Dans "L’Inspection du Travail en France en 2011" Publié en novembre 2012
Rapport en ligne : http://travail-emploi.gouv.fr/IMG/pdf/Rapport_IT_2011_sans_table.pdf
" Focus
La prévention des risques psychosociaux
À la fin de 2009, confronté à l’actualité des suicides dans plusieurs grandes entreprises, le ministre du Travail a lancé un plan d’urgence de prévention du stress au travail. Ce plan a trouvé son prolongement dans le plan santé au travail 2010-2014. En la matière, un rôle central est assigné au dialogue entre les partenaires sociaux. L’administration du travail y apparaît dans ses différents positionnements : conseil, appui, accompagnement, contrôle, saisine des autorités judiciaires.
Les services de renseignements du public, comme les agents de contrôle, confirment en 2011 la prégnance des plaintes sur cette thématique. Ainsi, l’ensemble du système d’inspection du travail a pris en compte cette réalité, sous diverses formes :
• l’élaboration par la DGT et ses partenaires, d’un guide127 de recours à un consultant RPS pour tenter d’encadrer cette profession ;
• le développement d’une rubrique adaptée aux petites entreprises sur le site travailler-mieux.gouv.fr ;
• l’amélioration de la connaissance des RPS et de leur coût ;
• le renforcement de la prévention des RPS en amont des restructurations et de la mise en place des nouveaux « modèles » d’organisation du travail (Drive, Lean) ;
• la conception, sous l’égide du CHRIT, d’une campagne européenne de contrôle portant sur les RPS (secteur sanitaire et social et secteur du commerce de détail alimentaire), devant se dérouler fin 2012 avec un prolongement 2013 ;
• les enquêtes, sur plaintes de harcèlement moral, effectuées parfois à la suite du suicide d’un salarié ;
• l’accompagnement des CHSCT engagés dans une démarche de prévention ;
• les procédures pénales engagées le plus souvent sur la base du harcèlement moral ou de l’absence d’évaluation des risques.
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vendredi 30 novembre 2012
PERSONNES AGEES Des troubles somatiques trompeurs
Dossier Spécial legeneraliste.fr N°2624 du 30/11/2012
sur http://www.legeneraliste.fr/layout/Rub_ACTU.cfm?espace=ACTU&id_rubrique=101854&id_article=35193
Des troubles somatiques trompeurs
sur http://www.legeneraliste.fr/layout/Rub_ACTU.cfm?espace=ACTU&id_rubrique=101854&id_article=35193
Des troubles somatiques trompeurs
La plainte dépressive de la personne âgée s’exprime
souvent par des troubles somatiques et l’idée suicidaire est rarement
explicite, autant de tableaux flous qu’il faut s’exercer à repérer.
À l’occasion de la journée mondiale de prévention du suicide, le 10
septembre 2012, Michèle Delaunay, la ministre déléguée chargée des
personnes âgées a présenté un plan d’action contre le suicide des
personnes âgées. Elle a rappelé que 30 % des 12 000 Français qui se sont
donné la mort en 2011 avaient plus de 65 ans. Elle souligne que le fort
taux de mortalité à l’issue des tentatives de suicide au grand âge
atteste davantage d’une volonté de mourir que d’un appel au secours.
Elle a qualifié ces suicides « d’actes qui traduisent une immense
souffrance due à un sentiment d’isolement et d’inutilité». Parmi les
pistes envisagées par le gouvernement, elle insiste sur le dépistage
plus systématique des états dépressifs.
Du fait du manque de spécificités des symptômes, la dépression de la personne âgée reste difficile à diagnostiquer. La forme somatique concerne plus de la moitié des sujets âgés dépressifs. Dans ces cas, la dépression se présente sous la forme d'une pathologie organique (troubles digestifs, rhumatologiques, cardiaques ou respiratoires…). Il faut également être attentif aux variations brutales du comportement, la survenue d’une agressivité ou des accès de colère inhabituels. La forme cognitive s’exprime essentiellement par des altérations des fonctions supérieures.
Face à ces difficultés diagnostiques, l’Union Régionale des Professionnels de Santé Médecins Libéraux (URPS ML) du Nord-Pas-de-Calais a souhaité mettre en place un module de formation pluridisciplinaire à destination des médecins généralistes, des gériatres, des psychiatres, des psychologues et des infirmiers libéraux, afin d'améliorer le repérage de la dépression chez la personne âgée.
Un groupe de travail a créé une formation alternant parties théoriques et ateliers pratiques autour d’un cas clinique. L’idée était que chaque professionnel de santé pouvait apporter son expérience et inciter les autres à réfléchir différemment par rapport à son expérience. Fin juin 2012, six formations ont été mises en place, soit 129 personnes formées dont 51 généralistes.
Du fait du manque de spécificités des symptômes, la dépression de la personne âgée reste difficile à diagnostiquer. La forme somatique concerne plus de la moitié des sujets âgés dépressifs. Dans ces cas, la dépression se présente sous la forme d'une pathologie organique (troubles digestifs, rhumatologiques, cardiaques ou respiratoires…). Il faut également être attentif aux variations brutales du comportement, la survenue d’une agressivité ou des accès de colère inhabituels. La forme cognitive s’exprime essentiellement par des altérations des fonctions supérieures.
Face à ces difficultés diagnostiques, l’Union Régionale des Professionnels de Santé Médecins Libéraux (URPS ML) du Nord-Pas-de-Calais a souhaité mettre en place un module de formation pluridisciplinaire à destination des médecins généralistes, des gériatres, des psychiatres, des psychologues et des infirmiers libéraux, afin d'améliorer le repérage de la dépression chez la personne âgée.
Un groupe de travail a créé une formation alternant parties théoriques et ateliers pratiques autour d’un cas clinique. L’idée était que chaque professionnel de santé pouvait apporter son expérience et inciter les autres à réfléchir différemment par rapport à son expérience. Fin juin 2012, six formations ont été mises en place, soit 129 personnes formées dont 51 généralistes.
Écoute active
La formation autour d’un cas avec l’interprétation de différents
professionnels de santé a permis une modification notable de la pratique
avec une meilleure prise en compte des troubles somatiques associés
tels que les troubles du caractère ou le risque suicidaire. Le Dr
Christian Quéval (généraliste à Heuchin) souligne : « Cela nous a permis
de repérer les choses essentielles et de les formaliser davantage. On
fait davantage attention aux troubles somatiques des personnes âgées qui
peuvent exprimer une pathologie dépressive masquée. Des troubles du
comportement récents ou une agressivité peuvent aussi suggérer un
possible passage à l’acte suicidaire. L’idée suicidaire reste peu
exprimée par la personne âgée. Autour d’un cas, on voit ce que nos
confrères pensent et cela nous permet d’avoir une attitude différente?».
Pour Sabine Verroul (Pôle Prévention, URPS Médecins Libéraux Nord Pas
de Calais, Lille) qui a présenté ce travail lors des 32es Journées
annuelles de la Société Française de Gériatrie et de Gérontologie, «
cette action montre qu’il est possible de modifier les pratiques en
réalisant des formations pluridisciplinaires de proximité ».
Dr Muriel Gevrey
Cet article fait partie du dossier : Repérer la fragilité pour différer la dépendance
MANIFESTATION METZ 1/12/2012
Le parent à l’épreuve du risque suicidaire de l’enfant et de l’adolescent
Animé par Marie Hermann, psychologue à l’EPE de Moselle.
Seront abordés les points suivants :
Animé par Marie Hermann, psychologue à l’EPE de Moselle.
Seront abordés les points suivants :
- Eléments de définitions et de chiffres sur le suicide des enfants et adolescents dans notre société aujourd’hui ?
- Quels sont les facteurs de risques suicidaires chez les enfants et chez les adolescents ?
- Les signes qui doivent alerter l’entourage.
