GUIDE SANTE RISQUES PSYCHO SOCIAUX 2014
http://www.unsa-interieur-ats.org/media/up/information_pratique/guide-sante-consultation.pdf
- Des fiches synthétiques avec des références : dont Etude-action INSERM relative à la prévention du suicide dans la Police nationale de juin 2010 (cf fi che 28)
Rapport d’inspection IGA -IGPN-IGGN sur la prévention du suicide dans les forces de sécurité intérieure de janvier 2013 (cf fi che 29) et QUEL EST LE ROLE DU PÔLE DE VIGILANCE SUICIDE ? http://www.unsa-interieur-ats.org/media/up/information_pratique/guide-sante-consultation.pdf
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mercredi 31 décembre 2014
lundi 29 décembre 2014
Arrêté du 23 décembre 2014 autorisant le contrôle vidéo d'une «cellule de protection d'urgence» pour les détenus suicidaires.
De la vidéosurveillance en prison pour éviter les suicides
Le ministère de la Justice a publié un arrêté autorisant le contrôle vidéo d'une «cellule de protection d'urgence» pour les détenus suicidaires.
Le
ministère de la Justice a publié un arrêté prévoyant une
vidéosurveillance des détenus placés en cellules spéciales en raison de
craintes de suicide, selon le Journal officiel dimanche. Datée du 23
décembre, la mesure prévoit «le contrôle sous vidéoprotection d’une
cellule de protection d’urgence dans laquelle sont affectées les
personnes (...) dont l’état apparaît incompatible avec leur placement ou
leur maintien en cellule ordinaire, en raison d’un risque de passage à
l’acte suicidaire imminent ou lors d’une crise aiguë; la détection
d’incidents tels qu’automutilations ou tentatives de suicide; l’analyse
de la vidéoprotection pour l’amélioration des cellules de protection
d’urgence».
Il s’agit, selon le texte, de «garanti(r) la sécurité de la personne placée dans l’attente de sa prise en charge sanitaire et permet(tre) une intervention rapide des services». Le texte stipule que «la durée de l’enregistrement du contrôle sous vidéoprotection des cellules de protection d’urgence est limitée à 24 heures consécutives». Il organise également les durées de conservation et modalités de consultation des données.
La Commission nationale informatique et libertés (CNIL), saisie par le ministère de la Justice, avait rendu un avis favorale le 2 octobre, selon une décision également publiée au Journal officiel dimanche. Selon l’administration pénitentiaire, le nombre de suicides en détention est en baisse depuis quelques années. Ainsi, au 30 novembre, 85 détenus s’étaient suicidés en 2014, selon des chiffres de la Chancellerie. Ils étaient 86 sur la même période de 2013, 103 en 2012, 106 en 2011 et 100 en 2010, toujours sur 11 mois.
Sur une année pleine, le record de suicides avait été atteint en 1996, avec 138 cas recensés. En 2010, a été créée la mission de prévention et de lutte contre le suicide en milieu carcéral (MPLS), pour qui travaillent aujourd’hui trois personnes à temps plein. La même année, a été lancée l’initiative dite des codétenus de soutien, formés aux premiers secours, à la détection des risques suicidaires et à l’écoute active de leur codétenu.
***
SUR LE MEME SUJET
Vidéoprotection et non pas vidéosurveillance. Pour éviter toute polémique, le ministère de la Justice précise bien que cette mesure est avant tout une mesure de protection et non de surveillance. On peut en effet lire "vidéoprotection" et non vidéosurveillance.
INFO +
JORF n°0300 du 28 décembre 2014 page 22621 texte n° 19 ARRETE
Arrêté du 23 décembre 2014 portant création de traitements de données à caractère personnel relatifs à la vidéoprotection des cellules de protection d'urgence
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000029965915
Il s’agit, selon le texte, de «garanti(r) la sécurité de la personne placée dans l’attente de sa prise en charge sanitaire et permet(tre) une intervention rapide des services». Le texte stipule que «la durée de l’enregistrement du contrôle sous vidéoprotection des cellules de protection d’urgence est limitée à 24 heures consécutives». Il organise également les durées de conservation et modalités de consultation des données.
La Commission nationale informatique et libertés (CNIL), saisie par le ministère de la Justice, avait rendu un avis favorale le 2 octobre, selon une décision également publiée au Journal officiel dimanche. Selon l’administration pénitentiaire, le nombre de suicides en détention est en baisse depuis quelques années. Ainsi, au 30 novembre, 85 détenus s’étaient suicidés en 2014, selon des chiffres de la Chancellerie. Ils étaient 86 sur la même période de 2013, 103 en 2012, 106 en 2011 et 100 en 2010, toujours sur 11 mois.
Sur une année pleine, le record de suicides avait été atteint en 1996, avec 138 cas recensés. En 2010, a été créée la mission de prévention et de lutte contre le suicide en milieu carcéral (MPLS), pour qui travaillent aujourd’hui trois personnes à temps plein. La même année, a été lancée l’initiative dite des codétenus de soutien, formés aux premiers secours, à la détection des risques suicidaires et à l’écoute active de leur codétenu.
***
SUR LE MEME SUJET
Faits divers Suicides en prison : la vidéoprotection débarque
Dossiers : justice prison http://www.europe1.fr/faits-divers/suicides-en-prison-la-videosurveillance-arrive-dans-les-cellules-2329851
Par Cécile Bouanchaud avec AFP
Par Cécile Bouanchaud avec AFP
Pour éviter les suicides en prison, certaines cellules vont être équipées de vidéosurveillance pour les détenus susceptibles de mettre fin à leurs jours.
