et les circuits de soins disponibles dans la région, dans la situation où l’un d’entre nous se trouverait confronté, personnellement ou au sein de son entourage à une crise suicidaire. 

Cette  manifestation se déroulera à :
Saint Jean Pied de Port
Mairie de Saint Jean Pied de Port
le vendredi  12 septembre 2014 à 19h30
Entrée Libre et gratuite

 cinedebatSPdP-Frp
Centre Hospitalier de la Côte Basque - 13 avenue de l'interne Jacques Loëb - BP 8, 64109 BAYONNE CEDEX
tél : 05 59 44 35 35 / fax : 05 59 63 35 88

RECHERCHE COREE : Affiner la prévention du suicide selon l’âge

Affiner la prévention du suicide selon l’âge
25/08/2014 sur http://www.jim.fr/medecin/actualites/medicale/e-docs/affiner_la_prevention_du_suicide_selon_lage_147076/document_actu_med.phtml



Bien que le suicide puisse résulter a priori de multiples facteurs socio-démographiques, un contexte de troubles psychiatriques constitue l’un des éléments essentiels dans son déterminisme.
Basée sur des registres épidémiologiques à l’échelle du pays (Korean national epidemiological survey of mental disorders), une étude réalisée à Séoul (Corée du Sud) sur 6 022 adultes (âgés de 18 à 74 ans et vivant en collectivité) a comparé l’incidence des principales affections psychiatriques sur le risque de suicide, relativement à l’âge du sujet, après traitement des données par des modèles de régression logistique multiple et ajustement pour plusieurs paramètres (sexe, années d’études, statut marital, revenus, emploi, maladies somatiques chroniques, antécédents de tentatives de suicide).

Les principaux troubles mentaux dont l’influence a été recherchée en matière de “ vulnérabilité suicidaire ” sont ceux dont la fréquence se révèle la plus importante en Corée du Sud : addiction à l’alcool (13,4 % des diagnostics psychiatriques dans ce pays), troubles anxieux (8,7 %) et dépression majeure (6,7 %). Il faut noter que la Corée du Sud n’est pas forcément représentative à ce sujet, car son taux de suicide (28,1 pour 100 000 habitants) y est “ plus de deux fois plus élevé ” que le taux moyen observé dans les autres pays de l’OCDE (12,5 suicides pour 100 000 habitants), au point que les pouvoirs publics à Séoul considèrent le suicide comme un “ grand fléau social et économique. ”
Les auteurs observent que le trouble anxieux constitue un facteur de risque “ seulement pour les personnes âgées de 40 à 59 ans ”, en triplant presque ce risque (Odds Ratio [OR] = 2,83 ; intervalle de confiance à 95 % [IC] : 1,54–5,22). Chez les sujets plus jeunes (18 à 39 ans), cette incidence péjorative sur le suicide provient plutôt d’un mésusage de l’alcool (OR= 2,81 ; IC : 1,06–7,43). Quant au trouble dépressif majeur, on constate qu’il “ augmente de façon significative le risque de suicide dans toutes les tranches d’âge étudiées (18 à 74 ans, une limitation de cette étude tenant d’ailleurs au fait qu’elle n’inclut pas les personnes de plus de 74 ans).
Puisqu’une influence de l’âge se dégage ainsi dans la contribution sélective d’une pathologie psychiatrique associée au risque de suicide, les auteurs préconisent de proposer des “ stratégies de prévention spécifiques selon les groupes d’âges différents ” (sujets de moins de 40 ans, moins de 60 ans, ou plus âgés).
Dr Alain Cohen
RÉFÉRENCES
Park JE et coll.: Age-related differences in the influence of major mental disorders on suicidality: A Korean nationwide community sample. J Affective Disord., 2014; 162: 96–101. doi: 10.1016/j.jad.2014.03.012.

SUISSE : UNE RICHE ACTU DE L'ASSOCIATION STOP SUICIDE POUR LA JOURNEE MONDIALE DE PREVENTION DU SUICIDE





source : E-mail d'info #27 - août 2014 acces en ligne)


"Toute l'actualité de STOP SUICIDE pour nos membres, sympathisants et partenaires. Préparez-vous : la campagne commence le 1er septembre !
Vous pouvez dès aujourd'hui montrer votre soutien en participant à l'événement Facebook.
1. Soirée du 10 septembre
2. Matériel de campagne : affiches, prêts-à-prévenir
3. Evénements à venir:
o Vernissage aux Grottes /5.09,
o Performance & table ronde à l'Abri /7.09,
o Projection-débat au Cinéma du Grütli /25.09,
o Stands à Lausanne et Genève /6, 9, 27.09
o Formations à Fribourg, Jura ou Lausanne
4. Plein-les-Watts : retour en images sur le Festival


Journée mondiale de prévention du suicide
Soirée du 10 septembre 2014



La soirée de soutien à la prévention du suicide des jeunes aura lieu le 10 septembre à partir de 18h au Bateau Genève. Le Jet d'eau sera illuminé en rouge pour marquer la Journée mondiale de prévention du suicide. Nous vous attendons nombreux !

L'équipe et notre marraine, Fabienne Bugnon, vous présenteront la campagne dès 19h. 5 intervenants témoigneront sur la prévention au quotidien, vous pourrez aussi voir et écouter des témoignages extraits de l'exposition Le suicide en face, exprimer vos souhaits pour une meilleure prévention, vous photographier pour dire Je tiens à toi et rencontrer toute l'équipe de STOP SUICIDE et les membres du réseau romand de la prévention autour d'un cocktail dinatoire (offert).

