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vendredi 31 juillet 2020

INDRE FORMATIONS DÉPARTEMENTALES EN PRÉVENTION DU SUICIDE 2020

FORMATIONS DÉPARTEMENTALES EN PRÉVENTION DU SUICIDE
Source http://codes36.org/*
3 dates pour cette année :
10 et 11 septembre 2020 « Évaluation du potentiel suicidaire et orientation »
01 et 02 octobre 2020 « Évaluation du potentiel suicidaire et orientation »
26 et 27 novembre 2020 « Intervention de crise »
Les bulletins d’inscription sont à retourner 1 mois avant le début de la formation par mail à antenne36@frapscentre.org ou par courrier à Mélanie GROGNET – FRAPS IREPS antenne 36 – 73 rue Grande – 36000 Châteauroux.
FORMATIONS SUR DEMANDE
A partir de votre demande, en fonction de vos attentes et de vos pratiques, nous construisons en lien avec nos partenaires des sessions de formation en Éducation pour la Santé.
Pour + d’informations :
Par mail à antenne36@frapscentre.org ou par téléphone au 02 54 60 98 75

http://codes36.org/index.php/nos-missions/formation/

ROYAUME UNI Temoignage et initiative Un homme accroche des notes manuscrites de prévention du suicide sur les ponts pour convaincre les gens de ne pas sauter

INSPIRANT
Un homme accroche des notes manuscrites de prévention du suicide sur les ponts pour convaincre les gens de ne pas sauter
Par Daksha Devnani

30 juillet 2020 source https://fr.theepochtimes.com/*

AVERTISSEMENT : cet article contient une description de scène violente et une image de blessure pouvant déranger certains lecteurs.
Un homme du quartier de Spondon à Derby s’est investi de la mission de donner de l’espoir à tous ceux qui envisagent d’attenter à leur vie en affichant sur les ponts du comté du Derbyshire des notes édifiantes les exhortant à ne pas sauter.
(Avec l’autorisation de Rocco Hawkins)
Rocco Hawkins, 36 ans, plâtrier, a un jour envisagé de se suicider après une agression dans la rue en février 2019, qui lui a laissé une foule de problèmes psychiques et mentaux.
Parlant de l’agression avec Epoch Times, par e-mail,  Rocco a déclaré : « J’ai été assommé. On m’a frappé à la tête et frappé à coups de poings. J’ai eu le crâne fracturé, une hémorragie cérébrale, une demi-dent arrachée, des atteintes au cou et des vertèbres fracturées. »
À la suite de l’agression, Rocco a été atteint du syndrome de stress post-traumatique et également de trouble de la personnalité limite (borderline). L’idée qu’il serait comme ça pour le reste de sa vie l’a totalement bouleversé. Après quatre semaines de séjour à l’hôpital, Rocco a même dû renoncer à son intention de faire une promenade tant cela le rendait anxieux de ne pas pouvoir regarder derrière lui en raison de la minerve qu’il portait.
(Avec l’autorisation de Rocco Hawkins)
Pour palier aux résurgences constantes des images de son agression, Rocco s’est réfugié dans l’alcool à des degrés d’absorption très élevés. Pendant toute cette période, souffrant de problèmes de santé mentale, son fils n’a pas été autorisé à lui rendre visite. Après quatre mois de port d’une minerve, Rocco a partagé qu’il n’en pouvait plus et qu’il ne se trouvait plus de raison de vivre. C’est alors qu’il a voulu attenter à sa vie. « J’étais complètement dans le brouillard, j’ai marché sur le pont, grimpé sur la balustrade et ensuite, je ne me souviens pas d’avoir ressenti quoi que ce soit », a déclaré Rocco.
(Avec l’autorisation de Rocco Hawkins)
Cependant, ce jour-là, les choses ont pris une autre tournure, car au dernier moment, deux policiers l’ont saisi et mis en sécurité. Cet acte a changé sa vie pour toujours. Après cette tentative de suicide, Rocco a passé quatre mois dans un hôpital psychiatrique, où il était sous traitement et aidé par des professionnels de la santé. Faisant allusion aux quatre mois passés à l’hôpital, Rocco se souvient qu’il lui a été difficile au début d’accepter leur aide, ne voulant pas s’ouvrir à eux. Puis, avec le temps, il leur a tout raconté, et ils ont ainsi pu élaborer un plan pour l’aider. « Je crois que ces professionnels m’ont sauvé la vie et je ne les remercierai jamais assez », a-t-il déclaré.
En janvier de cette année, c’est un homme nouveau, sorti des ténèbres que l’on a pu découvrir. « Arrivé devant la porte de l’hôpital, j’ai fermé les yeux, j’ai pris une grande respiration et je me suis dit que ma vie commençait aujourd’hui », a déclaré Rocco Hawkins. Après avoir quitté l’hôpital, transformé, il s’est senti plein d’ardeur et à eu l’idée de créer de l’espoir chez les personnes qui envisageaient de se suicider, et a ainsi commencé sa mission.
« J’ai décidé d’apposer des citations de prévention du suicide sur les ponts et également des lettres personnalisées de mon histoire », a déclaré Rocco. « J’étais abasourdi lorsque j’étais sur le pont, alors j’ai pensé que les citations pourraient être la distraction dont quelqu’un a besoin pour se changer les idées. »
(Avec l’autorisation de Rocco Hawkins)
Lorsque Epoch Times a demandé à Rocco Hawkins ce qui l’avait poussé à lancer un tel projet, il a répondu que c’étaient les mots de quelqu’un qui avait commenté son statut sur Facebook lorsqu’il avait demandé de l’aide. « Une personne à qui je ne m’attendais pas, et qui m’a que dit si j’allais sur ce pont pour sauter, de surtout faire tout pour me distraire, dévier mon attention et me détourner ainsi du funeste dessein de me jeter du pont », a-t-il déclaré.
Il a ajouté : « J’ai pensé que si on peut me dire cela, alors on peut le dire aux autres. » Il a ensuite décidé de créer quelque chose.
(Avec l’autorisation de Rocco Hawkins)
Depuis le début de son engagement à soutenir les gens, Rocco, maintenant sobre depuis 10 mois, a parcouru 15 ponts en épinglant des citations sur la prévention du suicide à travers le comté et a directement aidé à sauver la vie de sept personnes.
Même si c’est difficile, ta lumière éclaire les ténèbres. Ta vie est importante. (Avec l’autorisation de Rocco Hawkins)
Il a partagé le fait que les gens le contactent constamment pour lui demander conseil lorsqu’ils se sentent déprimés et qu’ils sont attaqués par des pensées suicidaires. Rocco Hawkins est en mesure de les aider et de leur offrir quelques techniques à partir de ce qu’il a appris à l’hôpital jusqu’à ce que l’aide arrive sur place.
Partageant l’impact positif que ses lettres manuscrites ont sur les gens, M. Hawkins a déclaré : « J’ai reçu un message d’une dame qui me remerciait beaucoup parce que j’avais sauvé la vie de son fils. Il est rentré chez lui avec ma lettre à la main et a dit à sa mère qu’elle l’avait sauvé. »
« Rocco, lorsque j’ai traversé le pont, je n’avais pas l’intention de sauter, mais j’avais le moral au plus bas et me sentais très seul. Ces messages m’ont fait pleurer – je me suis senti tellement aimé, et ça m’a touché d’avoir un rappel que tout va passer encore une fois. Ça m’a rappelé combien de gens ont besoin de moi. Merci du fond du coeur. J’ai remis tes affiches en place puisque d’autres pourront aussi en bénéficier ainsi, et je voulais te dire que tu as eu un impact. Merci, RTB. (Avec l’autorisation de Rocco Hawkins)
Pour Rocco Hawkins, la sensibilisation à la santé mentale est très importante, car nous sommes actuellement confrontés à une crise sans précédent. Il croit fermement que les gens doivent s’ouvrir et partager ce qu’ils vivent. « Un problème partagé est un problème réduit de moitié », a expliqué Rocco Hawkins. En visitant les ponts à travers le comté, le bon samaritain a fait parler les gens d’eux-mêmes et leur a fait partager comment les choses ont changé pour eux. De plus, il gère également un groupe Facebook appelé « Bridges of Hope », où les gens partagent ouvertement leurs différentes expériences et s’entraident.
(Avec l’autorisation de Rocco Hawkins)
La vie a vraiment pris un virage à 360 degrés pour Rocco Hawkins, accomplissant plus de neuf marathons et parcourant plus de 1 000 km à vélo pendant cette pandémie. Il a également partagé qu’il se sentait plus fort que jamais et qu’il est passé de la haine des gens de ce monde à l’acceptation des choses nouvelles et excitantes de sa vie. Rocco Hawkins, qui participe toujours à des séances de sevrage d’alcool, s’est également vu offrir le poste de mentor pour ses pairs.
(Avec l’autorisation de Rocco Hawkins)
Partageant sa philosophie personnelle qui lui permet de rester motivé et fort, M. Hawkins a déclaré : « Il est urgent de mettre un coup d’arrêt à la stigmatisation qui entoure la santé mentale et de faire prendre conscience aux gens qu’il est tout à fait normal de ne pas toujours aller bien. »
Il conclut en déclarant qu’il veut faire prendre conscience aux gens « que le changement est possible et qu’il en est la preuve vivante ».
Voici d’autres citations que M. Hawkins a affichées sur les ponts
« Mets ta main sur ton coeur. Le sens-tu ? C’est ce qui donne un sens à la vie. Il y a une raison pour laquelle tu es en vie » (Avec l’autorisation de Rocco Hawkins)
« Quand tu as envie de tout abandonner, rappelle-toi ce qui t’a fait tenir le coup jusqu’à présent. » (Avec l’autorisation de Rocco Hawkins)
« Tu es une personne belle, gentille, intelligente, aimable, rayonnante, épatante, tu vaux la peine […] »(Avec l’autorisation de Rocco Hawkins)
source https://fr.theepochtimes.com/homme-accroche-notes-manuscrites-de-prevention-suicide-ponts-convaincre-gens-de-ne-sauter-1478095.htmlhttps://fr.theepochtimes.com/homme-accroche-notes-manuscrites-de-prevention-suicide-ponts-convaincre-gens-de-ne-sauter-1478095.html

