- FRANCE : Alcool et auto-mutilations délibérées et répétées : Résultats préliminaires de l'étude de cohorte française du risque de suicides inachevés et répétés
Titre original : Alcohol and Repeated
Deliberate Self-Harm
Preliminary Results of the French Cohort
Study of Risk for Repeated Incomplete Suicides
Page 358-363 dans Crisis: The Journal of Crisis Intervention
and Suicide Prevention, Volume 33, Number 6 / 2012
G. Riedi1
, A. Mathur1, M. Séguin2, B. Bousquet1, P. Czapla1, S. Charpentier3, M.
Genestal4, L. Cailhol5, P. Birmes1
1Toulouse University, UPS, Laboratoire du
Stress Traumatique, France
2McGill Group for Suicide Studies, Douglas
Hospital Research Center, Montréal, Canada
3Adult ER, Purpan Hospital, Toulouse
University Hospital, France
4Anesthesiology and Intensive Care, Purpan
Hospital, Toulouse University Hospital, France
5National Institute of Health and Medical
Research (INSERM), Clinical Investigation Center 9302, Purpan Hospital,
Toulouse University Hospital, France
Episode répétée (s) d'automutilation (RDSH)
est un facteur de risque majeur de suicide Objectifs:. Afin de déterminer les
facteurs de risque spécifiques pour RDSH chez les patients admis à la suite
d'un épisode d'automutilation (DSH) par intoxication aiguë. Méthodes: Une
étude prospective de 6 mois a été menée avec 184 patients (71% de femmes)
admis à la salle d'urgence (ER) à la suite de d'auto-intoxication (SP)
Résultats:. Taux de RDSH s'établissait à 18% au bout de 6 mois. Les variables
sociodémographiques associés aux automutilations délibérées répété devaient
avoir aucune activité principale, consultation d'un professionnel de la
santé au cours des 6 mois précédant l'auto-intoxication, et l'orientation vers
des services psychiatriques à leur sortie de la salle d'urgence. La variable
clinique associé à RDSH était l’alcoolisme (OR = 2,7, IC 95% = 01.02 à 06.01, p
<.05) comme évaluée au moment de l'admission initiale ER Conclusions: Lorsque
les patients ont été admis initialement à l'urgence en raison d'auto-intoxication, il est important d'évaluer les facteurs spécifiques,
notamment la consommation d'alcool, qui pourraient mener par la suite pour à de
l’automutilation délibéré répété. L'objectif est d'améliorer le ciblage et l'orientation des
patients vers des structures qui peuvent le mieux répondre à leurs besoins.