La gestion de crise en milieu scolaire
19 janvier 2016
sur www.interieur.gouv.fr*
Depuis les attentats de Paris et face à la menace terroriste, la gestion de crise en milieu scolaire est au centre des préoccupations. Sujet commun aux ministres de l'Intérieur et de l'Education nationale, il était l'objet d'un déplacement en Dordogne le mardi 16 janvier 2016.
Formation des chefs d'établissements à la gestion de crise
Najat Vallaud-Belkacem, Ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, et Bernard Cazeneuve, Ministre de l’Intérieur, se sont rendus à Saint-Astier pour assister à une session de formation de chefs d'établissements scolaires à la gestion de crise.
Ces formations sont portées par l’Institut National des Hautes Etudes de Sécurité et de Justice (INHESJ), la Gendarmerie Nationale et la Police Nationale, en partenariat avec l’École Supérieure de l’Éducation Nationale et la Direction générale de l’enseignement scolaire. Elles se déroulent au centre national d'entraînement des forces de gendarmerie à Saint-Astier*.
Pendant deux jours, les chefs d'établissements apprennent à mieux gérer des situations de crise diverses, telles qu'une tentative de suicide d'un élève, un entretien avec un parent agressif, l'intrusion d'un individu ou encore le confinement d'élèves suite à un événement extérieur.
Cette formation, mise en place en 2015, concernera au total près de 300 personnes, recteurs, proviseurs ou encore conseillers sécurité chaque année.
Elle apparaît comme une nécessité dans un contexte de menace terroriste et permet aussi de faire travailler les services de l'éducation nationale avec ceux de la gendarmerie.
Apprentissage des gestes de premier secours
En début de matinée, Najat Vallaud-Belkacem et Bernard Cazeneuve avaient également assisté à des démonstrations d'élèves de 6e et de 5e qui participent à des formations de pompiers juniors, dans le cadre du dispositif d'information préventive aux comportements qui sauvent (IPCS).
Les ministres ont ensuite rencontré des jeunes sapeurs-pompiers. Agés de 13 à 17 ans, ils suivent des formations au service départemental d'incendie et de secours (SDIS) chaque mercredi ou samedi après-midi et forment ainsi un vivier de compétences pour l'avenir, les acteurs du secours de notre pays.
Pour en savoir plus sur le dispositif jeune sapeur-pompier, consultez le site pompiers.fr
* Centre national d'entraînement des forces de gendarmerie : (CNEFG)
Créé en 1969, le CNEFG est implanté à Saint-Astier en Dordogne. Il a vocation a former les officiers et sous-officiers de gendarmerie au rétablissement de l'ordre et à l'intervention professionnelle.
Il accueille chaque année près de 13000 stagiaires dont un nombre croissant de fonctionnaires issus d'autres administrations, mais aussi des représentants de forces de sécurité étrangères.
En savoir plus sur le CNEFG
http://www.interieur.gouv.fr/Actualites/L-actu-du-Ministere/La-gestion-de-crise-en-milieu-scolaire
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vendredi 29 janvier 2016
GEPS :Bourse d’année recherche pour un Master 2 en Suicidologie
Année universitaire 2016 -2017
Bourse d’année recherche pour un Master 2 en Suicidologie
1 an – 20.000 euros
Soutenant un projet clinique, thérapeutique, épidémiologique ou en neurosciences, avec comme thématique centrale les conduites suicidaires
A destination des Internes en Psychiatrie
Engagements du Lauréat.
- Présentation du projet retenu lors du Congrès du GEPS suivant
- Présentation des résultats lors d’un Congrès du GEPS ultérieur
- Publication des résultats en faisant apparaître le soutien du GEPS
Procédures de soumission. Une lettre d’intention à adresser électroniquement sous format pdf au Président
du Jury avant le 28 février 2016
: 1) Identification du projet de master 2 (Université, nom du directeur de Mémoire, titre du projet), 2) Exposé du projet en 1 page (Times 12, interligne simple), 3) Courrier du Directeur du travail avec une mise en perspective du projet cité Pour les projets sélectionnés, un dossier à adresser électroniquement
sous format pdf au Président du Jury avant le 15 avril 2016
: 1) Protocole de l’étude (10 pages max), 2) CV du candidat
La délibération du jury aura lieu à l’occasion du bureau du GEPS de mai 2016. Si le lauréat GEPS obtient une autre source de financement institutionnel (bourse FRM, année recherche, etc...), la bourse GEPS va au candidat classé juste après, et ainsi de suite.
Jury : JB Garré (Angers), C Massoubre (St-Etienne), G Vaiva (Lille), M Walter (Brest) + 2 personnalités qualifiées invitées
Présidente : Professeure Catherine Massoubre , Service de Psychiatrie, CH U de Saint Etienne ; catherine.massoubre@chu-st-etienne.fr
http://www.santementale5962.com/IMG/pdf/bourse_anne_recherche_geps_2016.pdf
Bourse d’année recherche pour un Master 2 en Suicidologie
1 an – 20.000 euros
Soutenant un projet clinique, thérapeutique, épidémiologique ou en neurosciences, avec comme thématique centrale les conduites suicidaires
A destination des Internes en Psychiatrie
Engagements du Lauréat.
- Présentation du projet retenu lors du Congrès du GEPS suivant
- Présentation des résultats lors d’un Congrès du GEPS ultérieur
- Publication des résultats en faisant apparaître le soutien du GEPS
Procédures de soumission. Une lettre d’intention à adresser électroniquement sous format pdf au Président
du Jury avant le 28 février 2016
: 1) Identification du projet de master 2 (Université, nom du directeur de Mémoire, titre du projet), 2) Exposé du projet en 1 page (Times 12, interligne simple), 3) Courrier du Directeur du travail avec une mise en perspective du projet cité Pour les projets sélectionnés, un dossier à adresser électroniquement
sous format pdf au Président du Jury avant le 15 avril 2016
: 1) Protocole de l’étude (10 pages max), 2) CV du candidat
La délibération du jury aura lieu à l’occasion du bureau du GEPS de mai 2016. Si le lauréat GEPS obtient une autre source de financement institutionnel (bourse FRM, année recherche, etc...), la bourse GEPS va au candidat classé juste après, et ainsi de suite.
Jury : JB Garré (Angers), C Massoubre (St-Etienne), G Vaiva (Lille), M Walter (Brest) + 2 personnalités qualifiées invitées
Présidente : Professeure Catherine Massoubre , Service de Psychiatrie, CH U de Saint Etienne ; catherine.massoubre@chu-st-etienne.fr
http://www.santementale5962.com/IMG/pdf/bourse_anne_recherche_geps_2016.pdf
LUXEMBOURG : SOS Détresse lance une campagne de sensibilisation au Luxembourg
SOS DETRESSE : Aide anonyme et confidentielle
SOS Détresse lance une campagne de sensibilisation au Luxembourg dans le cadre du Plan National de Prévention du Suicide. Vous pouvez les joindre par téléphone au 45 45 45 ou sur le site web www.454545.lu
• Le 45 45 45 est désormais joignable tous les jours de 11 heures à 23 heures.
• L’aide anonyme par courriel est dispensée en six langues : luxembourgeois, allemand, français, portugais, anglais et espagnol ;
• Le site internet www.454545.lu est également présenté en six langues
• Des articles sur des sujets psychologiques correspondant à des problématiques actuelles sont régulièrement mis en ligne, tels que les thèmes du couple, de la migration ou de la violence conjugale.
SOS Détresse lance une campagne de sensibilisation au Luxembourg dans le cadre du Plan National de Prévention du Suicide. Vous pouvez les joindre par téléphone au 45 45 45 ou sur le site web www.454545.lu
• Le 45 45 45 est désormais joignable tous les jours de 11 heures à 23 heures.
• L’aide anonyme par courriel est dispensée en six langues : luxembourgeois, allemand, français, portugais, anglais et espagnol ;
• Le site internet www.454545.lu est également présenté en six langues
• Des articles sur des sujets psychologiques correspondant à des problématiques actuelles sont régulièrement mis en ligne, tels que les thèmes du couple, de la migration ou de la violence conjugale.
RECHERCHE ETUDE CANADA Les Adolescents victimes par des pairs plus à risque
Les Adolescents victimes plus à risque de penser au suicide ou de faire
tentative de suicide à 15 ans D'après Elsevier & www.sciencedaily.com * du 28 janvier 2016
Une étude qui sera publiée dans le numéro de Février 2016 du Journal de Journal of the American Academy of Child and Adolescent Psychiatry (JAACAP) rapporte que les adolescents chroniquement victimes pendant au moins deux années scolaires, sont environ cinq fois plus à risque de penser au suicide et 6 fois plus à risque de tentative de suicide à 15 ans par rapport à ceux qui n'ont jamais été victime.
Cette étude est la première à montrer une association prédictive entre la victimisation, des idées suicidaires et tentative de suicide à la mi-adolescence. Il prend également en compte une variété de facteurs, y compris les tendances suicidaires précédentes, les problèmes de santé mentale (dès l'âge de 12 ans) comme la dépression, problèmes d'opposition / défiance et d'inattention / d'hyperactivité, ainsi que des
conditions familiales difficiles
En utilisant les données de l'Étude longitudinale du développement des enfants du Québec, qui a suivi un échantillon de la population générale de 1168 enfants nés en 1997-98 au Québec (Canada) jusqu'à ce qu'ils aient15 ans, un groupe de chercheurs dirigée par le Dr Marie-Claude Geoffroy de l'CIUSSS de l'Ouest-de-l'Île-de-Montréal (Douglas Institut universitaire en santé mentale, Groupe McGill d'études sur le suicide) et le Centre de recherche de l'Hôpital Sainte-Justine ont examiné la relation entre la victimisation par les pairs, des idées suicidaires et tentative de suicide . Les auteurs ont émis l'hypothèse que les enfants victimes de leurs camarades seraient à des risques plus élevés d'idées suicidaires et tentative de suicide par rapport aux non-victimes.
Dans l'ensemble, environ 20% des participants à l'étude déclarent avoir été exposés à la victimisation par leurs pairs. La victimisation par des pairs comprend des actions telles que les mots blessants, la propagation de rumeurs, exclure quelqu'un d'un groupe intentionnellement, attaquer quelqu'un physiquement ou la cyber intimidation. Selon les auteurs, les victimes ont des taux plus élevés d'idées suicidaires à l'âge de 13 et 15 ans (respectivement 11,6% et 14,7%) par rapport à ceux qui n'avaient pas été victime (de 2,7% à 13 ans et de 4,1% à 15). Les auteurs ont également observé des taux plus élevés de tentative de suicide des adolescents victimes à 13 ans et 15 (5,4% et 6,8%) par rapport aux non-victimes (1,6% à 13 ans et 1,9% à 15). En particulier, les données ont montré que les adolescents de 13 ans victimes ont deux fois davantage de risques d'avoir des idées suicidaires deux ans plus tard et trois fois plus de risques de tentative de suicide.
Les auteurs soulignent que, bien que la victimisation prédise les tendances suicidaires, ne cause pas nécessairement, et cette prédiction n’est pas applicable à tous les individus. Seule une minorité de victimes développe plus tard des idées suicidaires ou fait une tentative de suicide. Pourquoi ces expériences défavorables affectent des individus restent à étudier.
L'adolescence est une période cruciale pour la prévention du suicide. En conséquence, les auteurs suggèrent que les interventions efficaces peuvent exiger un effort multidisciplinaire impliquant les parents, les enseignants, les directeurs et les professionnels de la santé mentale. Tous les adolescents, victimes ou non, qui pensent souvent et / ou sérieusement au suicide devraient consulter un professionnel de la santé mentale, comme un psychiatre, psychologue ou un psychothérapeute accrédité.