En deuxième partie de soirée, le groupe de rock indé 9 PM suivi des DJ de F.G.T déploieront leurs talents musicaux. Les bénéfices de la soirée iront à la campagne.

N'hésitez pas à venir accompagné-e d'une personne à qui vous tenez, à parler de cette soirée autour de vous et à nous envoyer vos coordonnées postales pour être sûr-e de recevoir une invitation !

Les intervenants :
- Fabienne Bugnon, marraine de l'association,
- Louis Gaillard et Christelle Pally, responsables de la campagne,
- Sébastien Martin-Achard, ambulancier et président de la Fédération cantonale genevoise des ambulanciers (FCGA),
- Farida Fedal Cochard, infirmière responsable à l'Unité de Crise (HUG-Children Action),
- Clémence Bidaud, psychologue à l'association Trajectoires,
- Seda Turk et Anna Rossman, étudiante et collégienne bénévoles à STOP SUICIDE.

Je tiens à toi : 6 visages, 1 message



Cette année encore, STOP SUICIDE a travaillé avec 26 étudiants de première année de la Haute école d'art et de design genevoise (HEAD) pour concevoir un visuel de campagne, et c'est le projet de Linda Kocher qui a été choisi.

Ces 6 sourires mystérieux nous intriguent, donnent-ils ou reçoivent-ils le message "Je tiens à toi" ? Les élèves de la HEAD se sont prêtés au jeu du portrait, et nous ont transmis leurs sourires bienveillants, timides, esquissés ou sereins.

Nous avons conservé les mots "Je tiens à toi" cette année car ils résument les valeurs que nous voulons promouvoir et qui sont à la base de la prévention du suicide. Dire à quelqu'un qu'on tient à lui, ou simplement le lui montrer par une écoute, un sourire ou une présence, c'est lui accorder de la valeur. Or être entouré, valorisé, relié aux autres, c'est ce qui nous raccroche à la vie.

Les affiches seront diffusées dans les TPG, les transports lausannois, sur les colonnes Morris et dans la ville de Genève, ainsi que dans les 75 communes romandes qui participent à la campagne pendant les 2 premières semaines de septembre. N'hésitez pas à les photographier et à nous donner votre avis sur cette campagne via Facebook.


6 prêt-à-prévenir pour 7 cantons


Les "prêt-à-prévenir" sont des dépliants rassemblant les numéros d'aide.

Cette année, le format change : pour éviter que l'on ne s'y perde dans le labyrinthe des numéros romands, nous avons créé un "prêt-à-prévenir" par canton romand (Genève, Vaud, Neuchâtel, Valais, Fribourg, Jura & Jura bernois). Il s'agit donc d'un flyer cartonné avec au recto, un des visages de la campagne, et au verso, les ressources d'aide du canton.

Le petit détail qui fait toute la différence ? la partie centrale (la bouche) se détache et contient les numéros utiles, au format carte de visite !

Événementsà venir

Vernissage : Arts visuels et Stand itinérant

Le vendredi 5 septembre, nous exposerons les projets artistiques de 10 jeunes artistes plasticiens des Arts appliqués sur le thème "Je tiens à toi".
L'occasion également de dévoiler notre Stand Itinérant, réalisé par l'architecte Aurélie Monet Kasisi et son équipe. Vous serez accueilli-e autour d'un apéritif home made !

> A partir de 18h30 au Pavillon Bleu (juste derrière la Vélostation de la gare de Genève, côté rue des Grottes)

> pour soutenir la création du Stand, c'est par ici !

Performance : Art, littérature et prévention

Léonie Keller et Manon Krüttli, comédiennes, présenteront une création autour du corps et de ses obsessions dans un lieu exceptionnel qui vient d'ouvrir ses portes en Vielle Ville. Cette performance théâtrale sera suivie d'une table ronde avec l'auteure et enseignante Christine Barras (On est trop sérieux quand on a 15 ans) et la docteure Anne Edan, responsable de l'Unité de Crise pour Adolescents (HUG, Children Action).


> De 17h à 18h30 le dimanche 7 septembre à l'Abri, Genève.


Everybody's perfect : projection-débat autour du coming-out


Dans le cadre du festival de films Everybody's perfect, découvrez lors d'une soirée ouverte aux scolaires et au grand public 6 courts métrages autour du coming-out des jeunes LGBT (lesbiennes, gay, bi, trans*).

Ces films nous ferons passer de la dureté d'un patriarche bulgare à la douceur des sentiments d'un jeune australien, de la découverte de la communauté lesbienne à Montréal à des témoignages de jeunes trans*, pour nous emmener jusqu'aux limites du documentaire avec un réalisateur tessinois ayant filmé son propre coming-out. De quoi alimenter la discussion entre le public et les intervenants !

> De 19h à 21h15 le jeudi 25 septembre au Cinéma du Grütli, à Genève

> En partenariat avec le le Gai Savoir, la fédération genevoise des associations LGBT et le DIP.

> Notre fiche thématique sur le risque suicidaire chez les jeunes LGBT

Stands et distribution de "prêt-à-prévenir"
Pour faire connaître notre campagne et inciter chacun-e à s'engager pour la prévention du suicide, nous irons à la rencontre des jeunes avec notre Stand itinérant.