- Comment prévenir ce risque et où s’adresser
Date - période
Samedi 1er décembre de 9h30 à 11h30
Lieu
Place de La Prefecture
Metz Centre
Structure organisatrice
Café des Parents
Liens
Infos
Inscription obligatoire : 03.87.69.04.36 attention les places sont limitées.
source info : http://www.metz.fr/metz2/sortir/trouver/fiche.php?no=9107
Samedi 1er décembre de 9h30 à 11h30
Lieu
Place de La Prefecture
Metz Centre
Structure organisatrice
Café des Parents
Liens
Infos
Inscription obligatoire : 03.87.69.04.36 attention les places sont limitées.
source info : http://www.metz.fr/metz2/sortir/trouver/fiche.php?no=9107
COMPTE RENDU PRESENTATION GUIDE Prévenir la souffrance psychique des jeunes : une bande dessinée pour agir
La Mutualité Française Ile-de-France a invité, le 29 novembre 2012 les professionnels intervenant auprès de jeunes à découvrir son guide pratique « Prévenir la souffrance psychique des jeunes : une bande dessinée pour agir ». Ce guide, réalisé avec le soutien de l’Agence Régionale de la Santé d’Ile de France, retrace les étapes d’un programme qui s’est déroulé de 2006 à 2010. Son objectif est de favoriser un espace de paroles entre adolescents et adultes sur les conduites à risque et le mal-être à l’adolescence.
Grâce
au guide, tout acteur intervenant auprès de jeunes peut dresser un bilan de
notre expérience et disposer de recommandations pour agir à partir d’une bande
dessinée intitulée « Le passage… ».
Oser parler du suicide des jeunes - Retour d’expérience sur un programme de prévention
Sur le terrain, dans les établissements scolaires, les foyers de la Protection Judiciaire de la
Jeunesse, les Points Accueil Ecoute Jeunes … des actions sont possibles. Bien préparées,
menées à l’aide d’une bande dessinée intitulée « Le passage… »,1 portées par une équipe
pluridisciplinaire en relation avec un réseau de proximité, elles permettent d’ouvrir le
dialogue entre adolescents et adultes sur les conduites à risque, le bien-être et le mal-être à
l’adolescence. LIRE LA SUITE
Les guides pratiques et BD seront diffusés à partir de Février 2013 afin de permettre à la Mutualité Française Ile de France de recueillir les besoins fin 2012
en attendant vous pouvez télécharger le guide « Prévenir la souffrance psychique des jeunes : une bande dessinée pour agir »
Informations : Stéphanie Dupart
tél 01 55 07 57 72 fax : 01 55 07 90 50
sdupart@mutualite-idf.fr
Mutualité Française Ile de France, service santé, 15 cité Malesherbes 75009 PARIS
jeudi 29 novembre 2012
MANIFESTATION CONGRES DES PSYCHOLOGUES AU SERVICE DES PERSONNES AGEES AVRIL 2013 PARIS
1er CONGRES DES PSYCHOLOGUES AU SERVICE DES PERSONNES AGEES les 7,8 et 9 avril 2013 au Palais des Congrès de Paris
http://www.mfcongres.com/congress_program.jsp?congress=94&lang=fr
Congrès des Psychologues au service des personnes âgées
www.mfcongres.com
8 Rue Tronchet
75008 PARIS
France
Téléphone: +33 (0)1 40 07 11 21
Fax: +33 (0)1 40 07 10 94
11:00 - 12:30: SEANCE PLENIERE - LE SUICIDE DE LA PERSONNE AGEE |
||
11:00 | Epidémiologie F. LIMOSIN (Professeur de psychiatrie du sujet âgé, ISSY LES MOULINAUX, FR) |
|
11:20 | La personne âgée peut-elle être suicidaire sans être dépressive? ORATEUR EN ATTENTE DE CONFIRMATION (*, FR) |
|
11:40 | Que peut-on faire dans la prévention du suicide? ORATEUR EN ATTENTE DE CONFIRMATION (*, FR) |
http://www.mfcongres.com/congress_program.jsp?congress=94&lang=fr
Congrès des Psychologues au service des personnes âgées
www.mfcongres.com
8 Rue Tronchet
75008 PARIS
France
Téléphone: +33 (0)1 40 07 11 21
Fax: +33 (0)1 40 07 10 94
BRETAGNE Conférence sur la crise suicidaire 4 decembre 2012
Conférence sur la crise suicidaire au Quai des rêves
Mardi 4 décembre 20:00Soirée conférence : Prévention du suicide « Affaire de Tous » animée par le professeur Jean-Louis TERRA.
Gratuit . Dans la limite des places disponibles.
Réservation auprès du Quai des Rêves
Au programme de cette Soirée organisée par le Centre Hospitalier Saint Jean de Dieu Dinan - Saint Brieuc et la Mairie de Lamballe, Avec le concours de l’Agence Régionale de Santé de Bretagne :
Présentation du projet - Données épidémiologiques locales par
Mme GOUR - Cadre de Santé, M. ROPERS - Cadre Supérieur de Santé
La crise suicidaire : reconnaître et prendre en charge
Par le Professeur Jean-Louis TERRA
Professeur de psychiatrie à l’université de Lyon1
Laboratoire de psychologie de la santé et du développement
Chef de service au Centre Hospitalier du Vinatier
Gratuit
Réservation auprès du Quai des Rêves
Tel :02.96.50.94.80 (de 10h00 à 12h00 et de 14h00 à 18h00 du mardi au vendredi).-
Dans la limite des places disponibles
http://www.saintjeandedieu.com/e_upload/pdf/Prevention%20suicide%20Lamballe.pdf
Tentatives de Suicide et Suicides en Région Centre - Données médico-administratives 2006-2010
Tentatives de Suicide et Suicides en Région Centre - Données médico-administratives 2006-2010
F. GOUMEIDANE1,3 ; L. GODILLON2 ; M. FILLATRE3,4 ; A I. LECUYER2 ; M. BIOTTEAU1,3 ; S. BARON2 ; M. MASSOT5 ; Ph. LAMY6 ; E. RUSCH2
1/ SIMEES, CHU de Tours; 2/ UREH, Tours; 3/ Clinique Psychiatrique Universitaire, CHRU de Tours; 4/ Réseau Vies37; 5/ CH de Bourges; 6/ CH de Vierzon
CONTEXTE ET OBJECTIFS
La prévention du suicide est une priorité nationale. Des données épidémiologiques actualisées sur les Tentatives de Suicide (TS) doivent permettre de cibler et d’évaluer les actions menées.
En France, il n’existe pas de recensement systématique des TS. Le Programme de Médicalisation des Systèmes d'Information MCO (PMSI-MCO) constitue un outil de suivi épidémiologique(1,2).
Des consignes nationales de codage sont éditées par l’Agence Technique de l’Information sur l’Hospitalisation(3). L'objectif de ce travail est le suivi épidémiologique des TS et Suicides des
patients de la Région Centre (RC) et l’analyse des facteurs de risque sociodémographiques et psychiatriques à partir de 3 sources
Document en ligne 1 page : https://www.sante-centre.fr/portail/gallery_files/site/133/976/1717/3263.pdf
F. GOUMEIDANE1,3 ; L. GODILLON2 ; M. FILLATRE3,4 ; A I. LECUYER2 ; M. BIOTTEAU1,3 ; S. BARON2 ; M. MASSOT5 ; Ph. LAMY6 ; E. RUSCH2
1/ SIMEES, CHU de Tours; 2/ UREH, Tours; 3/ Clinique Psychiatrique Universitaire, CHRU de Tours; 4/ Réseau Vies37; 5/ CH de Bourges; 6/ CH de Vierzon
CONTEXTE ET OBJECTIFS
La prévention du suicide est une priorité nationale. Des données épidémiologiques actualisées sur les Tentatives de Suicide (TS) doivent permettre de cibler et d’évaluer les actions menées.
En France, il n’existe pas de recensement systématique des TS. Le Programme de Médicalisation des Systèmes d'Information MCO (PMSI-MCO) constitue un outil de suivi épidémiologique(1,2).
