Publié le mardi 29 mai 2012 à 09H04 - SOURCE http://www.lest-eclair.fr/article/a-la-une/le-centre-de-soins-infirmiers-pilote-de-la-prevention-sante
Une partie de l'équipe du centre de soins à l'école
Les Hâtées. En arrière-plan, le bus info, récemment « customisé », qui
circule dans les quartiers
Troyes- Lors de l'assemblée générale, Jean-Louis Defontaine a rappelé l'impératif pour l'association de maintenir sa qualité d'action malgré un budget tendu C'est un exemple réussi d'action de proximité. Le centre de soins infirmiers (CSI) dispense conseils et soins aux Chapelains depuis le milieu des années 1980. Installé au 15, avenue Jean-Moulin, il emploie 14 personnes dont trois salariés à temps plein : une infirmière, une secrétaire et une psychologue.
« L'association compte 226 adhérents qui paient 2 € pour bénéficier des soins et des actions de prévention », détaille Jean-Louis Defontaine, conseiller municipal d'opposition, qui en est le président depuis 1998. « Une infirmière permanente assure des soins dans nos locaux. Par ailleurs, notre bus santé sillonne la ville avec des infirmières et un médecin pour faire de la prévention sur diverses thématiques. » Parmi les thèmes évoqués récemment, souvent en résonance avec les campagnes nationales, le cancer colorectal, la prévention du suicide chez les ados, la dépression…
Maintenir la qualité d'action
« Le centre de soins est précurseur de la future maison de santé pluridisciplinaire, estime le président Defontaine. Depuis 2008, sous l'impulsion du Dr Yves Garçon, il a d'ailleurs intégré l'association qui travaille sur le projet. »
Jean-Louis Defontaine, par ailleurs ancien président de l'Association des commerçants chapelains, préside également l'Association de la maison de santé Chantereigne.
Lors de l'assemblée générale annuelle, jeudi dernier, la situation financière du centre de soins a bien sûr été évoquée. Les comptes sont corrects, malgré un déficit de 2 000 € sur un chiffre d'affaires annuel de 215 000 €.
Le CSI est financé par des subventions de la Ville, du Grand Troyes, dans le cadre du contrat urbain de cohésion sociale (CUCS), de l'État, via l'Agence régionale de santé, du conseil général de l'Aube et du conseil régional Champagne-Ardenne. Une variété de financements publics qui confirme la légitimité de l'association.
« Nous devons poursuivre notre mission avec la même qualité malgré des moyens financiers qui stagnent », a souligné M. Defontaine. « Cela nécessitera un effort important d'organisation et de recherche d'autonomie. »
Le président a aussi rappelé la volonté du centre de soins de travailler en bonne intelligence avec les associations de quartier « pour le mieux-être de tous les Chapelains ».
Jean-Marc KROMWEL