Une étude qui sera publiée dans le numéro de Février 2016 du Journal de Journal of the American Academy of Child and Adolescent Psychiatry (JAACAP) rapporte que les adolescents chroniquement victimes pendant au moins deux années scolaires, sont environ cinq fois plus à risque de penser au suicide et 6 fois plus à risque de tentative de suicide à 15 ans par rapport à ceux qui n'ont jamais été victime.
Cette étude est la première à montrer une association prédictive entre la victimisation, des idées suicidaires et tentative de suicide à la mi-adolescence. Il prend également en compte une variété de facteurs, y compris les tendances suicidaires précédentes, les problèmes de santé mentale (dès l'âge de 12 ans) comme la dépression, problèmes d'opposition / défiance et d'inattention / d'hyperactivité, ainsi que des
conditions familiales difficiles
En utilisant les données de l'Étude longitudinale du développement des enfants du Québec, qui a suivi un échantillon de la population générale de 1168 enfants nés en 1997-98 au Québec (Canada) jusqu'à ce qu'ils aient15 ans, un groupe de chercheurs dirigée par le Dr Marie-Claude Geoffroy de l'CIUSSS de l'Ouest-de-l'Île-de-Montréal (Douglas Institut universitaire en santé mentale, Groupe McGill d'études sur le suicide) et le Centre de recherche de l'Hôpital Sainte-Justine ont examiné la relation entre la victimisation par les pairs, des idées suicidaires et tentative de suicide . Les auteurs ont émis l'hypothèse que les enfants victimes de leurs camarades seraient à des risques plus élevés d'idées suicidaires et tentative de suicide par rapport aux non-victimes.
Dans l'ensemble, environ 20% des participants à l'étude déclarent avoir été exposés à la victimisation par leurs pairs. La victimisation par des pairs comprend des actions telles que les mots blessants, la propagation de rumeurs, exclure quelqu'un d'un groupe intentionnellement, attaquer quelqu'un physiquement ou la cyber intimidation. Selon les auteurs, les victimes ont des taux plus élevés d'idées suicidaires à l'âge de 13 et 15 ans (respectivement 11,6% et 14,7%) par rapport à ceux qui n'avaient pas été victime (de 2,7% à 13 ans et de 4,1% à 15). Les auteurs ont également observé des taux plus élevés de tentative de suicide des adolescents victimes à 13 ans et 15 (5,4% et 6,8%) par rapport aux non-victimes (1,6% à 13 ans et 1,9% à 15). En particulier, les données ont montré que les adolescents de 13 ans victimes ont deux fois davantage de risques d'avoir des idées suicidaires deux ans plus tard et trois fois plus de risques de tentative de suicide.
Les auteurs soulignent que, bien que la victimisation prédise les tendances suicidaires, ne cause pas nécessairement, et cette prédiction n’est pas applicable à tous les individus. Seule une minorité de victimes développe plus tard des idées suicidaires ou fait une tentative de suicide. Pourquoi ces expériences défavorables affectent des individus restent à étudier.
L'adolescence est une période cruciale pour la prévention du suicide. En conséquence, les auteurs suggèrent que les interventions efficaces peuvent exiger un effort multidisciplinaire impliquant les parents, les enseignants, les directeurs et les professionnels de la santé mentale. Tous les adolescents, victimes ou non, qui pensent souvent et / ou sérieusement au suicide devraient consulter un professionnel de la santé mentale, comme un psychiatre, psychologue ou un psychothérapeute accrédité.
Journal Reference:
- Marie-Claude Geoffroy, Michel Boivin, Louise Arseneault, Gustavo Turecki, Frank Vitaro, Mara Brendgen, Johanne Renaud, Jean R. Séguin, Richard E. Tremblay, Sylvana M. Côté. Associations Between Peer Victimization and Suicidal Ideation and Suicide Attempt During Adolescence: Results From a Prospective Population-Based Birth Cohort. Journal of the American Academy of Child & Adolescent Psychiatry, 2016; 55 (2): 99 DOI: 10.1016/j.jaac.2015.11.010
* Elsevier.
"Victimized adolescents more at risk of thinking about suicide or
attempting suicide at 15." ScienceDaily. ScienceDaily, 28 January 2016.
<www.sciencedaily.com/releases/2016/01/160128113822.htm>.
BIBLIOGRAPHIE d' Ascodocpsy " L’intervention de crise ".
Ascodocpsy est partenaire de Santé Mentale en réalisant la
bibliographie qui clôt le dossier mensuel de la revue.
Le thème du mois est : " L’intervention
de crise ".
Vous pouvez retrouver les références sélectionnées ici : http://www.ascodocpsy.org/trouver-de-linformation/bibliographies/psychiatrie/
jeudi 28 janvier 2016
ETUDE RECHERCHE FRANCE Que deviennent les anorexiques ?
Que deviennent les anorexiques ?
Vincent Bargoin27 janvier 2016 sur medscape.com*
Paris, France – Que deviennent les patients anorexiques ? Tel était le sujet de l’exposé du Pr Stéphane Guillaume (CHU de Montpellier) sur le devenir des patients (dans 90% des cas des patientes) atteints d’anorexie mentale, lors du 14ème congrès de l’Encéphale .
Quatre points sont à retenir, de l’évolution la plus défavorable à la guérison.
1-La mortalité est élevée ; il faut évaluer le risque suicidaire
Les anorexiques font des gestes plus sévères avec une intentionalité plus importante -- Pr Stéphane Guillaume
La mortalité reste la plus élevée des pathologies psychiatriques : 5 à 10% selon les auteurs, « avec probablement des progrès durant la dernière décennie », note le Pr Guillaume.
La mortalité est maximale durant les 10 premières années, et jusqu’à 20% des décès seraient liés à un suicide.
Le sur-risque est énorme, puisqu’un facteur 31 par rapport à la population générale a été rapporté : x20 chez les bipolaires, x7,5 chez les boulimiques, x 2,5 chez les sujets dépendants du tabac. D’une manière générale, « les anorexiques font des gestes plus sévères avec une intentionnalité plus importante », souligne le Pr Guillaume.
2-De l’anorexie aiguë à l’anorexie chronique
Si le trouble du comportement alimentaire (TCA) devient chronique, la réévaluation des objectifs thérapeutique est nécessaire : il ne s’agit plus de guérir le trouble, mais de permettre à la personne de vivre avec en réduisant les risques.
La seconde évolution, par sévérité décroissante, est le passage la chronicité. « Il existe un seuil de durée de 5 à 8 ans au-delà duquel les chances de rémission diminuent drastiquement », indique le Pr Guillaume
Environ 20 % des patientes développeraient ainsi des formes résistantes, avec ce que ces formes impliquent d’isolement social et de complications somatiques – et de recours répétés au système de soins, relève aussi le Pr Guillaume.
Les facteurs de chronicisation
Selon Zipfel et al. (84 patientes hospitalisées suivies durant 21 ans), les facteurs associés à la chronicisation seraient l’anorexie de type binge/purging, un IMC bas, une prise de poids insuffisante pendant l’hospitalisation, les problèmes psychosociaux. En revanche, l’âge de début ne serait pas un facteur pronostic [2].
Face à ces patientes, le Pr Guillaume constate un comportement fréquent chez les soignants : « face à une adolescente de 17 ans, tout le monde admet qu’il faut se battre. Face à une patiente plus âgée, la stigmatisation est plus importante, favorisant une tendance au renoncement, aussi bien de la part des psychiatres que des somaticiens ».
A un certain stade, il faut savoir changer d’objectif thérapeutique, admettre qu’une patiente hautement résistante au traitement ne sera pas guérie par le traitement, et que l’objectif devient sa qualité de vie avec sa maladie chronique.
« Les choses peuvent alors beaucoup s’améliorer », résume le Pr Guillaume. « Les objectifs classiquement recherchés chez l’adolescent, restauration du poids et d’un comportement alimentaire « relax », ne sont plus cliniquement pertinents, et aboutissent à un épuisement du patient et des soignants. Il faut switcher vers le paradigme de la maladie chronique et de la réduction des risques. Les trois objectifs sont : la qualité de vie, la gestion des complications somatiques, la gestion des complications psychiatriques ».
Après 20 ans, il peut y avoir des guérisons, donc il ne faut pas fermer la porte -- Dr Nathalie Godart
Et ceci sans perdre de vue que « après 20 ans, il peut y avoir des guérisons, donc il ne faut pas fermer la porte », a rappelé le Dr Nathalie Godart (Paris) en commentant la présentation du Pr Guillaume. Néanmoins le message est que « ces patientes fortement stigmatisées peuvent faire l’objet d’interventions efficaces, sous formes de thérapies réalistes ».
3- La persistance d’un TCA à bas bruit
Les TCA sub-syndromiques que l’on voit apparaitre en cas de rémission partielle, se traitent comme les formes syndromiques.
Troisième groupe de patientes : les quelque 30% d’entre elles qui vont entrer en rémission partielle (chiffre naturellement variable selon les populations et les définitions retenues).
Il s’agit d’un groupe hétérogène, comprenant des patientes présentant une anorexie résiduelle ou récidivante, et des patientes développant un autre TCA, en particulier une boulimie. A ce propos, le Pr Guillaume rappelle qu’il faut faire attention avec l’Epitomax®, anti-épileptique volontiers utilisé comme coupe-faim par les sujets boulimiques, et qui peut induire en retour une anorexie.
« Chez les patientes en switch, le traitement est celui du nouveau trouble », rappelle-t-il également. « L’antécédent d’anorexie est néanmoins important à dépister car il modifie le pronostic et pourrait orienter la prise en charge ».
Par ailleurs, quel que soit le TCA, « les formes sub-syndromiques sont des évolutions naturelles, mais qui altèrent autant l’existence que les formes syndromiques : sub-syndromique ne veut pas dire pas grave. Le consensus est de les traiter comme des formes classiques, ce qui augmente les chances de rémission ».
4- Entre 50 et 60% de guérisons
Enfin la guérison. Les taux rapportés dans la littérature se regroupent vers 50-60% (51% de rémissions complètes selon Zipfel et al [2]).
La notion de guérison reste cependant relative. Sur le plan psychiatrique, les comorbidités sont la règle en cours d’évolution, mais après guérison, leur prévalence rejoindrait celle de la population générale. Les données restent néanmoins « peu claires ».
Sur le plan neurologique par ailleurs, l’anorexie mentale s’accompagne de souffrance cérébrale, avec perte de substance objectivée à l’imagerie. Certaines données sont en faveur d’une récupération à distance, mais ici encore, les résultats ne permettent pas de conclure.
De même sur le plan fonctionnel. Une moindre activation des circuits de récompense a par exemple été signalée chez des personnes guéries de leur anorexie. Mais il est très difficile si ces anomalies fonctionnelles sont des séquelles de l’anorexie, ou des facteurs de vulnérabilité préexistants.
Un suivi sur le plan somatique
On a davantage de certitudes sur l’impact somatique de l’anorexie, et le Pr Guillaume souligne qu’il est « important qu’il y ait un suivi », dans plusieurs domaines.
S’agissant de la grossesse d’abord, les femmes qui ont traversé une période d’anorexie présentent une fertilité diminuée, ainsi qu’un risque plus élevé d’accouchement prématuré et de petit poids de l’enfant à la naissance.
Risque familial
En ce qui concerne la transmission familiale, la littérature rapporte une transmission essentiellement aux filles, avec un risque un peu supérieur en cas de TCA chez la mère (RR=2,35) que chez le père (RR=1,97).
Dans les études de jumeaux, le risque de concordance apparait plus élevé encore. Sans préjuger d’un mode de transmission, génétique, éducationnel ou mixte, le risque de transmission intergénérationnelle est donc réel. Son importance demande toutefois à être relativisée, souligne le Pr Guillaume : « la grande majorité des enfants de parents présentant un TCA, n’en seront pas atteints eux-mêmes ».
