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mardi 29 septembre 2020

ETUDE RECHERCHE : Épidémiologie descriptive du risque suicidaire dans le système médical français de médecine générale:

Épidémiologie descriptive du risque suicidaire dans le système médical français de médecine générale:

First Published September 28, 2020 Research Article 
https://doi.org/10.1177/0706743720961741
Article first published online: September 28, 2020
1Ramsay Générale de Santé, Clinique de l’Auzon, 63670 La Roche-Blanche, France
2CHU Clermont-Ferrand, Psychiatrie B, Clermont-Ferrand, F-63003, France ; Université Clermont Auvergne, EA7280, F-63000 Clermont-Ferrand, France
3Université de Toulouse II - Jean Jaurès, Toulouse, France
Corresponding Author:
I. de Chazeron, C.H.U. Clermont-Ferrand - Psychiatrie B de CHAZERON Ingrid, Rue Montalembert BP 69F-63003 CLERMONT-FERRAND, France Courriel : idechazeron@chu-clermontferrand.fr


https://doi.org/10.1177/0706743720961741

Objectif:
La prévention du suicide passe certainement par une meilleure connaissance du risque suicidaire en soins primaires. Un certain nombre de publications internationales se sont intéressées à évaluer celui-ci, mais le plus souvent, auprès de populations particulières de consultants : patients jeunes, âgés, anhédoniques, dépressifs, etc. Notre étude analyse la prévalence du risque suicidaire chez des patients consultant en médecine générale quel que soit leur motif de consultation, somatique ou psychiatrique, leur pathologie ou leur âge.


Méthode:
Cette étude transversale a été menée auprès de patients adultes (inclusion de 827 sujets) venus consulter un panel de praticiens généralistes français sélectionnés de manière aléatoire. Ils ont rempli un auto-questionnaire validé (aRSD) évaluant leur risque suicidaire sur les 15 jours précédents et renseigné certaines données personnelles et professionnelles.


Résultats:
Les 757 dossiers (483 femmes; 274 hommes), totalement utilisables, montrent que près d’un quart des consultants (24,3 %) présente un risque suicidaire positif au cours des 15 jours précédant leur consultation et 6,3 %, un risque sévère (aRSD ≥ 7) avec idées et envie de passer à l’acte. Lorsque le motif de consultation est psychiatrique, 64,6 % de ces consultants ont un score aRSD positif. Une fois sur deux, il s’agit même d’un risque sévère.


Conclusions:

Ces données montrent l’importance de la prévalence du risque suicidaire en médecine générale. Elles confirment le rôle majeur que peuvent jouer les praticiens de soins primaires dans les actions de prévention du risque suicidaire. Elles montrent également l’apport que pourrait représenter l’utilisation d’un auto-questionnaire évaluant rapidement l’intentionnalité suicidaire dans le dépistage de celle-ci.

 

https://journals.sagepub.com/doi/abs/10.1177/0706743720961741

MàJ : MANIFESTATION Caen ( 14) du 28/06/2021 au 1/07/2021 Troisièmes Journées de la Fédération Trauma Suicide Liaison Urgence

Troisièmes Journées de la Fédération Trauma Suicide Liaison Urgence
52èmes Journées du GEPS
29èmes Journées de l’AFERUP
21èmes Journées de l’AFORCUMP-SFP

Du mal-être au mieux-être
REPORT du 28 juin au 1er juillet 2021

Les inscriptions sont toujours ouvertes
Nous basculerons les inscriptions de 2020 sur 2021

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Organisation Mondiale de la Santé : Santé mentale des adolescents

Santé mentale des adolescents

28 septembre 2020

Principaux faits

  • Une personne sur six est âgée de 10 à 19 ans.
  • Les problèmes de santé mentale représentent 16% de la charge mondiale de morbidité et de blessures chez les personnes âgées de 10 à 19 ans.
  • La moitié des problèmes de santé mentale commencent avant l’âge de 14 ans, mais la plupart des cas ne sont ni détectés ni traités (1).
  • À l’échelle mondiale, la dépression est l’une des principales causes de morbidité et d’invalidité chez les adolescents.
  • Le suicide est la troisième cause de mortalité chez les 15-19 ans.
  • Lorsqu’ils ne sont pas traités, les problèmes de santé mentale des adolescents ont des conséquences physiques et mentales jusqu’à l’âge adulte, limitant la possibilité pour eux de mener une vie épanouissante.

Introduction

L’adolescence (entre 10 et 19 ans) est une période la vie unique et formatrice. Les multiples changements physiques, émotionnels et sociaux, y compris l’exposition à la pauvreté, à la maltraitance ou à la violence, peuvent rendre les adolescents vulnérables aux problèmes de santé mentale. La promotion du bien-être psychologique et la protection des adolescents contre les expériences néfastes et les facteurs de risque susceptibles d’avoir un impact sur leur potentiel d’épanouissement sont essentielles non seulement pour leur bien-être à l’adolescence, mais aussi pour leur santé physique et mentale à l’âge adulte.