La vidéosurveillance va faire son arrivée dans les cellules des détenus. Pour éviter les suicides en prison, certaines cellules vont être équipées de vidéosurveillance pour les détenus susceptibles de mettre fin à leurs jours. Cet arrêté a été pris par le ministère de la Justice et publié dimanche dans le Journal officiel.Vidéoprotection et non pas vidéosurveillance. Pour éviter toute polémique, le ministère de la Justice précise bien que cette mesure est avant tout une mesure de protection et non de surveillance. On peut en effet lire "vidéoprotection" et non vidéosurveillance.
La mesure prévoit ainsi "le contrôle
sous vidéoprotection d'une cellule de protection d'urgence dans laquelle
sont affectées les personnes (...) dont l'état apparaît incompatible
avec leur placement ou leur maintien en cellule ordinaire, en raison
d'un risque de passage à l'acte suicidaire imminent ou lors d'une crise
aiguë; la détection d'incidents tels qu'automutilations ou tentatives de
suicide; l'analyse de la vidéoprotection pour l'amélioration des
cellules de protection d'urgence".
Il
s'agit, selon le texte, de "garanti(r) la sécurité de la personne
placée dans l'attente de sa prise en charge sanitaire et permettre une
intervention rapide des services".
Jamais filmés pendant plus de 24 heures.
Par ailleurs, pour respecter la vie privée des détenus, le texte
stipule que "la durée de l'enregistrement du contrôle sous
vidéoprotection des cellules de protection d'urgence est limitée à 24
heures consécutives". Il organise également les durées de conservation
et modalités de consultation des données. La Commission nationale
informatique et libertés (CNIL), saisie par le ministère de la Justice,
avait rendu un avis favorable le 2 octobre, selon une décision également
publiée au Journal officiel dimanche.
"Surveiller toujours plus pour aider toujours moins !". Mais
cette mesure est contestée par des associations de défense des détenus.
Le Genepi Ile-de-France, qui réunit plus de 300 étudiants luttant en
faveur du décloisonnement des institutions carcérales, dénonce une
méthode de surveillance qui ne vient en rien en aide aux détenus
suicidaires.
"Des
caméras pour éviter les suicides en prison. Et trouver des solutions au
mal-être en prison, c'est au programme ?", s'alarme Alice Benveniste,
bénévole à l'Observatoire international des prisons.
***
INFO +
JORF n°0300 du 28 décembre 2014 page 22621 texte n° 19 ARRETE
Arrêté du 23 décembre 2014 portant création de traitements de données à caractère personnel relatifs à la vidéoprotection des cellules de protection d'urgence
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000029965915
Adolescences et comportements à risques: les nouveaux enjeux de la prévention baromètre annuel baromètre annuel
Adolescences et comportements à risques: les nouveaux enjeux de la prévention
Publié le 26/12/2014 http://www.jim.fr/en_direct/pro_societe/e-docs/adolescences_et_comportements_a_risques_les_nouveaux_enjeux_de_la_prevention_149494/document_actu_pro.phtml
Depuis 2005, la Fondation Pfizer organise les « forums Adolescences » offrant une tribune d'expression et de dialogue aux jeunes. Elle diffuse, en parallèle, un baromètre annuel qui suit l’évolution du bien-être des 15-18 ans, repère les souffrances et les inquiétudes de cette génération.
L’analyse de ces outils indique un maintien du bien-être global des adolescents depuis 10 ans. 85 % des jeunes sondés affirment pouvoir facilement parler avec leurs parents, 85 % savent à qui s’adresser en cas de difficultés personnelles, 72 % se sentent bien à l’école. En novembre 2013, 74 % se disaient satisfaits de leur vie, soit 5 poins de plus que l’an passé. Ces bons résultats ne doivent cependant pas masquer la propension au mal-être d’une franche de cette population. Ainsi 30 % des jeunes disent se sentir souvent mal dans leur peau, soit 5 points de plus qu’en 2012. Les adolescents les plus vulnérables se retrouvent principalement parmi les collégiens (41 %), les enfants non scolarisés (45 %) et issus de couples séparés ou divorcés (37 %). Les études montrent que ce sont ces ados en difficulté qui, cherchant à exprimer leur mal-être, adoptent le plus souvent des comportements risqués et destructeurs, les mécanismes identifiés du passage à l’acte étant la recherche de sensations fortes, le dépassement des limites, la pression du groupe et la banalisation du danger.
Une prévention à améliorer sur les risques sociaux
Une récente étude quantitative Fondation Pfizer/Ipsos Santé révélait toutefois que 89 % des adolescents avaient conscience des risques auxquels ils pouvaient être confrontés. Signe que les actions de prévention et de sensibilisation sur les comportements à risques ont porté leurs fruits, 93 % des ados déclarent avoir été informés des dangers de la route au cours de leur scolarité, 85 % des risques relatifs à la sexualité, 73 % sur la cigarette, 72 % sur le cannabis et 69 % sur l’alcool. Si ces risques dits physiques (ayant un impact sur la santé) sont bien connus des jeunes, il n’en est pas de même pour les risques « sociaux » qui peuvent provoquer des difficultés d’insertion sociale, voire des phénomènes d’exclusion. Pour preuve, 73 % déclarent n’avoir eu aucune prévention sur le suicide, 61 % sur le harcèlement, 54 % sur le racket, 51 % sur les relations filles-garçons, 48 % sur la discrimination et 38 % sur le bon usage d’Internet.Autres chiffres témoignant de l’importance d’agir sur ce terrain : 70 % des adolescents sont soucieux de la violence (discrimination, harcèlement, racket), 38 % avouent avoir partagé des infos personnelles sur Internet au cours de l’année écoulée et 23 % témoignent être victimes d’agressions physiques, verbales ou psychologiques à l’école.