Autre risque, beaucoup plus systématique : la déminéralisation osseuse. Une fragilité osseuse persiste, même à long terme, la masse osseuse perdue durant la maladie n’étant pas regagnée.
Le Dr Godart estime que le problème de la déminéralisation n’est « pas assez suivi ».
Elle souligne par ailleurs qu’en cas de vomissements fréquents, il faut penser à l’usure dentaire.
Le Pr Guillaume indique de son côté qu’un PHRC national est ouvert sur la question de la déminéralisation : « l’objectif est d’avoir un traitement qui, durant la phase aiguë, permette de ne pas trop perdre en masse osseuse ».
En ce qui concerne le cancer, selon des études récentes, l’anorexie ne s’accompagnerait pas d’une incidence accrue de cancers en général, en tout cas pas à un seuil détectable. En revanche, il semble exister un effet protecteur « assez clair » vis-à-vis du cancer du sein, et un effet favorisant vis-à-vis du cancer de l’œsophage. Le Dr Godart rappelle à ce propos la nécessité d’un traitement par IPP en prévention.
Un excès de cancers pulmonaires est également rapporté après anorexie, mais il disparait après ajustement sur le tabac.
Enfin les maladies auto-immunes. Ici encore, on ne sait pas si l’auto-immunité est une séquelle du trouble ou s’il existe des facteurs communs de vulnérabilité, mais tous les TCA semblent associés à ce type d’affection. C’est pour la boulimie que le risque est beaucoup plus élevé. Mais l’association existe aussi avec l’anorexie, où une inflammation de bas grade a été décrite.
Et les hommes ?
S’agissant d’anorexie, les psychiatres eux-mêmes parlent généralement des « patientes ». Il est vrai que les patients ne représentent que 10% de l’effectif. Que sait-on d’eux ? Pas grand-chose. Dans la littérature, certains auteurs affirment que les TCA sont plus graves chez les hommes, d’autres affirment qu’ils sont moins graves. Et il en est aussi qui disent que c’est pareil…
Le Pr Stéphane Guillaume a déclaré des liens d’intérêt avec Astra Zeneca, BMS, Lundbeck, Otsuka, Servier, Janssen.
REFERENCES:
Guillaume S. Devenir des anorexiques. Session parrainée par l’Association Française de Psychiatrie Biologique et Neuropsychopharmacologie. 14 ème congrès de l’Encéphale. Paris, 21 janvier 2016.
Zipfel S, Löwe B, Reas DL et coll. Long term prognosis in anorexia nervosa : lessons from a 21 years follow-up study . The Lancet 2000 ; 355 : 721-22.
* http://francais.medscape.com/voirarticle/3602095
Vincent Bargoin27 janvier 2016 sur medscape.com*
Paris, France – Que deviennent les patients anorexiques ? Tel était le sujet de l’exposé du Pr Stéphane Guillaume (CHU de Montpellier) sur le devenir des patients (dans 90% des cas des patientes) atteints d’anorexie mentale, lors du 14ème congrès de l’Encéphale .
Quatre points sont à retenir, de l’évolution la plus défavorable à la guérison.
1-La mortalité est élevée ; il faut évaluer le risque suicidaire
Les anorexiques font des gestes plus sévères avec une intentionalité plus importante -- Pr Stéphane Guillaume
La mortalité reste la plus élevée des pathologies psychiatriques : 5 à 10% selon les auteurs, « avec probablement des progrès durant la dernière décennie », note le Pr Guillaume.
La mortalité est maximale durant les 10 premières années, et jusqu’à 20% des décès seraient liés à un suicide.
Le sur-risque est énorme, puisqu’un facteur 31 par rapport à la population générale a été rapporté : x20 chez les bipolaires, x7,5 chez les boulimiques, x 2,5 chez les sujets dépendants du tabac. D’une manière générale, « les anorexiques font des gestes plus sévères avec une intentionnalité plus importante », souligne le Pr Guillaume.
2-De l’anorexie aiguë à l’anorexie chronique
Si le trouble du comportement alimentaire (TCA) devient chronique, la réévaluation des objectifs thérapeutique est nécessaire : il ne s’agit plus de guérir le trouble, mais de permettre à la personne de vivre avec en réduisant les risques.
La seconde évolution, par sévérité décroissante, est le passage la chronicité. « Il existe un seuil de durée de 5 à 8 ans au-delà duquel les chances de rémission diminuent drastiquement », indique le Pr Guillaume
Environ 20 % des patientes développeraient ainsi des formes résistantes, avec ce que ces formes impliquent d’isolement social et de complications somatiques – et de recours répétés au système de soins, relève aussi le Pr Guillaume.
Les facteurs de chronicisation
Selon Zipfel et al. (84 patientes hospitalisées suivies durant 21 ans), les facteurs associés à la chronicisation seraient l’anorexie de type binge/purging, un IMC bas, une prise de poids insuffisante pendant l’hospitalisation, les problèmes psychosociaux. En revanche, l’âge de début ne serait pas un facteur pronostic [2].
Face à ces patientes, le Pr Guillaume constate un comportement fréquent chez les soignants : « face à une adolescente de 17 ans, tout le monde admet qu’il faut se battre. Face à une patiente plus âgée, la stigmatisation est plus importante, favorisant une tendance au renoncement, aussi bien de la part des psychiatres que des somaticiens ».
A un certain stade, il faut savoir changer d’objectif thérapeutique, admettre qu’une patiente hautement résistante au traitement ne sera pas guérie par le traitement, et que l’objectif devient sa qualité de vie avec sa maladie chronique.
« Les choses peuvent alors beaucoup s’améliorer », résume le Pr Guillaume. « Les objectifs classiquement recherchés chez l’adolescent, restauration du poids et d’un comportement alimentaire « relax », ne sont plus cliniquement pertinents, et aboutissent à un épuisement du patient et des soignants. Il faut switcher vers le paradigme de la maladie chronique et de la réduction des risques. Les trois objectifs sont : la qualité de vie, la gestion des complications somatiques, la gestion des complications psychiatriques ».
Après 20 ans, il peut y avoir des guérisons, donc il ne faut pas fermer la porte -- Dr Nathalie Godart
Et ceci sans perdre de vue que « après 20 ans, il peut y avoir des guérisons, donc il ne faut pas fermer la porte », a rappelé le Dr Nathalie Godart (Paris) en commentant la présentation du Pr Guillaume. Néanmoins le message est que « ces patientes fortement stigmatisées peuvent faire l’objet d’interventions efficaces, sous formes de thérapies réalistes ».
3- La persistance d’un TCA à bas bruit
Les TCA sub-syndromiques que l’on voit apparaitre en cas de rémission partielle, se traitent comme les formes syndromiques.
Troisième groupe de patientes : les quelque 30% d’entre elles qui vont entrer en rémission partielle (chiffre naturellement variable selon les populations et les définitions retenues).
Il s’agit d’un groupe hétérogène, comprenant des patientes présentant une anorexie résiduelle ou récidivante, et des patientes développant un autre TCA, en particulier une boulimie. A ce propos, le Pr Guillaume rappelle qu’il faut faire attention avec l’Epitomax®, anti-épileptique volontiers utilisé comme coupe-faim par les sujets boulimiques, et qui peut induire en retour une anorexie.
« Chez les patientes en switch, le traitement est celui du nouveau trouble », rappelle-t-il également. « L’antécédent d’anorexie est néanmoins important à dépister car il modifie le pronostic et pourrait orienter la prise en charge ».
Par ailleurs, quel que soit le TCA, « les formes sub-syndromiques sont des évolutions naturelles, mais qui altèrent autant l’existence que les formes syndromiques : sub-syndromique ne veut pas dire pas grave. Le consensus est de les traiter comme des formes classiques, ce qui augmente les chances de rémission ».
4- Entre 50 et 60% de guérisons
Enfin la guérison. Les taux rapportés dans la littérature se regroupent vers 50-60% (51% de rémissions complètes selon Zipfel et al [2]).
La notion de guérison reste cependant relative. Sur le plan psychiatrique, les comorbidités sont la règle en cours d’évolution, mais après guérison, leur prévalence rejoindrait celle de la population générale. Les données restent néanmoins « peu claires ».
Sur le plan neurologique par ailleurs, l’anorexie mentale s’accompagne de souffrance cérébrale, avec perte de substance objectivée à l’imagerie. Certaines données sont en faveur d’une récupération à distance, mais ici encore, les résultats ne permettent pas de conclure.
De même sur le plan fonctionnel. Une moindre activation des circuits de récompense a par exemple été signalée chez des personnes guéries de leur anorexie. Mais il est très difficile si ces anomalies fonctionnelles sont des séquelles de l’anorexie, ou des facteurs de vulnérabilité préexistants.
Un suivi sur le plan somatique
On a davantage de certitudes sur l’impact somatique de l’anorexie, et le Pr Guillaume souligne qu’il est « important qu’il y ait un suivi », dans plusieurs domaines.
S’agissant de la grossesse d’abord, les femmes qui ont traversé une période d’anorexie présentent une fertilité diminuée, ainsi qu’un risque plus élevé d’accouchement prématuré et de petit poids de l’enfant à la naissance.
Risque familial
En ce qui concerne la transmission familiale, la littérature rapporte une transmission essentiellement aux filles, avec un risque un peu supérieur en cas de TCA chez la mère (RR=2,35) que chez le père (RR=1,97).
Dans les études de jumeaux, le risque de concordance apparait plus élevé encore. Sans préjuger d’un mode de transmission, génétique, éducationnel ou mixte, le risque de transmission intergénérationnelle est donc réel. Son importance demande toutefois à être relativisée, souligne le Pr Guillaume : « la grande majorité des enfants de parents présentant un TCA, n’en seront pas atteints eux-mêmes ».
Autre risque, beaucoup plus systématique : la déminéralisation osseuse. Une fragilité osseuse persiste, même à long terme, la masse osseuse perdue durant la maladie n’étant pas regagnée.
Le Dr Godart estime que le problème de la déminéralisation n’est « pas assez suivi ».
Elle souligne par ailleurs qu’en cas de vomissements fréquents, il faut penser à l’usure dentaire.
Le Pr Guillaume indique de son côté qu’un PHRC national est ouvert sur la question de la déminéralisation : « l’objectif est d’avoir un traitement qui, durant la phase aiguë, permette de ne pas trop perdre en masse osseuse ».
En ce qui concerne le cancer, selon des études récentes, l’anorexie ne s’accompagnerait pas d’une incidence accrue de cancers en général, en tout cas pas à un seuil détectable. En revanche, il semble exister un effet protecteur « assez clair » vis-à-vis du cancer du sein, et un effet favorisant vis-à-vis du cancer de l’œsophage. Le Dr Godart rappelle à ce propos la nécessité d’un traitement par IPP en prévention.
Un excès de cancers pulmonaires est également rapporté après anorexie, mais il disparait après ajustement sur le tabac.
Enfin les maladies auto-immunes. Ici encore, on ne sait pas si l’auto-immunité est une séquelle du trouble ou s’il existe des facteurs communs de vulnérabilité, mais tous les TCA semblent associés à ce type d’affection. C’est pour la boulimie que le risque est beaucoup plus élevé. Mais l’association existe aussi avec l’anorexie, où une inflammation de bas grade a été décrite.
Et les hommes ?
S’agissant d’anorexie, les psychiatres eux-mêmes parlent généralement des « patientes ». Il est vrai que les patients ne représentent que 10% de l’effectif. Que sait-on d’eux ? Pas grand-chose. Dans la littérature, certains auteurs affirment que les TCA sont plus graves chez les hommes, d’autres affirment qu’ils sont moins graves. Et il en est aussi qui disent que c’est pareil…
Le Pr Stéphane Guillaume a déclaré des liens d’intérêt avec Astra Zeneca, BMS, Lundbeck, Otsuka, Servier, Janssen.