Des consignes nationales de codage sont éditées par l’Agence Technique de l’Information sur l’Hospitalisation(3). L'objectif de ce travail est le suivi épidémiologique des TS et Suicides des
patients de la Région Centre (RC) et l’analyse des facteurs de risque sociodémographiques et psychiatriques à partir de 3 sources
Document en ligne 1 page : https://www.sante-centre.fr/portail/gallery_files/site/133/976/1717/3263.pdf
NOTE ARTICLE Suicide et cancer
Suicide et cancer
dans Vivre N°355 (2012/3e Trim.) . - p. 32-35 de La ligue contre le cancer
Auteurs : Nicolas Démare, Auteur
Cancer : aspect psychologique
Résumé : La tentation suicidaire est plus élevée chez les personnes touchées par le cancer que dans le reste de la population. Une étude vient de montrer qu'elle était particulièrement forte au moment de l'annonce du diagnostic. On peut cependant limiter les risques grâce à l'écoute et au dialogue.
En ligne : http://www.ligue-cancer.net/article/9815_vivre-numero-355-comment-s-engager-
source info http://pmb.santenpdc.org/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=47257
dans Vivre N°355 (2012/3e Trim.) . - p. 32-35 de La ligue contre le cancer
Auteurs : Nicolas Démare, Auteur
Cancer : aspect psychologique
Résumé : La tentation suicidaire est plus élevée chez les personnes touchées par le cancer que dans le reste de la population. Une étude vient de montrer qu'elle était particulièrement forte au moment de l'annonce du diagnostic. On peut cependant limiter les risques grâce à l'écoute et au dialogue.
En ligne : http://www.ligue-cancer.net/article/9815_vivre-numero-355-comment-s-engager-
source info http://pmb.santenpdc.org/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=47257
NOTE ARTICLE La thérapie comportementale dialectique de l’adolescent borderline et suicidaire
La thérapie comportementale dialectique de l’adolescent borderline et suicidaire
dans Perspectives Psy 2012/4 (Vol. 51) Page 374-385
- Editeur EDK, Groupe EDP Sciences
Auteurs
Réal Labelle MPs, PhD, Professeur titulaire, Département de psychologie, Université du Québec à Montréal, C.P. 8888 , Succursale Centre-ville , Montréal , Québec, H3C 3P8 Canada labelle.real@uqam.ca
Alain Janelle Doctorant en psychologie, Département de psychologie, Université du Québec à Montréal , Québec, Canada
Résumé
Mots clés
thérapie comportementale dialectique, adolescent, borderline, suicide
Ajouter au panier (10€)
source http://www.cairn.info/resume.php?ID_ARTICLE=PPSY_514_0374
dans Perspectives Psy 2012/4 (Vol. 51) Page 374-385
- Editeur EDK, Groupe EDP Sciences
Auteurs
Réal Labelle MPs, PhD, Professeur titulaire, Département de psychologie, Université du Québec à Montréal, C.P. 8888 , Succursale Centre-ville , Montréal , Québec, H3C 3P8 Canada labelle.real@uqam.ca
Alain Janelle Doctorant en psychologie, Département de psychologie, Université du Québec à Montréal , Québec, Canada
Résumé
Cet article propose une introduction à la thérapie comportementale dialectique pour l’adolescent borderline
et suicidaire. Après une entrée en matière, les auteurs présentent le
protocole d’intervention chez l’adulte, les adaptations réalisées pour
l’adolescent et le processus d’implantation de cette thérapie dans une
clinique externe de Montréal. Par la suite, les auteurs illustrent ce
traitement dans le contexte de la prise en charge d’une adolescente
montréalaise de 16 ans qui présente une symptomatologie liée à la
personnalité borderline et des conduites suicidaires. Ce
traitement a permis à Élisabeth d’améliorer sa santé mentale et sa
tolérance à la détresse. Elle peut maintenant se diriger avec plus de
confiance vers une vie qui vaut la peine d’être vécue.
Mots clés
thérapie comportementale dialectique, adolescent, borderline, suicide
Ajouter au panier (10€)
source http://www.cairn.info/resume.php?ID_ARTICLE=PPSY_514_0374
PLAN DE L'ARTICLE
- Définitions
- La personnalité borderline
- Les conduites suicidaires
- Explications
- La causalité multiple
- La théorie biosociale
- Interventions
- Chez l’adulte
- Chez l’adolescent
- Implantation québécoise
- La constitution de l’équipe
- La familiarisation à l’approche
- Les représentations institutionnelles
- La formation officielle de l’équipe
- La production du matériel clinique
- L’élaboration d’un protocole d’évaluation
- L’établissement d’un protocole d’intervention
- Illustration clinique
- Les informations générales
- L’évaluation initiale
- L’orientation et l’engagement
- L’entraînement aux compétences psychosociales
- La thérapie individuelle
- La fin du traitement
- Conclusion
- Remerciements
Suicide et philosophie : parution ouvrage La lumière noire du suicide
Pour tenter de comprendre le suicide
Publié le mercredi 28 novembre 2012 sur http://www.lunion.presse.fr/article/sante/pour-tenter-de-comprendre-le-suicide
Les trois quarts des suicidaires donnent des signes d'alerte. Or la prévention du suicide est pratiquement inexistante.
Officiellement, 11 000 personnes disparaissent chaque année en ayant choisi de mourir. Pourtant, la société a du mal à en parler et à comprendre ce geste contre-nature. POURQUOI ? Telle est la question qui se pose dans la plupart des cas de suicide. Il arrive qu'on puisse « expliquer » cette mort volontaire par un contexte : maladie, vieillesse, rupture amoureuse, situation insupportable, déshonneur, etc. Mais pourquoi certains se suicident-ils dans ce genre de situations alors que la plupart d'entre nous y font face, même douloureusement ? Le professeur agrégé de lettres Hélène Genet et le philosophe rémois Didier Martz tentent de répondre à nombre de questions dans leur ouvrage « La Lumière noire du suicide », sous la forme d'un dialogue qui se refuse à entrer dans la « déploration » et qui veut placer la réflexion en dehors du seul contexte médical.
Pourquoi la philosophie s'intéresse-t-elle au suicide ?
« ''Le seul problème philosophique véritable, c'est le suicide'', estimait Albert Camus. De nos jours, ce problème relève du seul secteur médical, alors que dès l'Antiquité les philosophes s'en sont emparés. »
Votre titre « La Lumière noire du suicide » est-il choisi par opposition à la lumière blanche de la mort naturelle ?
« Nous n'y avons pas pensé. Nous avons voulu rendre compte du paradoxe du suicide à travers l'expression lumière noire, cette lumière qui rend visible les choses invisibles (comme dans les boîtes de nuit). Le suicide est un acte par lequel on tente de donner un sens à sa vie. On prétend se réapproprier son existence en se supprimant, en s'interdisant la possibilité d'exercer son libre arbitre. Le suicide a un côté révélateur d'une exigence (de la personne) qu'on ne soupçonnait pas. »
Une question revient souvent : le suicide est -il un acte de lâcheté, de courage ou de fuite devant ses responsabilités ?
« On ne peut pas répondre, chaque cas étant singulier. On n'en finit pas de chercher des explications mais on ne peut pas s'en tenir à l'acte lui-même et on ne sait pas si la personne qui met fin à ses jours pourrait même expliquer sa décision. En fait, les explications servent à rassurer les survivants. Ce serait faire insulte au suicidé de répondre à sa place. Il avait peut-être d'autres raisons que celles que l'on retient officiellement. Pour le suicidé, en tout cas, c'est une issue. »
Le suicide se retrouve dans des situations multiples, mais a-t-il un sens unique ?
« Quel que soit le contexte, c'est une sortie. ''J'estime le monde insatisfaisant : me donner la mort peut contribuer à changer ce monde.'' Mais dans le suicide politique (les kamikazes), le mot ''issue'' ne convient pas. C'est plutôt un message adressé à la société : la personne se suicide au nom d'une communauté. Nous ne pensons pas que le suicide n'ait qu'un seul sens. Aussi loin qu'on remonte dans l'aventure humaine, il y a une pratique suicidaire. Mais cela peut être la tribu qui estime qu'il y a une bouche en trop à nourrir. Celle-ci est donc priée de se retirer pour mourir. ''La pensée du suicide nous aide à passer maintes mauvaises nuits'', estimait Nietzsche. La tentation d'un sens unique nous rassurerait face à un acte qui, a priori, ne nous concerne pas… Alors que cela concerne tous les humains qui ont besoin de donner un sens à leur existence. »
Pourquoi faut-il définir le suicide ?