> le 6 septembre dans les rues de Genève, voir l'itinéraire
> le 9 dans celles de Lausanne, autour du Flon
> le 27 septembre à Plainpalais pour l'événement Plaine de Jeunes

Nous distribuerons des "prêts-à-prévenir" et des tatouages éphémères et nous proposerons à chacun de s'impliquer en notant des messages de bienveillance ou en se faisant prendre en photo avec les mots "je tiens à toi".

Les événements des partenaires

> Stand de l'association Parlons-en le 6 septembre, Place Pury à Neuchatel

> Formation organisée par PréSuiFri: Suicide prevention, one world connected, le 10 septembre, 13h30-17h30, Fribourg. Nous y tiendrons un stand aux côtés d'autres organismes de prévention à la pause.

> Formation organisée par l'association Résiste et le SPJBB: Suicide: aucun âge n'est épargné, le 12 septembre, 8h30-16h, Bellelay.

> Exposition La vie est belle - table ronde autour du suicide des jeunes avec une formatrice, une psychologue de Telme, une enseignante et un pasteur, le 13 septembre, 16-18h, Lausanne. Contact Ernesto Ricou 021 648 26 67.

Partenariat Médias
Cette année, nous avons noué un partenariat avec le média en ligne Tink.ch. Les jeunes journalistes de Tink écriront sur la prévention du suicide des jeunes et couvriront des moments clé de la campagne. Un partenariat dans la lignée de notre travail de longue haleine sur la médiatisation du suicide.

La Page Facebook de la Campagne 2014 : participez !
Nous écrire : info@stopsuicide.ch
Notre site : www.stopsuicide.ch
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Adresse postale :
STOP SUICIDE
c/o Maison des Associations, Rue des Savoises 15
Genève 1205
Switzerland
http://www.stopsuicide.ch/site/

EPIDEMIO Recueil d’indicateurs régionaux - Offre de soins et état de santé édition 2014

Recueil d’indicateurs régionaux - Offre de soins et état de santé édition 2014 - DREES

Publié le 25 août 2014
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Ce recueil d’indicateurs généraux, rapidement consultable et transportable, compile les résultats d’indicateurs courants disponibles, qui sont, par ailleurs, dispersés. Il esquisse un portrait sanitaire et social synthétique de chaque région en mobilisant à la fois des indicateurs de l’offre et de recours aux soins, de la consommation de soins, de l’état de santé de la population, issus des sources de référence, mais aussi des indicateurs démographiques et sociaux dont certains proviennent de l’ouvrage La France et ses régions, publié par l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) et mis à jour en 2014 selon la disponibilité des données
En savoir plus http://www.drees.sante.gouv.fr/recueil-d-indicateurs-regionaux-offre-de-soins-et-etat-de,11339.html

Fiche 6 p 18 Suicide et mortalité Prématurée (données 2011)

 

Les formations à l’animation de groupes de parole 2014 de l'association Vivre son deuil

Les formations à l’animation de groupes de parole 2014 de l'association Vivre son deuil

source : http://vivresondeuil.asso.fr/formations/formation-a-l-animation-de-groupes.html


« LE DEUIL APRES SUICIDE » Accompagnement individuel et groupe de parole il ne reste que 2 voire 3 inscriptions possibles
Le deuil après suicide demande une formation particulière aussi bien dans l’accompagnement individuel que dans un groupe de parole, c’est ce que nous vous proposons.
Date de la formation : jeudi 4 et vendredi 5 décembre 2014
Télécharger le descriptif de la formation
Télécharger le formulaire d’inscription de la formation

lundi 25 août 2014

OBSERVATOIRE SOCIAL .. USA Le « Doubtfire Face », un nouveau défi de la Toile initié par l American Foundation for Suicide Prevention

Reportage de France 24




Reportage du 24 août 2014 sur Le "Doubtfire face" à l'initiative de American Foundation for Suicide Prevention sur france 24
LE « DOUBTFIRE FACE », NOUVEAU DÉFI DE LA TOILE CONTRE LE SUICIDE
Après l' « Ice Bucket Challenge », qui consiste à se verser un seau d’eau glacée sur la tête avant d’inciter ses amis à en faire autant en ligne afin de récolter des fonds pour une association luttant contre une maladie du système nerveux, un nouveau défi a fait son apparition sur le web américain. Il s’agit du « Doubtfire Face. » Son principe, plonger son visage dans un gâteau à la crème ou s’enduire de mousse à raser. L’objectif est cette fois-ci d’amasser des dons pour une fondation spécialisée dans la recherche et la prévention du suicide.
Un geste inspiré d’une des scènes les plus connues du film « Madame Doubtfire », interprétée par l’acteur et humoriste américain Robin Williams, retrouvé mort le 11 août dernier après s’être suicidé. Une disparition qui a relancé le débat sur la dépression et le suicide aux États-Unis. Un fléau contre lequel les internautes ont donc décidé de se mobiliser en réalisant le « Doubtfire Face », qu’ils sont des centaines à réaliser comme en témoigne ces nombreuses photos et vidéos postées sur les réseaux sociaux à l’aide du hashtag "SayHelloToSuicidePrevention".
Une initiative destinée à susciter une vaste prise de conscience sur le problème du suicide comme l’expliquent les créateurs du mouvement sur la page Facebook spécialement créée pour l’occasion. Ces derniers se sont fixés comme objectif de récolter près de 500 000 dollars pour la Fondation américaine de prévention du suicide. Une association qui rappelle sur son site internet que ce phénomène coûte la vie à près de 38 000 personnes chaque année aux États-Unis, soit environ un décès toutes les treize minutes. 
http://afsp.donordrive.com/index.cfm?fuseaction=donorDrive.personalCampaign&participantID=581452