Des scénarios de prévention pour parler à ses pairs
La Fondation Pfizer s’est donnée pour objectif en 2014 de travailler sur ces nouvelles problématiques en faisant de l’adolescent un « acteur de la prévention ». Cette démarche participative s’inspire des critiques que les jeunes adressent aux campagnes actuelles de prévention: des messages conçus par les adultes, éloignés du vécu des jeunes et teintés d’un discours moralisateur. Plus de 150 lycéens volontaires issus de 8 académies ont été invités à réfléchir sur le sujet de prévention de leur choix (violence, dépendance affective, harcèlement, exposition de soi sur Internet, alcool) et à élaborer, sous la forme d’un scénario, un message de prévention utilisant les mots, les images et la réalité des jeunes. Sur les 16 projets de scénarios, 3 ont été primés par un jury composé de membres de la Fondation Pfizer, du Ministère de l’Education nationale et de personnalités du monde des médias et de la prévention/santé. LCinfo ++
Découvrez les enseignements de "Prévention Ados" et de l'enquête Fondation Pfizer/Ipsos Santé 2014
https://www.fondation-pfizer.org/actualites/a-la-une/resultats-enquete-fondation-pfizer-ipsos-2014.aspx
Dans le cadre de l'initiative "Prévention Ados, tout un scénario", la Fondation Pfizer et Ipsos Santé publient les résultats d'une enquête nationale menée auprès de 798 adolescents, âgés de 15 à 18 ans (interrogés online entre le 1er et le 14 octobre 2013 - échantillon représentatif de cette population, selon la méthode des quotas, d'après les données actualisées de l'INSEE et de l'Education nationale).Elle révèle que près de 9 ados sur 10 sont conscients des risques qui les entourent. Un grand nombre d'ados indiquent avoir déjà été sensibilisés à un certain nombre de risques: 93% des ados déclarent avoir reçu des informations sur la sécurité routière, 85% sur la sexualité, 72% sur le cannabis, 69% sur l’alcool. Pour autant, les jeunes regrettent de ne pas avoir eu de prévention sur les risques « sociaux » comme le suicide (73%) ou le harcèlement (63%).
Il existerait donc un hiatus entre les attentes des ados en termes de prévention des comportements à risque et les informations qui leur sont faites (par les adultes), puisque les risques "sociaux" tels que le harcèlement ou l’exposition de soi sur Internet préoccupent fortement les adolescents mais ne font paradoxalement que pas ou peu l’objet d’actions de prévention.
Laïla Idtaleb, Directrice adjointe d’Ipsos Santé, constate en outre : « les adolescents impliqués dans cette initiative ont partagé leur conviction qu’une prévention efficace nécessite des ingrédients clés : une mobilisation collective, une parole libre sur des sujets pouvant être difficiles et une bonne dose de solidarité pour aider les plus vulnérables à ne pas glisser. Dans notre étude, une frange de 10% d’adolescents avec une plus forte appétence au risque a été isolée. Nous avons aussi analysé à partir de notre baromètre "Bien-être Adolescents" que les ados au niveau de bien-être faible sont aussi ceux qui sont le plus sur cette pente des risques. »
Pour en savoir plus sur les grands enseignements de "Prévention Ados, tout un scénario" et de l'enquête Fondation Pfizer/Ipsos Santé, consultez notre infographie, notre communiqué et notre dossier de presse accessibles dans l'espace Presse de la Fondation.
Et retrouvez toutes les informations sur l'initiative "Prévention Ados" et le palmarès 2014 dans la brochure "Prévention Ados, tout un scénario".
samedi 27 décembre 2014
MISES A JOUR DES JOURNÉES NATIONALES POUR LA PRÉVENTION DU SUICIDE FEVRIER 2015
JOURNÉES NATIONALES POUR LA PRÉVENTION DU SUICIDE 2015
Manifestations par régions & pays (en cours)
LUXEMBOURG
SUISSE
MAROC
QUEBEC
REVUE DE PRESSE DES JOURNEES: http://blogdinfosuicide.blogspot.fr/2015/01/revue-de-presse-jnps-2015.html
En savoir plus http://infosuicide.eu/contacts/unps/jnps.htm
Le thème proposé : « La prévention du suicide, un monde connecté »
Ce thème pourrait être développé sur différents aspects :
- Du face à face au cyber-échange
- Du face à face à la virtualité
- Du face à face à la cyber-rencontre
- Des acteurs interconnectés ou pas
- Des outils pour qui, pour quoi ?
- Du risque d’être trop connecté
- De l’adaptation à l’évolution du monde de connexion
- De l’évolution des modes, des moyens d’échange dans les territoires
- De l’apport des nouveaux modes de connexion pour la prévention
- De la complexité de la connexion : aller/retour
- La prévention du suicide est-elle réactionnaire ?
- …
Ce thème pourrait être développé sur différents aspects :
- Du face à face au cyber-échange
- Du face à face à la virtualité
- Du face à face à la cyber-rencontre
- Des acteurs interconnectés ou pas
- Des outils pour qui, pour quoi ?
- Du risque d’être trop connecté
- De l’adaptation à l’évolution du monde de connexion
- De l’évolution des modes, des moyens d’échange dans les territoires
- De l’apport des nouveaux modes de connexion pour la prévention
- De la complexité de la connexion : aller/retour
- La prévention du suicide est-elle réactionnaire ?