« Il faut s'accorder sur les termes pour réfléchir ensemble et établir un socle. La définition de l'acte est différente de son sens. La définition délimite, elle engage déjà une interprétation. Or le suicide est un acte définitif sur lequel on ne peut jamais revenir. C'est un phénomène troublant. »
Bien qu'on ne puisse pas répondre à sa place, le suicidé rêve-t-il d'un monde meilleur ?
« Voyez le monologue d'Hamlet ''être ou ne pas être''. Il ne dit pas ''être ou mourir''. Si c'est seulement le corps qui disparaît, les problèmes restent. Hormis peut-être le suicide-martyr, ou Socrate, qui envisagent un au-delà, il est difficile de corréler le suicide avec une forme d'espérance. Il n'y a rien à attendre même si certains se posent la question de l'après. »
Peut-on expliquer qu'un humain se suicide alors qu'il sait qu'a priori il n'en reviendra pas ?
« La singularité de cet acte est son irréversibilité s'il réussit, c'est ce qui en fait un acte pur. Même dans des cas de tentatives avortées (ratage, chantage, arrivée rapide des secours) et dans la vie normale, un individu est capable d'actes définitifs, qui lui permettent d'avancer en s'inscrivant dans une histoire. Le suicide est définitif mais certains de nos actes aussi, même si, sur ceux-là, on peut revenir par la parole. Le suicide est par ailleurs une trace indélébile. »
Est-ce un échec pour la société qui n'a pas réussi à entendre le suicidé ?
Si l'on prend l'exemple actuel du suicide en entreprise, il y a des causes psychologiques mais aussi des causes sociales. Dans ce cas, il y a des actions politiques possibles, comme celles utilisées pour réduire le nombre de tués sur la route. Mais du suicide, on ne se préoccupe pas à l'échelle de la société : on constate mais on n'agit pas, comme si on vivait dans le déni. C'est un sujet extrêmement tabou, malgré les 11 000 morts et les 160 000 tentatives.
Or se suicider sur son lieu de travail n'est pas anodin : c'est le dernier geste qui sera lié à l'interprétation de toute notre vie. Aujourd'hui, les conditions de travail sont telles que les politiques devraient s'en emparer. Car il y a des pressions qui agissent sur l'isolement des individus et peuvent les conduire à des situations insupportables. Celui qui n'y arrive pas est rejeté. »
Pourquoi certains parviennent à supporter des situations intolérables sans se suicider (ex. : les camps de concentration) et d'autres se suicident pour des raisons banales (une simple réprimande) ?
« Ne pas se donner la mort, c'est aussi donner une certaine grandeur à sa vie, à la résistance : on peut survivre à ce qui fait souffrir. L'affirmation de la liberté, c'est de vivre malgré tout. ''Devant l'absurdité de la vie, on se révolte'', disait Camus. À l'inverse, des raisons en apparence futiles ne sont pas toujours aussi simples. Certains contextes sont de simples déclencheurs. Soit c'est ''je me tue à vous le dire'', soit c'est ''j'étais déjà mort : je prends ma place''. »
Recueilli par Jean-François SCHERPEREEL jfs@journal-lunion.fr
« La lumière noire du suicide », par Hélène Genet et Didier Martz, Éditions ERES
« Le seul problème philosophique véritable, c'est le suicide » Albert Camus
A ecouter "Société et suicide" Boris Cyrulnik
Société et suicide, 24 Novembre 2012 sur http://plus.franceculture.fr/themes/psychiatrie
Loin de l'image tantôt blasphématoire, tantôt folle ou encore héroïque que l'on a pu lui accorder, le suicide est désormais abordé comme un acte social avant tout, ainsi que l'a prouvé Emile Durkheim. A cette dimension sociale, s'ajoutent les récentes découvertes en neuro-sciences expliquant le passage à l'acte de certains sujets. Par ailleurs, la tendance en psychologie, qui consiste aujourd'hui à intégrer le savoir et non plus à le fragmenter, offre un autre point de vue sur le suicide. A la lumière de ces données, Boris Cyrulnik livre, au cours de cette conférence, les résultats de ses recherches.
Psychiatre à la carrière internationalement reconnue, Boris Cyrulnik a exercé dans plusieurs centres hospitaliers et a enseigné au sein de prestigieuses universités françaises et internationales.Auteur d'ouvrages de référence, il a également participé à plusieurs commissions et comités d'expertise au sein de l'Organisation Mondiale de la Santé (O.M.S.) ou du ministère de la Santé.
En 2011, il a été mandaté par le ministère de la Santé pour rédiger un rapport sur le suicide des jeunes.
© France Culture
A écouter sur Lien http://plus.franceculture.fr/partenaires/lyon-2-lumiere/societe-et-suicide
ECOSSE INITIATIVE ACTION : formation du personnel de Mc Donalds au repérage de la crise suicidaire
Formation du personnel de Mc Donalds au repérage de la crise suicidaire
Source de l'info traduite"McDonalds staff helping to pioneer council suicide prevention strategy, by Linda Jackson, Guardian Professional, , Mardi 20 Novembre 2012
"le conseil North Lanarkshire a tissé des liens avec le personnel de la
restauration rapide pour aider à réduire le taux de suicide en Ecosse
Travailler en partenariat dans les soins de santé et sociaux est un élément clef de toute politique de santé mentale.
Mais une autorité locale a mis la mise en norme d'excellence en tissant des liens avec
les entreprises et l'ensemble de la communauté dans le cadre de sa
stratégie de prévention du suicide.
Le personnel de McDonalds à North Lanarkshire sont formés dans un SafeTALK - cours de conseils de repérage à la crise suicidaire normalement offerte aux travailleurs sociaux et de santé.
Cette initiative pionnière, qui est présenté comme un modèle de bonne pratique, est le résultat d'un partenariat entre les autorités locales de North Lanarkshire, NHS Lanarkshire et la chaîne de restauration rapide.
Chaque jour, deux personnes se tuent en Ecosse. Les taux élevés de suicide, en particulier chez les jeunes hommes au nord de la frontière, incitent à briser les tabous qui entourent le suicide et la mauvaise santé mentale dans la communauté.
Au cours des 40 dernières années, les taux de suicide ont été 80% plus élevé en Ecosse que le reste du Royaume-Uni et il est largement admis qu'il faut agir de toute urgence pour résoudre le problème.
Une stratégie nationale intitulée «Choisir la vie» a été lancé en Ecosse en 2002. Mais il a fallu la vision et de la passion et le travail en partenariat pour étendre les stratégies de prévention du suicide dans la communauté au sens large.
Une première étape a été le lancement du programme national «See Me" campagne en 2008 dans lequel les entreprises signent un engagement à lutter contre la stigmatisation et contester la façon dont les gens pensent de la mauvaise santé mentale.
Asda, G4S et les membres de Motherwell Football Club sont quelques-unes des organisations qui se sont inscrites dans la campagne. "Il a eu beaucoup de succès», déclare Lynne Cruickshank, travailleur social pour les jeunes adultes de North Lanarkshire. "Les joueurs de Motherwell Football Club avaient des slogans sur leurs chemises lors d'un match en Europe. L'impact a été énorme."
S'appuyant sur le succès de cette campagne, le conseil a offert les formation SafeTALK aux personnes qui travaillent dans la communauté. Chaque personne sur le terrain a reçu une formation sur le soutien aux personnes en détresse.
"McDonalds est important car une forte proportion du personnel a moins de 24 ans - et c'est un endroit où les jeunes vont», dit Cruickshank.
Au cours des sessions de formation, le personnel a appris à ne pas avoir peur de demander à quelqu'un dans la détresse s'il envisage le suicide.