Déterminants de la santé mentale

L’adolescence est une période cruciale pour le développement et la pérennisation d’habitudes sociales et émotionnelles importantes pour le bien-être mental. Il s’agit notamment d’adopter des rythmes de sommeil sains, de faire régulièrement de l’exercice, de développer ses capacités d’adaptation, de résolution de problèmes et de relations interpersonnelles, et d’apprendre à gérer ses émotions. Un environnement favorable au sein de la famille, à l’école et dans la communauté en général est également important. On estime que 10 à 20% des adolescents souffrent de problèmes de santé mentale dans le monde, mais ces problèmes restent mal diagnostiqués et insuffisamment traités.(1)

De multiples facteurs déterminent les problèmes de santé mentale. Plus les facteurs de risque auxquels sont exposés les adolescents sont nombreux, plus l’impact potentiel sur leur santé mentale est important. Parmi les facteurs qui peuvent contribuer au stress à l’adolescence, il y a le désir d’une plus grande autonomie, la pression pour se conformer à ses pairs, l’exploration de l’identité sexuelle et un accès accru à la technologie et à son utilisation. L’influence des médias et les normes relatives au genre peuvent exacerber la disparité entre la réalité vécue par un adolescent et ses perceptions ou aspirations pour l’avenir. D’autres déterminants importants de la santé mentale des adolescents sont la qualité de leur vie familiale et leurs relations avec leurs pairs. La violence (y compris les sévices parentaux et le harcèlement) et les problèmes socio-économiques sont des risques reconnus pour la santé mentale. Les enfants et les adolescents sont particulièrement vulnérables à la violence sexuelle, qui est clairement néfaste pour la santé mentale.

Certains adolescents risquent davantage de souffrir de problèmes de santé mentale en raison de leurs conditions de vie, de la stigmatisation, de la discrimination ou de l’exclusion, ou encore du manque d’accès à un appui et à des services de qualité. Il s’agit notamment des adolescents vivant dans des situations humanitaires et fragiles; des adolescents souffrant de maladies chroniques, de troubles du spectre autistique, d’une déficience intellectuelle ou d’autres troubles neurologiques; des adolescentes enceintes, des parents adolescents ou des adolescents en situation de mariage précoce et/ou forcé; des orphelins; ainsi que des adolescents issus de minorités ethniques ou sexuelles ou d’autres groupes victimes de discrimination.

Les adolescents souffrant de troubles mentaux sont pour leur part particulièrement vulnérables à l’exclusion sociale, à la discrimination, à la stigmatisation (qui les rend moins disposés à demander de l’aide), aux difficultés scolaires, aux comportements à risque, aux problèmes de santé physique et aux violations des droits humains. 

Troubles émotionnels

Les troubles émotionnels apparaissent souvent à l’adolescence. En plus de la dépression ou de l’anxiété, les adolescents souffrant de troubles émotionnels peuvent aussi éprouver une irritabilité, une frustration ou une colère excessives. Les symptômes de plusieurs troubles émotionnels peuvent se chevaucher et entraîner des sautes d’humeur rapides et inattendues ainsi que des crises émotionnelles. Les adolescents plus jeunes peuvent aussi développer des symptômes physiques liés aux émotions, tels que des maux d’estomac, des maux de tête ou des nausées.

À l’échelle mondiale, la dépression est la quatrième cause principale de morbidité et d’incapacité chez les adolescents âgés de 15 à 19 ans, et la quinzième pour les 10-14 ans. Pour ce qui est de l’anxiété, elle se classe en neuvième position chez les adolescents âgés de 15 à 19 ans, et en sixième position pour les 10-14 ans. Les troubles émotionnels peuvent avoir de graves conséquences dans des domaines comme le travail scolaire et la fréquentation de l’établissement scolaire. Le repli sur soi peut aggraver l’isolement et la solitude. Dans les cas les plus graves, la dépression peut mener au suicide.

Troubles du comportement chez l’enfant

Les troubles du comportement chez l’enfant sont la deuxième cause de morbidité chez les jeunes adolescents âgés de 10 à 14 ans, et la onzième chez les adolescents plus âgés (15-19 ans). Parmi les troubles du comportement chez l’enfant, on peut citer le trouble de déficit de l’attention avec hyperactivité (qui se caractérise par la difficulté à être attentif, une activité excessive et le fait d’agir sans s’inquiéter des conséquences de façon inappropriée pour l’âge de l’enfant) ou des troubles du comportement (symptômes de comportement destructeur ou difficile). Les troubles du comportement chez l’enfant peuvent avoir des conséquences sur l’éducation à l’adolescence et relèvent parfois d’un comportement délictueux.