Interview Dr Milhavet, Présentation dispositif Sisyphe à Roubaix

Le Docteur Isabelle Milhavet, psychiatre à l'hôpital de Roubaix répond aux questions de Pierre-Jérôme sur le suicide. Mise en ligne le 15 févr. 2012
présentation du dispositif Sisyphe équipe mobile auprès des suicidants à Roubaix





voir aussi : Le recontact des suicidants par l’équipe Sisyphe à Roubaix Dr Isabelle MILHAVET, psychiatre Dr Jean-Christophe PIQUET, psychiatre EPSM agglomération lilloise 5e journée scientifique de la Fédération régionale de recherche en santé mentale Nord- 17 octobre 2013
http://www.santementale5962.com/IMG/pdf/milavet_et_piquet_jf2rsm_17102013.pdf
Pas
-
de
-
Calais
17 octobre 2013

samedi 23 août 2014

CANADA : SITE RESSOURCES SANTE AU TRAVAIL

Le site Web Stratégies en milieu de travail sur la santé mentale est un plateforme du Centre pour la santé mentale en milieu de travail de la Great‑West. Il fournit des renseignements, des ressources et des outils gratuits à l'intention des employeurs et des organisations qui reconnaissent qu'un milieu de travail plus sain peut favoriser l'amélioration de leurs résultats en contribuant à :
  • la santé et à la sécurité psychologiques en milieu de travail; 
  • la réussite des employés lorsque la santé mentale est en jeu.
https://strategiesdesantementale.com

avec un dossier spécial prévention du suicide https://strategiesdesantementale.com/sante-et-securite-psychologiques/prevention-du-suicide

et Mesures à prendre à la suite d'un suicide https://strategiesdesantementale.com/gerer-les-problemes-en-milieu-de-travail/mesures-a-prendre-a-la-suite-dun-suicide



vendredi 22 août 2014

MANIFESTATION COLOMBES 92 JOURNEE MONDIALE de prevention du suicide le 11 et 12 septembre

12ème journée mondiale de prévention du suicide

Du 11 septembre 2014
au 12 septembre 2014
A l’occasion de la 12ème journée mondiale de prévention du suicide, le service Prévention Santé de la ville et l’association Entract vous invite à une exposition, projection et débat autour du thème.
A l’occasion de la 12ème journée mondiale de prévention du suicide, le service Prévention Santé de la ville et l’Unité de Psychothérapie Entr’actes proposent le 11 et 12 septembre, une exposition « Le suicide en face » et la projection d’un film « Une drôle d’histoire ».
Il s’agit par cette manifestation de décliner la Journée Mondiale de la prévention du suicide sur la ville de Colombes et de sensibiliser le public par le biais d’une exposition et un film.

Exposition « Le suicide en face »
  • Jeudi 11 septembre de 14h à 18h
  • Vendredi 12 septembre de 10h à 12h/13h30 à 18h
Projection du film « Une drôle d’histoire » suivie d’un débat
  • Jeudi 11 septembre à 20h
 Centre social et culturel Europe
34, avenue de l’Europe
92700 Colombes


Plus d'info :Entractes : 5 bis boulevard Valmy 92700 Colombes tél : 01.47.85.65.48
fax : 01.41.19.62.67 entractes4@orange.fr

RECHERCHE MAROC Suivi prospectif sur 5 ans des tentatives de suicide en population clinique dans la région de Fès

Suivi prospectif sur 5 ans des tentatives de suicide en population clinique dans la région de Fès, Maroc
Chadya Aarab1, Fatima Elghazouani1, Rachid Aalouane1, Ismail Rammouz1
1Centre psychiatrique universitaire IbnAlhassan, CHU Hassan II, Fès, Maroc

Chadya Aarab, Fatima Elghazouani, Rachid Aalouane, Ismail Rammouz. Suivi prospectif sur 5 ans des tentatives de suicide en population clinique dans la région de Fès, Maroc.
The Pan African Medical Journal. 2014;18:321
 &Auteur correspondant
Aarab chadya, Hôpital Ibn alhassan, Centre Hospitalier Universitaire de Fès, BP. 1893; Km 2.200, route de Sidi Hrazem, Maroc


Résumé
Au Maroc, les tentatives de suicide (TS) demeurent un sujet mal évalué à cause de considérations socioculturelles et l'absence d'approche longitudinale. L'objectif principal était d'évaluer le devenir des suicidants après 5ans au centre universitaire psychiatrique de Fès, les objectifs secondaires étaient l'estimation de la prévalence des TS, préciser les étiologies les plus fréquentes, et établir une corrélation entre les paramètres sociodémographiques, cliniques et évolutifs. Etude prospective à visée transversale et longitudinale, incluant les suicidants vus à l'hôpital psychiatrique de Fès, avec un suivi longitudinal sur 5ans. L'évaluation a été faite par un hétéro-questionnaire et le Mini International Neuropsychiatric Interview (MINI) cherchant le trouble psychiatrique sous jacent. On a recruté 105 patients suicidants, 62% des femmes, l'âge moyen est de 29,23ans. La prévalence des tentatives de suicide est de 3% sur l'ensemble des consultants à l'établissement. Les troubles de l'humeur, psychotiques et de personnalité ont occupé respectivement 37,6%, 27,7%, et 25,7% des cas. La récidive suicidaire a été notée chez 54% des patients, était significativement corrélée à la vie solitaire (P : 0,039) et à la présence d'antécédents familiaux de TS (P: 0,046). L'utilisation de moyens violents était significativement fréquente chez les patients psychotiques. Après 5ans, 32 patients ont répondu à notre appel. Le taux de récidive était de 15%. On a noté trois cas de décès dont deux suicides confirmés. Les résultats confirment les données de la littérature scientifique avec certaines particularités cliniques et évolutives.