REFERENCES:
Guillaume S. Devenir des anorexiques. Session parrainée par l’Association Française de Psychiatrie Biologique et Neuropsychopharmacologie. 14 ème congrès de l’Encéphale. Paris, 21 janvier 2016.
Zipfel S, Löwe B, Reas DL et coll. Long term prognosis in anorexia nervosa : lessons from a 21 years follow-up study . The Lancet 2000 ; 355 : 721-22.
* http://francais.medscape.com/voirarticle/3602095
MANIFESTATION PARIS (75) 24 mars 2016 Idées noires à l’adolescence, oser en parler, induire le changement…
Idées noires à l’adolescence, oser en parler, induire le changement…
Jeudi 24 mars 2016
10ème journée d’études de la Société Française pour la Santé de l’Adolescent
Tout professionnel qui travaille auprès d’adolescents est amené à rencontrer des jeunes évoquant des idées suicidaires, d’autant plus qu’il pose les questions nécessaires…
Il lui faut préalablement en finir avec les idées reçues encore parfois tenaces. Parler des idées suicidaires et même du suicide n’est pas traumatique pour l’adolescent et n’incite pas au passage à l’acte. Toutefois, pour oser aborder cette question, le professionnel doit se sentir capable de faire face à la réponse, donc avoir en tête des pistes de travail à proposer aux jeunes et leur famille.
Car dans tous les cas, être confronté aux idées suicidaires met à l’épreuve le professionnel ainsi que l’institution, la famille ou l’entourage.
Nous tenterons, lors de cette journée, de renforcer nos capacités à aller au devant des adolescents pour mieux les entendre, les comprendre, les aider et induire le changement.
VOIR LA PLAQUETTE
S.F.S.A. Société Française pour la Santé de l'Adolescent Adresse : C/ Maison des Adolescents Robert Debré 8 Avenue de la Porte du Pré-Saint-Gervais 75019 PARIS
http://www.sfsante-ado.org/idees-noires-a-ladolescence-oser-en-parler-induire-le-changement/
Jeudi 24 mars 2016
10ème journée d’études de la Société Française pour la Santé de l’Adolescent
Tout professionnel qui travaille auprès d’adolescents est amené à rencontrer des jeunes évoquant des idées suicidaires, d’autant plus qu’il pose les questions nécessaires…
Il lui faut préalablement en finir avec les idées reçues encore parfois tenaces. Parler des idées suicidaires et même du suicide n’est pas traumatique pour l’adolescent et n’incite pas au passage à l’acte. Toutefois, pour oser aborder cette question, le professionnel doit se sentir capable de faire face à la réponse, donc avoir en tête des pistes de travail à proposer aux jeunes et leur famille.
Car dans tous les cas, être confronté aux idées suicidaires met à l’épreuve le professionnel ainsi que l’institution, la famille ou l’entourage.
Nous tenterons, lors de cette journée, de renforcer nos capacités à aller au devant des adolescents pour mieux les entendre, les comprendre, les aider et induire le changement.
VOIR LA PLAQUETTE
S.F.S.A. Société Française pour la Santé de l'Adolescent Adresse : C/ Maison des Adolescents Robert Debré 8 Avenue de la Porte du Pré-Saint-Gervais 75019 PARIS
http://www.sfsante-ado.org/idees-noires-a-ladolescence-oser-en-parler-induire-le-changement/
MANIFESTATION SUISSE LAUSANNE 13 juin 2016 Journée d'étude L’histoire du suicide
Journée d'étude
L’histoire du suicideLundi 13 juin 2016, 9h-17h
Conception scientifique et organisation : Eva Yampolsky (IUHMSP,
CHUV et FBM/UNIL et CLAMOR, Centre pour les humanités numériques et
l’histoire de la justice, CNRS Paris), avec le soutien du FNS
Cette journée d’études est ouverte à toute personne intéressée. Il est conseillé de s’inscrire à hist.med@chuv.ch
source http://www.chuv.ch/iuhmsp/ihm_home/ihm_activites/ihm_colloques.htm
L’histoire du suicideLundi 13 juin 2016, 9h-17h
IUHMSP, salle de colloque, avenue de Provence 82, Lausanne
Dès sa dépénalisation au tournant du 19e siècle, le statut du suicide
se transforme en un objet médical. Cette transformation relève de
nouveaux développements médicaux et d’une collaboration entre le
médical, le politique et le juridique. En élargissant les frontières de
son expertise et son champ d’action, la médecine cherche à définir,
prévenir et soigner ce phénomène complexe. Dans ce colloque, il s’agira
de comprendre comment s’est construit cet objet médical, comment cette
construction a été influencée voire définie par d’autres discours,
juridiques, littéraires, moraux. Nous étudierons comment certaines
institutions, comme la prison, la justice et la presse, ont été
concernées par cette nouvelle distribution des savoirs.
9h |
Accueil des participants Présidence : Vincent Barras (IUHMSP, CHUV et FBM/UNIL) |
|
9h15 |
Introduction. L’histoire du suicide comme objet médical Eva Yampolsky (IUHMSP, CHUV et FBM/UNIL, Centre Alexandre Koyré) |
|
10h |
Laurence Guignard (Université de Lorraine, Centre de Recherches Historiques de l'Ouest) Enfermement et suicide dans les prisons françaises au début de la IIIe République : l’échec d’une politique de prévention |
|
1045 |
Pause-café |
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11h |
Marc Renneville (CNRS, Centre Alexandre Koyré, Paris) Approche médicale des causes du suicide. De Pinel à Durkheim |
|
11h45 |
Juan Rigoli (Département de littérature française, Université de Genève) Poétique et physiologie romantiques de l’ « ennui » : Esquirol, Senancour, Chateaubriand |
|
12h30 |
Déjeuner |
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14h30 |
Présidence : Aude Fauvel (IUHMSP, CHUV et FBM/UNIL) Howard Kushner (Emory University et University of California San Diego, USA) Social Trauma and Suicide in Historical Perspective |
|
15h15 |
Michela Canevascini (Laboratoire d'anthropologie culturelle et sociale, UNIL) Usages de la médicalisation du suicide: identité, institution et pouvoir |
|
16h |
Pause-café |
|
16h15 |
Ian Marsh (School of Allied Health Professions, Canterbury Christ Church University, UK) The radical contingency of the suicidal subject? Historical phenomenology as a critical perspective on contemporary theories of suicide |
|
17h |
Discussion et conclusion |
Cette journée d’études est ouverte à toute personne intéressée. Il est conseillé de s’inscrire à hist.med@chuv.ch
source http://www.chuv.ch/iuhmsp/ihm_home/ihm_activites/ihm_colloques.htm
LIMITER L'ACCES AUX MOYENS Pont de Normandie : peut-on éviter les suicides?
Pont de Normandie : peut-on éviter les suicides?
Article Normandie sur Ouest-France Région, samedi 23 janvier 2016
Depuis le mois d'octobre, au moins cinq suicides ont eu lieu depuis le pont de Normandie.
Filets anti-suicide ou interdiction d'accès aux piétons, aucune solution ne semble envisageable.
Pourquoi? Comment? Est-il possible d'installer des filets anti-suicide?
La réponse de Claire Grivel, directrice des concessions à la Chambre de commerce et d'industrie du Havre, le gestionnaire du pont, est sans appel : « Non. » La solution a pourtant été envisagée dès la construction de l'ouvrage. Mais, après étude, l'idée a été écartée : « Que ce soit sur le viaduc du grand canal, le pont de Tancarville ou le pont de Normandie, il est techniquement impossible d'installer des barrières ou des filets anti-suicide. » La raison? « Des filets ou des barrières mettraient en péril la résistance au vent de ces ouvrages, précise Claire Grivel.
Le grand public ne se rend pas forcément compte mais l'installation d'un filet provoque une résistance qui est très importante. »Les filets sont pourtant adoptés sur de nombreux bâtiments et ponts. D'ici 2018, le célèbre Golden Gate de San Francisco en sera équipé. Pas sûr cependant que ces dispositifs soient une solution miracle.
L'illumination du pont est-elle en cause? C'est une thèse partagée par certains : l'illumination du pont pourrait attirer les candidats au suicide .Faux, selon Claire Grivel : « Lorsque nous avons changé les Led, avant, pendant et après les travaux, nous n'avons constaté aucune évolution du nombre de suicides. » Pourquoi ne pas interdire l'accès des piétons au pont? Là encore, cette solution n'est pas envisageable. Selon Claire Grivel, elle nécessiterait trop de moyens : « Nous pourrions effectivement fermer l'accès aux piétons. Mais nous n'avons aucun moyen de le contrôler. Il faudrait mettre des gendarmes ou installer des barrières. » Et même si ces contrôles étaient mis en place, le résultat ne serait pas garanti. « Les personnes pourraient toujours se rendre sur le pont en voiture pour commettre un geste désespéré », ajoute Claire Grivel.
Depuis le mois d'octobre, au moins cinq suicides ont eu lieu depuis le pont de Normandie.
Filets anti-suicide ou interdiction d'accès aux piétons, aucune solution ne semble envisageable.
Pourquoi? Comment? Est-il possible d'installer des filets anti-suicide?
La réponse de Claire Grivel, directrice des concessions à la Chambre de commerce et d'industrie du Havre, le gestionnaire du pont, est sans appel : « Non. » La solution a pourtant été envisagée dès la construction de l'ouvrage. Mais, après étude, l'idée a été écartée : « Que ce soit sur le viaduc du grand canal, le pont de Tancarville ou le pont de Normandie, il est techniquement impossible d'installer des barrières ou des filets anti-suicide. » La raison? « Des filets ou des barrières mettraient en péril la résistance au vent de ces ouvrages, précise Claire Grivel.
Le grand public ne se rend pas forcément compte mais l'installation d'un filet provoque une résistance qui est très importante. »Les filets sont pourtant adoptés sur de nombreux bâtiments et ponts. D'ici 2018, le célèbre Golden Gate de San Francisco en sera équipé. Pas sûr cependant que ces dispositifs soient une solution miracle.
L'illumination du pont est-elle en cause? C'est une thèse partagée par certains : l'illumination du pont pourrait attirer les candidats au suicide .Faux, selon Claire Grivel : « Lorsque nous avons changé les Led, avant, pendant et après les travaux, nous n'avons constaté aucune évolution du nombre de suicides. » Pourquoi ne pas interdire l'accès des piétons au pont? Là encore, cette solution n'est pas envisageable. Selon Claire Grivel, elle nécessiterait trop de moyens : « Nous pourrions effectivement fermer l'accès aux piétons. Mais nous n'avons aucun moyen de le contrôler. Il faudrait mettre des gendarmes ou installer des barrières. » Et même si ces contrôles étaient mis en place, le résultat ne serait pas garanti. « Les personnes pourraient toujours se rendre sur le pont en voiture pour commettre un geste désespéré », ajoute Claire Grivel.
MANIFESTATION POITIERS (86) 11 MARS 2016 DU RISQUE SUICIDAIRE A LA PROMOTION DE LA SANTÉ MENTALE: PLACE ET RÔLE DES ACTEURS DANS L'ENTREPRISE
Première annonce COLLOQUE REGIONAL
organisé par la Société de Santé au Travail, les Coordinations Territoriales « Prévention du Suicide et Promotion de la Santé Mentale » du Poitou-Charentes, et l'Association Régionale de Prévention (ARP)
DU RISQUE SUICIDAIRE A LA PROMOTION DE LA SANTÉ MENTALE: PLACE ET RÔLE DES ACTEURS DANS L'ENTREPRISE
POITIERS
Vendredi 11 Mars 2016
Lieu : Lycée St Jacques de Compostelle
2 avenue de la Révolution 86000 POITIERS
Contact Information
Mr Patrick RIVIERE Président de l'ARP
18 rue de Montbron 16000 Angoulème
Mail : arp.pc@free.fr
MARTINIQUE : SOS KRIZ : une plate-forme d'écoute téléphonique 24/24.