Troubles de l’alimentation

Les troubles de l’alimentation apparaissent souvent chez les adolescents et les jeunes adultes. Les femmes sont plus souvent touchées par les troubles de l’alimentation que les hommes. Les troubles de l’alimentation tels que l’anorexie mentale, la boulimie et l’hyperphagie boulimique se caractérisent par des comportements alimentaires nuisibles tels que la restriction des calories ou la crise de boulimie. Les troubles de l’alimentation nuisent à la santé et coexistent souvent avec la dépression, l’anxiété et/ou l’abus de substances psychoactives.

Psychose

Les troubles qui comprennent des symptômes de psychose, notamment des hallucinations ou des idées délirantes, apparaissent le plus souvent à la fin de l’adolescence ou au début de l’âge adulte. Ces expériences peuvent compromettre la capacité d’un adolescent à participer à la vie quotidienne et à l’éducation, et sont souvent sources de stigmatisation ou de violations des droits humains.

Suicide et actes autodestructeurs

On estime que 62 000 adolescents sont morts en 2016 des suites d’actes autodestructeurs. Le suicide est la troisième cause de mortalité chez les adolescents plus âgés (15-19 ans). Près de 90% des adolescents du monde vivent dans des pays à revenu faible ou intermédiaire et plus de 90% des suicides d’adolescents se produisent dans ces pays. Les facteurs de risque de suicide sont multiples: consommation nocive d’alcool, maltraitance durant l’enfance, stigmatisation à l’encontre des personnes qui cherchent de l’aide, obstacles à l’accès aux soins et accès aux moyens. La communication sur les médias numériques au sujet des comportements suicidaires est une préoccupation émergente pour cette tranche d’âge.

Comportements à risque

De nombreux comportements à risque pour la santé, comme la consommation de substances psychoactives ou les comportements sexuels à risque, commencent à l’adolescence. Les comportements à risque peuvent à la fois constituer une stratégie inefficace pour faire face à des problèmes de santé mentale et avoir de graves conséquences sur le bien-être mental et physique d’un adolescent.

À l’échelle mondiale, la prévalence de la forte consommation épisodique d’alcool chez les adolescents âgés de 15 à 19 ans était de 13,6% en 2016, les hommes étant les plus à risque.

La consommation de tabac et de cannabis est un autre sujet d’inquiétude. Le cannabis est la drogue la plus consommée chez les jeunes, environ 4,7% des 15-16 ans l'avait consommé au moins une fois en 2018. De nombreux fumeurs adultes ont fumé leur première cigarette avant l'âge de 18 ans.

La perpétration d’actes violents est un comportement à risque qui peut accroître la probabilité de décrochage scolaire, de blessures, de participation à des activités criminelles ou de décès. La violence interpersonnelle a été classée deuxième cause de décès chez les adolescents plus âgés de sexe masculin en 2016.

Promotion et prévention

Les interventions de promotion de la santé mentale et de prévention visent à renforcer la capacité de chacun à gérer ses émotions, à améliorer les solutions alternatives aux comportements à risque, à développer la résilience face à des situations difficiles ou face à l’adversité, et à promouvoir des environnements et des réseaux sociaux favorables.

Ces programmes nécessitent d’adopter une approche à plusieurs niveaux avec différentes plateformes de diffusion, par exemple les médias numériques, les établissements de soins de santé, les services sociaux, les établissements scolaires ou la communauté, de mêmes que différentes stratégies pour toucher les adolescents, en particulier les plus vulnérables.

Détection et traitement précoces

Il est fondamental de répondre aux besoins des adolescents présentant des problèmes de santé mentale précis. Ainsi, il faut éviter l’institutionnalisation et la surmédicalisation des adolescents, donner la priorité aux approches non pharmacologiques et respecter les droits de l’enfant conformément à la Convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant et aux autres instruments relatifs aux droits de l’homme. Le Programme d’action de l’OMS Combler les lacunes en santé mentale (mhGAP) fournit aux non-spécialistes des lignes directrices fondées sur des bases factuelles pour leur permettre de mieux cerner et prendre en charge les problèmes de santé mentale prioritaires dans les milieux disposant de ressources limitées.

Action de l’OMS

L’OMS s’emploie à mettre sur pied des stratégies, des programmes et des outils afin d’aider les gouvernements à répondre aux besoins des adolescents sur le plan sanitaire. Ressources clés:

L’OMS a élaboré des outils à utiliser dans les situations d’urgence pour:

Tous ces outils tiennent compte des problèmes propres aux jeunes.

(1) Kessler RC, Angermeyer M, Anthony JC, et al. Lifetime prevalence and age-of-onset distributions of mental disorders in the World Health Organization’s World Mental Health Survey Initiative. World Psychiatry 2007; 6: 168–76.