MàJ CABINET DE CURIOSITES Wait! Life is beautiful! & What Happened Des jeux video qui abordent la question du suicide

Le cabinet de curiosités d'Infosuicide.org
La rubrique " Le cabinet de curiosités d'Infosuicide.org " des sujets, actualités, débats plus ou moins documentés et sous réserves d'informations complémentaires et/ou fiables, qui toutefois nous questionnent et nous interpellent...
Nous les relayons essentiellement comme matière à penser et à débattre.
Aidez nous à alimenter une réflexion...  



1er post
Bande-annonce Wait! Life is beautiful! : Le thriller psychologique autour du suicide se présente en vidéo





Découvrez What Happened, un jeu psychologique qui aborde le suicide
Les jeux à portée psychologique ne sont pas hyper nombreux, et il est difficile d’en citer de vraiment réussis. Mais le studio Genius Slackers se fait fort d’atteindre cet objectif avec What Happened, qui vient d’une inspiration aussi réelle que sombre. Le game designer Arash Negahban explique que son son voisin s’est suicidé il y a cinq ans : “Il l’a fait car son grand frère ne lui avait pas acheté de voitures, alors que lui-même l’avait fait pour tous ses frères. On ne peut jamais comprendre une personne dans cette situation. Une personne qui, soudainement, sans raison, commet un tel acte. Mais quand on s’est plus renseigné, quand on a consulté des psychologues, nous avons réalisé que ces gens vivaient des situations qu’on ne peut pas imaginer“.
Et c’est donc la mission que Genius Slackers s’est donnée : donner vie aux démons des personnes à tendance suicidaire, afin que nous puissions mieux les comprendre, et les aider. Le jeu nous fera jouer à la première personne en tant qu’étudiant pour “essayer de le guider dans la lumière contre la volonté des démons qui dominent son esprit troublé“. Il est également intéressant de noter que “l’empathie que vous montrerez envers le personnage influencera subtilement la fin de son voyage“, nous permettant ainsi de mieux comprendre et appréhender les troubles suicidaires.



Ce sujet est délicat mais très important, et les jeux vidéo peuvent servir de parfait média pour nous immerger dans cette toile de problèmes. En janvier dernier, Ninja Theory annonçait conduire d’importants travaux dans cette optique, et il est plutôt cool de voir de plus en plus de studios se pencher là-dessus.
Pour sa part, What Happened sortira le 30 juillet prochain.
https://www.alwaysforkeyboard.com/decouvrez-what-happened-un-jeu-psychologique-qui-aborde-le-suicide/

***

Bande-annonce Wait! Life is beautiful! : Le thriller psychologique autour du suicide se présente en vidéo
PC

À travers ce jeu proche du film interactif, le développeur de DRAMATIC MUSIC PLAYS veut sensibiliser à la question du suicide.
Will mène une vie monotone d'employé de bureau qui le déprime. Face à l'absurdité de l'existence, il va prendre sa vie en main et décide de se rendre sur un pont réputé pour accueillir de nombreux suicides afin de les empêcher. Petit à petit, Will va prendre goût à ce rôle de sauveur et va se rendre de plus en plus régulièrement sur ce pont en interpellant ceux qui s'apprêtent à sauter toujours par la même phrase : "Wait ! Life is beautiful !". À vous de faire les bons choix dans les dialogues pour les empêcher de commettre l'irréparable.
Mais au cours de sa mission pour tenter de sauver des vies, Will va rencontrer de nombreux obstacles, comme une secte qui pousse les gens au suicide. La police va également commencer à le suspecter de meurtres à force d'être la dernière personne à avoir vu de nombreuses victimes en vie. Interagir si souvent avec des personnes suicidaires va affecter la santé mentale de Will qui va lui-même développer de sombres pensées...
Le but affiché par le développeur de DRAMATIC MUSIC PLAYS est de sensibiliser un nouveau public à la question du suicide et à alerter sur les signaux précoces qui peuvent apparaître chez des proches :
En tant que créateur de ce jeu, je veux partager une vraie expérience et des émotions que j'ai ressenties lorsque je développais Wait! Life is Beautiful! Je pense que le jeu peut aider ceux qui sont perdus et donner de l'espoir à ceux qui en ont besoin. Et surtout, s'il vous plaît, n'oubliez pas qu'il y a toujours une solution, et que la vie est formidable une fois les ténèbres dépassées.
Wait! Life is beautiful! sortira en 2020, mais son prologue sera disponible le 6 août prochain.


https://www.jeuxvideo.com/videos/1265856/wait-life-is-beautiful-le-thriller-psychologique-autour-du-suicide-se-presente-en-video.htm 


1er post 31/07/2020

jeudi 30 juillet 2020

Ségur de la santé : les conclusions / RENFORCER L’OFFRE DE SOUTIEN PSYCHIATRIQUE ET PSYCHOLOGIQUE DE LA POPULATION

21 juillet 2020
Après la signature des accords du Ségur de la santé qui consacrent 8,2 milliards d’euros à la revalorisation des métiers des établissements de santé et des EHPAD et à l’attractivité de l’hôpital public, Olivier Véran, ministre des Solidarités et de la Santé, a présenté les conclusions du Ségur de la santé le 21 juillet 2020. Le ministre s’est appuyé sur le rapport remis par Nicole Notat, animatrice du Ségur de la santé, pour retenir des mesures et des orientations fortes afin de poursuivre la modernisation du système de santé en France et d’améliorer le quotidien des soignants ainsi que la prise en charge des patients.
Aux côtés de Jacqueline Gourault, ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les Collectivités territoriales, de Fédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, et de Brigitte Bourguignon, ministre Déléguée à l’Autonomie, Olivier Véran a détaillé l’ensemble des mesures retenues des travaux du Ségur de la santé.