Lire l'etude en ligne : http://www.panafrican-med-journal.com/content/article/18/321/full/

Forum du Programme d’action de l’OMS: combler les lacunes en santé mentale (mhGAP) 4-5 septembre 2014

Forum du Programme d’action de l’OMS: combler les lacunes en santé mentale (mhGAP)

Date: 4-5 septembre 2014
Lieu: Siège de l’OMS, Genève, Suisse

Le Forum mhGAP est une manifestation annuelle autour de la santé mentale organisée en partenariat par l’OMS.
Cette année, le premier rapport mondial de l’OMS sur la prévention du suicide sera présenté à cette occasion. Le rapport comporte des informations sur:
  • ce que l’on sait du suicide à travers le monde;
  • les groupes exposés au risque de suicide;
  • ce qui peut être fait au niveau de la société et au niveau individuel pour réduire le nombre de décès par suicide.
Des séances porteront également sur:
  • l’efficacité de la communication sur les questions de santé mentale;
  • la mise en œuvre de plan d’action de l’OMS pour la santé mentale 2013-2020 à travers des partenariats.

Le Forum mhGAP

Le Forum mhGAP est un groupe informel composé d’États Membres, d’organisations intergouvernementales et non gouvernementales, y compris des organismes des Nations Unies, des organismes de développement international, des organisations.

Liens connexes

ACTU REGION RHONES ALPES - ACTIONS ET PROGRAMME REGIONAL PERSONNES AGEES ET SUICIDE

dans Conférence régionale de la santé et de l'autonomie Rhone- alpes : Rapport sur le respect des droits  des usagers du système de santé, l’égalité d’accès aux services de santé, et la qualité des prises en charge dans les domaines sanitaire et médico-social transmis à la Conférence nationale de santé -
- mars 2014
Dispositifs régionaux existants ... ou réponses apportées ....
http://www.sante.gouv.fr/IMG/pdf/rapp_droits_usag_crsa_rhone_alpes_env_220414.pdf

..."Par ailleurs, l'Agence Régionale de Santé Rhône -Alpes, via la contractualisation du Centre Régional de Prévention des Conduites Suicidaires Rhône-Alpes (CRPCS) 30, promeut une démarche régionale de prévention des conduites suicidaires et du suicide. Elle a confié au CRPCS une mission régionale de mise en réseau de l'ensemble des acteurs gérontologiques impliqués, qu'ils soient usagers, familles, bénévoles ou professionnels, car en termes de prévention du suicide des personnes âgées, la mobilisation de tous les acteurs du champ gérontologique s‟impose.
A titre d‟exemple, le Département du Rhône, dont les EHPAD ont enregistré de septembre 2011 à juin 2012, 12 décès par suicide et 5 tentatives de suicide caractérisées, s‟est mobilisé et propose des actions de formation et de sensibilisation pour lutter contre ce phénomène dramatique.
L‟ARS a également engagé une action intitulée «Prévenir le suicide en EHPAD» afin de lutter contre les conduites suicidaires des personnes âgées en établissement.
A l‟issue de la mise en place des actions, une évaluation est prévue. Si elle s‟avère positive, les dispositifs ont vocation à être déployés en région.
30 Données issues du Bulletin d‟Actualités de la Prévention des Conduites Suicidaires en Rhône-Alpes http://www.acjb.org/files/downloads/crpcs_bulletin_2_juil_2013.pdf"

jeudi 21 août 2014

DOSSIER DEPRESSION SUR LE SITE DE l'INSERM

Dépression

Dossier réalisé en collaboration avec le Pr Bruno Aouizerate, psychiatre au Centre hospitalier Charles Perrens de Bordeaux, directeur adjoint des soins au sein de la Fondation FondaMental, chercheur au Neurocentre Magendie (unité Inserm 862) – Université de Bordeaux.

La dépression est une maladie qui touche tous les âges, depuis l’enfance jusque très tard dans la vie. Ses nombreux symptômes, parmi lesquels la tristesse ou la perte de plaisir, sont très handicapants et accroissent le risque suicidaire. La maladie peut être soignée efficacement grâce aux médicaments antidépresseurs et à la psychothérapie. Toutefois, le risque de rechute est extrêmement présent et persiste plusieurs années après la rémission. Les chercheurs tentent de comprendre pourquoi certaines personnes sont plus vulnérables que d’autres à la dépression. Au fur et à mesure de leurs découvertes sur les mécanismes de la maladie, de nouvelles pistes thérapeutiques se profilent.