"Un suicide par semaine en Martinique.
Deux à trois tentatives de suicide par jour en Martinique.
43 000 chômeurs
149 viols par an .
Un tissu économique tendu et fragile.
Autant de raisons qui ont poussé l'équipe du Pr Louis Jehel, L'AFORPOM, L'AMDCCF, SVS,LAMEVI à créer SOS KRIZ : une plate-forme d'écoute téléphonique 24/24.
Nous restons à votre entière disposition pour plus d''informations au 05 96 55 20 44 ou au 0696501211"
Source du 27/01/2016 : Madame Fabienne SAINTE-ROSE Présidente de LAMEVI Secrétaire à SOS KRIZ
Réunion d'information le 1 er fevrier 2016 de 17h à 20h A L’IFSI (institut de Formation en soins infirmiers) de la Meynard, au CHU de la Martinique
AFFICHE
Deux à trois tentatives de suicide par jour en Martinique.
43 000 chômeurs
149 viols par an .
Un tissu économique tendu et fragile.
Autant de raisons qui ont poussé l'équipe du Pr Louis Jehel, L'AFORPOM, L'AMDCCF, SVS,LAMEVI à créer SOS KRIZ : une plate-forme d'écoute téléphonique 24/24.
Nous restons à votre entière disposition pour plus d''informations au 05 96 55 20 44 ou au 0696501211"
Source du 27/01/2016 : Madame Fabienne SAINTE-ROSE Présidente de LAMEVI Secrétaire à SOS KRIZ
Réunion d'information le 1 er fevrier 2016 de 17h à 20h A L’IFSI (institut de Formation en soins infirmiers) de la Meynard, au CHU de la Martinique
AFFICHE
NOTICE ARTICLE REFLEXION Adolescents, surdoués, suicidaires.Un syndrome de Schopenhauer ?
Adolescents, surdoués, suicidaires.Un syndrome de Schopenhauer ?
Auteur Didier Bourgeois *
Psychiatre des hôpitaux PASD, Centre hospitalier de Montfavet, Responsable de pôle, Pôle Avignon Sud Durance, avenue de la Pinède, 84918 Avignon cedex 9, France
Responsable de la Fédération interpoles d’activités psychothérapiques à Médiation Créatrice, avenue de la Pinède, 84918 Avignon cedex 9, France L'Information Psychiatrique Volume 92, numéro 1, Janvier 2016
*Tirés à part
Mots-clés : prise en charge, adolescent, enfant surdoué, mélancolie, état limite, narcissisme, risque suicidaire, syndrome de Schopenhauer
Page(s) : 9-13
Année de parution : 2016
Adolescent, surdoué, suicidaire. Cette triade symptomatique est rencontrée en clinique, faisant écho au cas Schopenhauer. Sa prise en charge nous apparaît relever d’une approche philosophique, renouant ainsi avec les origines de la psychologie et de la psychothérapie : trouver un sens à l’existence.
http://www.jle.com/fr/revues/ipe/e-docs/adolescents_surdoues_suicidaires.un_syndrome_de_schopenhauer__306270/article.phtml
Auteur Didier Bourgeois *
Psychiatre des hôpitaux PASD, Centre hospitalier de Montfavet, Responsable de pôle, Pôle Avignon Sud Durance, avenue de la Pinède, 84918 Avignon cedex 9, France
Responsable de la Fédération interpoles d’activités psychothérapiques à Médiation Créatrice, avenue de la Pinède, 84918 Avignon cedex 9, France L'Information Psychiatrique Volume 92, numéro 1, Janvier 2016
*Tirés à part
Mots-clés : prise en charge, adolescent, enfant surdoué, mélancolie, état limite, narcissisme, risque suicidaire, syndrome de Schopenhauer
Page(s) : 9-13
Année de parution : 2016
Adolescent, surdoué, suicidaire. Cette triade symptomatique est rencontrée en clinique, faisant écho au cas Schopenhauer. Sa prise en charge nous apparaît relever d’une approche philosophique, renouant ainsi avec les origines de la psychologie et de la psychothérapie : trouver un sens à l’existence.
http://www.jle.com/fr/revues/ipe/e-docs/adolescents_surdoues_suicidaires.un_syndrome_de_schopenhauer__306270/article.phtml
NOTICE ARTICLE ETUDE DE CAS FRANCE De l’acte suicidaire à l’état limite
De l’acte suicidaire à l’état limite
Jokthan Guivarch 1 *
Caroline Xicluna 2
1 Chef de clinique assistant, Service universitaire de psychiatrie infantojuvénile du Pr. Poinso, CHU Sainte-Marguerite, 270 boulevard de Sainte-Marguerite, 13274 Marseille cedex 9, France
2 Psychologue clinicienne, Service de psychiatrie du Dr Chabannes, Secteur 13G04, CHU Conception, 147, boulevard Baille, 13005 Marseille, France
* Tirés à part
L'Information Psychiatrique Volume 92, numéro 1, Janvier 2016
Mots-clés : état limite, psychopathologie, psychothérapie, cas clinique, conduite suicidaire, répétition, traumatisme psychique
Page(s) : 23-8
Année de parution : 2016
À partir de la rencontre d’un patient hospitalisé, nous avons questionné le sens de la répétition des conduites suicidaires. Des actualisations de pensées, permettant d’échapper à des situations de séparation, ont été entendues comme un acte de parole en résonance à un traumatisme psychique. Le dispositif de soins, offrant un espace de parole et d’écoute, a permis de porter le diagnostic d’état limite, grâce à l’étude de la biographie et de l’anamnèse. La psychothérapie a amené le patient à travailler sur la répétition d’agir, considérés davantage comme des acting out que des passages à l’acte, et de leur donner un sens en regard du travail d’élaboration.
http://www.jle.com/fr/revues/ipe/e-docs/de_lacte_suicidaire_a_letat_limite_306257/article.phtml
Jokthan Guivarch 1 *
Caroline Xicluna 2
1 Chef de clinique assistant, Service universitaire de psychiatrie infantojuvénile du Pr. Poinso, CHU Sainte-Marguerite, 270 boulevard de Sainte-Marguerite, 13274 Marseille cedex 9, France
2 Psychologue clinicienne, Service de psychiatrie du Dr Chabannes, Secteur 13G04, CHU Conception, 147, boulevard Baille, 13005 Marseille, France
* Tirés à part
L'Information Psychiatrique Volume 92, numéro 1, Janvier 2016
Mots-clés : état limite, psychopathologie, psychothérapie, cas clinique, conduite suicidaire, répétition, traumatisme psychique
Page(s) : 23-8
Année de parution : 2016
À partir de la rencontre d’un patient hospitalisé, nous avons questionné le sens de la répétition des conduites suicidaires. Des actualisations de pensées, permettant d’échapper à des situations de séparation, ont été entendues comme un acte de parole en résonance à un traumatisme psychique. Le dispositif de soins, offrant un espace de parole et d’écoute, a permis de porter le diagnostic d’état limite, grâce à l’étude de la biographie et de l’anamnèse. La psychothérapie a amené le patient à travailler sur la répétition d’agir, considérés davantage comme des acting out que des passages à l’acte, et de leur donner un sens en regard du travail d’élaboration.
http://www.jle.com/fr/revues/ipe/e-docs/de_lacte_suicidaire_a_letat_limite_306257/article.phtml
mardi 26 janvier 2016
tribunal de commerce de Bordeaux s’implique dans la prévention du suicide des chefs d’entreprise en faillite
d'après article "A Bordeaux, 15 patrons sauvés du suicide Par Jean-Philippe Déjean |
26/01/2016 sur objectifaquitaine.latribune.fr*
Gérard Perre, président du tribunal de commerce de Bordeaux (Crédits : JPD) C’est du jamais vu, le tribunal de commerce de Bordeaux s’implique dans la prévention du suicide des chefs d’entreprise en faillite par le biais d’une association d’aide psychologique. 25 dossiers signalés l’an dernier, pour 15 interventions.
Lors de l'audience solennelle de ce mardi matin, Gérard Perre, président du tribunal de commerce de Bordeaux, a mis l'accent sur les mesures de prévention et de conciliation appliquées en 2015 dans sa juridiction. A commencer par une innovation qui rencontre un réel succès, la création, en 2014, de l'association de soutien psychologique.
"Parmi les avocats ou encore les juges du tribunal de commerce nous avons formé près de 70 personnes, qui sont désormais capables de repérer le risque de suicide. Quand ce risque est détecté, on envoie le chef d'entreprise chez un psychologue. Nous avons dépisté 25 cas de ce type en 2015 et les psychologues en ont retenu 15. Bien sûr ces interventions sont gratuites", détaille ainsi le président Perre à La Tribune Bordeaux.
Si les dirigeants d'entreprise ne constituent pas la catégorie socioprofessionnelle la plus frappée par le suicide, ils ne peuvent pas échapper à ce risque.
Enrayer le suicide en deux séances
"Dans les journaux on entend rarement parler de ces chefs d'entreprise qui ont tout perdu et qui dorment dans leur voiture. C'est tellement dur pendant les procédures collectives que j'ai des juges qui craquent et qui demandent à changer de chambre car ils n'arrivent plus à faire face" résume Gérard Perre.
Ses prédécesseurs avaient mis l'accent sur un autre point vital, la prévention des dépôts de bilan, mais ce Bordelais d'origine auvergnate est bien le premier président du tribunal de commerce de Bordeaux à se préoccuper de sauver de la mort des chefs d'entreprise en faillite.
A la fois modeste et passionné par son sujet, Gérard Perre tient à remettre les faits dans leur contexte.
"C'est le tribunal de commerce de Saintes qui a le premier pensé à faire appel à des psychologues, mais avec des interventions très larges qui vont bien au-delà du risque de suicide. Notre objectif est qu'en une ou deux séances le psychologue arrive à désamorcer le risque de suicide. Nous travaillons avec une quinzaine d'entre eux, répartis dans tout le département, pour que le chef d'entreprise ne soit par forcément obligé de venir à Bordeaux pour consulter", explique le président.
La prévention, gratuit et confidentiel
Ce dernier n'est pas vraiment satisfait du volet prévention de l'activité du tribunal de commerce. Pourtant en 2015 les juges du tribunal de commerce de Bordeaux ont reçu 642 chefs d'entreprise. Un nombre que le président juge assez constant. Pour lui le problème vient du fait que ces chefs d'entreprises doivent être convoqués au tribunal et qu'ils n'y viennent pas d'eux-mêmes "parce que ça leur fait peur". Pourtant Gérard Perre précise que pour ces procédures de prévention, destinées à régler les problèmes avant qu'il ne soit trop tard, le port de la robe est interdit aux juges et qu'il s'agit de discuter, pas de juger.
"Cette procédure est confidentielle et gratuite. Elle est importante car il en faut des fois peu pour sauver une entreprise", observe Gérard Perre.
Spécialisé dans les procédures collectives
Concernant les problèmes de trésorerie, c'est-à-dire la couverture d'un manque ponctuel de fonds dans l'attente d'un versement significatif, le tribunal de commerce de Bordeaux propose l'intervention de médiateurs pour négocier un accord avec le banquier. Là aussi la confidentialité est garantie, le tribunal fait appel à des conciliateurs extérieurs et des mandataires ad hoc pour obtenir un étalement des dettes. Environ 60 conciliations de ce type ont lieu chaque année. D'autre part, l'évolution législative (avec la loi Macron) a fait du tribunal de commerce de Bordeaux une instance spécialisée dans le droit de la concurrence et les procédures collectives impliquant plus de 150 salariés. Autrement-dit c'est le seul en Aquitaine à avoir cette spécialisation. Concernant les destructions d'entreprises, Gérard Perre relève qu'elles ont été plus élevées jusqu'à septembre 2015 qu'en 2014, avant de se mettre à baisser.