Lire la suite https://solidarites-sante.gouv.fr/systeme-de-sante-et-medico-social/segur-de-la-sante-les-conclusions/

Extraits


MESURE 31 RENFORCER L’OFFRE DE SOUTIEN PSYCHIATRIQUE ET PSYCHOLOGIQUE DE LA POPULATION
— Mettre en place un numéro national de prévention du suicide 24h/24 7j/7.

— Recruter 160 psychologues supplémentaires dans les centres médico-psycholo-giques pour un soutien psychologique accessible à tous (financement de postes par e FIR).
— Renforcer « l’aller vers » au travers des cellules d’urgences médico-psychologiques.—Donner accès à des consultations de psychologues en ambulatoire dans des maisons de santé pluri-professionnelles.

Prochaines étapes—Second semestre 2020 : délégation de crédits et élaboration finale du dispositif
—2021-2022 : lancement du dispositif général de première ligne
Retrouver l’ensemble des 33 mesures de conclusion du Ségur de la santé :
pdf Dossier de presse - Conclusions du Ségur de la santé Téléchargement (1.5 Mo)
pdf Discours d’Olivier Véran - Conclusions du Ségur de la santé Téléchargement (498.1 ko)

Gérald Darmanin annonce un nouveau dispositif pour lutter contre les suicides chez les forces de l’ordre

Gérald Darmanin annonce un nouveau dispositif pour lutter contre les suicides chez les forces de l’ordre
Y.C.28 juillet 2020 https://actu17.fr/*

Interrogé à l’Assemblée nationale ce mardi après-midi, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a annoncé un nouveau dispositif pour les policiers et les gendarmes, afin de lutter contre les suicides dans leurs rangs. Il entrera en fonction « dès le début du mois prochain ».


Gérald Darmanin a décidé d’aller plus loin dans la prévention des suicides afin d’endiguer ce fléau qui touche durement les forces de l’ordre.

Le nouveau locataire de la place Beauvau était interrogé ce mardi à l’Assemblée nationale lors de la séance des questions au gouvernement, par le député de l’Indre François Jolivet (LREM), auteur le mois dernier avec 31 autres parlementaires d’un communiqué de presse destiné à attirer l’attention sur les nombreux suicides dans les rangs des policiers et des gendarmes.

Les forces de l’ordre devenues « les otages d’un magma médiatique et politique »

François Jolivet a d’abord rappelé que les forces de l’ordre « faisaient face à des situations violentes ». « Sur le front de la sécurité du quotidien, elles deviennent des cibles, sur le front social, elles sont le réceptacle de bien des malaises individuels et collectifs. Elles sont par ailleurs devenues les otages d’un magma médiatique et politique, les jugeant et les condamnant avant même l’ouverture d’enquête », a poursuivi le député, avant d’énumérer les prénoms de dix membres des forces de l’ordre qui se sont donné la mort ces derniers mois.





Une « dépression à laquelle nous devons absolument répondre »

Les policiers et les gendarmes « connaissent des difficultés qui sont propres à leur métier, qui ont des conséquences très importantes sur leur vie de famille et leur vie personnelle, et les mènent souvent à des questionnements sur leur engagement et parfois, dans des circonstances particulièrement dramatiques, à mettre fin à leur jour », a rappelé le ministre de l’Intérieur.

« Les cycles horaires des policiers et des gendarmes, la violence à laquelle ils sont confrontés, les mutations notamment de sortie d’école qui les mettent loin de leur famille et parfois de leur jeune famille, les poussent parfois à connaître cette dépression à laquelle nous devons absolument répondre », a ajouté Gérald Darmanin.

« L’une des raisons pour lesquelles les policiers et les gendarmes peuvent mettre fin à leurs jours, c’est effectivement les blessures, les agressions, les attaques (…) dont ils peuvent faire l’objet », a souligné le ministre. « Ils doivent en parler auprès de leur hiérarchie et auprès du ministère de l’Intérieur ».



« Un suivi bien plus individuel qu’il ne l’est aujourd’hui »

Gérald Darmanin a ensuite annoncé qu’un dispositif « élaboré par son prédécesseur », allait être mis en place « après consultation des syndicats, pour les policiers et les gendarmes victimes », et sera opérationnel « dès le début du mois prochain ». Il « permettra à toute heure, dans plusieurs télédéclarations ou au téléphone » de « joindre immédiatement quelqu’un du ministère de l’Intérieur pour un suivi bien plus individuel qu’il ne l’est aujourd’hui ».

« Entre un policier et quelqu’un qui a commis des méfaits qui sont contraires aux lois de la République, nous choisirons toujours le policier », a-t-il conclu.



En 2019, selon les chiffres de la police nationale, 59 policiers se sont donné la mort, soit une hausse de 60% par rapport à l’année précédente. Au moins 17 gendarmes ont également le même geste irréparable l’année dernière.

Depuis le 1er janvier, au moins 21 suicides ont été recensés dans les rangs de la police nationale et trois autres au sein de la gendarmerie. En avril 2019, Christophe Castaner avait annoncé la création d’un numéro vert (0805 230 405) pour lutter contre ce phénomène chez les forces de l’ordre.

https://actu17.fr/gerald-darmanin-annonce-un-nouveau-dispositif-pour-lutter-contre-les-suicides-chez-les-forces-de-lordre/

Bretagne Table-ronde sur la prévention du suicide agricole

Bretagne
Table-ronde sur la prévention du suicide agricole

sur https://lebimsa.msa.fr

Olivier Damaisin, en charge depuis mars d’une mission interministérielle sur la prévention et l’accompagnement des agriculteurs en souffrance, a rencontré le 23 juillet dernier un grand nombre d’acteurs locaux de la prévention à l’occasion d’une table-ronde qui s’est déroulée dans les bureaux de la MSA Portes de Bretagne.
La MSA Portes de Bretagne a accueilli à 14 h 30 la table-ronde qui a réuni autour d’Olivier Damaisin et de la députée bretonne Laurence Maillart-Méhaignerie, les protagonistes de la prévention comme la Mutualité sociale agricole, le conseil départemental d’Ille-et-Vilaine, la chambre d’agriculture, l’association Solidarité Paysans et les syndicats afin d’aborder non seulement les dispositifs et les actions mis en œuvre sur le territoire mais surtout de détailler les solutions données au mal-être agricole voire d’en préciser les blocages.
En dépit de la qualité de la collaboration nouée entre ces différents acteurs, des expériences engrangées sur ces questions depuis de longues années et des efforts pour y remédier, les difficultés de repérage persistent.
La réunion de travail a permis de dresser ces constats, de rappeler les principales causes du mal-être et de pointer du doigt les pierres d’achoppement auxquelles sont souvent confrontés les intervenants sociaux, représentant une vraie entrave à l’action préventive. Alain Foret, ‎directeur des territoires et de l’innovation de la MSA Portes de Bretagne, en rappelle les obstacles et la complexité : « Repérer, c’est très difficile, c’est souvent trop tardif : nous avons tous partagé ce diagnostic. À partir de là, trouver des solutions passe par l’échange d’informations qui est freiné par l’obligation de la confidentialité. Nous avons tous plaidé en faveur de sa levée auprès des deux députés présents. Entre autres solutions que nous comptons amplifier à la MSA Portes de Bretagne, le travail avec la médecine de ville parce que nous avons des marges de progrès pour mieux informer les médecins de ville sur les dispositifs existants. Ces derniers sont les interlocuteurs de proximité de nos adhérents en difficulté. » 
Ce sont ces problèmes et ces réponses imaginées sur les territoires par les responsables de la prévention et de l’accompagnement du monde agricole qu’est venu chercher l’élu du Lot-et-Garonne dans le cadre de sa mission dont les conclusions sont prévues pour fin août.
La rencontre, qui a duré près de trois heures, est le troisième temps fort de la journée d’étude que la députée de la deuxième circonscription d’Ille-et-Vilaine, Laurence Maillart-Méhaignerie, a concoctée pour Olivier Damaisin. Dans la matinée, il a visité une exploitation en redressement, installée dans la commune de Liffré, afin de recueillir le témoignage de l’agriculteur. Peu après, il s’est entretenu avec Mélanie Pâquet, 23 ans, auteure d’un livre, paru en 2019, sur le suicide de son père, Une fille d’agriculteurs sans repère.