- …
Manifestations par régions & pays (en cours)
AQUITAINE (BORDEAUX) (PESSAC) (SAINT JEAN DE LUZ) - BASSE NORMANDIE (GRANVILLE - MORTAIN - AVRANCHES) - BRETAGNE (BELLE ISLE EN TERRE) (RENNES) - - CENTRE (ISSOUDUN ) (TOURS - CHINON ) (SAINT-JEAN-LE-BLANC) - FRANCHE COMTE (BESANçON) - HAUTE NORMANDIE (LE HAVRE) - ILE DE FRANCE (PARIS) - ILE DE LA REUNION (OUEST DE l'ILE DE LA REUNION) - LIMOUSIN (USSEL) - MIDI PYRENEES (TOULOUSE) - NORD PAS DE CALAIS (ARRAS) - PAYS DE LA LOIRE (NANTES - CHATEAUBRIANT - LOROUX-BOTTEREAU) (FONTENAY LE COMTE) (ANGERS) - PICARDIE (AMIENS) - POITOU CHARENTES (POITIERS) - POLYNESIE FRANCAISE (PAPEETE) - PROVENCE ALPES CÔTE D'AZUR (NICE) (MARSEILLE) (TOULON) (AVIGNON) - RHÔNE-ALPES (LEAZ) (GRENOBLE)
AUTRES PAYS
BELGIQUE (LIEGE - NAMUR) LUXEMBOURG
SUISSE
MAROC
QUEBEC
REVUE DE PRESSE DES JOURNEES: http://blogdinfosuicide.blogspot.fr/2015/01/revue-de-presse-jnps-2015.html
En savoir plus http://infosuicide.eu/contacts/unps/jnps.htm
SUISSE MANIFESTATION PROMOTION DE LA SANTE MENTALE DANS LE CANTON DE FRIBOURG 23 mars 2015
PROMOTION DE LA SANTE MENTALE DANS LE CANTON DE FRIBOURG _ JOURNÉE D’ÉCHANGES ET D’INFORMATIONS
Lundi 23 mars 2015 organisée par la Direction de la santé et des affaires sociales
Lieu Institut agricole de Grangeneuve (Aula Paul Bourqui) Route de Grangeneuve 31
1725 Posieux
Avec Notamment :
- Plan d’action prévention du suicide: travaux en cours au niveau national (d)
Chantale Bürli, Collaboratrice scientifique Office fédéral de la santé publique (OFSP)
et Daniela Schibli, Cheffe de projet, Conférence des directeurs de la santé CDS
- La prévention du suicide dans le canton de Fribourg (f /d)
Patrick Haemmerle Dr méd., MPH, psychiatre et psychothérapeute pour enfants et adolescents FMH, président de l’Association Prévention du Suicide dans le canton de Fribourg (PréSuiFri), membre du comité de IPSILON(des.)
en savoir plus http://www.smcf.ch/sites/default/files/2014.12.02%20Programme%20promotion%20de%20la%20sant%C3%A9%20mentale%20F.pdf
Lundi 23 mars 2015 organisée par la Direction de la santé et des affaires sociales
DSAS
Lieu Institut agricole de Grangeneuve (Aula Paul Bourqui) Route de Grangeneuve 31
1725 Posieux
Avec Notamment :
- Plan d’action prévention du suicide: travaux en cours au niveau national (d)
Chantale Bürli, Collaboratrice scientifique Office fédéral de la santé publique (OFSP)
et Daniela Schibli, Cheffe de projet, Conférence des directeurs de la santé CDS
- La prévention du suicide dans le canton de Fribourg (f /d)
Patrick Haemmerle Dr méd., MPH, psychiatre et psychothérapeute pour enfants et adolescents FMH, président de l’Association Prévention du Suicide dans le canton de Fribourg (PréSuiFri), membre du comité de IPSILON(des.)
en savoir plus http://www.smcf.ch/sites/default/files/2014.12.02%20Programme%20promotion%20de%20la%20sant%C3%A9%20mentale%20F.pdf
TUNISIE "Un phénomène en hausse" Selon les chiffres officiels du ministère de la Santé
Un phénomène en hausse: 304 cas de suicide en Tunisie en 2013
22 décembre 2014 sur www.kapitalis.com
Selon
les chiffres officiels du ministère de la Santé, on a enregistré en
Tunisie, en 2013, 304 cas de suicide soit 3 cas pour 100.000 habitants.
Selon le ministre de la Santé, Mohamed Salah Ben Ammar, qui intervenait au cours d’une réunion, lundi 22 décembre 2014, au siège de son département, à Tunis, le nombre de suicides a triplé par rapport aux années 2008 et 2009. La progression de ce phénomène est inquiétante, a-t-il ajouté, précisant que le nombre de tentatives de suicide équivaut à 5 fois celui des suicides.
Comment expliquer qu'un enfant puisse mettre fin à ses jours? Quelles sont les raisons qui le poussent à passer à l'acte? Quelles mesures de prévention imaginer? Tels sont les questions posées au cours de cette réunion, à laquelle ont pris part des psychologues et des sociologues, ainsi que des membres de la société civile et des représentants d'organisations et de plusieurs ministères.
Selon les participants, la multiplication des cas de suicide chez les enfants en Tunisie (4 se sont donnés la mort dernièrement dans une délégation du gouvernorat de Kairouan) nécessite la mise en place d'un plan d'action pour lutter contre ce phénomène.
«On doit agir vite face à l’aggravation de ce phénomène douloureux et préoccupant», a déclaré le ministre. Il importe, a-t-il dit, de mettre en place un Registre national des suicides, comportant toutes les données et les statistiques exactes sur ce phénomène.
On doit aussi, selon lui, élaborer, dans les plus brefs délais, une Stratégie nationale de lutte contre le suicide.
Ce phénomène complexe nécessite la conjugaison des efforts de tous (institutions, professionnels et société civile) afin de consacrer une démarche de prévention cohérente et une prise en charge adaptée des enfants et des jeunes qui ont tenté de se suicider, ainsi que des parents qui ont perdu leurs enfants suite à cet acte.
Des experts et des représentants de la société civile ont mis l'accent sur l’aspect «contagieux» du suicide et sur les modalités de son traitement par les médias. «Comment véhiculer une information qui peut, d'une manière ou d'une autre, amplifier le phénomène?», se sont-ils interrogés.
