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samedi 11 février 2012

ETUDE LANCET : MISE EN PLACE DES RECOMMANDATIONS ET IMPACTS SUR LES TAUX DE SUICIDE

Dépêche AMP sur 1 étude publiée sur Lancet concernant la mise en œuvre des recommandations des services de santé mentale en Angleterre et au Pays de Galles et les taux de suicide voir notre post du 3 fevrier
LONDRES, 10 février 2012 (APM) - La mise en œuvre de recommandations visant à prévenir le risque de suicide dans les services de psychiatrie a permis de réduire le taux de suicide au Royaume-Uni en 10 ans, montre une étude nationale de la National Patient Safety Agency à paraître dans le Lancet. LIRE LA SUITE

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INFO + : En ce qui concerne les 9 recommandations étudiées
(Recommandations élaborées par the National Confidential Inquiry (NCI)  into Suicide and Homicide by People with Mental Illness en savoir plus sur le NCI (en Anglais))

Elles seraient :
- Retrait de tous les objets susceptibles d'être utilisés pour une pendaison (cordons de rideau non pliables par exemple)
- les services incluent une équipe de suivi intensif qui fournit un soutien intensif pour les personnes atteintes de maladie mentale grave qui sont difficiles à engager dans les services plus traditionnels.
- Les services incluent une cellule de crise disponible 24 heures sur 24 avec un point simple d'entrée, ayant pour but de répondre rapidement à la crise et ainsi éviter l'hospitalisation. Ils fournissent une prise en charge à court terme et un relais jusqu'à la disponibilité des autres services.
- mise en place d’un protocole pour le suivi d’une semaine des patients après la sortie de l'hôpital.
- mise en place d’un protocole sur la gestion des patients présentant un double diagnostic (patients diagnostiqués avec une maladie psychiatrique, de toxicomanie ou dépendance à l’abus d’alcool).
- mise en place d’un protocole de la réponse à donner pour les patients qui ne respectent pas le traitement
- mise en place d’un protocole sur le partage des informations sur les risques avec les organismes de justice pénale.
- Mise en place d’un protocole d’un examen pluridisciplinaire et sur le partage d'informations aux familles après un suicide
- Formation clinique du personnel de première ligne sur l’évaluation et la prise en charge des risques suicidaires au moins tous les 3 ans.

Trois des recommandations initiales n'ont pas été inclus dans cette étude.

- Limiter le stock à 2 semaines de traitement pour les patients ayant eu des antécédents d'automutilation dans les 3 derniers mois précédents.
- disponibilité d’un traitement antipsychotique atypique pour les patients le nécessitant mais qui ont des effets secondaires aux traitements habituels.
- prise en charge et surveillance accrue pour les patients atteints d'une maladie mentale grave et qui ont une histoire d'automutilation ou de violence.