 

https://www.who.int/fr/news-room/fact-sheets/detail/adolescent-mental-health

lundi 28 septembre 2020

INA.fr : En 1986, Fabien témoigne de sa tentative de suicide et de comment il a remonté la pente

Fabien entre pulsions suicidaires et nouveaux espoirs - 1986
SUICIDE CHEZ LES JEUNES. "J'ai retrouvé plusieurs valeurs dans la vie qui existent encore, qui, elles, ne sont pas mortes". En 1986, Fabien témoigne de sa tentative de suicide et de comment il a remonté la pente. Une vidéo qui alerte sur le besoin d'écoute du mal-être chez certains jeunes qui n'a pas disparu aujourd'hui : Plus d’un jeune sur dix a déclaré avoir pensé au moins une fois au suicide au cours des douze derniers mois selon une étude de février 2019.

A visionner sur Facebook INA.fr https://www.facebook.com/Ina.fr/posts/3482214695158258




vendredi 25 septembre 2020

BD : «C’est comme ça que je disparais»

D'apres article «C’est comme ça que je disparais» : notre coup de cœur!
Article www.labibleurbaine.com/*



Plus récent opus de la bédéiste d’origine française Mirion Malle, le roman graphique C’est comme ça que je disparais est récemment paru chez l’éditeur montréalais Pow Pow. Cet album intime aborde avec adresse le sujet de la dépression, des pensées suicidaires et de la santé mentale.

L’ouvrage raconte l’histoire de Clara, une jeune poétesse en panne d’inspiration, consumée par la dépression qui l’habite. Au fil des pages, Clara tente tant bien que mal de jongler entre sa dépression, son emploi poche dans le milieu de l’édition, les deadlines de son recueil de poésie et ses relations avec ses amis et amies, des personnes bien intentionnées mais qui ne savent pas toujours comment la soutenir.

Dans cet album, Mirion Malle dépeint en noir et blanc toutes les nuances de cette maladie insidieuse qui menace de faire disparaître ceux et celles qui en souffrent. Un ouvrage pudique et touchant, qui sonne juste, et dans l’air du temps. Notre coup de cœur de la rentrée.
C’est comme ça que je disparais de Mirion Malle, Éditions Pow Pow, Août 2020, 206 pages, 24,95 $.
https://www.labibleurbaine.com/litterature/3-chouettes-bandes-dessinees-de-la-rentree-a-decouvrir/


***
L'autrice et dessinatrice Mirion Malle a fait des études de bande dessinée l?ESA Saint-Luc (Bruxelles) et est également titulaire d'un master de sociologie, spécialité études féministes. Bien connue pour ses BD didactiques, elle a publié en 2016 "Commando Culotte" (Ed. Ankama, Label 619), en 2017; elle illustre" Les règles, quelle aventure !" (textes d?Elise Thiébaut, Ed. la ville brûle), un livre sur les règles destiné aux pré-ados et aux ados. En janvier 2019, elle publie "La Ligue des Super Féministes" (Ed. la ville brûle). Très attendue, il s'agit de la première BD de fiction de Mirion Malle, bien connue pour ses BD didactiques aussi percutantes qu'hilarantes. Elle nous livre avec "C'est ainsi que je disparais" une tranche de vie douce-amère, très « nouvelle vague » dans la façon dont l'héroïne et les personnages qui gravitent autour d'elle donnent à voir leurs difficultés, leurs peines, leur relations amicales et amoureuses. Mirion Malle nous entraîne au plus près des personnages et de leurs émotions, et surtout au plus près du mal-être et de la dépression vécue par l'héroïne, Clara, dans laquelle nombre de jeunes adultes se reconnaîtront. Cette BD aborde en effet le sujet de la santé mentale et de la dépression. Et Mirion Malle, avec le talent qui est le sien, le fait avec énormément de sensibilité et de pudeur, par petites touches impressionnistes et sensibles composant un tableau particulièrement touchant. On retrouve par ailleurs dans cette première BD de fiction des thèmes qui traversent ses autres ouvrages (la sororité, le soutien, l?écoute, les chansons des années 2000, la communication et les réseaux sociaux) et on y découvre la vie à Montréal (et le parler québécois qui va avec !).
https://livre.fnac.com/a13877485/Mirion-Malle-C-est-comme-ca-que-je-disparais

jeudi 24 septembre 2020

BORDEAUX Hôpital de jour adolescent (Centre Jean Abadie) : une équipe qui apporte des soins psychiques aux jeunes adolescents en détresse psychologique

FR3 Aquitaine - VIDEO Hôpital de jour adolescent (Centre Jean Abadie) : une équipe qui apporte des soins psychiques aux jeunes adolescents en détresse psychologique

Afin de favoriser une prise en charge rapide et précoce des jeunes adolescents, de permettre un temps de suivi complémentaire et ainsi proposer une  alternative à une hospitalisation à temps complet, une restructuration de l'hôpital de jour adolescent du Centre Jean Abadie en plateforme commune (UMPAJA* et UTCA**) s'est imposée. Cette structure a ouvert ses portes en janvier 2020 et propose aux adolescents des  dispositifs de médiations thérapeutiques.