"Si quelqu'un reconnaît des pensées suicidaires alors nous pouvons l'amener à se concentrer sur les choses positives dans sa vie, avant de s'assurer qu'ils vont dans un lieu sécurisé", a dit Cruickshank.
Une évaluation du programme de prévention du suicide dans le Lanarkshire par le Centre pour la santé des hommes à la Leeds Metropolitan University a constaté que les campagnes ont contribué à éliminer une partie de la stigmatisation entourant la maladie mentale.
Les chercheurs, dirigée par le Dr Mark Robinson, a conclu que les partenariats avec les organisations du tiers secteur sont le meilleur moyen de toucher les groupes difficiles à atteindre comme les chômeurs ou les jeunes hommes desinsérés. Par ailleurs, Robinson dit que l'approche pourrait être utilisée pour "répondre à d'autres questions de santé sensibles et des services sociaux».
Robinson, qui a l'intention de présenter ses conclusions lors d'une conférence sur le marketing social, dit que des nouveaux partenariats avec les organisations de consommateurs ou réglementaires, notamment privés du secteur des fabricants de boissons et les marques de détail et points de vente, pourrait apporter des avantages.
North Lanarkshire conseil est le lauréat du Prix du partenariat de travail The Guardian Public Services Awards 2012
Le personnel de McDonalds à North Lanarkshire sont formés dans un SafeTALK - cours de conseils de repérage à la crise suicidaire normalement offerte aux travailleurs sociaux et de santé.
Cette initiative pionnière, qui est présenté comme un modèle de bonne pratique, est le résultat d'un partenariat entre les autorités locales de North Lanarkshire, NHS Lanarkshire et la chaîne de restauration rapide.
Chaque jour, deux personnes se tuent en Ecosse. Les taux élevés de suicide, en particulier chez les jeunes hommes au nord de la frontière, incitent à briser les tabous qui entourent le suicide et la mauvaise santé mentale dans la communauté.
Au cours des 40 dernières années, les taux de suicide ont été 80% plus élevé en Ecosse que le reste du Royaume-Uni et il est largement admis qu'il faut agir de toute urgence pour résoudre le problème.
Une stratégie nationale intitulée «Choisir la vie» a été lancé en Ecosse en 2002. Mais il a fallu la vision et de la passion et le travail en partenariat pour étendre les stratégies de prévention du suicide dans la communauté au sens large.
Une première étape a été le lancement du programme national «See Me" campagne en 2008 dans lequel les entreprises signent un engagement à lutter contre la stigmatisation et contester la façon dont les gens pensent de la mauvaise santé mentale.
Asda, G4S et les membres de Motherwell Football Club sont quelques-unes des organisations qui se sont inscrites dans la campagne. "Il a eu beaucoup de succès», déclare Lynne Cruickshank, travailleur social pour les jeunes adultes de North Lanarkshire. "Les joueurs de Motherwell Football Club avaient des slogans sur leurs chemises lors d'un match en Europe. L'impact a été énorme."
S'appuyant sur le succès de cette campagne, le conseil a offert les formation SafeTALK aux personnes qui travaillent dans la communauté. Chaque personne sur le terrain a reçu une formation sur le soutien aux personnes en détresse.
"McDonalds est important car une forte proportion du personnel a moins de 24 ans - et c'est un endroit où les jeunes vont», dit Cruickshank.
Au cours des sessions de formation, le personnel a appris à ne pas avoir peur de demander à quelqu'un dans la détresse s'il envisage le suicide.
"Si quelqu'un reconnaît des pensées suicidaires alors nous pouvons l'amener à se concentrer sur les choses positives dans sa vie, avant de s'assurer qu'ils vont dans un lieu sécurisé", a dit Cruickshank.
Une évaluation du programme de prévention du suicide dans le Lanarkshire par le Centre pour la santé des hommes à la Leeds Metropolitan University a constaté que les campagnes ont contribué à éliminer une partie de la stigmatisation entourant la maladie mentale.
Les chercheurs, dirigée par le Dr Mark Robinson, a conclu que les partenariats avec les organisations du tiers secteur sont le meilleur moyen de toucher les groupes difficiles à atteindre comme les chômeurs ou les jeunes hommes desinsérés. Par ailleurs, Robinson dit que l'approche pourrait être utilisée pour "répondre à d'autres questions de santé sensibles et des services sociaux».
Robinson, qui a l'intention de présenter ses conclusions lors d'une conférence sur le marketing social, dit que des nouveaux partenariats avec les organisations de consommateurs ou réglementaires, notamment privés du secteur des fabricants de boissons et les marques de détail et points de vente, pourrait apporter des avantages.
North Lanarkshire conseil est le lauréat du Prix du partenariat de travail The Guardian Public Services Awards 2012
BD sur l'épuisement professionnel des medecins
L'épuisement
professionnel ou burn-out touche près d´un médecin généraliste sur
deux, un médecin bordelais, vient de publier une BD sur ce syndrome pour
sensibiliser ses confrères.
source article de Agnès Haïrabedian le27/11/2012 sur http://aquitaine.france3.fr/2012/11/27/le-burn-out-le-nouveau-mal-du-siecle-153011.html
"Le burn-out, est le nouveau mal du siècle, ce n'est pas une
maladie c'est un syndrome une accumulation de stress qui devient
ingérable. Non diagnostiqué cela peut conduire à la dépression voir au
suicide.
Les personnels soignants sont les premiers touchés, généralistes ou spécialistes libéraux ou hospitaliers, 50% d'entre eux l'ont connu, car à force de soigner se qui souffrent, le médecin souffre à son tour. Le professeur Fabrice Lakdja médecin réanimateur à l'Institut Bergonié, vient de publier une bande dessinée afin de sensibiliser ses confréres, car il faut en parler, créer une meilleure organisation du travail, faire du sport, pour sortir de cette spirale.
Cette bande dessinée est donnée gratuitement aux médecins au comité de la Ligue contre le cancer de Gironde.
Consulter la BD
source article de Agnès Haïrabedian le27/11/2012 sur http://aquitaine.france3.fr/2012/11/27/le-burn-out-le-nouveau-mal-du-siecle-153011.html
Les personnels soignants sont les premiers touchés, généralistes ou spécialistes libéraux ou hospitaliers, 50% d'entre eux l'ont connu, car à force de soigner se qui souffrent, le médecin souffre à son tour. Le professeur Fabrice Lakdja médecin réanimateur à l'Institut Bergonié, vient de publier une bande dessinée afin de sensibiliser ses confréres, car il faut en parler, créer une meilleure organisation du travail, faire du sport, pour sortir de cette spirale.
Cette bande dessinée est donnée gratuitement aux médecins au comité de la Ligue contre le cancer de Gironde.
Consulter la BD
Open publication - Free publishing
lire l'article source + reportage sur le burnout http://aquitaine.france3.fr/2012/11/27/le-burn-out-le-nouveau-mal-du-siecle-153011.html
lire l'article source + reportage sur le burnout http://aquitaine.france3.fr/2012/11/27/le-burn-out-le-nouveau-mal-du-siecle-153011.html
mardi 27 novembre 2012
ARTICLE MEDICAL NOTICE Tentative de suicide et psychiatrie de la personne âgée
Tentative de suicide et psychiatrie de la
personne âgée :
de S. Mouchabac . Département de
psychiatrie et psychologie médicale, Hôpital Saint-Antoine, 184, rue du
Faubourg-Saint-Antoine, 75012, Paris, France in Personnes
âgées et réanimation - Références en réanimation. Collection de la SRLF
2012, pp 313-327
Résumé
Il est aujourd’hui reconnu que les sujets de plus de 65 ans
constituent une population à risque pour le suicide comparé aux autres tranches
d’âge. En effet, les données dont nous disposons montrent que les tentatives de
suicide chez le sujet âgé s’accompagnent d’une létalité extrêmement élevée: on
rapporte un décès pour 2 à 4 tentatives de suicide [1], alors qu’en population
générale on estime qu’il existe un décès pour 10 à 40 tentatives [2]. Aussi,
lorsqu’un sujet âgé est admis en réanimation au décours d’une tentative de
suicide, ou s’il exprime des idées suicidaires et enfin présente des facteurs de
risque de passage à l’acte auto-agressif, il est impératif de proposer des
stratégies d’évaluation et de prise en charge adaptées du fait des risques
associés à ces comportements
http://www.springer.com/medicine/book/978-2-8178-0286-2
DEBAT ACTU : Corbas : la prison-modèle a le plus fort taux de suicide en France
Prisons Corbas : la prison-modèle a le plus fort taux de suicide en France
Par
Fabien Fourniersur http://www.lyoncapitale.fr/Journal/univers/Actualite/Prisons/Corbas-la-prison-modele-a-le-plus-fort-taux-de-suicide-en-France
Posté le 27/11/2012
Fabrice Caterini
Avec 8 disparitions volontaires, Corbas est l'établissement pénitentiaire qui a connu le plus de suicides en France en 2011, devant Fleury Mérogis (6), Fresnes, les Baumettes, Toulouse Seyses et Val-de-Reuil dans l'Eure (4). Ramenée au nombre de détenus, la comparaison est encore pire pour la prison rhodanienne. Elle accuse un taux de 89 suicides pour 10 000, très loin devant Val-de-Reuil (58) et Rennes-Vezin (54). Ces chiffres émanent du rapport 2012 "La criminalité en France" de l'observatoire national de la délinquance, communiqué la semaine dernière. Au total, 116 détenus ont mis fin à leurs jours en France au cours de l'année dernière.