22 décembre 2014 sur www.kapitalis.com
Selon le ministre de la Santé, Mohamed Salah Ben Ammar, qui intervenait au cours d’une réunion, lundi 22 décembre 2014, au siège de son département, à Tunis, le nombre de suicides a triplé par rapport aux années 2008 et 2009. La progression de ce phénomène est inquiétante, a-t-il ajouté, précisant que le nombre de tentatives de suicide équivaut à 5 fois celui des suicides.
Comment expliquer qu'un enfant puisse mettre fin à ses jours? Quelles sont les raisons qui le poussent à passer à l'acte? Quelles mesures de prévention imaginer? Tels sont les questions posées au cours de cette réunion, à laquelle ont pris part des psychologues et des sociologues, ainsi que des membres de la société civile et des représentants d'organisations et de plusieurs ministères.
Selon les participants, la multiplication des cas de suicide chez les enfants en Tunisie (4 se sont donnés la mort dernièrement dans une délégation du gouvernorat de Kairouan) nécessite la mise en place d'un plan d'action pour lutter contre ce phénomène.
«On doit agir vite face à l’aggravation de ce phénomène douloureux et préoccupant», a déclaré le ministre. Il importe, a-t-il dit, de mettre en place un Registre national des suicides, comportant toutes les données et les statistiques exactes sur ce phénomène.
On doit aussi, selon lui, élaborer, dans les plus brefs délais, une Stratégie nationale de lutte contre le suicide.
Ce phénomène complexe nécessite la conjugaison des efforts de tous (institutions, professionnels et société civile) afin de consacrer une démarche de prévention cohérente et une prise en charge adaptée des enfants et des jeunes qui ont tenté de se suicider, ainsi que des parents qui ont perdu leurs enfants suite à cet acte.
Des experts et des représentants de la société civile ont mis l'accent sur l’aspect «contagieux» du suicide et sur les modalités de son traitement par les médias. «Comment véhiculer une information qui peut, d'une manière ou d'une autre, amplifier le phénomène?», se sont-ils interrogés.
RECHERCHE NORVEGE Ressources cruciales pour renforcer le désir de vivre - Expériences de patients suicidaires
Ressources cruciales pour renforcer le désir de vivre - Expériences de patients suicidaires
Titre article original :Crucial resources to strengthen the desire to live Experiences of suicidal patients
- May Vatne, Oslo and Akershus University College of Applied Sciences, P.O. Box 4, St. Olavs plass 0130 Oslo, Norway. Email: may.vatne@hioa.no
Contexte: la Suicidalité est une lutte de vie ou de mort dans la solitude profonde et la douleur psychologique. Il y a un manque de connaissances sur ce qui pourrait aider des patients suicidaires pour que la vie continue. Le but de cette étude était de développer une compréhension plus profonde des patients suicidaires à la suite de tentatives de suicide. La question de recherche était «Quelles sont les ressources propres de la personne et de son environnement qui sont essentiels dans une crise suicidaire pour maintenir la volonté de vivre et d'espoir pour la vie»?
Méthodologie: L'étude a une approche herméneutique et un modèle exploratoire. Les données ont été recueillies à l'aide d'entretiens semi-structurés avec 10 participants: hommes et femmes de 21 à 52 ans. Le contexte était deux unités psychiatriques d'urgence et une équipe de résolution de crise.
Considérations éthiques: Les participants ont signé un consentement éclairé avant que les entrevues soient menées.
Conclusions: Cet article présente trois thèmes: (a) de devenir conscient de la volonté de vivre, (b) une expérience de connectivité et (c) quelqu'un qui se soucie.
Discussion: la prise de conscience de la personne suicidaire de ses souhaits, des rêves, des espoirs et de la volonté, mais aussi de leurs sentiments à la suite de la tentative de suicide, semblent jouer un rôle crucial dans une crise suicidaire. les expériences de connectivité rappellent à la personne de la responsabilité dans sa propre vie et dans la vie des autres et semblent renforcer l'envie de continuer. les relations privées et professionnelles semblent être cruciales pour stimuler la volonté et l'espoir de continuer à vivre.
Conclusion: La prise de conscience du désir de vivre, d’être relié aux autres et de ressentir que quelqu'un se soucie d'eux est nécessaire à la vie. Les deux réseaux privés et professionnels semblaient être des ressources importantes qui pourraient rappeler à la personne suicidaire sa propre dignité humaine.
vendredi 26 décembre 2014
RENCONTRE D’INFOSUICIDE.ORG ET LA FONDATRICE DE LA PREMIÈRE LIGNE D’ÉCOUTE DE PRÉVENTION DU SUICIDE EN MOLDAVIE
RENCONTRE D’INFOSUICIDE.ORG ET LA FONDATRICE DE LA PREMIÈRE
LIGNE D’ÉCOUTE DE PRÉVENTION DU SUICIDE EN MOLDAVIE
Vendredi 19 décembre 2014, infosuicide.org a eu le plaisir de recevoir Liuba Ceban de passage en France pour des vacances.
Liuba Ceban est la
fondatrice d’une ligne d’écoute de prévention du suicide en Moldavie (www.pentruviata.md). Cette dernière a pris contact avec
infosuicide.org et nous l’en remercions très chaleureusement car c’était une
riche et très intéressante rencontre. Elle a pu visiter et rencontrer également
le Centre Popincourt , ainsi que le Centre de Ressource en Suicidologie / situés dans les mêmes
locaux.
C’était l’occasion d’apprendre sur la Moldavie, pays d'Europe orientale situé entre la Roumanie et l'Ukraine, ainsi que du suicide et de sa prévention là bas.
C’était l’occasion d’apprendre sur la Moldavie, pays d'Europe orientale situé entre la Roumanie et l'Ukraine, ainsi que du suicide et de sa prévention là bas.