LUNDI 21 SEPTEMBRE  2020 à  12h

Le thème : Hôpital de jour des adolescents
L'invité plateau : Dr Florence Breton,
Le reportage :Dr Christophe Beitz et des patients

L'équipe de l'hôpital de jour est constituée de deux médecins psychiatres, d'une psychologue, d'une psychomotricien, d'infirmières, d'une assistante sociale et d'une secrétaire médicale.

Elle accueille des adolescents pubères et des jeunes adultes de 13 à 21 ans venant d'effectuer une tentative de suicide ou souffrant de troubles graves du comportement alimentaire à type d'anorexie sévère ou de boulimie. Ils sont accueillis du lundi au vendredi en demi-journée ou en journée complète de 9h30 à 16h30.   La prise en charge en hôpital de jour est une prise en charge groupale qui vient en complément d'un suivi individuel déjà existant.  L'orientation est faite par un médecin psychiatre par téléphone ou par mail. Un rendez-vous rapide est proposé aux patients et à leurs parents pour confirmer l'indication d'hôpital de jour.  Un bilan pluridisciplinaire et scolaire est réalisé. Une réévaluation régulière en lien avec le médecin référent est prévue. Pour les parents une aide à la parentalité est proposée sous forme de groupe de parole. "Nous avons souhaité proposer des soins en hôpital de jour pour répondre au mieux aux besoins des adolescents et de leur famille. Dans des moments graves de crise suicidaire ou de troubles du comportement alimentaires, il est primordial de proposer des soins précoces, intensifs, tout en maintenant le plus possible le jeune dans son environnement scolaire et familial". Dr Florence Breton, responsable de l'unité

Des ateliers thérapeutiques en complément des soins

Depuis quelques années, la prise en charge de ces jeunes souvent en difficulté pour verbaliser leur mal-être a dû s'adapter en mettant en place de nouvelles médiations thérapeutiques telles que des ateliers de médiation corporelle, artistique et culturelle Ces activités de groupe et ces différents moyens d'expression ont permis une meilleure adhésion au suivi et aux soins ainsi qu'une amélioration des troubles et une diminution des temps d'hospitalisation. Il apparait en effet très important de ne pas trop couper le jeune de son environnement scolaire et familial. C'est le succès de ces ateliers thérapeutiques groupaux qui a conduit à une volonté de restructuration de cette offre de soin. « La mise en place des ateliers thérapeutiques (relaxation, modelage, écrire ses maux, les pieds dans le plat, idées reçues, face à soi) sort l'adolescent de sa prise en charge classique et l'inscrit dans un mouvement adolescent en le sortant de son quotidien. De plus, il découvre son potentiel artistique ce qui lui permet de reprendre confiance en lui.  Ces ateliers facilitent les échanges avec les adolescents, on peut parler des problèmes de manière détournée J'observe de réels bénéfices ! » Infirmière à l'hôpital de jour

Ce nouveau dispositif permet également de développer le réseau ville -hôpital et à une plus large échelle le réseau  Région-hôpital de jour par la mise en place prochaine de consultation et d'avis expert par télémédecine.

* UMPAJA unité médico psychologique de l'adolescent et des jeunes adultes en détresse suicidaire
** UTCA unité des troubles du comportement alimentair
e

Information du 16/09

https://www.chu-bordeaux.fr/Espace-m%C3%A9dia/Actualit%C3%A9s/FR3-VIDEO-H%C3%B4pital-de-jour-adolescent-(Centre-Jean-Abadie)-:-une-%C3%A9quipe-qui-apporte-des-soins-psychiques-aux-jeunes-adolescents-en-d%C3%A9tresse-psychologique-/

CANADA Soutien aux parents de jeunes suicidaires

Soutien aux parents de jeunes suicidaires

de PLEO (créé par des parents, pour des parents.)

"En septembre 2019 nous avons commencé à recueillir les mots de sagesse et l’intuition de parents et jeunes avec expérience vécue pour guider cet important projet – de nous dire ce que les parents qui supportent un jeune suicidaire ont de besoin afin de garder leur enfant en sécurité et en vie. Nous avons reçu une centaine de réponses et en novembre, nous avons travaillé avec un groupe de discussion formé de parents et avons distillé les questions en cinq catégories clés :  Accéder aux services; signes et sensibilisation; la sécurité à la maison, communication et gestion des crises. Le groupe pu générer une riche discussion sur les enjeux et réalités auxquels les parents et aidants de jeunes suicidaires font face, et leurs commentaires furent saisis dans l’illustration ci-bas. Ce qui suit sont les réponses à ces questions – ce qui est de plus utile et encourageant – de la part de parents et jeunes avec expérience vécue, cliniciens, et experts en prévention du suicide.