Lire aussi notre interview d’Olivier Damaisin.

https://lebimsa.msa.fr/agriculture/la-prevention-du-suicide-en-bretagne/

 

lundi 27 juillet 2020

ANNONCE Chargé(e) de programme santé : Prévention du suicide Direction générale de la santé

Place de l'emploi public sur https://www.place-emploi-public.gouv.fr*
Affaires sociales et santé
Chargé(e) de programme santé : Prévention du suicide
Réf. 2020-435378
Paris (75), France

Chargé(e) de programme santé : Prévention du suicide
Organisme de rattachement

Direction générale de la santé

Versant
Fonction publique d'Etat

Catégorie  A

Poste à pourvoir le  01/09/2020

Pièce(s) jointe(s) Postuler

Informations générales

Domaine fonctionnel & emploi Affaires sociales et santé • CONSEILLERE-EXPERTE/CONSEILLER-EXPERT AFFAIRES SOCIALES (FPE - FP2AFS03)
Date de publication 22/07/2020
Description du poste
Descriptif du poste

Encadrement : non

– Le/la chargé(e) de programme prévention du suicide est en charge de la définition, de la mise en œuvre et du suivi de la politique de prévention du suicide déclinée dans l’action 6 de de la Feuille de route santé mentale et psychiatrie de juin 2018.

– A cet égard, il/elle propose des avis et des orientations sur les politiques à mener quant à la mise en œuvre de dispositifs, de pratiques ou de programmes innovants relatif à la prévention du suicide.

– Il/elle assure le suivi du déploiement national du dispositif de recontact des suicidants VigilanS, dont le développement et la mise en place du système d'information, et assure le secrétariat du comité de pilotage national.

– Il/elle assure l'organisation et la coordination de l'ensemble des travaux relatifs à la création d'un numéro national de prévention du suicide.

– Il/elle anime et organise l'activité du groupe de travail relatif à la contagion suicidaire.

– Il/elle anime et assure la poursuite des partenariats avec les autres directions, ministères et grandes institutions, particulièrement avec le Ministère de la Justice, la Police nationale, la SNCF, la RATP et IDFM.

– Il/elle représente la DGS au sein de l'Observatoire national du suicide.

– Il/elle élabore et suit les partenariats avec les associations de son secteur, particulièrement le Groupement d'études et de prévention du suicide (GEPS), l'Union nationale pour la prévention du suicide (UNPS), la Fédération régionale de recherche en psychiatrie et en santé mentale des Hauts-de France (F2RSM Psy) et SOS Amitié.

– Il/elle assure une veille stratégique et prospective sur les politiques et les acteurs concernés par la prévention du suicide, tant au niveau national qu'international.

– Il/elle assure une veille scientifique dans le domaine de la prévention du suicide, participe aux manifestations (congrès, colloques, etc.) et assure en tant que de besoin une expertise technique sur les différents rapports et études publiés.

– Il/elle peut être sollicité en cas de besoin et de façon ponctuelle pour venir en appui sur d'autres dossiers du bureau ou de la sous-direction.


Nature de l'emploi
Emploi ouvert aux fonctionnaires et/ou aux contractuels


en savoir plus https://www.place-emploi-public.gouv.fr/offre-emploi/chargee-de-programme-sante--prevention-du-suicide--reference-2020-435378

ETUDE RECHERCHE EPIDEMIOLOGIE ROYAUME UNI difficile mise en relation causale l'exemple de la relation entre le tabagisme et les idées ou tentatives de suicide

Tabagisme et suicide, pas de lien confirmé
Publié le 21/07/2020  sur https://www.jim.fr*
The British Journal of Psychiatry rappelle que l’Organisation Mondiale de la Santé encourage l’essor des stratégies préventives du suicide, d’autant plus que « pour chaque suicide effectif, on dénombre entre 10 et 40 tentatives. » Comme des travaux antérieurs suggèrent une association entre le tabagisme, les idées suicidaires et les tentatives de suicide, il était tentant d’examiner cette association dans la perspective d’une inférence causale, susceptible de présenter des implications pour les stratégies de prévention du suicide dans l’hypothèse où on constaterait effectivement que le tabagisme augmente le risque d’idées ou de tentatives de suicide.

Cependant, une étude réalisée au Royaume-Uni ne confirme pas l’existence présumée d’une relation causale entre le tabagisme et les idées ou les tentatives de suicides.

Difficile de préciser le sens de la relation
Exploitant des données de l’UK Biobank[1] pour analyser les contributions respectives des prédispositions génétiques et des facteurs de l’environnement dans le développement des maladies, cette recherche s’appuie notamment sur la randomisation mendélienne[2] (une méthode recourant à la « variation des gènes de fonction connue pour évaluer l’effet causal d’une exposition modifiable » sur telle problématique, en l’occurrence le risque de suicide). Les auteurs expliquent avoir utilisé la randomisation mendélienne pour « explorer la relation entre le tabagisme et les idées ou tentatives de suicide », en utilisant des variantes génétiques comme instruments pour réduire le biais de confusion résiduelle et de causalité inverse.

En pratique, même en présence d’une association suspectée entre tabagisme et idées suicidaires, il est très difficile de confirmer le sens réel de cette association : a-t-on plus de risques de penser au suicide parce qu’on fume déjà ou (plus vraisemblablement ?) plus de risques de se mettre à fumer (ou à fumer davantage) en cas de mal-être préalable ? Cette étude montre ainsi l’existence d’une relation entre tabagisme et risque suicidaire, « en particulier entre l’initiation au tabac et les tentatives de suicide (Odds Ratio OR= 2,07 ; intervalle de confiance à 95 % [1,91–2,26] ; p<0,001). » Toutefois, la randomisation mendélienne et l’analyse du polymorphisme mononucléotidique[3] ne montrent aucune preuve claire d’un effet causal du tabagisme sur les idées ou les tentatives de suicide (OR ≈ 0,05 sur les idées comme sur les tentatives de suicide), malgré des indices de la littérature antérieure suggérant la possibilité d’une relation dose-réponse positive.

[1] https://en.wikipedia.org/wiki/UK_Biobank
[2] https://en.wikipedia.org/wiki/Mendelian_randomization
[3] https://fr.wikipedia.org/wiki/Polymorphisme_nucleotidique


Dr Alain Cohen
Référence

"Être médecins ne nous préserve pas des idées reçues concernant le suicide. Tour d’horizon de ce qui contribue à inhiber notre parole."

"Combattre les idées reçues sur le suicide"

Être médecins ne nous préserve pas des idées reçues concernant le suicide. Tour d’horizon de ce qui contribue à inhiber notre parole.