Acces au dossier : http://www.inserm.fr/thematiques/neurosciences-sciences-cognitives-neurologie-psychiatrie/dossiers-d-information/depression

USA RECHERCHE Intégration sociale et mortalité par suicide chez les hommes

Moins de suicides parmi les hommes bien intégrés socialement…CQFD
Publié le 21/08/2014 http://www.jim.fr/e-docs/moins_de_suicides_parmi_les_hommes_bien_integres_socialementcqfd_147028/document_actu_med.phtml
Le suicide est une cause majeure de décès aux USA, touchant plus particulièrement les hommes  d’âge moyen. En 2000, il en a été dénombré près de 36 000 sur une population totale américaine de plus de 300 millions, entrainant une perte de productivité de plus de 60 milliards de dollars.
A côté de facteurs psychiatriques, psychologiques et biochimiques cités en premier dans les comportements suicidaires, Durkheim, dès le 19e siècle, avait mis en avant le rôle protecteur de l’intégration sociale. Plus récemment, une étude de la World Health Organization Mental Health a signalé que nombre de suicides surviennent en l’absence de tout trouble mental patent.

Une cohorte de professionnels de santé suivie pendant 24 ans
Au vu du manque notable  d’études prospectives sur ce sujet, A C Tsai et collaborateurs se sont penchés sur les relations possibles entre intégration sociale et mortalité par suicide. Ils ont pris pour base les données de la Health Professionnals Follow- up Study (HPFS) débutée en 1986 dans le but de suivre de façon prospective et à long terme une cohorte composée uniquement d’hommes, âgés de 40 à 75 ans, professionnels de santé (dentistes, pharmaciens, vétérinaires…). Les participants ont rempli initialement un questionnaire qui renseignait, de façon détaillée, sur leur histoire médicale, leurs habitudes alimentaires, leur style de vie et autres comportements en matière de santé. Parallèlement il évaluait leur niveau  d’intégration sociale à partir  d’un indice à 7 items comportant le statut marital, l’importance du réseau social, la fréquence des contacts, la participation à une communauté religieuse ou à  d’autres structures sociales. Le score, pouvant aller de 1 à 12, définissait 4 niveaux  d’intégration plus ou moins élevés. L’âge des participants, la date de recueil des données, la nature de la profession, le statut tabagique, la consommation éventuelle  d’alcool, de caféine,  d’anti- dépresseurs ainsi que l’indice de masse corporelle, le degré  d’activité physique et les principales co- morbidités ont été notés. L’objet principal de la présente étude était, dans cette population précise, d’examiner la corrélation entre le nombre de décès observés jusqu' au 1 février 2012 et le niveau  d’intégration sociale. Plusieurs analyses de sensibilité ont été effectuées afin de tester la robustesse des résultats globaux et de tenter  d’éviter les erreurs de classification. Les suicides par armes à feu et le rôle possible de pathologies graves associées telles que maladies cardiovasculaires ou cancer, ont fait l’objet  d’analyses particulières.
Des 51 525 participants de sexe masculin initialement inclus dans HPFS, 34 901 (67,7 %) ont répondu au questionnaire  d’intégration sociale et font parti de la cohorte prospective. Il est à noter que, sur les 24 ans de suivi, les répondeurs ont eu, dans l’ensemble, une incidence moindre de suicides que les non répondeurs (21 vs 30/100 000 personnes-années). L’âge moyen des participants, au départ, était de 56,6 ans (SD: 9,8). La majorité  d’entre eux étaient dentistes (56 %) ou vétérinaires (20,7 %). Ils travaillaient en règle à plein temps. Sur une échelle allant de 1 à 12, leur niveau  d’intégration sociale se situait à 6,6 (SD : 3,1) ; 41,5 %  appartenaient à la catégorie  d’intégration la plus élevée. Les participants les moins bien intégrés fumaient davantage, consommaient plus  d’alcool et de caféine, avaient moins  d’activités physiques.
Sur un total de 708 945 personnes-années de suivi, on a relevé 147 suicides, le plus souvent par arme à feu (60,5 %) ou par empoisonnement (13,6 %). L’incidence des suicides a varié en fonction du niveau  d’intégration sociale de départ. Elle a été la plus faible chez les individus qui avaient le meilleur niveau (Hazard ratio ajusté [HRa] 0,41 ; intervalle de confiance, IC, à 95 % : 0,24 et 0,69). Le HRa se situe à 0,52 pour la classe suivante, témoignant  d’un niveau  d’intégration encore satisfaisant (IC : 0,30- 0,91). Il s’éleve à 0,70 (IC : 0,43- 1,15) pour le niveau le plus médiocre. Chaque variation  d’1 point  de l’indice est corrélée à une variation du risque suicidaire de 10 %. Il a, par ailleurs, été possible  d’apprécier les changements éventuels de niveau survenus entre 1988 et 1996 chez 26 526 membres de la cohorte. Là encore, le risque a été plus réduit dans la catégorie restée la plus élevée (HRa : 0,36; IC : 0,13- 0,99).