La Prévention y semble émergente et à ses débuts, puisqu’il
n’existe pas de programme Nationale de Prévention du suicide, néanmoins nous
avons trouvé beaucoup de similitudes entre nos deux pays sur le phénomène ainsi
que sur ses représentations sociales. La ligne d’écoute a été ouverte il y a
deux ans, et a entamé un gros et méritant travail en terme de ressources et de
soutien mais aussi d’ouverture pour aborder la prévention du suicide en
Moldavie.
Liuba Ceban nous a également fait un petit texte que nous
nous sommes permis de traduire.
La prévention du suicide en Moldavie: une histoire et des moments d'inspiration de France. * (original en bas de page)
Liuba Ceban, fondatrice de la première ligne d’écoute en Moldavie.
La Moldavie est un petit beau pays d'Europe orientale, qui compte plus de 3 000 000 citoyens et qui a établit sa propre histoire en tant que pays indépendant depuis 20 ans. dans un contexte de quête de meilleures conditions de vie et de développement, la première initiative de prévention du suicide a commencé en juin 2012 avec Liuba Ceban, présidente de l’Altruism Association.
Voici son histoire.
J’ai commencé à faire un «bon bruit» sur le problème du suicide en Moldavie il y a deux ans, après une série de nouvelles horribles dans les médias, des médias qui semblaient ne jamais cesser nous amener des tristes histoires d'enfants, qui, désespérés, avaient décidé que leur mort était une solution à leur problème.
Beaucoup de professionnels, institutions, organisations ainsi que le gouvernement ont réagi avec intérêt pour la cause et nous avons commencé à rechercher des moyens pour accroitre la première initiative publique de Moldavie sur la prévention du suicide.
Nous avons travaillé sur le renforcement des manifestations internationales publiques de la journée de prévention du suicide dans le centre-ville de notre capitale, Chisinau.
Nous avons également créé un programme pour les jeunes et commencé nos visites dans les écoles et lancé une écoute en ligne basée sur le volontariat avec chat anonyme sur le site www.pentruviata.md
Depuis que nous avons commencé notre service d'assistance depuis décembre 2012, nous avons offert un soutien à près de 500 personnes et organisé plus de 50 réunions dans les écoles.
Et ce n’était qu'un début. Bien que nous ayons une longue route à suivre, nous sommes très heureux d'avoir un centre pour adolescents, où ils peuvent venir et recevoir un soutien émotionnel.
L’initiative engage beaucoup de bénévoles et cette année nous venons de terminer la création d'un film "Cloud9" qui s’inspire des histoires de la ligne d’écoute. Plus de 30 artistes professionnels et amateurs ont joué dans le film.
Il y a beaucoup de travail à faire et la route reste longue. Nous devons encore beaucoup travailler avec la presse pour être plus attentif quand il s’agit de la présentation du thème du suicide dans l’espace public. Et motiver le gouvernement à travailler sur les politiques de prévention du suicide. Mais nous sommes heureux il y a un début et les gens ont un service pour se référer à un soutien dans les moments de crise.
De passage en France, j’étais très heureuse d'avoir l'occasion de rendre visite à votre centre. C’était une grande inspiration de vous rendre visite, et en apprendre davantage sur votre activité. C’est génial de savoir que votre Centre et ses initiatives existent depuis plus de 60 ans!
Nous voulons apprendre de votre journée et célébrer la vie ensemble, en étant dédié à la même cause: la prévention du suicide. Merci de nous avoir ouvert vos portes!
Si quelqu'un souhaite nous contacter, n’hésitez pas à contacter notre ligne d’écoute sur +37360806623, ou par courriel info@pentruviata.md »
Nous souhaitons à Liuba Ceban et à toute son équipe beaucoup de réussites pour la poursuite de leurs actions. Nous espérons que cette rencontre soit le début de nombreux échanges et partages d’expériences entre nous.
ENCORE UN GRAND MERCI !
*Texte
original de Liuba Ceban
« Suicide
prevention in Moldova: a story and inspiration moments from France.
Liuba Ceban, founder of first Lifeline in Moldova.
Liuba Ceban, founder of first Lifeline in Moldova.
Moldova is a small beautiful East-European
country, which has over 3 000 000 citizens and is building its own history as
independent country for 20 years.
Striving for better living and embracing development, the first suicide
prevention initiative started in june 2012 by Liuba Ceban, president of
Altruism Association.
Here is her
story.
I started to make a "good noise"
about the problem of suicide in Moldova two years ago, after a series of the
horrible news in the media, which seemed never to stop bringing us the sad
stories of kids, who were that desperate that decided that their death is a
solution to their problem.
Many
professional individuals, institutions, organizations as well as the
Government reacted with the interest
towards the cause and we started searching for our ways to raise the first
public initiative in Moldova on suicide prevention.
We worked on
building the International Suicide Prevention Day public events downtown our
capital, Chisinau. Also we created a program for youth and started our visits
to schools and launched a volunteer-based online lifeline with anonimous chat on the website
www.pentruviata.md
Since we started our support service since
december 2012, we offered support to almost 500 people and organized over 50
meetings in schools.
And this was
just a beginning. Though we have a long road to follow, we are very glad to
have a Center for teenagers, where they
can come and receive emotional support.
Or
initiative engages lots of volunteers and this year we just finished creating a
movie "Cloud 9" which is inspired from the stories from the lifeline.
Over 30 professional and ammateur artists played in the movie.
There is a lot of work to be done and the road
is long to follow. We still have to work a lot with the press to be more
considerate when it comes to presentation of the topic of suicide in public
spac. And to motivate the Government to work on the suicide prevention
policies. But we are glad there is a start and people have a service to refer
to for support in the times of crisis.