​Idée reçue n° 1 : « En tant que soignant, on gère mieux ses souffrances et ses idées suicidaires »
Lire la suite https://www.whatsupdoc-lemag.fr/article/combattre-les-idees-recues-sur-le-suicide

GEPS FORMATION Programme national en Intervention et en Évaluation-Orientation de crise suicidaire

Le GEPS propose deux modules de formation ayant chacun des spécificités différentes et s'adressant à des publics distincts :

En savoir plus :
https://www.geps-formation.com/


GEPS FORMATION :
Programme national en Intervention et en Évaluation-Orientation de crise suicidaire


Les formations GEPS
Calendrier des formations/Inscriptions


samedi 11 juillet 2020

Blog en vacances... de retour le 27 juillet 2020

Blog en vacances... de retour le 27 juillet 2020

CRITIQUE DEBAT ETUDE RECHERCHE Inclusion des personnes suicidaires dans les études de recherche

Commentaire Inclusion of Suicidal Individuals in Research Studies
Philippe Courtet, MD, PhD,a,b,* and Bénédicte Nobile, Pharm D, PhD a,b
Published online: May 12, 2020.

a PSNREC, Université Montpellier, INSERM, CHU de Montpellier, Montpellier, France
b Department of Psychiatric Emergency & Acute Care, Lapeyronie Hospital, CHU Montpellier, Montpellier, France
*Corresponding author: Philippe Courtet, MD, PhD, Université Montpellier, CHRU Montpellier, Montpellier, France 34090 (philippe.courtet@univ-montp1.fr).
J Clin Psychiatry 2020;81(3):20com13276

J Clin Psychiatry. 2020;81(3):20com13276.

It is important to thank Dr Iltis and collaborators for tackling, in their recent article,1 a crucial issue: the almost systematic exclusion of suicidal patients from clinical trials on antidepressants. The exclusion of these individuals is particularly critical given that suicidal behavior is a leading cause of death (about 800,000 deaths by suicide per year worldwide) with very few specific treatments.2...

Lire la suite  https://www.psychiatrist.com/JCP/article/Pages/2020/v81/20com13276.aspx

A SUIVRE L'équipe du programme Papageno travaille au déploiement national d'un dispositif pour les établissements sanitaires ou médico-sociaux confrontés à des suicides parmi les personnels

Ressources humaines
Face à un suicide, des "plans blancs" préparés en amont peuvent aider hôpitaux et Ehpad
Publié le 10/07/20 https://www.hospimedia.fr/*

L'équipe du programme Papageno travaille au déploiement national d'un dispositif pour les établissements sanitaires ou médico-sociaux confrontés à des suicides parmi les personnels. Des plans de crise pourront être préparés en amont pour limiter les conséquences délétères de tels drames au sein des structures.

Pour limiter les effets de la survenue d'un suicide au sein d'un établissement, un plan de crise doit être élaboré en amont en mobilisant notamment les personnels des urgences, comme ce médecin du Samu au CH de Pontoise. (Amélie Benoist/BSIP)

https://www.hospimedia.fr/actualite/articles/20200710-ressources-humaines-face-a-un-suicide-des-plans

Recommandation de bonne pratique HAS Tentatives de suicide et risque suicidaire chez l’enfant et l’adolescent : prévention, évaluation, prise en charge - Note de cadrage


Tentatives de suicide et risque suicidaire chez l’enfant et l’adolescent : prévention, évaluation, prise en charge - Note de cadrage
Recommandation de bonne pratique - Mis en ligne le 10 juil. 2020 has-sante.fr




Contexte

Cette note de cadrage contient les informations relatives au thème « Tentatives de suicide et risque suicidaire chez l’enfant et l’adolescent : prévention, évaluation, prise en charge » inscrit au programme de travail 2019 de la Haute Autorité de santé.

Le thème est une auto-saisine de la HAS. Il fait partie des travaux réalisés dans le cadre du programme pluriannuel « Psychiatrie et santé mentale » 2018-2023 de la HAS.


Objectif

L’objectif est l’élaboration de recommandations dans le but d’améliorer le repérage, l’évaluation, la prise en charge et le suivi des enfants et adolescents suicidants et à risque suicidaire.


Destinataires

Les recommandations sont destinées aux intervenants du secteur sanitaire, social et médicosocial, de l’Education nationale et du secteur associatif notamment : médecins généralistes, médecins scolaires, infirmières scolaires, urgentistes, infirmières d’accueil des urgences, psychiatres, infirmières de psychiatrie, psychologues, pédiatres, pharmaciens, éducateurs spécialisés, assistantes sociales…




vendredi 10 juillet 2020

ETUDE RECHERCHE Presentation de la Section d'étude des conduites suicidaires de l' AFPBN

Association Française de Psychiatrie Biologique (AFPBN)
Source  afpbn.org/sections/secs/

SECS
Section d'étude des conduites suicidaires

La SECS, fondée en 2012 et développée sous l’égide de l’Association Française de Psychiatrie Biologique et de Neuropsychopharmacologie, est dédiée à la problématique des conduites suicidaires qu’elle aborde selon deux axes principaux.

Le premier est pédagogique, avec principalement l’élaboration et la diffusion de fiches techniques à destination des professionnels de la santé et la mise en place d’actions pédagogiques sur les conduites suicidaires, de leur modélisation actuelle à leur prise en charge la plus concrète.

Le second est le développement de projets de recherche centrés sur la vulnérabilité suicidaire. Dans le champ de la neurobiologie, les passages à l’acte suicidaire sont en effet considérés comme résultant de la rencontre d’une vulnérabilité de fond spécifique à ce type de conduites avec des stresseurs de natures multiples.

Au-delà de ces deux thématiques, la SECS participe à la mise en réseau des différents acteurs de son champ thématique, au travers de ses réunions de travail et de ses communications aux seins des congrès nationaux et internationaux.


Reponsables Dr Emilie Olié (Montpellier)
Dr David Travers (Rennes)

AFPBN
L’AFPBN est une association scientifique sans but lucratif qui a pour objectif de promouvoir l’étude scientifique des affections psychiatriques, de leur prévention et de leur traitement. Elle s’intéresse également à la Neuropharmacologie.


https://www.afpbn.org/sections/secs/

SUISSE Nouvelle étude montre : Un accès facilité à la psychothérapie permettra d’économiser plus de 500 millions

Nouvelle étude montre : Un accès facilité à la psychothérapie permettra d’économiser plus de 500 millions
Investir dans la santé psychique de la population suisse est donc une stratégie rentable, y compris dans une perspective purement économique

MàJ Lancement officiel de VigilanS Auvergne Rhone-Alpes

VigilanS en Auvergne-Rhône-Alpes : prévenir et limiter la réitération suicidaire
10 juillet 2020  ARS Auvergne Rhone-Alpes

VigilanS est un dispositif de veille et de maintien du lien auprès des personnes suicidantes à la sortie d’un service de soins. Financé par l’ARS, ce dispositif est déployé dans 5 établissements de la région afin de couvrir tout le territoire Auvergne-Rhône-Alpes : CH Alpes-Isère, CH Le Vinatier, CHU Clermont-Ferrand, CHU Saint-Etienne et CHU Grenoble-Alpes.

La survenue d’une tentative de suicide multiplie par quatre le risque de suicide ultérieur.

Pour prévenir ce risque, le maintien du contact avec les personnes est l’un des modes d’intervention les plus efficaces.

Dans son Projet régional de santé, l’ARS Auvergne-Rhône-Alpes prévoit la mise en œuvre d’actions visant à renforcer la prévention du suicide, le repérage précoce des signes de souffrance psychique et le suivi des personnes hospitalisées suite à tentative de suicide. Le dispositif VigilanS contribue à répondre à ce besoin.


