L’Inde excelle dans la formation de brillants médecins qu’elle peine à retenir. Diplôme en poche, ils prospèrent dans de fructueuses carrières en Occident. Le système de santé indien s’embourbe. Quand le personnel existe, il se concentre dans les villes et le secteur privé, inaccessibles pour une grande majorité de la population qui ne se soigne pas du tout. Cette crise des ressources affecte tout particulièrement la psychiatrie, grande oubliée des politiques publiques de santé. Elles représenteraient pourtant près de 10% des pathologies, notamment chez les démunis. Selon Vikram Patel, psychiatre indien, universitaire et humanitaire, « le fond du problème c’est l’écart irréconciliable entre le nombre de personnes souffrantes et le nombre de personnes soignées ». Il travaille depuis 12 ans à une solution : la délégation partielle des tâches à un personnel non médical mais issu de la collectivité, formé et encadré localement. L’intérêt : permettre aux personnes souffrantes d’être prises en charge par les institutions et aux médecins de se concentrer sur les cas les plus graves. … Par Flore Vasseur, entrepreneur et romancière. sur lemonde.fr
Pour aller plus loin :
- le site de l'ONG : Sangath.org
- Le centre de recherche : centreforglobalmentalhealth.org
- Son livre : Where there is no psychiatric
- *Prime : Programme for Improving Mental health care
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EXTRAITS : Après un an il analyse l'évolution des patients et du
corps soignant dans son ensemble, compare les groupe témoin. Les
résultats sont clairs : moins de suicides parmi les patients, moins
absentéisme pour rasions médicales parmi le personnel. ..." ARTICLE SUR http://pvigneul.files.wordpress.com/2012/08/20120810-105744.jpg