As I came to
France, I was very glad to have opportunity to visit with your Center. It was a
great inspiration to visit you, and to learn about your activity. It is awesome
to know your Center and initiatives exist for over 60 years! We want to learn
from your journey and to celebrate life together, by being dedicated to the
same cause: suicide prevention. Thank you for opening your doors for us to
visit you!
If anyone would like to contact us, please,
don't hesitate to contact our lifeline on
+37360806623, or through email info@pentruviata.md »
Campagne de prévention - septembre 2013
Recherche Pakistan : Prévention du suicide par thérapie brève
D'après "Prévention du suicide par thérapie brève au Pakistan "
Les comportements auto-agressifs (comme les
mutilations) constituent des facteurs de risques importants pour
redouter un suicide ultérieur. Réalisée dans trois hôpitaux de
Karachi (Pakistan), une étude vise à déterminer –comparativement au
traitement habituel– l’efficacité d’une thérapie brève
d’inspiration cognitivo-comportementaliste[1], délivrée après un
épisode d’automutilation.
Cet essai contrôlé concerne 221 sujets recevant aléatoirement (après un épisode d’automutilation dans la semaine ayant précédé l’hospitalisation), soit cette thérapie brève associée au traitement habituel (108 cas), soit le seul traitement habituel (113 cas). Tous les patients ont été examinés une première fois à leur inclusion dans l’étude, puis 3 mois plus tard (à la fin de cette thérapie brève), et enfin, 6 mois après le début de cette enquête. Le principal critère d’évaluation a consisté dans la réduction des idées suicidaires. Autres paramètres appréciés par les auteurs: une thématique de « désespérance » (hopelessness), les idées dépressives, et les ressources pour s’adapter aux difficultés (coping resources) et pour recourir aux soins médicaux disponibles (healthcare utilisation).
Les patients ayant reçu la thérapie brève ont montré une « amélioration statistiquement significative sur l’échelle de désespoir et d’idéation suicidaire de Beck[2] » qui s’est maintenue trois mois après la fin de cette thérapie brève. Celle-ci a suscité aussi une « réduction significative de la symptomatologie dépressive », par rapport aux patients ne recevant que le traitement habituel. Pour les auteurs, cette évaluation « positive » de la thérapie brève proposée suggère qu’elle pourrait montrer ainsi, dans la prévention du suicide, une efficacité « prometteuse » chez des patients ayant déjà essayé d’attenter à leur vie.
[1] http://clinicaltrials.gov/show/NCT01308151
[2] http://bit.ly/1vbqniv
Dr Alain Cohen
Cet essai contrôlé concerne 221 sujets recevant aléatoirement (après un épisode d’automutilation dans la semaine ayant précédé l’hospitalisation), soit cette thérapie brève associée au traitement habituel (108 cas), soit le seul traitement habituel (113 cas). Tous les patients ont été examinés une première fois à leur inclusion dans l’étude, puis 3 mois plus tard (à la fin de cette thérapie brève), et enfin, 6 mois après le début de cette enquête. Le principal critère d’évaluation a consisté dans la réduction des idées suicidaires. Autres paramètres appréciés par les auteurs: une thématique de « désespérance » (hopelessness), les idées dépressives, et les ressources pour s’adapter aux difficultés (coping resources) et pour recourir aux soins médicaux disponibles (healthcare utilisation).
Les patients ayant reçu la thérapie brève ont montré une « amélioration statistiquement significative sur l’échelle de désespoir et d’idéation suicidaire de Beck[2] » qui s’est maintenue trois mois après la fin de cette thérapie brève. Celle-ci a suscité aussi une « réduction significative de la symptomatologie dépressive », par rapport aux patients ne recevant que le traitement habituel. Pour les auteurs, cette évaluation « positive » de la thérapie brève proposée suggère qu’elle pourrait montrer ainsi, dans la prévention du suicide, une efficacité « prometteuse » chez des patients ayant déjà essayé d’attenter à leur vie.
[1] http://clinicaltrials.gov/show/NCT01308151
[2] http://bit.ly/1vbqniv
Dr Alain Cohen
mardi 23 décembre 2014
L’armée américaine met au point un algorithme pour éviter les suicides
L’armée américaine met au point un algorithme pour éviter les suicides
à lire sur Five Thirty Eight (en anglais) 23/12/2014 à 15h23
Signalé par Claire Richard sur http://rue89.nouvelobs.com/2014/12/23/larmee-americaine-met-point-algorithme-eviter-les-suicides-256724 Pour essayer d’endiguer le nombre de suicides de ses soldats et vétérans, l’armée américaine se tourne vers les algorithmes, comme l’explique le site américain Five Thirty Eight :
« L’armée construit une arme high-tech pour lutter contre le suicide parce qu’elle est en train de perdre la bataille. »
Depuis 2005, le nombre de suicides n’a cessé d’augmenter dans les rangs. En 2012, il y a eu plus de suicides dans l’armée américaine que de morts au combat. Les forces spéciales, comme les Rangers ou les Navy Seals, ne sont pas épargnées, et le nombre de suicides n’y a jamais été aussi haut que ces deux dernières années.
Il est donc urgent pour l’armée d’essayer de repérer les individus suicidaires. Elle a déjà mis en place une ligne d’appel d’urgence pour les vétérans en crise, mais elle essaie maintenant de quantifier le phénomène potentiellement pour le prédire.
En 2009, elle a donc lancé un vaste programme d’étude visant à identifier « les traits partagés par les victimes de suicide entre 2004 et 2009 ». Les chercheurs ont ensuite créé un algorithme pour exploiter les données recueillies.