Soutien aux parents de jeunes suicidaires : Accéder aux services

Pour plus d’informations utiles et encourageantes, voir la fiche de conseils 

Soutien aux parents de jeunes suicidaires : Signes et sensibilisation

Pour plus d’informations utiles et encourageantes, voir la fiche de conseils Signes et sensibilisation

Soutien aux parents de jeunes suicidaires : La sécurité à la maison

Pour plus d’informations utiles et encourageantes, voir la fiche de conseils La sécurité à la maison

Soutien aux parents de jeunes suicidaires : Communication   

Pour plus d’informations utiles et encourageantes, voir la fiche de conseils Communication

Soutien aux parents de jeunes suicidaires : Gestion des crises 

Pour plus d’informations utiles et encourageantes, voir la fiche de conseils Gestion des crises

Accès : https://www.pleo.on.ca/fr/resources/fr-supporting-parents-of-suicidal-youth/

 


Évaluation de notre impact

Veuillez remplir ce bref sondage anonyme pour nous aider à comprendre si nous accomplissons notre mission d’aider les parents à soutenir leur jeunesse suicidaire. 

Veuillez compléter maintenant (pdf)

Balayage des ressources existantes

PLEO a demandé au Centre de la prévention du suicide de faire un examen de l’information et ressources disponibles pour identifier ce qui était couramment disponible pour répondre aux questions des parents et aidants sur comment garder leur jeune suicidaire en vie. Malgré le fait qu’il n’y avait presque pas de recherche académique sur ce sujet spécifique, le document qui suit contient plusieurs références qui contiennent des informations utiles sur plusieurs sujets qui touchent les parents et aidants.

Visionner Maintenant (pdf)

Pour les chercheurs et responsables politiques

Ce projet dirigé par des parents a regroupé de l’information sur le terrain sur ce que les parents et jeunes ont besoin afin de survivre. Les données recueillies sont disponibles ici afin que d’autres puissent continuer ce travail important.

Visionner Maintenant (pdf)


États-Unis : le Congrès vote une loi historique sur la prévention du suicide chez les personnes LGBT+

États-Unis : le Congrès vote une loi historique sur la prévention du suicide chez les personnes LGBT+

Publié le

Un projet de loi sur la prévention du suicide, incluant une formation pour les employé.e.s des lignes d'assistance, spécifique au traitement des personnes LGBT+ a été présenté au Congrès américain. C'est donc la toute première législation intégrant les personnes LGBT+ à être votée unanimement par la Chambre des représentants.

congrès américain
Le Congrès américain - mark reinstein / Shutterstock

Le Congrès américain a adopté unanimement lundi 21 septembre le National Suicide Hotline Designation Act, une loi qui permet aux Américain.e.s de composer le 988 pour joindre la National Suicide Prevention Lifeline (numéro national de prévention contre le suicide).

Cette décision est historique car il s’agit du premier projet de loi explicitement inclusif aux personnes LGBT+ à être voté à l’unanimité par le Congrès, selon l’association The Trevor Project.

« Une victoire historique » au Congrès

« Ce passage est une victoire historique, car il s’agit du premier projet de loi explicitement LGBTQ à être adopté à l’unanimité dans l’histoire – et 988 sauvera sans aucun doute d’innombrables vies. Selon l’enquête nationale 2020 du Trevor Project sur la santé mentale des jeunes LGBTQ, 40 % des jeunes LGBTQ ont sérieusement envisagé de se suicider au cours des douze derniers mois, et plus de la moitié des jeunes transgenres et non binaires l’ont sérieusement envisagé », explique Sam Brinton, vice-président.e des affaires gouvernementales au Trevor Project.

« Cette législation vitale exigera que la ligne d’écoute fournisse des services spécialisés aux jeunes LGBTQ et à d’autres groupes à haut risque, et permettra à des millions d’Américains de trouver beaucoup plus facilement du soutien dans les moments de crise. Nous exprimons notre sincère gratitude aux membres du Congrès Moulton et Stewart pour leur leadership dans l’expansion des ressources de prévention du suicide », ajoute-t-iel.

Selon The Verge, le projet de loi a été approuvé par le Sénat en mai et par la Commission fédérale des communications en juillet. Si le National Suicide Hotline Designation Act est signé par le président Trump, les Américain.e.s pourront composer le 988 à partir du 16 juillet 2022.

Alice Lavigne
 

MàJ : MANIFESTATION 29/09/2020 Tignieu-Jameyzieu (38) soirée impros-débat : « Le suicide, en parler pour le prévenir »

Communication du Service Autonomie Direction territoriale du Haut-Rhône dauphinois 24/09/2020 :

"Madame, Monsieur,
Chers partenaires,

Bonjour,

Nous vous informons que la soirée théâtrale
« les impros-débats - Le suicide, en parler pour le prévenir » est maintenue :
le mardi 29 septembre 2020 à 19h00

Salle de spectacle « Le Triolet » de Tignieu-JameyzieuEn cette période de Covid19, en conformité avec les consignes sanitaires nationales à appliquer :
Nous vous remercions de bien vouloir vous munir d’un masque pour assister à cette soirée théâtrale.
Le buffet initialement prévu ne pourra pas être assuré.

