mardi 31 janvier 2017

MANIFESTATIONS paris (75) 2/02/2017 Café santé pour les étudiants de Paris 7

Café santé Mal-être, dépression, idées suicidaires
 
Le service de médecine préventive invite les étudiants de l'Uiversité Paris 7 à son prochain Café Santé, le 2 février entre midi et 14h pour parler du mal être, de la dépression et des idées suicidaires.
 n de mes proches est en dépression. Que puis-je faire pour l'aider ?
 
Je broie du noir et je n'ai personne à qui parler.
 
Il m'arrive d'avoir des idées suicidaires.
 

RENDEZ-VOUS

au CAFE SANTE

2 février 2017


Mal être, dépression, idées suicidaires, tout le monde est concerné !
Comment aider et se faire aider ?
 
Les professionnels du service de médecine préventive
vous attendent :
le 2 février 12h > 14h
Hall de la Bibliothèque des Grands Moulins
5 rue Thomas Mann Paris 13
pour parler du mal être, de la dépression et des idées suicidaires autour d'un bon café chaud !
 

Avec la participation de deux associations :
Suicide écoute
Phare enfants parents

AUTOUR DE LA QUESTION Les programmes psychosociaux sont en rupture avec l'enseignement magistral à la française »

Les programmes psychosociaux sont en rupture avec l'enseignement magistral à la française »
Florence Rosier - 30/01/2017
Pour renforcer les compétences psychosociales des élèves, la France expérimente depuis cinq ans des programmes que les pays anglo-saxons ont testés et approuvés depuis déjà trente ans, note Béatrice Lamboy, présidente de l'Association francophone d'éducation et de promotion de la santé.
Béatrice Lamboy, docteure en psychologie clinique, est présidente de l'Association francophone d'éducation et de promotion de la santé (Afeps). Elle enseigne les compétences psychosociales à l'université.
Les compétences psychosociales (CPS) sont ces ressources intérieures qui nous aident à vivre en société. Depuis trenteans, les pays anglo-saxons ont déployé des programmes visant à les renforcer, à l'école notamment. Qu'en est-il aujourd'hui en France?
Depuis environ cinq ans, les régions développent de tels programmes. Il y a une prise de conscience que ces aptitudes sont incontournables pour le bien-être, la santé mentale et la réussite éducative, mais aussi dans la prévention des conduites à risque, des violences et des addictions. A l'intérêt manifeste de nombreuses agences régionales de santé, se joint une demande croissante de l'éducation nationale. Pour autant, on ne dispose pas de bilan national. Ce sont encore des expérimentations, des initiatives locales. Le point d'achoppement reste la rencontre entre le monde scientifique, qui développe et utilise des programmes validés à l'international depuis plus de vingt ans, et le monde local francophone, qui expérimente des approches de terrain.
Quels sont les freins?
Il n'y avait pas de programmes «clés en main» structurés, conçus et validés en France. Il a donc fallu récupérer des programmes développés dans des pays anglo-saxons. Depuis 2009, j'ai pu en expérimenter plusieurs en France. Souvent, ils n'ont pas fonctionné comme nous l'espérions. Les programmes validés aux Etats-Unis sont culturellement marqués. Très structurés, ils utilisent des manuels très cadrés qui peuvent déranger les intervenants français, plus habitués aux échanges libres ou à la transmission de messages de prévention. Autre frein: certains de ces programmes sont brevetés. La formation à ces programmes et l'accès aux supports sont payants. En France, les instances régionales d'éducation et de promotion de la santé ou l'Afeps ne sont pas dans cette logique. Nous mettons les programmes que nous développons à la disposition du plus grand nombre.
Quelles sont les conditions pour que ces programmes soient efficaces?
La qualité de l'adaptation et de l'implantation locale est déterminante. Il faut aussi que ces interventions soient fidèles au contenu initial des programmes validés dont elles dérivent. Les éducateurs qui réalisent ces interventions doivent être bien formés. Il faut une équipe éducative réceptive. Enfin, il faut une cohérence entre les pratiques développées avec les enfants et celles mises en oeuvre au quotidien par les adultes, dans la gestion de la classe ou de la cour de récréation, par exemple. On conseille généralement que ces programmes soient intégrés dans une dynamique globale de l'école.
Certaines initiatives, en France, sont parvenues à récupérer le meilleur des activités des programmes anglo-saxons validés et à les adapter au contexte français. Facilement utilisables, ces programmes sont très bien reçus.
L'avenir n'est-il pas dansla formation des professeurs d'école àces compétences?
Bien sûr. Ni l'école ni l'enseignement de la pédagogie ne peuvent faire l'impasse sur les compétences psychosociales. Mais ce sont des apprentissages en rupture avec l'enseignement magistral à la française. On ne peut pas rester dans une transmission verticale des savoirs.
Quand il s'agit d'éduquer à la régulation de la colère, par exemple, on travaille des savoir-faire, on touche au savoir-être: cela nécessite de passer par l'expérience, la pratique, les jeux de rôle... L'enseignant est, de fait, impliqué. Ainsi, intervenir dans les cursus d'enseignement publics ou privés des maîtres d'école reste un défi. Il n'y a pas encore de consensus sur les contenus à enseigner ni sur les moyens de les apprendre.
Ces interventions doivent-elles cibler les quartiers difficiles?
Il a été bien montré que les CPS sont bénéfiques chez tout le monde. Si elles ne sont pas travaillées à l'école, elles dépendent de l'environnement familial. Or, dans certaines familles, la gestion des émotions et des relations aux autres est problématique. Il y a là une source d'inégalités énorme.
Le renforcement de ces compétences est destiné à tous, dans une logique de bien-être et de réussite éducative. Il a même été montré que l'insertion professionnelle et le bien-être au travail étaient meilleurs chez les adultes qui en ont bénéficié dans l'enfance. C'est un enchaînement vertueux qui est impressionnant.
Quel est l'âge idéal pour renforcer ces compétences ?
L'idéal serait de commencer très tôt. Dès 10 ans, les enfants ont acquis des modalités de relation aux autres et de gestion de leurs émotions. Dans le Val d'Oise, avec l'Afeps, nous développons un programme expérimental en crèche, pour les 2-4 ans, en nous inspirant de ce qui se fait à l'étranger, notamment au Québec. Prenons l'exemple du rapport aux émotions. On a tendance, en France, à avoir peur de ses émotions, à s'en couper, surtout quand il s'agit de la tristesse ou de la colère. Le fait de refuser cette expérience émotionnelle est culturel. Pour autant, on peut travailler, chez le tout petit, le fait d'être à l'aise avec ce type d'émotions. Apprendre à les reconnaître, les accepter, les réguler peut avoir beaucoup d'impact pour soi-même et pour les relations avec les autres. Ces apprentissages favoriseront l'entrée à l'école maternelle et pourront être utiles tout au long de la vie.
http://www.lemonde.fr/sciences/article/2017/01/30/les-programmes-psychosociaux-sont-en-rupture-avec-l-enseignement-magistral-a-la-francaise_5071754_1650684.html