Au final les deux années sont quasi identiques mêmes si les mises en liquidation ont selon le président fortement augmenté par rapport aux mises en redressement judiciaire. Selon Gérard Perre, ces disparitions brutales ont surtout touché les sociétés du second œuvre du bâtiment et de la petite restauration. Le bilan 2015 du tribunal de commerce de Bordeaux fait état de 8.806 créations et 4.810 radiations.
* http://objectifaquitaine.latribune.fr/conjoncture/2016-01-26/a-bordeaux-15-patrons-sauves-du-suicide.html
26/01/2016 sur objectifaquitaine.latribune.fr*
Gérard Perre, président du tribunal de commerce de Bordeaux (Crédits : JPD) C’est du jamais vu, le tribunal de commerce de Bordeaux s’implique dans la prévention du suicide des chefs d’entreprise en faillite par le biais d’une association d’aide psychologique. 25 dossiers signalés l’an dernier, pour 15 interventions.
Lors de l'audience solennelle de ce mardi matin, Gérard Perre, président du tribunal de commerce de Bordeaux, a mis l'accent sur les mesures de prévention et de conciliation appliquées en 2015 dans sa juridiction. A commencer par une innovation qui rencontre un réel succès, la création, en 2014, de l'association de soutien psychologique.
"Parmi les avocats ou encore les juges du tribunal de commerce nous avons formé près de 70 personnes, qui sont désormais capables de repérer le risque de suicide. Quand ce risque est détecté, on envoie le chef d'entreprise chez un psychologue. Nous avons dépisté 25 cas de ce type en 2015 et les psychologues en ont retenu 15. Bien sûr ces interventions sont gratuites", détaille ainsi le président Perre à La Tribune Bordeaux.
Si les dirigeants d'entreprise ne constituent pas la catégorie socioprofessionnelle la plus frappée par le suicide, ils ne peuvent pas échapper à ce risque.
Enrayer le suicide en deux séances
"Dans les journaux on entend rarement parler de ces chefs d'entreprise qui ont tout perdu et qui dorment dans leur voiture. C'est tellement dur pendant les procédures collectives que j'ai des juges qui craquent et qui demandent à changer de chambre car ils n'arrivent plus à faire face" résume Gérard Perre.
Ses prédécesseurs avaient mis l'accent sur un autre point vital, la prévention des dépôts de bilan, mais ce Bordelais d'origine auvergnate est bien le premier président du tribunal de commerce de Bordeaux à se préoccuper de sauver de la mort des chefs d'entreprise en faillite.
A la fois modeste et passionné par son sujet, Gérard Perre tient à remettre les faits dans leur contexte.
"C'est le tribunal de commerce de Saintes qui a le premier pensé à faire appel à des psychologues, mais avec des interventions très larges qui vont bien au-delà du risque de suicide. Notre objectif est qu'en une ou deux séances le psychologue arrive à désamorcer le risque de suicide. Nous travaillons avec une quinzaine d'entre eux, répartis dans tout le département, pour que le chef d'entreprise ne soit par forcément obligé de venir à Bordeaux pour consulter", explique le président.
La prévention, gratuit et confidentiel
Ce dernier n'est pas vraiment satisfait du volet prévention de l'activité du tribunal de commerce. Pourtant en 2015 les juges du tribunal de commerce de Bordeaux ont reçu 642 chefs d'entreprise. Un nombre que le président juge assez constant. Pour lui le problème vient du fait que ces chefs d'entreprises doivent être convoqués au tribunal et qu'ils n'y viennent pas d'eux-mêmes "parce que ça leur fait peur". Pourtant Gérard Perre précise que pour ces procédures de prévention, destinées à régler les problèmes avant qu'il ne soit trop tard, le port de la robe est interdit aux juges et qu'il s'agit de discuter, pas de juger.
"Cette procédure est confidentielle et gratuite. Elle est importante car il en faut des fois peu pour sauver une entreprise", observe Gérard Perre.
Spécialisé dans les procédures collectives
Concernant les problèmes de trésorerie, c'est-à-dire la couverture d'un manque ponctuel de fonds dans l'attente d'un versement significatif, le tribunal de commerce de Bordeaux propose l'intervention de médiateurs pour négocier un accord avec le banquier. Là aussi la confidentialité est garantie, le tribunal fait appel à des conciliateurs extérieurs et des mandataires ad hoc pour obtenir un étalement des dettes. Environ 60 conciliations de ce type ont lieu chaque année. D'autre part, l'évolution législative (avec la loi Macron) a fait du tribunal de commerce de Bordeaux une instance spécialisée dans le droit de la concurrence et les procédures collectives impliquant plus de 150 salariés. Autrement-dit c'est le seul en Aquitaine à avoir cette spécialisation. Concernant les destructions d'entreprises, Gérard Perre relève qu'elles ont été plus élevées jusqu'à septembre 2015 qu'en 2014, avant de se mettre à baisser.
Au final les deux années sont quasi identiques mêmes si les mises en liquidation ont selon le président fortement augmenté par rapport aux mises en redressement judiciaire. Selon Gérard Perre, ces disparitions brutales ont surtout touché les sociétés du second œuvre du bâtiment et de la petite restauration. Le bilan 2015 du tribunal de commerce de Bordeaux fait état de 8.806 créations et 4.810 radiations.
* http://objectifaquitaine.latribune.fr/conjoncture/2016-01-26/a-bordeaux-15-patrons-sauves-du-suicide.html
MANIFESTATION GUYANE - 28 JAnvier 2016 Prévention du suicide : comprendre l’autre
Prévention du suicide : comprendre l’autre – GGPS Guyane
28 janvier 2016-18:30/ 20:30
Le Groupe Guyanais de Prévention du Suicide Organise une Soirée Débat Gratuite, Ouverte à Tous le jeudi 28 janvier de 19h à 20h30 (Accueil du public à 18h30) sur le thème :
Prévention du suicide, comprendre l’autre
Invité : Pr Michel TOUSIGNANT
RDV dans la grande salle de GDI, Pépinière d’Entreprise Innovante, Campus universitaire Trou Biran
Depuis sa création il y a 10 ans, le GGPS œuvre à la diffusion d’un outil d’évaluation et d’intervention auprès d’une personne en crise suicidaire. Cela fait quelque temps qu’il s’associe également aux réflexions sur la prévention du risque suicidaire dans notre région.
C’est dans ce cadre que nous avons sollicité le Professeur Tousignant, Professeur associé au Centre de recherche et d’intervention sur le suicide et l’euthanasie de l’Université du Québec à Montréal pour enrichir nos travaux de son expérience de chercheur de terrain. Les domaines d’expertise du Pr Tousigant sont le suicide, la contagion du suicide et la prévention du suicide en milieu autochtone.
Nous souhaitons partager avec vous le fruit de ce travail lors de cette soirée ouverte aux débats après un exposé sur le thème : Prévention du suicide, comprendre l’autre.
Contact Manon Rimbaud Présidente du GGPS ggps973@gmail.com
Détails Date : 28 janvier 2016 Heure : 18:30/ 20:30
Source info http://gps.gf/calendrier/prevention-du-suicide-comprendre-lautre-ggps-guyane/
28 janvier 2016-18:30/ 20:30
Le Groupe Guyanais de Prévention du Suicide Organise une Soirée Débat Gratuite, Ouverte à Tous le jeudi 28 janvier de 19h à 20h30 (Accueil du public à 18h30) sur le thème :
Prévention du suicide, comprendre l’autre
Invité : Pr Michel TOUSIGNANT
RDV dans la grande salle de GDI, Pépinière d’Entreprise Innovante, Campus universitaire Trou Biran
Depuis sa création il y a 10 ans, le GGPS œuvre à la diffusion d’un outil d’évaluation et d’intervention auprès d’une personne en crise suicidaire. Cela fait quelque temps qu’il s’associe également aux réflexions sur la prévention du risque suicidaire dans notre région.
C’est dans ce cadre que nous avons sollicité le Professeur Tousignant, Professeur associé au Centre de recherche et d’intervention sur le suicide et l’euthanasie de l’Université du Québec à Montréal pour enrichir nos travaux de son expérience de chercheur de terrain. Les domaines d’expertise du Pr Tousigant sont le suicide, la contagion du suicide et la prévention du suicide en milieu autochtone.
Nous souhaitons partager avec vous le fruit de ce travail lors de cette soirée ouverte aux débats après un exposé sur le thème : Prévention du suicide, comprendre l’autre.
Contact Manon Rimbaud Présidente du GGPS ggps973@gmail.com
Détails Date : 28 janvier 2016 Heure : 18:30/ 20:30
Source info http://gps.gf/calendrier/prevention-du-suicide-comprendre-lautre-ggps-guyane/
ETUDE RECHERCHE CANADA Facteurs associés à la réalisation d'une bonne santé mentale chez les personnes ayant eu des idées suicidaires
D'après article "Près de 40% des Canadiens suicidaires retrouvent une bonne santé mentale
Publié le 21 janvier 2016 La Presse Canadienne Montréal *
Le doctorant Philip Baiden a expliqué que les patients qui ont une personne proche à qui se confier sont sept fois plus susceptibles de profiter d'une santé mentale complète que les autres.
Près de 40% des Canadiens anciennement suicidaires retrouvent une santé mentale complète, selon une étude de l'Université de Toronto.
Cela ne signifie pas uniquement l'absence de pensées suicidaires, de symptômes de maladie mentale ou de toxicomanie au cours de l'année précédente, mais aussi la présence d'un sentiment de bonheur et de bien-être presque quotidien.
Le doctorant Philip Baiden a expliqué que les patients qui ont une personne proche à qui se confier sont sept fois plus susceptibles de profiter d'une santé mentale complète que les autres.
Les patients plus âgés, les femmes, les gens ayant un meilleur revenu et ceux qui ont une bonne vie spirituelle sont aussi plus susceptibles de s'en remettre.
En revanche, la douleur chronique, l'insomnie et des antécédents d'alcoolisme représentent des obstacles importants.
M. Baiden et ses collègues tirent ces conclusions de l'examen de données colligées par Statistique Canada en 2012.
http://www.lapresse.ca/vivre/sante/nouvelles/201601/21/01-4942273-pres-de-40-des-canadiens-suicidaires-retrouvent-une-bonne-sante-mentale.php
Etude Citée : Factors Associated with Achieving Complete Mental Health among Individuals with Lifetime Suicidal Ideation
Philip Baiden MA* and Esme Fuller-Thomson MSW, PhD
Factor-Inwentash Faculty of Social Work, University of Toronto, Toronto, ON, Canada
*Address correspondence to Philip Baiden, Factor-Inwentash Faculty of Social Work, University of Toronto, Toronto, ON, Canada; E-mail: philip.baiden@mail.utoronto.ca
Article first published online: 26 JAN 2016
© 2016 The American Association of Suicidology
Issue Suicide and Life-Threatening Behavior
The objective of this study was to identify factors associated with complete mental health among Canadians who had ever seriously considered suicide. Data for this study were obtained from Statistics Canada's 2012 Canadian Community Health Survey–Mental Health (N = 2,844). The outcome variable examined in this study was complete mental health and was analyzed using binary logistic regression. Of the 2,844 respondents with lifetime suicidal ideation, 1,088 (38.2%) had complete mental health (i.e., had flourishing mental health, no mental illness, and no suicidal ideation in the past 12 months). Those who had a confidant were seven times more likely to have complete mental health. Other factors associated with achieving complete mental health among formerly suicidal respondents include being older, being a woman, having higher income, use of religious coping, and never previously having a mental illness. Considering the importance of these protective factors in formulating public health policies will allow for a more wide-reaching approach to suicide prevention.
http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/sltb.12230/abstract
Publié le 21 janvier 2016 La Presse Canadienne Montréal *
Le doctorant Philip Baiden a expliqué que les patients qui ont une personne proche à qui se confier sont sept fois plus susceptibles de profiter d'une santé mentale complète que les autres.