Un sentiment de déshumanisation et de solitude
La direction de l'établissement n'a pas souhaité réagir à ces statistiques. Depuis son ouverture en 2009, Corbas n'a cessé d'être décriée. Et justement à cause de sa modernité. Les prisonniers y sont davantage isolés qu'ailleurs et le taux de surveillants y est moins nombreux, grâce à des caméras et autres dispositifs mécanisés. "A St-Paul St-Joseph, pour chaque porte franchie par un détenu, c'était un surveillant qui l'ouvrait. Aujourd'hui tout est automatisé", explique Emmanuel Chambaud, délégué syndical Unsa. S'en suit un sentiment de déshumanisation et de solitude. Certains drames se produisent lorsque le passage à l'acte est surtout vécu comme un appel au secours, par exemple avant une ronde. Mais le surveillant attendu ne vient pas et le geste irrémédiable est accompli. Bourg en Bresse ou Nancy, ouverts récemment, ont accusé 3 suicides l'an dernier.Un lancement catastrophique
Fondateur de l'Observatoire international des prisons (OIP), Bernard Bolze juge plus sensible les maisons d'arrêt comme Corbas où sont retenus des personnes en attente de jugement, réputées plus fragiles. "Il existe aussi des états d'esprit propres à un établissement donné. On trouve des formes de maltraitantes pratiquées par des personnels, peut-être eux-mêmes en souffrance", poursuit-il. Ce fut justement le cas à Corbas, à son ouverture en 2009. "En un mois, on avait dépassé les capacités d'accueil", se rappelle le syndicaliste UNSA. Les personnels se plaignaient de violence au quotidien, provoquant des arrêts de travail à répétition.C'est dans ce climat de tension que des suicides à répétition sont parfois à déplorer : Bernard Bolze constate des phénomènes de contagion. "Un suicide est un traumatisme pour les autres détenus qui affecte leur moral. Il y a aussi le passage à l'acte d'une personne qui peut pousser un autre détenu à faire de même. On voit certains prisonniers le faire parce qu'ils savent que ça va affecter l'équipe de surveillants", explique-t-il.
Emmanuel Chambaud est cependant optimiste. Il explique qu'avec le changement de direction survenu en septembre 2010, les conditions de travail se sont améliorées. Et des personnels supplémentaires ont été obtenus fin 2011. "On verra dans les prochaines statistiques que le nombre de suicides a bien baisé", assure-t-il.
Un docu-fiction qui aborde la question de la depression chez les autistes
"La
dépression chez les autistes est une thématique dont on parle très peu,
mais c'est un sujet grave. Il y a de nombreux cas de suicides plus ou
moins déguisés ou reconnus. Mais la dépression n'est pas provoquée
directement par l'autisme"
Josef Schovanec : «Un docu-fiction très réaliste»
France 2 diffuse Le cerveau d'Hugo, qui raconte l'histoire d'un autiste
Par Emmanuel Galiero Publié le 27/11/2012 sur http://tvmag.lefigaro.fr/programme-tv/article/documentaire/72782/josef-schovanec-un-docu-fiction-tres-realiste.html
Par Emmanuel Galiero Publié le 27/11/2012 sur http://tvmag.lefigaro.fr/programme-tv/article/documentaire/72782/josef-schovanec-un-docu-fiction-tres-realiste.html
Josef Schovanec, autiste, est l'un des témoins émouvants du Cerveau d'Hugo, admirable docu-fiction diffusé sur France 2. Il confie son sentiment sur ce film, réalisé par Sophie Révil, avec la voix de Sophie Marceau. Il publie également Je suis à l'est ! (Plon).
Josef Schovanec, que pensez-vous de ce docu-fiction ?
Il sort de l'ordinaire dans le domaine des films traitant de l'autisme et du handicap en général. Il est le fruit d'un très long travail de documentation, époustouflant, qui s'appuie sur des centaines d'interviews réalisées dans toute la France, et est sans doute l'un des plus réalistes sur le sujet.
Le jeu du comédien Thomas Coumans est-il proche de la réalité ?
Il est assez bluffant. On a vraiment l'impression qu'il est concerné par l'autisme. Certains disent qu'il exagère. C'est possible, mais je pense qu'il le fait dans un but pédagogique et sa présentation de l'autisme me semble très juste.
Comment les entretiens ont-ils été réalisés ?
J'ai participé de manière longue et répétée à des entretiens informels qui n'étaient pas filmés, mais aussi à des entretiens filmés durant quatre demi-journées.
Le premier problème de l'autisme semble être l'exclusion. Confirmez-vous ?
Si l'on devait résumer le sujet en une phrase, j'aurais tendance à utiliser la vôtre. Cette exclusion n'est pas due à l'autisme, mais à la méconnaissance de l'autisme. 90 % des problèmes rencontrés dans la vie d'une personne autiste sont liés à cela.
Quelles en sont les conséquences ?
La dépression chez les autistes est une thématique dont on parle très peu, mais c'est un sujet grave. Il y a de nombreux cas de suicides plus ou moins déguisés ou reconnus. Mais la dépression n'est pas provoquée directement par l'autisme. Si, du jour au lendemain sur votre lieu de travail, personne ne répond à vos salutations et vous tourne le dos, que penserez-vous ? Vous vous sentirez victime d'un complot, vous deviendrez sans doute paranoïaque ou dépressif.
Quelle est votre définition de l'autisme ?
C'est une manière d'être différente. Ce n'est pas une maladie ni tout à fait un handicap, car l'autisme s'accompagne aussi de réelles qualités. Pour savoir ce qu'est un autiste, je n'ai qu'une proposition très sérieuse à faire : amusez-vous en allant à leur rencontre !
Propos recueillis par Emmanuel Galiero
À savoir
La planète compterait, selon l'ONU, 67 millions de personnes autistes. Leur nombre en France est évalué à 440 000 et il y en aurait environ dix fois plus aujourd'hui qu'en 1960. L'autisme a été déclaré Grande Cause nationale en France en 2012.