Aller plus loin
Liens utiles
Site du CH Vinatier
Site du CH Alpes Isère
Site du CHU Grenoble-Alpes
Site du CHU Clermont-Ferrand
 Site du CHU Saint-Etienne
 

https://www.auvergne-rhone-alpes.ars.sante.fr/vigilans-en-auvergne-rhone-alpes-prevenir-et-limiter-la-recidive-suicidaire



 


***

Lancement officiel aujourd’hui de VigilanS AuRA.  02/07/2020
(4 équipes de Clermont-Ferrand, Grenoble, Lyon et Saint-Etienne)



source:














Image

ETUDE RECHERCHE Efficacité de la psychothérapie sur le risque suicidaire : une revue systématique des études observationnelles

Effectiveness of Psychotherapy on Suicidal Risk: A Systematic Review of Observational Studies
Pablo Méndez-Bustos 1, 2 Raffaella Calati 3 Francisca Rubio-Ramírez 1, 2 Emilie Olié 3, 4 Philippe Courtet 3, 4 Jorge Lopez-Castroman 3, 5
1 Universidad Catolica Del Maule
2 Department of Psychology, Universidad Católica de Chile, Santiago, Chile
3 Neuropsychiatrie : recherche épidémiologique et clinique
4 CHRU Montpellier - Centre Hospitalier Régional Universitaire [Montpellier]
5 CHU Nîmes - Centre Hospitalier Universitaire de Nîmes
Abstract : Background: Suicidal behavior is a major public health concern worldwide, and the interest in the development of novel and more efficient treatment strategies and therapies to reduce suicidal risk is increasing. Some recent studies have summarized the results of randomized clinical trials (RCTs) assessing the efficacy of psychotherapeutic tools designed to treat patients at suicidal risk. However, observational studies, which reflect real-world effectiveness and may use original approaches, have not been reviewed. Method: The aim of this study is to systematically review the available scientific evidence issued from observational studies on the clinical effectiveness of psychotherapeutic tools designed to treat patients at suicide risk. We have thus performed a systematic search of PubMed and Web of Science databases. Results: Out of 1578 papers, 40 original observational studies fulfilled our selection criteria. The most used psychotherapeutic treatments were dialectical behavioral therapy (DBT, 27.5%) and cognitive behavioral therapy (CBT, 15.0%) in patients with a diagnosis of borderline personality disorder (32.5%) and depression (15.0%). Despite the between-study heterogeneity, interventions lead to a reduction in suicidal outcomes, i.e., suicidal ideation (55.0%) and suicide attempts (37.5%). The content and reporting quality varied considerably between the studies. Conclusion: DBT and CBT are the most widely used psychotherapeutic interventions and show promising results in existing observational studies. Some of the included studies provide innovative approaches. Group therapies and internet-based therapies, which are cost-effective methods, are promising treatments and would need further study.
Domaine :
Sciences du Vivant [q-bio]
Soumis le : jeudi 25 juin 2020 - 16:41:56
Lien texte intégral https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6389707/pdf/fpsyg-10-00277.pdf

Identifiants HAL Id : hal-02881441, version 1 DOI : 10.3389/fpsyg.2019.00277 PUBMED : 30837920 PUBMEDCENTRAL : PMC6389707
Collections UNIV-MONTPELLIER | U1061 | BS

Citation
Pablo Méndez-Bustos, Raffaella Calati, Francisca Rubio-Ramírez, Emilie Olié, Philippe Courtet, et al.. Effectiveness of Psychotherapy on Suicidal Risk: A Systematic Review of Observational Studies. Frontiers in Psychology, Frontiers, 2019, 10, pp.277. ⟨10.3389/fpsyg.2019.00277⟩. ⟨hal-02881441⟩

ETUDE RECHERCHE Pathways of Association Between Childhood Irritability and Adolescent Suicidality

Pathways of Association Between Childhood Irritability and Adolescent SuicidalityM. Orri 1  C. Galera 1  G. Turecki M. Boivin R. E. Tremblay M. C. Geoffroy S. M. Cote 1 


1 BPH - Bordeaux population health (Université de Bordeaux - Case 11 - 146 rue Léo Saignat 33076 Bordeaux cedex - France)
UB - Université de Bordeaux (35, place Pey Berland - 33076 Bordeaux - France)
Institut de Santé Publique, d'Épidémiologie et de Développement (ISPED) (France)
INSERM - Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale : U1219 (101, rue de Tolbiac, 75013 Paris - France)


Abstract : OBJECTIVE: Childhood irritability predicts suicidal ideation/attempt (suicidality), but it is unclear whether irritability is an independent and direct risk factor for suicidality or a marker of intermediate mental health symptoms associated with suicidality. This study aimed to identify developmental patterns of childhood irritability and to test whether childhood irritability is directly associated with suicidality or indirectly associated with intermediate mental health symptoms. METHOD: One thousand three hundred ninety-three participants from the Quebec Longitudinal Study of Child Development were followed from birth to 17 years. Teachers assessed irritability yearly (at 6-12 years) and children self-reported intermediate mental health symptoms (depression, anxiety, disruptiveness, and hyperactivity-impulsivity; at 13 years) and suicidality (at 15 and 17 years). RESULTS: Four irritability trajectories were identified: low (74.7%), rising (13.0%), declining (7.4%), and persistent (5.0%). Children following a rising irritability trajectory (versus a low trajectory) were at higher suicidality risk. A large proportion of this association was direct (odds ratio 2.11, 95% CI 1.30-3.43) and a small proportion was indirect by depressive symptoms (accounting for 23% of the association; odds ratio 1.17, 95% CI 1.03-1.34). Children on a persistent irritability trajectory (versus a low trajectory) were at higher risk of suicidality and this association was uniquely indirect by depressive symptoms (accounting for 73% of the association; odds ratio 1.51, 95% CI 1.16-1.97). The declining trajectory was not related to suicidality; no association with anxiety, disruptiveness, and hyperactivity-impulsivity was found. CONCLUSION: Rising irritability across childhood represents a direct risk for suicidality. Persistent irritability appears to be a distal marker of suicidality acting through more proximal depressive symptoms.


Domaine :  Sciences du Vivant [q-bio] / Santé publique et épidémiologie
Soumis le : jeudi 9 juillet 2020 - 14:49:03


Identifiants HAL Id : hal-02895132, version 1 DOI : 10.1016/j.jaac.2018.06.034



Citation

M. Orri, C. Galera, G. Turecki, M. Boivin, R. E. Tremblay, et al.. Pathways of Association Between Childhood Irritability and Adolescent Suicidality. Journal of the American Academy of Child and Adolescent Psychiatry, Elsevier, In press, 58 (1), pp.99-107.e3. ⟨10.1016/j.jaac.2018.06.034⟩. ⟨hal-02895132⟩

MàJ ARS PACA Des actions concrètes pour prévenir le suicide

Des actions concrètes pour prévenir le suicide
MàJ 3 juillet 2020 www.paca.ars.sante.fr/* 1er post 20/02/20


La France possède un taux de suicide parmi les plus élevés d’Europe. Face à ce constat, le Ministère des Solidarités et de la santé a réaffirmé sa volonté d’agir. En région Paca, l’ARS déploie un nouveau programme d’actions d’information et de formation afin de mieux repérer les crises suicidaires et intervenir à temps.

Les tentatives de suicide entrainent 200 000 passages aux urgences par an. 75% des récidives ont lieu dans les 6 mois suivant une première tentative.

Les facteurs de risque du suicide sont connus ce qui en fait un phénomène en partie évitable. Il existe ainsi des mesures permettant de diminuer ces risques et de permettre une cassure significative du taux de suicide.

Dans ce cadre une stratégie de prévention du suicide a été définie au niveau national. L’ARS Paca, décline cette stratégie en région.