Près de 40% des Canadiens anciennement suicidaires retrouvent une santé mentale complète, selon une étude de l'Université de Toronto.
Cela ne signifie pas uniquement l'absence de pensées suicidaires, de symptômes de maladie mentale ou de toxicomanie au cours de l'année précédente, mais aussi la présence d'un sentiment de bonheur et de bien-être presque quotidien.
Le doctorant Philip Baiden a expliqué que les patients qui ont une personne proche à qui se confier sont sept fois plus susceptibles de profiter d'une santé mentale complète que les autres.
Les patients plus âgés, les femmes, les gens ayant un meilleur revenu et ceux qui ont une bonne vie spirituelle sont aussi plus susceptibles de s'en remettre.
En revanche, la douleur chronique, l'insomnie et des antécédents d'alcoolisme représentent des obstacles importants.
M. Baiden et ses collègues tirent ces conclusions de l'examen de données colligées par Statistique Canada en 2012.
http://www.lapresse.ca/vivre/sante/nouvelles/201601/21/01-4942273-pres-de-40-des-canadiens-suicidaires-retrouvent-une-bonne-sante-mentale.php
Etude Citée : Factors Associated with Achieving Complete Mental Health among Individuals with Lifetime Suicidal Ideation
Philip Baiden MA* and Esme Fuller-Thomson MSW, PhD
Factor-Inwentash Faculty of Social Work, University of Toronto, Toronto, ON, Canada
*Address correspondence to Philip Baiden, Factor-Inwentash Faculty of Social Work, University of Toronto, Toronto, ON, Canada; E-mail: philip.baiden@mail.utoronto.ca
Article first published online: 26 JAN 2016
© 2016 The American Association of Suicidology
Issue Suicide and Life-Threatening Behavior
The objective of this study was to identify factors associated with complete mental health among Canadians who had ever seriously considered suicide. Data for this study were obtained from Statistics Canada's 2012 Canadian Community Health Survey–Mental Health (N = 2,844). The outcome variable examined in this study was complete mental health and was analyzed using binary logistic regression. Of the 2,844 respondents with lifetime suicidal ideation, 1,088 (38.2%) had complete mental health (i.e., had flourishing mental health, no mental illness, and no suicidal ideation in the past 12 months). Those who had a confidant were seven times more likely to have complete mental health. Other factors associated with achieving complete mental health among formerly suicidal respondents include being older, being a woman, having higher income, use of religious coping, and never previously having a mental illness. Considering the importance of these protective factors in formulating public health policies will allow for a more wide-reaching approach to suicide prevention.
http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/sltb.12230/abstract
RECHERCHE ETUDE ILE DE LA REUNION Étude observationnelle de l’adhésion aux différentes stratégies de prévention après une première tentative de suicide prise en charge au Centre Hospitalier
Étude observationnelle de l’adhésion aux différentes stratégies de prévention après une première tentative de suicide prise en charge au Centre Hospitalier Gabriel Martin de Saint-Paul de la Réunion
Thèse pour l’obtention du DIPLOME d’ETAT de DOCTEUR EN MEDECINE
Présentée et soutenue publiquement Le 17 novembre 2015
Frédéric Denys 1 1 UB - Université de Bordeaux
Objectifs :
L’objectif principal de l’étude était de comparer les taux d’adhésion à la première consultation de suivi psychothérapique en fonction des trois modalités proposées (remise de coordonnées, planification d’un rendez-vous en centre médico-psychologique ou planification d’un rendez-vous «péricritique»sur le site des urgences) après une première prise en charge hospitalière pour tentative de suicide.
Un des objectifs secondaires était d’évaluer l’impact sur le taux de récidive de l’effectivité de cette consultation.
Matériels et Méthodes: Il s’agit d’une étude observationnelle, rétrospective, sur dossiers prenant en compte les patients de plus de 16 ans au moment de leur première admission hospitalière pour tentative de suicide
, passés par le CAP Ouest (Centre d’Accueil Psychiatrique pour le territoire Ouest de la Réunion), à l’hôpital Gabriel Martin, à Saint Paul de la Réunion sur l’année 2013. L’intervention évaluée était le rendez
-vous psychothérapique proposé en ambulatoire à la sortie du CAP Ouest selon les trois modalités précitées. Le critère de jugement principal était la présence à la première consultation de suivi.
Résultats : Sur les 220 patients initialement inclus, 50 ont été exclus, 170 ont pu être étudiés. Nous avons observé une présence de 5.7% pour la remise des coordonnées, 70.6% pour la planification du rendez-vous en CMP et 78.3% pour le rendez-vous «péricritique». Il existait une différence significative pour chacune de ces deux dernières modalités comparativement à la remise des coordonnées (p<0.001).
Il n’existait pas de différence significative concernant l’impact sur le taux de récidive en fonction de la présence à ce rendez -vous post -hospitalisation (8.6% s’ils étaient présents contre 7.9%).
Conclusion : Le fait de planifier un rendez -vous et le fait que ce soit avec le même intervenant semblent être les deux principaux déterminants de la mise en place d’un suivi. Ces résultats seraient à confirmer par une étude randomisée.
Discipline : Médecine Générale et Psychiatrie
Mots-clés : tentative de suicide, suivi thérapeutique, adhésion, prévention, psychothérapie, systèmes de veille
UFR des Sciences Médicales –Université Bordeaux 2 Victor Segalen
http://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-01255179/document
Source : http://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-01255179
Thèse pour l’obtention du DIPLOME d’ETAT de DOCTEUR EN MEDECINE
Présentée et soutenue publiquement Le 17 novembre 2015
Frédéric Denys 1 1 UB - Université de Bordeaux
Objectifs :
L’objectif principal de l’étude était de comparer les taux d’adhésion à la première consultation de suivi psychothérapique en fonction des trois modalités proposées (remise de coordonnées, planification d’un rendez-vous en centre médico-psychologique ou planification d’un rendez-vous «péricritique»sur le site des urgences) après une première prise en charge hospitalière pour tentative de suicide.
Un des objectifs secondaires était d’évaluer l’impact sur le taux de récidive de l’effectivité de cette consultation.
Matériels et Méthodes: Il s’agit d’une étude observationnelle, rétrospective, sur dossiers prenant en compte les patients de plus de 16 ans au moment de leur première admission hospitalière pour tentative de suicide
, passés par le CAP Ouest (Centre d’Accueil Psychiatrique pour le territoire Ouest de la Réunion), à l’hôpital Gabriel Martin, à Saint Paul de la Réunion sur l’année 2013. L’intervention évaluée était le rendez
-vous psychothérapique proposé en ambulatoire à la sortie du CAP Ouest selon les trois modalités précitées. Le critère de jugement principal était la présence à la première consultation de suivi.
Résultats : Sur les 220 patients initialement inclus, 50 ont été exclus, 170 ont pu être étudiés. Nous avons observé une présence de 5.7% pour la remise des coordonnées, 70.6% pour la planification du rendez-vous en CMP et 78.3% pour le rendez-vous «péricritique». Il existait une différence significative pour chacune de ces deux dernières modalités comparativement à la remise des coordonnées (p<0.001).
Il n’existait pas de différence significative concernant l’impact sur le taux de récidive en fonction de la présence à ce rendez -vous post -hospitalisation (8.6% s’ils étaient présents contre 7.9%).
Conclusion : Le fait de planifier un rendez -vous et le fait que ce soit avec le même intervenant semblent être les deux principaux déterminants de la mise en place d’un suivi. Ces résultats seraient à confirmer par une étude randomisée.
Discipline : Médecine Générale et Psychiatrie
Mots-clés : tentative de suicide, suivi thérapeutique, adhésion, prévention, psychothérapie, systèmes de veille
UFR des Sciences Médicales –Université Bordeaux 2 Victor Segalen
http://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-01255179/document
Source : http://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-01255179
MANIFESTATION COLOMBES (92) 16/02/2016 « Présentation d'une intervention communautaire en prévention du suicide sur un quartier en Politique de la Ville»
Dans le cadre des Journées Nationales de Prévention du Suicide,
« Présentation d'une intervention communautaire en prévention du suicide sur un quartier en Politique de la Ville»
le mardi 16 février 2016 de 14 heures à 16 heures
au Théâtre de Colombes - L'Avant Seine
Parvis Des Droits De L'Homme, 88 Rue Saint-Denis, 92700 Colombes
La présentation de ce travail sera réalisé par Marine BONFILS , Psychologue Unité de psychothérapie Entr’actes; Véronique ESPADA , Infirmière scolaire Collège Evariste Galois Nanterre ; Patrick HARNAY, Directeur Ecole élémentaire Picasso Nanterre ; Marie-Jeanne SBEITY, Psychologue Espace Santé Jeunes Nanterre.
Merci de confirmer votre présence auprès de l'Unité de psychothérapie -
Entr'actes : email ( entractes4@orange.fr) ou par téléphone (01 47 85 65 48 ).
Des décès par suicide sont intervenus sur le quartier du Parc Sud Nanterre (Hauts de Seine) par le passé, en 2011-2012. Ils ont affecté,notamment, les établissements scolaires et la communauté éducative. Des questions et des émotions ont persisté après les dispositions prises au moment de ces évènements, sans qu’elles aient trouvé à être prises en compte. Des professionnels se sentaient démunis et peu outillés pour gérer de tels évènements s’ils devaient se reproduire.
Un programme d’interventions, visant à faire participer en réseau des acteurs du quartier et combinant différentes actions de prévention du suicide, a été élaboré : évaluation collective des questions, difficultés et ressources ; sensibilisation - formation de professionnels scolaires, sociaux et sanitaires « référents » ; élaboration d’un protocole et d’un guide pour prendre en compte des situations avec risque suicidaire ; information manifestation grand public (exposition) ; constitution d’un groupe de suivi du protocole.
Cette rencontre est organisée par l’Unité de Psychothérapie Entr’actes, en coopération avec l'Espace Santé Jeunes de Nanterre, le Programme de Réussite Éducative de Nanterre et le Réseau d'Education Prioritaire Galois, avec l'appui du Service Prévention Santé de la Ville de Colombes et de l'Espace Santé Jeunes de Colombes.
« Présentation d'une intervention communautaire en prévention du suicide sur un quartier en Politique de la Ville»
le mardi 16 février 2016 de 14 heures à 16 heures
au Théâtre de Colombes - L'Avant Seine
Parvis Des Droits De L'Homme, 88 Rue Saint-Denis, 92700 Colombes
La présentation de ce travail sera réalisé par Marine BONFILS , Psychologue Unité de psychothérapie Entr’actes; Véronique ESPADA , Infirmière scolaire Collège Evariste Galois Nanterre ; Patrick HARNAY, Directeur Ecole élémentaire Picasso Nanterre ; Marie-Jeanne SBEITY, Psychologue Espace Santé Jeunes Nanterre.
Merci de confirmer votre présence auprès de l'Unité de psychothérapie -
Entr'actes : email ( entractes4@orange.fr) ou par téléphone (01 47 85 65 48 ).
Des décès par suicide sont intervenus sur le quartier du Parc Sud Nanterre (Hauts de Seine) par le passé, en 2011-2012. Ils ont affecté,notamment, les établissements scolaires et la communauté éducative. Des questions et des émotions ont persisté après les dispositions prises au moment de ces évènements, sans qu’elles aient trouvé à être prises en compte. Des professionnels se sentaient démunis et peu outillés pour gérer de tels évènements s’ils devaient se reproduire.
Un programme d’interventions, visant à faire participer en réseau des acteurs du quartier et combinant différentes actions de prévention du suicide, a été élaboré : évaluation collective des questions, difficultés et ressources ; sensibilisation - formation de professionnels scolaires, sociaux et sanitaires « référents » ; élaboration d’un protocole et d’un guide pour prendre en compte des situations avec risque suicidaire ; information manifestation grand public (exposition) ; constitution d’un groupe de suivi du protocole.