REVUE DES PARUTIONS ARTICLES SCIENTIFIQUES AUTRES PAYS
- Suicide, sport and medicine, Dominic Malcolm1, Andrea
Scott 2
- 1School of Sport, Exercise and Health Sciences, Sir John Beckwith Building, Loughborough University, Loughborough, Leicestershire
- 2Department of Sport Development and Management, University of Chichester, Chichester, West Sussex
- Correspondence to Dominic Malcolm, Loughborough University, School of Sport, Exercise and Health Sciences, Sir John Beckwith Building, Loughborough University, Loughborough, Leicestershire LE11 3TU, UK; d.e.malcolm@lboro.ac.uk
- Received 18 January 2012- Accepted 1 February 2012- Published Online First 12 March 2012
Dave Duerson (football
américain), Sammy Wanjiru (athlétisme), Hideki Irabu
(baseball), Peter Roebuck (cricket), Derek Boogaard,
Rick Rypien et
Wade Belak (hockey sur glace),
Jeret Peterson (ski
acrobatique), Gary Speed ( le football) . La liste des suicides dans
le sport en 2011 est vaste, et tandis qu'une mort par suicide est toujours tragique, dans le cas du sport qu'il semble doublement. Le sport est bon pour nous et quelque chose que nous devrions apprécier. Le sport nous fait sentir mentalement
et physiquement forts, pourtant nous
pensons que le suicide est un
acte de faiblesse. Comment un athlète
professionnel peut il être déprimé quand ils ont le plus beau métier du monde? Mais le suicide est une réalité de la vie sportive et la médecine du sport a un rôle à jouer dans sa
prévention.
L'épidémiologie et la sociologie du suicide
Travaux épidémiologiques suggèrent que l'importance des suicides dans le sport est en fait assez prévisible. Le sport est dominé par les hommes jeunes et les études montrent un ratio de 4:1 suicides d’hommes contre 1 pour les femmes Bien que les taux de suicide augmente avec l'âge, le suicide est la troisième cause de décès chez les 18 à 24 ans …
L'épidémiologie et la sociologie du suicide
Travaux épidémiologiques suggèrent que l'importance des suicides dans le sport est en fait assez prévisible. Le sport est dominé par les hommes jeunes et les études montrent un ratio de 4:1 suicides d’hommes contre 1 pour les femmes Bien que les taux de suicide augmente avec l'âge, le suicide est la troisième cause de décès chez les 18 à 24 ans …
Abstract original
Dave Duerson (American
football), Sammy Wanjiru (athletics), Hideki Irabu (baseball), Peter Roebuck
(cricket), Derek Boogaard, Rick Rypien and Wade Belak (ice hockey), Jeret
Peterson (freestyle skiing), Gary Speed (soccer). The list of suicides in sport
in 2011 is extensive, and while a death by suicide is always tragic, in the
case of sport it seems doubly so. Sport is good for us and something we should
enjoy. Sport makes us mentally and physically strong, yet we think of suicide
as an act of weakness. How can a professional athlete be depressed when they
have the best job in the world? But suicide is a fact of sporting life and
sports medicine has a role to play in its prevention.
The Epidemiology and Sociology of Suicide
Epidemiological work suggests
that the prominence of suicides in sport is actually quite predictable. Sport
is dominated by young men and studies show a 4:1 ratio of male to female
suicides.1 Although suicide rates increase with age, suicide is the third
leading cause of deaths among 18 to 24-year-olds in the USA.2 Suicide is often
also linked to occupational contingencies that are common …
***
Men in despair: A qualitative psychological autopsy study of
suicide in Northern Uganda
Les hommes dans le
désespoir: Une étude qualitative autopsie
psychologique du suicide dans le nord de l'Ouganda
Auteurs : Dorothy Kizza, Norwegian
University of Science and Technology and Butabika National Referral and
Teaching Mental Hospital, Kampala, Uganda - Dorothy Kizza,
Butabika National Referral and Teaching Mental Hospital, P.O. Box 7017,
Kampala, Uganda. Email: d_kizza@yahoo.com
Birthe Loa Knizek, Sør-Trøndelag
University College - Eugene Kinyanda, Uganda Virus
Research Institute - Heidi Hjelmeland, Norwegian
University of Science and Technology and Norwegian Institute of Public Health
Published online before print
October 16, 2012, doi: 10.1177/1363461512459490
Transcultural Psychiatry
November 2012 vol. 49 no. 5 696-717
Les circonstances psychosociales entourant le suicide des hommes dans le post conflit du nord central d’ Ouganda ont été étudiées utilisant des entretiens d’autopsies psychologiques qualitatives.. Les dossiers de 17 hommes
décédés par suicide ont été identifiés par la police et les chefs locaux dans les camps de déplacés internes des peuples d'Amuru et de Gulu. Les données ont été analysées par analyse phénoménologique interprétative (IPA). La dignité perdue
et la valeur sociale, le manque d'espoir
pour l'avenir de la famille, les responsabilités
familiales écrasante, et la maladie
mentale ont été trouvés comme
circonstances précédent les suicides. La guerre prolongée dans la région du Nord de
l'Ouganda a laissé les hommes
dans les communautés rurales se sentir
impuissants et démunis. Cela peut avoir contribué à un comportement
suicidaire chez certains d'entre eux.
La prévention du suicide dans ce domaine
doit être pluridisciplinaire en mettant l'accent sur l'aide aux hommes et aux femmes
à comprendre et à faire face aux nombreux changements sociaux qui ont évolué
au fil du temps et affecté leurs rôles et responsabilités
traditionnels.
Abstract
The psychosocial circumstances surrounding men’s suicide in
postconflict Central Northern Uganda were investigated using qualitative
psychological autopsy interviews. Records of 17 men who died by suicide were
identified through police and local leaders in Internally Displaced Peoples’
camps of Amuru and Gulu Districts. Two to five significant others were
interviewed around each case. Data were analyzed by interpretative
phenomenological analysis (IPA). Lost dignity and social value, lack of hope
for the family’s future, overwhelming family responsibility, and mental illness
were circumstances found to have preceded the suicides. The protracted war in
the Northern region of Uganda left men in rural communities feeling
disempowered and disenfranchised. This may have contributed to suicidal
behavior in some of them. Suicide prevention in this area needs to be
multidisciplinary with an emphasis on helping both men and women understand and
deal with the many social changes that have evolved over time and affected
their traditional roles and responsibilities.
***
Suicide by Do-Not-Resuscitate Order
suicide et ordre de ne pas réanimer
(DNR)
Published online before print
March 2, 2012, doi: 10.1177/1049909112438461
AM J HOSP PALLIAT CARE
December 2012 vol. 29 no. 8 667-669
Abstract
Historiquement
, la médecine a été
avertie, «d'abord, ne pas nuire». Dans la pratique actuelle, cependant, l'intervention d'urgence a
généralement été d'errer du côté de l'action avec les efforts de réanimation. En règle générale,
ce n'est que plus tard, lorsque le
traitement médical est considéré comme futile que le traitement est arrêté. Dans de telles circonstances, un ordre de ne
pas réanimer (DNR) est généralement adopté
dans le cadre d'une directive préalable.
Toutefois, lorsque c’est dans le cadre d’une tentative de
suicide, l'approche de leur prise en charge devient compliquée. L’ordre DNR est ilvalable chez un patient suicidaire? Quel est le rôle de l'autonomie du patient? Comment un consultant en matière d'éthique devrait-il conseiller ? Ce cas détaille la méthode par laquelle ces questions devraient être abordées dans les soins d'urgence des patients qui ont ordonnance DNR et tentent de se suicider.
Historically, medicine has been warned, “first, do no harm.”
In contemporary practice, however, the emergency response has generally been to
err on the side of action with resuscitation efforts. Typically, it is only
later on when medical therapy is considered futile that treatment is withdrawn.
In such circumstances, a do-not-resuscitate (DNR) order is typically enacted as
a part of an advance directive. However, when such patients attempt suicide,
the approach to their care becomes complicated. Is the DNR order valid in a
suicidal patient? What is the role of patient autonomy? How should an ethics
consultant advise? This case details the method by which such issues should be
approached in the emergent care of patients who have DNR order and attempt
suicide.