Etre marié et avoir un riche réseau social protège…

Trois des composants de l’indice : le statut marital, la taille du réseau social et la participation à des services religieux émergent comme étant les facteurs protecteurs de suicide les plus significatifs. Il en va de même dans le groupe plus particulier des suicides par armes à feu et après exclusion des co morbidités cardiovasculaires ou néoplasiques lourdes. A côté de l’incidence des suicides, la mortalité globale et celle de cause cardiovasculaire évoluent aussi inversement avec le niveau  d’intégration sociale.
Ainsi, cette étude longitudinale de 34 901 américains de sexe masculin, suivis pendant 24 ans, révèle-t-elle que le niveau  d’intégration sociale est inversement proportionnel au risque suicidaire. La relation entre ces 2 variables est statistiquement significative, de grande ampleur, robuste et non modifiée par les autres causes de mortalité. Les conclusions de ce travail rejoignent celles  d’autres publications, dont celle de Kposowa, parue en 2000 dans le Journal of Epidemiology Community Health qui n’avait pris en compte que le seul facteur marital. Il est souligné le rôle important de l’appartenance à un groupe religieux et le fait que, même en cas de variations de l’intégration sociale au fil des années, le maintien dans la classe la plus élevée ou l’amélioration du niveau  d’intégration contribuent à une meilleure protection contre le suicide.
L’interprétation de ces résultats doit toutefois être assortie de quelques réserves. En premier lieu, l’état mental des participants n’a pas, directement, été étudié, seule l’utilisation possible  d’anti dépresseurs ayant été notifiée. En second lieu, ce travail n’a concerné qu'une population très spécifique de professionnels de santé  d’âge moyen et de sexe masculin et ne saurait, en l’état, être généralisé à des types de populations différentes selon le sexe ou le statut socio- économique. L’étude issue  d’HPFS rapporte, en effet, sur une période de 24 ans, un taux de suicide de 21/100 000 personnes, bien inférieur à celui constaté en 2010 qui oscillait entre 30,0 et 30,7/ 100 000 en général pour des hommes d'âge compris entre 45 et 59 ans. De plus ont pu être commises des erreurs de classification avec les morts violentes, cause de sous estimation possible du nombre de décès par suicide.
En résumé, une étude longitudinale sur 24 ans  d’une cohorte de professionnels de santé américains,  d’âge moyen et de sexe masculin, confirme qu'un bon niveau  d’intégration sociale représente un facteur protecteur de la mortalité par suicide. Dans l’avenir doivent être mieux précisés les mécanismes sous tendant cette relation, avec pour objectif final, une amélioration en matière de santé publique.
Dr Pierre Margent
Références
Tsai AC et coll. : Social Integration and Suicide Mortality among Men : 24-Year Cohort Study of US health professionals. Ann Intern Med., 2014; 161: 85-95.

LUXEMBOURG : Symposium pour les entreprises - 23 et 24 octobre 2014

Symposium pour les entreprises

source http://social-psychiatry.lu/fr/symposium-pour-les-entreprises/


Le 23 et 24 octobre 2014 aura lieu la 2ième édition du congrès “Santé mentale et rétablissement” organisé par l’ATP (Association d’aide par le travail Thérapeutique pour personnes Psychotiques) en collaboration avec l’Université de Luxembourg.
Durant ce congrès, qui accueillera d’imminents spécialistes internationaux et nationaux, les organisateurs organiseront le 24 octobre (de 13h30 à 15h00) un symposium relatif à la santé mentale au sein des entreprises.
1-Durant ce symposium, le Dr Fränz D’ONGHIA, psychologue au Centre d’Information et de Prévention présentera, dans une première partie, quelques réflexions sur la prise en charge et la réintégration dans l’entreprise d’un salarié ayant commis une tentative de suicide.

En effet, trop souvent l’on observe que les responsables des entreprises dans lesquelles un salarié a tenté de mettre fin à ses jours, se cache derrière des « idées fausses » selon lesquelles il vaut mieux ne pas parler de suicide par crainte de provoquer de nouveaux cas. Or, c’est justement l’inverse qui est à recommander. Une réintégration dans l’entreprise d’un salarié ayant commis une tentative de suicide est une étape qu’il faut absolument préparer ensemble avec le concerné et les responsables de l’équipe. Faire comme si rien ne s’était passé, ou pire encore, ignorer le sujet ou le salarié, sont des comportements à éviter, sous peine de se retrouver à nouveau confronté par ce type d’événement dramatique. Le Dr Fränz D’ONGHIA donnera quelques pistes d’intervention à prévoir dans un tel cas.

Dans une deuxième partie de son intervention, le psychologue spécialiste en prévention du suicide, présentera les étapes à mettre en place par l’entreprise en cas de suicide d’un salarié (on the job ou off the job), ce qui plus communément est appelé la postvention du suicide en entreprise. Il s’agira de présenter et de discuter les protocoles de prise en charge au sein des entreprises, protocoles visant à réagir rapidement et de manière appropriée afin de protéger les collègues de travail. En effet, le suicide accompli d’un salarié provoque des réactions parfois très violentes auprès des collègues de travail et des responsables de l’entreprise, souvent accompagnées par un fort sentiment de culpabilité. Le travail de postvention du suicide en entreprise vise justement à travailler sur les réactions de stress, de deuil et de sentiments de culpabilité, afin de retrouver au sein de l’entreprise la sérénité nécessaire au bon déroulement de l’activité professionnelle.