Un des médecins qui a initialement supervisé l’étude reconnaît que l’algorithme est loin d’être la panacée. Ce sont des médecins qui traitent véritablement les situations suicidaires. Mais :
Depuis 2005, le nombre de suicides n’a cessé d’augmenter dans les rangs. En 2012, il y a eu plus de suicides dans l’armée américaine que de morts au combat. Les forces spéciales, comme les Rangers ou les Navy Seals, ne sont pas épargnées, et le nombre de suicides n’y a jamais été aussi haut que ces deux dernières années.
Il est donc urgent pour l’armée d’essayer de repérer les individus suicidaires. Elle a déjà mis en place une ligne d’appel d’urgence pour les vétérans en crise, mais elle essaie maintenant de quantifier le phénomène potentiellement pour le prédire.
En 2009, elle a donc lancé un vaste programme d’étude visant à identifier « les traits partagés par les victimes de suicide entre 2004 et 2009 ». Les chercheurs ont ensuite créé un algorithme pour exploiter les données recueillies.
« L’algorithme, mis au point avec des méthodes d’apprentissage automatique très pointues, a condensé plus de 400 caractéristiques individuelles en une série de facteurs, qui prédisaient régulièrement un comportement suicidaire. Parmi ces facteurs : être un homme, avoir déjà été traité en établissement psychiatrique, souffrir de dépression sévère et avoir déjà fait une tentative de suicide.Un seul de ces facteurs n’est pas suffisant : ‘Il faut donner à l’algorithme des dizaines d’informations différentes sur l’utilisateur, sinon il n’a aucun pouvoir explicatif.’
Mais le modèle a aussi identifié d’autres caractéristiques spécifiques à l’armée et liées à un risque élevé de suicides, parmi lesquelles : entrer dans l’armée à 27 ans ou plus, avoir déjà commis des délits armés sans violence, et être classé dans les 50 premiers centiles dans les tests d’entrée dans l’armée. “
Un des médecins qui a initialement supervisé l’étude reconnaît que l’algorithme est loin d’être la panacée. Ce sont des médecins qui traitent véritablement les situations suicidaires. Mais :
‘D’une certaine façon, on affirme l’évidence : les problèmes mentaux sont liés au risque suicidaire. En soi, ceci n’est pas une nouvelle, c’est vrai – mais nous l’avons transformé en algorithme quantitatif.’Lire sur Five Thirty Eight (en anglais)
MISES A JOUR DES JOURNÉES NATIONALES POUR LA PRÉVENTION DU SUICIDE FEVRIER 2015 « La prévention du suicide, un monde connecté »
JOURNÉES NATIONALES POUR LA PRÉVENTION DU SUICIDE 2015
Manifestations par régions & pays (en cours)
LUXEMBOURG
SUISSE
MAROC
QUEBEC
REVUE DE PRESSE DES JOURNEES: http://blogdinfosuicide.blogspot.fr/2015/01/revue-de-presse-jnps-2015.html
En savoir plus http://infosuicide.eu/contacts/unps/jnps.htm
Mise à jour - 1er post de publication : Juillet 2014
Le thème proposé : « La prévention du suicide, un monde connecté »
Ce thème pourrait être développé sur différents aspects :
- Du face à face au cyber-échange
- Du face à face à la virtualité
- Du face à face à la cyber-rencontre
- Des acteurs interconnectés ou pas
- Des outils pour qui, pour quoi ?
- Du risque d’être trop connecté
- De l’adaptation à l’évolution du monde de connexion
- De l’évolution des modes, des moyens d’échange dans les territoires
- De l’apport des nouveaux modes de connexion pour la prévention
- De la complexité de la connexion : aller/retour
- La prévention du suicide est-elle réactionnaire ?
- …
Ce thème pourrait être développé sur différents aspects :
- Du face à face au cyber-échange
- Du face à face à la virtualité
- Du face à face à la cyber-rencontre
- Des acteurs interconnectés ou pas
- Des outils pour qui, pour quoi ?
- Du risque d’être trop connecté
- De l’adaptation à l’évolution du monde de connexion
- De l’évolution des modes, des moyens d’échange dans les territoires
- De l’apport des nouveaux modes de connexion pour la prévention
- De la complexité de la connexion : aller/retour
- La prévention du suicide est-elle réactionnaire ?
- …
Manifestations par régions & pays (en cours)
AQUITAINE (BORDEAUX) (PESSAC) (SAINT JEAN DE LUZ) - BASSE NORMANDIE (GRANVILLE - MORTAIN - AVRANCHES) - BRETAGNE (BELLE ISLE EN TERRE) (RENNES) - - CENTRE (ISSOUDUN ) (TOURS - CHINON ) (SAINT-JEAN-LE-BLANC) - FRANCHE COMTE (BESANçON) - HAUTE NORMANDIE (LE HAVRE) - ILE DE FRANCE (PARIS) - ILE DE LA REUNION (OUEST DE l'ILE DE LA REUNION) - LIMOUSIN (USSEL) - MIDI PYRENEES (TOULOUSE) - NORD PAS DE CALAIS (ARRAS) - PAYS DE LA LOIRE (NANTES - CHATEAUBRIANT - LOROUX-BOTTEREAU) (FONTENAY LE COMTE) (ANGERS) - PICARDIE (AMIENS) - POITOU CHARENTES (POITIERS) - POLYNESIE FRANCAISE (PAPEETE) - PROVENCE ALPES CÔTE D'AZUR (NICE) (MARSEILLE) (TOULON) (AVIGNON) - RHÔNE-ALPES (LEAZ) (GRENOBLE)
AUTRES PAYS
BELGIQUE (LIEGE - NAMUR) LUXEMBOURG
SUISSE
MAROC
QUEBEC
REVUE DE PRESSE DES JOURNEES: http://blogdinfosuicide.blogspot.fr/2015/01/revue-de-presse-jnps-2015.html
En savoir plus http://infosuicide.eu/contacts/unps/jnps.htm
Mise à jour - 1er post de publication : Juillet 2014