Quatre axes d’intervention pour prévenir le suicide

Le dispositif « Vigilan’S »

« Vigilan’S » est un service de veille et de re-contact des personnes ayant fait une tentative de suicide. L’objectif est d’éviter les récidives.

C’est un dispositif national expérimenté depuis 2015 par l’ARS Hauts-de-France. Le maintien d’un contact avec des personnes à risque de récidive est reconnu comme efficace par la littérature internationale. Le re-contact est d’autant plus efficace qu’il est actif, régulier, inscrit dans la durée et personnalisé.

L’équipe de « Vigilan’Seur » est composée de médecins et d’infirmiers qui ont pour mission de contacter par téléphone périodiquement les personnes ayant fait une tentative de suicide afin de s’enquérir de leur état.

L’équipe est également disponible pour répondre aux questions de soignants alertés par les conduites de leurs patients.

L’AP-HM, établissement coordonnateur du dispositif Vigilan’S

Une équipe spécialisée de l’AP-HM composée de psychiatres, de psychologues, d’infirmiers et de personnels administratifs déploie ce projet dans les Bouches-du-Rhône. L’objectif est qu’il soit généralisé dans toute la région Paca.


La prévention de la contagion suicidaire
Améliorer le traitement médiatique
L’objectif est d’améliorer le traitement médiatique en menant des actions de sensibilisation et de formation dans les écoles de journalisme afin de prévenir les phénomènes d’imitation propres au suicide.
Un travail sur les modalités de diffusion et de traitement de l’information peut permettre de limiter cet effet dit « Werther » de contagion.

Une cartographie des lieux à risque pour mieux prévenir

Les « hot-spot » suicidaires sont des lieux généralement publics utilisés pour se suicider compte tenu de leur facilité d’accès, de leur dangerosité (voie ferrée, ponts, falaises…) et de leur visibilité.
La mission de l’ARS Paca, en lien étroit avec la Préfecture, est d’identifier ces lieux pour y développer des actions de prévention collectives et individuelles.
Ceci demandera un travail de cohésion avec de nombreux acteurs du territoire : police, gendarmerie, services de transports…

Des plans d’intervention après un suicide

Le rôle de l’ARS est de conseiller et d’accompagner les structures dans la mise en place de plans de postvention permettant de limiter les répercussions d’un tel évènement et éviter la contagion au sein d’une structure en tenant compte du milieu concerné (administration, hôpitaux, écoles, prisons…).

Favoriser la communication auprès du grand public
Au niveau national, des travaux sont en cours pour la création d’un numéro de prévention du suicide à destination du grand public.
En région Paca, un annuaire des ressources locales : associations, centres medico-psychologiques, maison des adolescents,…sera également mis à disposition.

Un nouveau dispositif de formation
En lien avec le Cres et les Codes de la région, l’ARS Paca propose dès 2020 un dispositif de formation au repérage, à l’évaluation et à l’intervention en crise suicidaire.
La mise en œuvre de ce dispositif de formation permettra de mieux repérer, évaluer et intervenir lors de la crise suicidaire.
Le nouveau système, inspiré du modèle québécois, prévoit trois modules de formation distincts adaptés à trois types de publics :
Le premier s’adresse aux citoyens ayant un souci spontané de l’autre et appelés à devenir des « sentinelles » pouvant repérer les signes et comportements évocateurs d’une crise suicidaire.
Les deuxièmes sont les professionnels de santé en mesure d’évaluer le niveau de crise comme par exemple une infirmière scolaire.
Enfin, les professionnels travaillant habituellement dans l’accueil des personnes en crise seront formés à l’intervention. Avec ce programme, chaque intervenant aura sa place dans le processus de prévention.

Ce nouveau modèle de formation suppose une mise en réseau des structures, professionnels et associations qui interviennent dans le champ de la prévention du suicide.
Catalogue de formation - Repérage, évaluation et intervention en crise suicidaire (pdf, 2.32 Mo)


Aller plus loin
Liens utiles
Suicide et tentative de suicides : données nationales et régionales
Instruction du 10 septembre 2019 relative à la stratégie multimodale de prévention du suicide


source https://www.paca.ars.sante.fr/des-actions-concretes-pour-prevenir-le-suicide

1er post 20/02/20



COMPLÉMENT INFO CRES PACA mail 9/07/2020

En 2020, le Ministère des solidarités et de la santé a défini une nouvelle stratégie multimodale de prévention du suicide qui comprend notamment un nouveau dispositif de formation des professionnels. L'objectif est d'améliorer le repérage de la crise suicidaire et de favoriser une mise en réseau des acteurs.

Trois nouvelles formations sont proposées à l'attention des professionnels et des citoyens. Elles sont organisées par les CODES et CODEPS dans les départements. Vous trouvez en pièce jointe le catalogue de formation 2020.

Dans ce cadre, l'espace de travail « Formation crise suicidaire » sur Talkspirit sera fermé le 15 juillet 2020. Un nouvel espace sera créé dans l'Agora Social Club, réseau collaboratif de l’ARS, dédié aux personnes formées sur les nouveaux modules.

N'hésitez pas à vous rapprocher de votre CODES pour plus d'informations sur les nouvelles formations proposées et à vous y inscrire.

Contact des CODES :
CODES 04 : mboulange@codes04.org ou codes.ahp@wanadoo.fr
CODES 05 : codes05@codes05.org
CODES 06 : emarcel@codes06.org ou cpatuano@codes06.org
CODEPS 13 : contact@codeps13.org ou laure.viennois@codeps13.org
CODES 83 : contact@codes83.org ou y.turmel@codes83.org
CODES 84 : accueil@codes84.org

Plus d’informations sur le site du CRES : cliquer ici

Voir le catalogue (2,3 Mo)

lundi 6 juillet 2020

ETUDE RECHERCHE Non-présentation à l'hôpital suite à une tentative de suicide: une enquête nationale

Non-presentation at hospital following a suicide attempt: a national survey
Fabrice Jollant (a1) (a2) (a3) (a4), Keith Hawton (a5), Guillaume Vaiva (a6) (a7) (a8), Christine Chan-Chee (a9), Enguerrand du Roscoat (a9) (a10) et Christophe Leon (a9)
Informations sur l’auteur affichées

(a1)
1 Department of psychiatry, University of Paris (Paris-Descartes University), Paris, France
(a2) 2 GHU Paris Psychiatrie et Neurosciences, Sainte-Anne Hospital, Paris, France 
(a3) 3 McGill Group for Suicide Studies, McGill University, Montréal, Canada
(a4) 4 CHU de Nîmes, Nîmes, France 

(a5) 5 Department of Psychiatry, Centre for Suicide Research, University of Oxford, Warneford Hospital, Oxford, UK 
(a6) 6 Department of Psychiatry, University of Lille, Lille, France
(a7) 7 Academic Hospital (CHU) of Lille, Lille, France
(a8) 8 SCA Laboratory CNRS-UMR 91-93, Lille, France
(a9) 9 National Agency of Public Health (Santé Publique France), Saint-Maurice, France
(a10) 10 LAPPS, EA 4386, Université Paris Ouest Nanterre-La Défense, Nanterre, France
DOI: https://doi.org/10.1017/S0033291720002305
Publié en ligne par Cambridge University Press: 03 Juillet 2020