***
Risk Factors Related to Suicidal
Ideation and Attempted Suicide
Comparative Study of Korean and American Youth
Facteurs
de risque liés à l'idéation suicidaire et tentative de suicide
Étudecomparative de la jeunesse coréenne et américaine
Étudecomparative de la jeunesse coréenne et américaine
Sung Suk Chung, PhD1, Department of Statistics and Institute of Applied Statistics, Chonbuk National University, Jeonju, Jeonbuk, Republic of Korea-
Kyoung Hwa Joung, RN, PhD, Department of Nursing, Jeonju University, Jeonju, Jeonbuk, Republic of Korea Email: hwa0607@naver.com
Kyoung Hwa Joung, RN, PhD, Department of Nursing, Jeonju University, Jeonju, Jeonbuk, Republic of Korea
Published online before
print May 3, 2012, doi: 10.1177/1059840512446704
The Journal of School Nursing
December 2012 vol. 28 no. 6 448-458
Abstract
Les tendances suicidaires et les caractéristiques relatives telles que les facteurs sociodémographiques, les facteurs
psychologiques et les comportements de santé peuvent varier d'un pays. Cette
étude a examiné les facteurs prédictifs d'idées suicidaires et tentatives de
suicide, y compris les comportements de santé chez les jeunes américains et
coréens à partir de deux ensembles de données nationales représentatives. Dans
les deux pays, la dépression était le facteur prédictif le plus prédominant à
l'idéation suicidaire et les tentatives de suicide. Des facteurs prédictifs uniques de la jeunesse suicidaire dans chaque pays ont été également trouvés. En Amérique, la tentative de suicide a été prédit par une
mauvaise image corporelle, tandis qu’en Corée la tentative de suicide a été prévue par des diagnostics médicaux tels que l'asthme, les préoccupations du poids, et la consommation d'alcool. La valeur de notre approche
réside dans l'analyse comparative des caractéristiques analogues et uniques des
jeunes suicidaires dans ces deux ensembles de données importantes de différents
pays. Ces résultats devraient être utiles pour les fournisseurs de l'école et
des soins de santé mentale pour planifient des interventions auprès des jeunes
à risque de suicide pour empêcher l'achèvement de suicide dans ces pays.
Suicidal trends and related
characteristics such as sociodemographic factors, psychological factors, and
health behaviors can differ between countries. This study investigated the
predictors of suicidal ideation and attempted suicide including health
behaviors among American and Korean youth from two national representative data
sets. In both countries, depression was the most predominant predictor to
suicidal ideation and attempted suicide. Unique predictors of suicidal youth in
each country were also found. In America, attempted suicide was predicted by
poor body image, whereas in Korea attempted suicide was predicted by medical
diagnosis such as asthma, concern about weight, and alcohol consumption. The
value of our approach lies in the comparative analysis of analogous and unique
characteristics of suicidal youths in these two huge data sets from different
countries. These results should be helpful for school and mental health care
providers to plan interventions for youth at risk of suicide to prevent
suicidal completion in these nations.
***
Factors Influencing Subjects’
Observed Level of Suicide by Cop Intent
Facteurs influants les sujet
observés du suicide par police interposée (suicide by cop)
Vivian
B. Lord, University of North
Carolina Charlotte - Vivian B. Lord, Department of Criminal Justice and
Criminology, University of North Carolina Charlotte, 9201 University City
Blvd., Charlotte, NC 28223; e-mail: vblord@uncc.edu.
doi: 10.1177/0093854812456689 Criminal
Justice and Behavior December 2012 vol.
39 no. 12 1633-1646
Abstract
The term suicide by cop
(SbC) suicide par police interposée est utilisé couramment pour les fusillades de la police pouvant
être considérés comme des suicides à cause des actions précipitées du sujet qui
démontrent une intention suicidaire. Le but des actions du sujet est souvent
compliqué et rarement compris. revised SbC decision model Utilisant le modèle
« Lord and Sloop’s revised SbC
decision », la présente étude a employé un sous-ensemble juridique d'incidents d'intervention dans les données du système nationales de rapports de mort violente établies par les « Centers for
Disease Control and Prevention « pour examiner l'intention des sujets qui ont été déclarés morts violemment dans le cadre de l’'implication
des forces de l'ordre. Les résultats de l'étude confirment l'importance de
plusieurs points de données pour prendre des décisions de SBC. Basé sur le
modèle actuel, certaines caractéristiques personnelles, les antécédents de
tentatives de suicide, une dispute conjugale en cours, et le refus de se rendre
ont largement contribué à la force de l'association. Les facteurs considérés
indicateurs de la pensée irrationnelle n'étaient pas des facteurs prédictifs
significatifs.
The term suicide by cop
(SbC) is used commonly for police-involved shootings that could be considered
suicides because of the subject’s precipitated actions that demonstrate
suicidal intent. The intent of the subject’s actions is often complicated and
rarely understood. Using Lord and Sloop’s revised SbC decision model, the
current study used a legal intervention incidents subset within the National
Violent Death Reporting System data established by the Centers for Disease
Control and Prevention to examine the intent of subjects who were reported to
have died violently through the involvement of law enforcement. The study’s
results support the importance of multiple points of data to make decisions of
SbC. Based on the current model, certain personal characteristics, history of
suicide attempts, a domestic dispute in progress, and refusal to surrender
significantly contributed to the strength of association. Factors considered
indicators of irrational thought were not found to be significant predictors.
***
Radiologic
findings in cases of attempted suicide and other self-injurious behavior.
Signes radiologiques en
cas de tentative de suicide et
d'autres comportements d'automutilation
J Dipoce, M Guelfguat, and J Dipoce
Department of Radiology, Staten
Island University Hospital, Staten Island, NY
Le suicide est l'une
des principales causes de décès dans
les divers groupes d'âge. Par
conséquent, il est important que les radiologistes
soient conscients de cette entité
communément rencontrés. Les Tentatives
de suicide peuvent prendre une
variété de formes, celles qui sont développées par les auteurs comprennent blessure vive force, l'immolation et l'inhalation,
l'ingestion, la pendaison, l'utilisation des armes à feu, en sautant d'une hauteur, et la noyade.
Certains signes radiologiques sont fréquemment observés en cas de tentative de suicide et autres comportements autodestructeurs. Dans certains
cas, en particulier lorsque le
patient est inconscient ou refuse
de fournir une histoire, il peut
ne pas être évident que le
suicide a été tenté jusqu'à ce que les résultats d'imagerie caractéristiques soient reconnus. L'identification correcte
des tentatives de suicide sur la base
de ces conclusions feront en sorte que
ces patients reçoivent un traitement
psychiatrique approprié. Lorsqu’une tentative de suicide échoue, il
est important de se familiariser avec
les complications qui peuvent contribuer à la mortalité et à la morbidité tardive. Le radiologue joue
un rôle essentiel dans la prise
en charge aiguë médicale ou chirurgicale des patients qui ont tenté de se suicider.
En outre, les examens d'imagerie peuvent fournir des informations
médico-légales.
Suicide is one of the leading causes of death in multiple
age groups. Therefore, it is important that radiologists be aware of this
commonly encountered entity. Attempted suicide may take a variety of forms;
those discussed by the authors include sharp force injury, immolation and
inhalation, ingestion, hanging, firearm use, jumping from a height, and
drowning. Certain radiologic findings are commonly seen in cases of attempted
suicide and other self-injurious behaviors. In some cases, especially when the
patient is unconscious or is unwilling to provide a history, it may not be
apparent that suicide has been attempted until characteristic imaging findings
are recognized. Correct identification of suicide attempts on the basis of such
findings will ensure that these patients receive appropriate psychiatric
treatment. When a suicide attempt is unsuccessful, it is important to be
familiar with the complications that may contribute to delayed mortality and
morbidity. The radiologist plays an integral role in the acute medical or
surgical management of patients who have attempted suicide. In addition,
imaging examinations may provide useful forensic information. �RSNA, 2012.
Publication Type:
Journal article
PMID: 23150854
***
2 articles en ligne en anglais sur le suicide des séniors
- · Michael Monette
Senior
suicide: An overlooked problem
(Suicide Senior: Un problème négligé)
(Suicide Senior: Un problème négligé)
CMAJ
(© 2012 Canadian
Medical Association Journal November 20, 2012 184:E885-E886;
published ahead of print October 22, 2012, doi:10.1503/cmaj.109-4287
- · Michael Monette
Senior
suicide: The tricky task of treatment
CMAJ
November 20, 2012 184:E887-E888; published ahead of print October 15, 2012,
doi:10.1503/cmaj.109-4288