Espérant vous retrouver lors de cette soirée.

Bien cordialement,

 ***

 Source : Communication du Service Autonomie  Direction territoriale du Haut-Rhône dauphinois 13/08/2020

 " Depuis maintenant plus de 2 ans, la Conférence Territoriale des Solidarités (CTS) du Haut-Rhône dauphinois investit la question délicate de la prévention du suicide.

De multiples rendez-vous ont rassemblé des partenaires de tous horizons autour de films, de temps de formation, de groupes de travail et de réflexions, en différents lieux du territoire.

Fin 2019, deux actions ont été engagées pour 2020 :

- En premier lieu, un « Réseau ressources » pour soutenir les acteurs locaux dans leur accompagnement des personnes en souffrance confrontées à une crise suicidaire voit le jour en janvier 2020.

Etat d’avancement du projet à la veille du confinement : « Suicid’Aide » rassemble des professionnels et bénévoles du territoire engagés dans une véritable volonté de travailler autrement, en lien étroit, pour améliorer les prises en charge, informer et développer des actions de prévention auprès de tous les publics.

Une charte de partenariat doit être signée par une trentaine de personnes, représentants associatifs, professionnels du monde libéral, travailleurs sociaux.

- En second temps, une action à destination du grand public est programmée pour avril 2020. La forme retenue est alors une animation théâtrale, soirée déprogrammée du fait du confinement. Malgré les difficultés encore présentes, la décision a été prise de maintenir ce projet pour 2020.

Nous avons donc le plaisir de vous inviter à participer à une soirée impros-débat :

« Le suicide, en parler pour le prévenir »

le mardi 29 septembre 2020 à 19h00

Salle de spectacle « Le Triolet » de Tignieu-Jameyzieu.


Nous vous attendons nombreux pour assister à une « improvisation » théâtrale de la Compagnie des Désaxés suivie d’un échange, animé par un psycho-sociologue pour tenter de mieux décrypter le processus engagé par la crise suicidaire.

Comment repérer les signes avant-coureurs ? Comment parler de son désir de suicide à un proche ? Comment désamorcer le passage à l’acte ? Comment se reconstruire après une tentative de suicide ou un décès par suicide d’une personne de son entourage ?

Autant de questions qui seront débattues avec le public, avec vous…

Nous sommes tous potentiellement concernés par ce problème, la prévention est le seul moyen de réduire le risque…

Parlez-en autour de vous.

Pour information : entrée et parking gratuit,

Arrivée conseillée vers 18h45.

Un buffet clôturera cette rencontre.

Horaires : 19H00-21h30 "

Invitation

Organisé par le Département de l'Isere et financé par la Conférence Territoriale des Solidarités (CTS) du Haut-Rhône dauphinois

mardi 22 septembre 2020

NOUVEL OUTIL SUR INFOSUICIDE.ORG : Le Plan de sécurité en prévention du suicide

Nouveau sur Infosuicide :  Le Plan de sécurité en prévention du suicide.

N'hésitez pas à nous donner votre avis et remarques : info@infosuicide.org

"Pourquoi créer un plan de sécurité ?

Permalien vers:Plan de sécuritéLa meilleure stratégie pour éviter le passage à l’acte suicidaire reste la prévention.
Et élaborer un plan de sécurité peut permettre de prévenir le suicide et de s’aider le mieux possible à traverser une crise
suicidaire. Lire la suite

 https://www.infosuicide.org/guide/plan-de-securite/

lundi 21 septembre 2020

USA : La demande de prévention du suicide augmente

La demande de prévention du suicide augmente
D'apres article Demand for Suicide Prevention Increases 16 septembre 2020

Laurie Martin  https://www.psychiatrictimes.com*

La perte d'un membre de la famille, d'un ami et d'un patient peut être beaucoup plus pénible qu'on ne pourrait l'imaginer.

De nouveaux résultats soulignent les données d'enquêtes antérieures qui indiquent que les Américains sont prêts et disposés à parler de santé mentale - en particulier de suicide - et qu'ils se sentent plus empathiques pendant cette période d'incertitude, d'isolement, de stress économique et de préoccupation pour la santé physique. 1,2 Une enquête en ligne Harris Poll auprès de 2072 adultes américains a eu lieu du 22 au 24 juillet 2020 et plaide en faveur de la prévention du suicide en tant que priorité nationale, en particulier à la lumière des troubles, des perturbations et de l'incertitude du COVID-19 pandémie.