Résumé
Background
A few previous studies suggest that a large number of individuals do not present at hospital following a suicide attempt, complicating recurrence prevention and prevalence estimation.
MethodsData were extracted from a regular phone survey in representative samples of the French population aged 18–75 years old. Five surveys between 2000 and 2017 collected data about the occurrence of a previous suicide attempt and subsequent care contacts. A total of 102,729 individuals were surveyed. Among them, 6,500 (6.4%) reported a lifetime history of suicide attempt.
Results
Following their last suicide attempt, 39.3% reported they did not present to hospital (53.4% in 18–24 year-olds), with limited changes in rates with time. Risk factors for non-presentation were being male [adjusted odds ratio = 1.3, 95% confidence interval (1.1–1.5)], living with someone [1.2 (1.0–1.4)], being a non-smoker [1.4 (1.2–1.6)], and being younger at time of attempt [0.97 (0.96–0.98) per year]. Of those who did not present to hospital, only 37.7% reported visiting a doctor or a psychiatrist/psychologist after their act v. 67.1% in those who presented to hospital (as a second health contact). In both cases, half disclosed their act to someone else. Prevalence rates of suicide attempts reported in community were 4.6 times higher than those in hospital administrative databases.
Conclusions
This survey at a national level confirmed that a large proportion of individuals does not go to the hospital and does not meet any health care professionals following a suicidal act. Assessment of unmet needs is necessary.

https://www.cambridge.org/core/journals/psychological-medicine/article/nonpresentation-at-hospital-following-a-suicide-attempt-a-national-survey/AC0BF1DB18837128174A4A69604A2616#

vendredi 3 juillet 2020

Projet médico-soignant du CH Esquirol Limoges : le risque suicidaire en sous axe de travail et action

CH Esquirol Limoges
Le centre hospitalier
> Organisation > Le projet médico- soignant

Le projet médico- soignant
"Le Projet de coordination médico-soignante, psychologique, et de réhabilitation psychosociale du CHE :
Projet de coordination médico-soignante, psychologique, et de réhabilitation psychosociale
Le projet de coordination médico-soignante, psychologique, et de réhabilitation psychosociale constitue la colonne vertébrale du Projet d’établissement et se décline en 38 actions.
Il est le fruit d’un travail participatif réalisé sur la base de l’autodiagnostic de chaque pôle. 10 groupes de travail pluri professionnels se sont ainsi réunis afin de travailler sur les actions à mettre en place concernant leurs thèmes de travail respectifs. Leurs propositions d’actions ont ensuite fait l’objet d’une étude et d’une validation en comité de pilotage afin d’aboutir au Projet d’établissement définitif.
Projet de coordination médi­co-soignante, psycholo­gique, et de réhabilitation psychosociale"

...

dont

"Sous axe : Le risque suicidaire
La poursuite des travaux en termes de prévention et de repérage du risque suicidaire a été identifiée comme axe de travail aussi bien dans le cadre du PTSM que dans la phase d’autodia­gnos­tic du Projet d’établissement. Cette théma­tique fait à ce titre l’objet d’une action générale et transversale.
Action 2.6 – Repérage, évaluation et prise en charge du risque suicidaire
Objectifs
Améliorer le repérage de la crise suicidaire et l’organisation de la prise en charge afin d’éviter/de limiter la fréquence des passages à l’acte.
Favoriser l’écoute/l’accueil des pa­tients présentant des idées suicidaires.
Mieux repérer et prévenir le risque suicidaire et les complications en lien avec l’auto agressivité qui peuvent faire suite à une cérébro-lésion.
Descriptif
  1. Systématiser l’utilisation d’une échelle d’évaluation (potentiel suicidaire, urgence et dangerosité)
  2. Rappeler les bonnes pratiques d’évaluation du risque
  3. Mettre en œuvre la stratégie de l’évaluation et de la prise en charge du risque suicidaire (reconnaître la crise, évaluer et tracer le potentiel, prendre en charge et réévaluer)
  4. Promouvoir l’application StopBlues
  5. Organiser la collaboration avec les plateformes associatives d’accueil téléphonique"
 Lire l’intégralité https://www.ch-esquirol-limoges.fr/le-centre-hospitalier/organisation/le-projet-medico-soignant/

CABINET DE CURIOSITES USA les codes des jeunes Américains suicidaires sur TikTok



Le cabinet de curiosités d'Infosuicide.org
La rubrique " Le cabinet de curiosités d'Infosuicide.org " des sujets, actualités, débats plus ou moins documentés et sous réserves d'informations complémentaires et/ou fiables, qui toutefois nous questionnent et nous interpellent...
Nous les relayons essentiellement comme matière à penser et à débattre.
Aidez nous à alimenter une réflexion... 


  « J’ai mangé des pâtes ce soir », le code des jeunes Américains suicidaires sur TikTok



Sur le réseau social aux courtes vidéos, certains jeunes appellent à l’aide avec des messages codés.


Le plat de pâtes est souvent synonyme de réconfort. Pour certains adolescents américains, il n’en est rien. Il est même devenu le symbole de leurs idées suicidaires, un code pour les évoquer avec leurs abonné·e·s sur la plateforme TikTok. Plébiscité par les plus jeunes, le réseau social permet de partager des vidéos courtes de moins de 15 secondes. À l’image d’une bouteille jetée à la mer, les utilisateurs aux idées noires indiquent qu’ils ont mangé des pâtes pour alerter de leur situation. Un code qui peut aussi être remplacé par « J’ai fini mon shampooing et mon après-shampoing en même temps », explique le Daily Mirror.
Évidemment, tout TikTokeur qui parle de pâtes ou de shampoing n’est pas nécessairement en dépression. Mais les exemples se multiplient sur la plateforme. « J’ai donné à ma mère ma recette de pâtes préférée et elle l’a préparée pour le dîner ce soir », peut-on lire sur une vidéo de @kaityjane2. La jeune fille désemparée fait face à la caméra sur une musique particulièrement mélancolique. En quelques heures, la publication a recueilli plus de 3 millions de like et 60 000 commentaires. Les internautes ont apporté leur soutien à la TikTokeuse, pour lui remonter le moral : une vague de bonnes ondes de ceux qui ont su décoder le message. De même pour @hannah.coffee qui montre son shampoing presque vide en se filmant dans sa douche.

D’où vient ce code entre adolescents ?
L’origine de ces codes est incertaine mais un utilisateur de Reddit semble être remonté jusqu’à la source du phénomène. Sur la plateforme d’écriture Wattpad, le poème Don’t Kill Yourself Today liste l’ensemble des choses à faire plutôt que de mettre fin à ses jours. Parmi les items, on retrouve « Ne te suicide pas avant d’avoir donné à quelqu’un ta meilleure recette de pâtes » et « Ne te suicide pas avant d’avoir fini ton shampoing et ton après-shampoing en même temps ».
Ces codes viraux pourraient être symptomatiques d’une génération Z prise d’un réel mal-être. Outre-Atlantique, le nombre de suicides des 10-24 ans a connu une hausse de 56 % entre 2007 et 2017 selon un rapport du Centre de contrôle et de prévention des maladies. Après des années de baisse, le taux de suicide des 10-14  ans a été multiplié par trois, celui des 15-19 ans a augmenté de 76 %. Le problème pourrait être lié à l’usage des réseaux sociaux, qui favoriseraient certains troubles mentaux comme la dépression. Une étude de la Royal Society For Public Health, parue en 2017, démontre que les jeunes britanniques seraient davantage sujet à l’anxiété et aux états dépressifs à cause des plateformes sociales. Le FOMO (Fear of Missing Out), cette peur de manquer quelque chose, ajoutée à une comparaison constante à l’autre (notamment sur Instagram), expliqueraient ces situations psychologiques et les codes échangés sur TikTok.

Source https://www.neonmag.fr/jai-mange-des-pates-ce-soir-le-code-des-jeunes-americains-suicidaires-sur-tiktok-557226.html

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Complément prévention "Besoin d'aide réseaux sociaux" https://www.infosuicide.org/urgences-aide-ressources/besoin-daide-reseaux-sociaux/

https://www.infosuicide.org/urgences-aide-ressources/