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lundi 4 février 2013

EVENEMENT « suicide : plaidoyer pour une prévention active ».Conseil économique, social et environnemental



Mardi prochain, le 12 février, a lieu au Conseil économique, social et environnemental,  la présentation et le vote du projet d’avis intitulé « suicide : plaidoyer pour une prévention active ».

Vingt ans  après sa première étude sur le sujet présentée par Michel Debout, le CESE a jugé urgent de faire une mise au point sur la prévention du suicide en France et sur son évolution.  Fruit d’un an de travail, de recherches et d’audiences, le projet d’avis sera structuré en 2 parties :
-       Première partie : état des lieux des principales étapes qui ont permis de penser et construire les pratiques préventives.
-       Deuxième partie : Propositions de nouvelles orientations et mobilisations fortes en faveur d’une prévention active, au regard de l'expérience française, de ses manques et de ses réussites, en tenant compte des pratiques étrangères notamment anglo-saxonnes, pionnières dans ce domaine.

Marisol Touraine, Ministre des affaires sociales et de la Santé, sera présente et réagira aux préconisations du CESE dès 16h15.
 la séance sera diffusée en streaming sur la page d’accueil du site du CESE.  
La séance sera live-tweetée du compte du CESE : @lecese. N’hésitez pas à le suivre si vous n’êtes pas 




Le CESE rendra ses préconisations sur la prévention du suicide
Séance plénière du 12 février 2013 à 14h30

Projet d'avis présenté par M. Didier Bernus au nom de la section de le section des affaires sociales et de la santé, présidée par M. François Fondard
La France est particulièrement concernée par le suicide avec 11 000 décès et 120 000 suicidants chaque année. Cette mort volontaire révèle une profonde douleur des individus qui en sont victimes ; elle crée également de grandes souffrances pour leur entourage.
En 1993, le Conseil économique et social s’est prononcé sur cette question, en adoptant l'étude sur le suicide votée le 6 juillet. Ce texte représente un véritable tournant. Pour la première fois dans un document officiel de la République le suicide était clairement défini comme « un grave problème de santé publique. » Depuis des évolutions sont intervenues, des initiatives ont vu le jour, d’autres rapports ont été rédigés, de multiples propositions d'associations et d'experts formulées.
Cependant, l’insuffisance des cohérences des d'orientations est dommageable et constitue autant d’occasions manquées. Elles auraient sans aucun doute permis d'aller plus vite et plus loin dans la mise en oeuvre des pratiques préventives. La situation économique et sociale, l’évolution des modes de vie et bien d’autres facteurs ne sont pas neutres. Leurs effets humains, psychologiques, relationnels provoquent de très nombreuses situations de désespoir, accompagnées de pensées ou d'actes suicidaires, dont on ne connaît pas le nombre exact, faute de regarder la réalité en face.
Vingt ans ont passé depuis l’étude du Conseil économique et social sur le suicide. Il est donc utile et nécessaire que notre Assemblée fasse à nouveau le point sur cette question.
Ce projet d'avis du CESE sera consacré aux pratiques préventives et leur évolution. Leur prise en compte déterminée nécessite l’élaboration de préconisations opérationnelles rapidement. On ne peut se satisfaire des taux actuels de mortalité et de morbidité liés au suicide.
Ce projet d'avis reprendra dans une première partie les principales étapes (hier, aujourd'hui) qui ont permis de penser et construire les pratiques préventives.
Dans la deuxième partie (demain), le projet d'avis proposera de nouvelles orientations et mobilisations fortes en faveur d’une prévention active, au regard de l'expérience française, de ses manques et de ses réussites, en tenant compte des pratiques étrangères notamment anglo-saxonnes, pionnières dans ce domaine.