L'American Foundation for Suicide Prevention (AFSP), National Action Alliance for Suicide Prevention (Action Alliance), Suicide Prevention Resource Center (SPRC), et Education Development Center (EDC) se sont associés pour évaluer où nous en sommes dans le débat national sur suicide. La majorité des répondants au sondage en ligne jugeaient la santé mentale importante:

  • 81% pensent que la prévention du suicide devrait être une priorité nationale.
  • 93% pensent que le suicide est évitable.
  • 66% sont préoccupés par les amis et les membres de leur famille qui ont des problèmes psychiatriques et sont prêts à parler de suicide avec eux.
  • 78% croient que la santé mentale et physique est essentielle à une vie de qualité.

Étant donné que septembre est le mois de la prévention du suicide , les résultats sont encore plus opportuns. Dans un communiqué de presse , Jerry Reed, PhD, vice-président principal chargé de la direction de la pratique à EDC, a déclaré: «Ces données nous montrent que les Américains considèrent ces problèmes comme d’une importance cruciale et qu’ils veulent jouer un rôle pour les résoudre. Nous devons prendre des mesures audacieuses dès maintenant pour soutenir ceux qui luttent et pour faire émerger un pays plus fort".

En cas de décès d'un patient par suicide

Selon Christine Moutier, MD, médecin-chef de l'AFSP, «la recherche montre qu'environ la moitié des psychiatres et environ 20% des autres professionnels de la santé mentale subissent la perte d'un ou plusieurs patients par suicide au cours de leur carrière. Une gamme d'émotions envahit toutes les personnes associées au patient, mais les cliniciens en particulier peuvent éprouver des sentiments de culpabilité, de chagrin, de colère ou de honte.

«Cette expérience de perte peut être beaucoup plus pénible qu'on ne pourrait l'imaginer», a déclaré Moutier. «Par exemple, dans une étude, la moitié des psychiatres qui ont perdu un patient par suicide avaient des scores sur l'échelle d'impact d'une échelle d'événement comparable à une population clinique après le décès d'un parent.» 3

Moutier a ajouté: «Les résidents en psychiatrie sont encore plus susceptibles de subir le suicide d'un patient lié à la structure de la formation, les stagiaires s'occupant souvent des populations de patients les plus gravement et chroniquement malades. L'expérience de la perte pour les professionnels de la santé a également le défi d'inclure les niveaux de ramifications personnels et professionnels.

Étapes du soutien des cliniciens

Les soins personnels et le soutien extérieur sont particulièrement importants après la perte d'un patient par suicide. Les psychiatres peuvent prendre des mesures intentionnelles pour traiter les nombreuses émotions et le chagrin afin de continuer de la manière la plus saine possible dans le cas où l'un de leurs patients décède par suicide, comme suit:

  • Immédiatement après un décès par suicide et dans les semaines qui ont suivi, demandez de l'aide au besoin. Cela peut prendre la forme de débriefing, de thérapie, de soutien par les pairs, etc.
  • Prenez des mesures pour pratiquer les soins personnels de base, p. Ex. Sommeil, exercice, alimentation adéquate et temps de réflexion.
  • Participez aux processus institutionnels tels que l'examen des cas, l'événement sentinelle, les réunions avec la gestion des risques et les analyses des causes profondes.
  • Offrez de rencontrer la famille du patient décédé. Selon Moutier, «Cette réunion a un objectif et des paramètres clairs: écouter et apporter du soutien et de l'empathie à la famille, répondre aux questions sans violer la confidentialité du patient et présenter ses sincères condoléances.
  • Sachez que vous n'êtes pas seul dans cette expérience.

De plus, Moutier a déclaré: «Interrogez les dirigeants de votre organisation sur les programmes et ressources éducatifs qui font de la santé mentale des professionnels de la santé une priorité. Ces ressources peuvent aider à briser la culture du silence autour de la santé mentale des cliniciens ainsi que les obstacles auxquels les médecins peuvent faire face pour accéder aux soins de santé mentale, y compris les préoccupations concernant l'autorisation d'exercer et les privilèges hospitaliers.

Références

1. Une enquête nationale montre que la majorité des Américains prendraient des mesures pour prévenir le suicide. Le sondage Harris. Consulté le 16 septembre 2020. https://theharrispoll.com/national-survey-shows-majority-of-americans-would-take-action-to-prevent-suicide

2. COVID-19 renforce un appel renouvelé pour faire de la prévention du suicide une priorité nationale (communiqué de presse). 1er septembre 2020. Consulté le 16 septembre 2020. https://www.prnewswire.com/news-releases/covid-19-reinforces-a-renewed-call-to-make-suicide-prevention-a-national-priority -301121593.html

3. Chemtob CM, Hamada RS, Bauer G, et al. Patients' suicides: frequency and impact on psychiatrists. 1988;145(2):224-228.

Source : https://www.psychiatrictimes.com/view/demand-for-suicide-prevention-increases