2-Les acteurs de l’entreprise se sentent souvent démunis pour lutter contre les risques psychosociaux. Ils butent également sur leurs dimensions individuelles et subjectives car face à une même situation de travail « stressante » ou tendue, les salariés peuvent réagir différemment. Résultat : les actions de prévention menées sont trop souvent uniquement centrées sur les salariés. Or, pour supprimer ou réduire les effets du stress et des violences, il convient de prendre en compte les sources de risques dans l’organisation et l’environnement du travail de l’entreprise.
Ines de Pierrefeu, consultante spécialisée dans la prévention des risques psycho-sociaux, vous présentera son approche.
Vous avez la possibilité de vous inscrire uniquement a ce séminaire entreprise au tarif de 40 euros (dans la limite des places disponibles )

mardi 19 août 2014

Alcool et suicide Retours sur la 23e matinée scientifique de l’IREB

Alcool et suicide
Retours sur la 23e matinée scientifique de l’IREB publié dans  La lettre d’information de l’Ireb —N° 25 / juin 2003


Onze mille personnes se suicident en France chaque année. Environ 30% d’entre elles étaient alcoolo-dépendantes, ce qui montre que l’alcool joue un rôle évident dans ce problème majeur de santé publique.  Mais y a-t-il relation de cause à effet ? Le professeur Jean-Dominique Favre, psychiatre à l’Hôpital d’Instruction des Armées, Percy, et Marie Choquet, épidémiologiste, Directeur de recherche Inserm et vice-présidente du comité
scientifique de l’IREB ont tenté de répondre à cette question par une analyse de la littérature lors de la 23 ematinée scientifique de l’IREB.
http://www.ireb.com/sites/default/files/lettredinformation/Newsletter%20n25.pdf



source Info signalée http://alcoolecture.blogspot.fr/2014/08/alcool-et-suicide-14-17-13.html

Présentation d'une association Italienne projet conçu pour les survivants du suicide


Projet Soproxi

Soproxi est un projet conçu pour les survivants du suicide qui ont perdu quelqu’un d’important par un geste suicidaire. Soproxi offre des informations spécialisées autant que des consultations d’experts et de support à la famille, à des amis ou d’autres personnes qui ont vécu le geste suicidaire d'un de leur proche.

Soproxi est un organisme bénévole, non gouvernemental, non-profit, qui a débuté en 2006 au Département des Maladies Mentales de Padoue, dans le nord-est de l’Italie. Le projet a connu une croissance rapide et maintenant il travail à l’échelle nationale italienne.




Progetto SOPRoxi, c/o CSM via Buzzaccarini 1, 35124 Padova, Italia
Teléfono +39 049 8217082; +39 049 8217070; +39 0498213838
Página www.soproxi.it
E-mail: info@soproxi.it

ACTU DINAN .. Des acteurs de prévention du suicide

Bretagne Dinan Marie-Thérèse Hélias a été décorée
Dinan - 16 Août http://www.ouest-france.fr/marie-therese-helias-ete-decoree-2764900


Paul Floc'hlay, le frère de Marie-Thérèse Hélias, lui a remis l'insigne de chevalier de l'ordre national du Mérite, jeudi, à l'hôtel de ville. |

Elle a reçu, jeudi, l'insigne de chevalier de l'ordre national du Mérite pour son aide aux personnes handicapées.

Marie-Thérèse Helias a reçu des mains de son frère, Paul Floc'hlay, l'insigne de chevalier de l'ordre national du Mérite, pour ses cinq années (de 2003 à 2008) passées en tant que présidente de l'association Un pas en avant, qui a pour but d'aider les personnes en difficultés psychiques.

Cette cérémonie s'est déroulée en présence de sa famille, des représentants d'Un pas en avant et d'Annie Merdrignac, conseillère municipale, représentant le maire Didier Lechien. Assistante sociale pendant dix ans au centre hospitalier Saint-Jean-de-Dieu, la récipiendaire, à la retraite, a décidé de s'engager davantage envers les personnes en difficulté en prenant la tête de cette association tout en la développant.

La famille Hélias est très honorée, puisque ses deux frères ont également reçu cette médaille. « Je suis la dernière de la famille à être décorée et je voulais le faire en famille avec les pionniers de l'association », a souligné Marie-Thérèse Hélias. Jean Mainguy, le vice-président, n'a pas manqué de rappeler la discrétion de l'ancienne présidente, pour l'ensemble de son oeuvre : « Tu as toujours été très militante envers les personnes en difficulté et je souligne ton engagement dans la prévention du suicide. »

Jérôme Robert, l'actuel président du Groupement d'entraide mutuel (GEM), a également mis en avant les efforts effectués par Marie-Thérèse Hélias pour la réinsertion des personnes en difficulté dans la vie active. Dans le cadre de l'association Un enfant, une famille, M. et Mme Hélias accueillent durant l'été, chez eux, des enfants en difficulté.



Info ++

Associati on « un Pas en Avant »

Créée en 2003 et reconnue Groupe d'entraide mutuelle en 2005, l'association Un Pas en avant favorise l'épanouissement et la réadaptation psychologique, sociale et culturelle de ceux qui ont connu des difficultés physiques ou psychiques, ou souffrant de solitude ou de mal-être, par le dialogue, l'entraide et la solidarité en son sein
2, résidence des Grandes Vallées Dinan
Tel : 02 96 39 98 05 / 06 14 79 25 44
Mail : unpasenavant2@wanadoo.fr
Article présentant l'Association : http://www.letelegramme.fr/local/cotes-d-armor/dinan/ville/un-pas-en-avant-pour-dire-adieu-au-mal-etre-09-03-2013-2029180.php

et http://www.ouest-france.fr/un-pas-en-avant-accueilli-3-106-personnes-1012512