Cette rencontre est organisée par l’Unité de Psychothérapie Entr’actes, en coopération avec l'Espace Santé Jeunes de Nanterre, le Programme de Réussite Éducative de Nanterre et le Réseau d'Education Prioritaire Galois, avec l'appui du Service Prévention Santé de la Ville de Colombes et de l'Espace Santé Jeunes de Colombes.
Informations, contacts :
l'Unité de psychothérapie - Entr'actes :
email ( entractes4@orange.fr) ou par téléphone (01 47 85 65 48
l'Unité de psychothérapie - Entr'actes :
email ( entractes4@orange.fr) ou par téléphone (01 47 85 65 48
mardi 19 janvier 2016
FORMATION Besançon (25) mars et avril 2016
Collectif bisontin pour la prévention du suicide
Jonathan Pierres Vivantes
La Porte Ouverte
Vivre son deuil
SOS Amitié
UNAFAM
AFDE Vesoul
FORMATION : « SENTINELLES - REPERAGE et GESTION DE LA CRISE SUICIDAIRE»
Sous l’appellation de «Collectif pour le Prévention du suicide », plusieurs associations se sont regroupées pour agir pour la prévention du suicide.
et organise, en partenariat avec l’ARS Bourgogne Franche-Comté et la MACIF, un stage de formation sur l'intervention de crise face à une personne suicidaire.
Ce stage, pour un groupe de 18 personnes maximum, sera animé par un binôme de deux formatrices de l’équipe de prévention du suicide de l’ARS, qui ont bénéficié de la formation de formateurs du Professeur Jean-Louis Terra sur le repérage et la gestion de la crise suicidaire : Amélie Pointurier, médecin-psychiatre au Centre Psychothérapique «La Velotte» Besançon , et Marylise Doussot, psychologue au SAMU du CHRU de Besançon.
Il se déroulera lors de deux journées à 20 jours d’intervalle
le mercredi 16 mars et le mardi 5 avril 2016
au Foyer des Jeunes Travailleurs "Les Oiseaux", 48 rue Cras -25000 Besançon
de 9 à 12 h 30 et de 14 h à 17 h.
Une participation de 20€ est demandée et il vous est demandé de joindre un chèque au nom de Unafam 25.
Vous pouvez demander que cette participation soit prise en charge par votre employeur ou votre
structure ou association. Il sera également possible de déjeuner à la cafétéria de la FJT (8.40€).
à demander : - le programme de ces journées - un bulletin d’inscription qu’il suffira de nous retourner .
Les inscriptions se feront par ordre d'arrivée, avec un maximum de 2 personnes d'une même structure.
Merci de diffuser également cette proposition de formation auprès de vos collègues et réseaux et de
toute personne qui peut être intéressée par cette formation.
Recevez, Madame, Monsieur, nos salutations distinguées.
Information Le Collectif bisontin pour la Prévention du suicide
Jean Desrumaux – Unafam 25
jean.desrumaux3@libertysurf.fr
06 31 25 39 33
source le 15 janvier 2016 http://www.unps.fr/mediapool/125/1257548/data/doc_adherents/Information.pdf
Jonathan Pierres Vivantes
La Porte Ouverte
Vivre son deuil
SOS Amitié
UNAFAM
AFDE Vesoul
FORMATION : « SENTINELLES - REPERAGE et GESTION DE LA CRISE SUICIDAIRE»
Sous l’appellation de «Collectif pour le Prévention du suicide », plusieurs associations se sont regroupées pour agir pour la prévention du suicide.
et organise, en partenariat avec l’ARS Bourgogne Franche-Comté et la MACIF, un stage de formation sur l'intervention de crise face à une personne suicidaire.
Ce stage, pour un groupe de 18 personnes maximum, sera animé par un binôme de deux formatrices de l’équipe de prévention du suicide de l’ARS, qui ont bénéficié de la formation de formateurs du Professeur Jean-Louis Terra sur le repérage et la gestion de la crise suicidaire : Amélie Pointurier, médecin-psychiatre au Centre Psychothérapique «La Velotte» Besançon , et Marylise Doussot, psychologue au SAMU du CHRU de Besançon.
Il se déroulera lors de deux journées à 20 jours d’intervalle
le mercredi 16 mars et le mardi 5 avril 2016
au Foyer des Jeunes Travailleurs "Les Oiseaux", 48 rue Cras -25000 Besançon
de 9 à 12 h 30 et de 14 h à 17 h.
Une participation de 20€ est demandée et il vous est demandé de joindre un chèque au nom de Unafam 25.
Vous pouvez demander que cette participation soit prise en charge par votre employeur ou votre
structure ou association. Il sera également possible de déjeuner à la cafétéria de la FJT (8.40€).
à demander : - le programme de ces journées - un bulletin d’inscription qu’il suffira de nous retourner .
Les inscriptions se feront par ordre d'arrivée, avec un maximum de 2 personnes d'une même structure.
Merci de diffuser également cette proposition de formation auprès de vos collègues et réseaux et de
toute personne qui peut être intéressée par cette formation.
Recevez, Madame, Monsieur, nos salutations distinguées.
Information Le Collectif bisontin pour la Prévention du suicide
Jean Desrumaux – Unafam 25
jean.desrumaux3@libertysurf.fr
06 31 25 39 33
source le 15 janvier 2016 http://www.unps.fr/mediapool/125/1257548/data/doc_adherents/Information.pdf
Suicide et tentatives de suicide en région Rhône-Alpes
Suicide et tentatives de suicide en région Rhône-Alpes p. 27
Karine Fontaine-Gavino et coll.
Observatoire régional de la santé Rhône-Alpes, Lyon, France Dans BEH - INVS N° 2-3 - 19 janvier 2016
http://www.invs.sante.fr/beh/2016/2-3/pdf/2016_2-3.pdf
Karine Fontaine-Gavino et coll.
Observatoire régional de la santé Rhône-Alpes, Lyon, France Dans BEH - INVS N° 2-3 - 19 janvier 2016
http://www.invs.sante.fr/beh/2016/2-3/pdf/2016_2-3.pdf
ARTICLE Entre protestation et désespoir, expliquer l’acte d’auto-immolation par le feu
Entre protestation et désespoir, expliquer l’acte d’auto-immolation par le feu
par Audrey Couillet Assistante Chef de Clinique, Centre de Prévention du Suicide, Service Hospitalo-Universitaire de l’Hôpital du Vinatier, 95 boulevard Pinel,69500 Bron, France
audrey.couillet.at.ch-le-vinatier.fr
et Pierre Depraz Infirmier diplômé d’état, Centre de Prévention du Suicide, Service Hospitalo-Universitaire de l’Hôpital du Vinatier, 95 boulevard Pinel, 69500 Bron, France
et Anne Dumont Ancienne Chef de clinique, Centre de Prévention du Suicide, Service Hospitalo-Universitaire de l’Hôpital du Vinatier, 95 boulevard Pinel, 69500 Bron, France
et Jean-Louis Terra Professeur de Psychiatrie à l’Université Lyon 1, Chef du service hospitalo-universitaire du Centre de Prévention du Suicide, Hôpital du Vinatier, 95 boulevard Pinel, 69500 Bron, France
Perspectives Psy 2015/3 (Vol. 54) Pages : 80 DOI : 10.1051/ppsy/2015543231
Éditeur : EDK, Groupe EDP Sciences
Qui sont ces personnes qui s’immolent par le feu à travers le monde ? En effet, même si l’auto-immolation est décrite dans les médias, elle est encore peu connue de la psychiatrie. Dans les pays développés, l’immolation représente 0.6 à 1% des suicides et touche les hommes d’âge moyen avec des antécédents psychiatriques. Elle atteint jusque 40% des suicides dans les pays émergents, avec des passages à l’acte chez de jeunes femmes au foyer, qui peuvent présenter des troubles de l’adaptation. L’auto-immolation aurait un sens, elle exercerait une attraction pour ces personnes qui la choisiraient comme un moyen de suicide acceptable, malgré la mort lente et douloureuse qu’elle entraine. Forme extrême de protestation, cet acte survient dans un lieu fort de sens. Le but du geste est de voir opérer un changement, de déclencher des réactions, parfois au prix de sa vie.
Plan de l'article
Menaces d’auto-immolation
Une situation d’expulsion du domicile
Menace de suicide sur le lieu de travail
Etat des lieux du suicide par immolation
L’auto-immolation par le feu en France
Dans les pays développés
Situation des pays émergents
Données psychopathologiques du suicide par immolation
Dans les pays développés
Situation des pays émergents
L’auto-immolation et le contexte socio-politique
Engagement politique ou vulnérabilité individuelle ?
Représentation médiatique et effet Werther
Les auto-immolations dans des contextes politiques : des cas à part ?
Sens symbolique du suicide par immolation
Le symbole du feu
Les motivations du geste
Conclusion
Liens d’intérêt
http://www.cairn.info/revue-perspectives-psy-2015-3-page-231.htm
par Audrey Couillet Assistante Chef de Clinique, Centre de Prévention du Suicide, Service Hospitalo-Universitaire de l’Hôpital du Vinatier, 95 boulevard Pinel,69500 Bron, France
audrey.couillet.at.ch-le-vinatier.fr
et Pierre Depraz Infirmier diplômé d’état, Centre de Prévention du Suicide, Service Hospitalo-Universitaire de l’Hôpital du Vinatier, 95 boulevard Pinel, 69500 Bron, France
et Anne Dumont Ancienne Chef de clinique, Centre de Prévention du Suicide, Service Hospitalo-Universitaire de l’Hôpital du Vinatier, 95 boulevard Pinel, 69500 Bron, France
et Jean-Louis Terra Professeur de Psychiatrie à l’Université Lyon 1, Chef du service hospitalo-universitaire du Centre de Prévention du Suicide, Hôpital du Vinatier, 95 boulevard Pinel, 69500 Bron, France
Perspectives Psy 2015/3 (Vol. 54) Pages : 80 DOI : 10.1051/ppsy/2015543231
Éditeur : EDK, Groupe EDP Sciences
Qui sont ces personnes qui s’immolent par le feu à travers le monde ? En effet, même si l’auto-immolation est décrite dans les médias, elle est encore peu connue de la psychiatrie. Dans les pays développés, l’immolation représente 0.6 à 1% des suicides et touche les hommes d’âge moyen avec des antécédents psychiatriques. Elle atteint jusque 40% des suicides dans les pays émergents, avec des passages à l’acte chez de jeunes femmes au foyer, qui peuvent présenter des troubles de l’adaptation. L’auto-immolation aurait un sens, elle exercerait une attraction pour ces personnes qui la choisiraient comme un moyen de suicide acceptable, malgré la mort lente et douloureuse qu’elle entraine. Forme extrême de protestation, cet acte survient dans un lieu fort de sens. Le but du geste est de voir opérer un changement, de déclencher des réactions, parfois au prix de sa vie.
Plan de l'article
Menaces d’auto-immolation
Une situation d’expulsion du domicile
Menace de suicide sur le lieu de travail
Etat des lieux du suicide par immolation
L’auto-immolation par le feu en France
Dans les pays développés
Situation des pays émergents
Données psychopathologiques du suicide par immolation
Dans les pays développés
Situation des pays émergents
L’auto-immolation et le contexte socio-politique
Engagement politique ou vulnérabilité individuelle ?
Représentation médiatique et effet Werther
Les auto-immolations dans des contextes politiques : des cas à part ?
Sens symbolique du suicide par immolation
Le symbole du feu
Les motivations du geste
Conclusion
Liens d’intérêt
http://www.cairn.info/revue-perspectives-psy-2015-3-page-231.htm