lundi 30 janvier 2017

MANIFESTATION EPINAL (88) le 8/02/2017 rendez-vous autour du peintre Vincent Van Gogh


Un rendez-vous autour du peintre Vincent Van Gogh à Epinal

L’association nancéienne « Bipolaire ? Si Tu Savais… » organise une conférence intitulée « La nuit peut-elle être lumineuse ? » autour du peintre Vincent Van Gogh. Elle aura lieu le mercredi 8 février à 18h30, amphi de la Faculté de Droit, 2 rue de la Maix – à Epinal. 
« J’ai un besoin terrible de religion. Alors, je vais la nuit, dehors, pour peindre les étoiles. Sentir les étoiles et l’infini, en haut, clairement, alors, la vie est tout de même presque enchantée. » (Vincent, lettre à son frère Théo)
starry-sky-1948523_960_720Les conférenciers Florence Daniel-Wieser (historienne de l’art,) et Jean-Marc Illi (musicologue), présenteront le tableau « La Nuit Etoilée » de Van Gogh, ainsi que la pièce du compositeur Henri Dutilleux, inspirée du même tableau.
Comment peut-on interpréter le tableau La Nuit Etoilée : œuvre d’un coloriste de l’avant-garde ? Premier paysage expressionniste inspiré par une réflexion sur la couleur ? Œuvre d’un homme torturé par la maladie psychique ?
Le Professeur Kahn examinera la question :  peut-on dire, aujourd’hui, que Vincent Van Gogh souffrait de troubles bipolaires ?
A la fin de la conférence il y aura un échange avec les spectateurs.

L’association : « Bipolaire ? Si Tu Savais… » est une très récente association loi 1901.
Cette association a pour objet de contribuer à diffuser de l’information sur les troubles bipolaires auprès du grand public afin d’aider à une prise de conscience et une prise en charge aussi précoces que possible.
Elle a également pour objet de collecter des fonds pour la recherche médicale sur les troubles bipolaires.
Contact : téléphone 06 15 82 61 22. Ou bipolairesitusavais@gmail.com
Les Troubles Bipolaires
Le trouble bipolaire est un trouble de l’humeur (auparavant nommé : psychose maniaco-dépressive). Il se caractérise par une variation anormale de l’humeur : alternance de périodes d’excitation (manie ou hypomanie) et de dépression, entrecoupées de périodes de stabilité. Le terme « bipolaire » évoque les deux pôles manie et dépression, entre lesquels l’humeur oscille.
Les troubles bipolaires sévères touchent 1 à 2 % de la population, et trois fois plus dans leurs formes moins graves. Selon l’Organisation mondiale de la santé, ils comptent parmi les dix maladies les plus coûteuses et invalidantes. Le taux de mortalité des personnes atteintes est 2 à 3 fois plus élevé que celui de la population générale. Le risque suicidaire est important (15 % des patients). Le diagnostic est souvent fait tardivement (8 à 10 ans d’évolution), ce qui aggrave le pronostic. Les troubles peuvent avoir des conséquences importantes sur la vie affective, familiale, professionnelle et sociale.

VAN GOGH web 

http://epinalinfos.fr/2017/01/rendez-autour-peintre-vincent-van-gogh-a-epinal/

L'arrêt à durée indéterminée du programme de prévention Mobiqual

L'arrêt à durée indéterminée du programme de prévention Mobiqual est officiellement acté
Dans une note d'information, datée du 23 janvier et diffusée sur son site Internet, la Société française de gériatrie et de gérontologie (SFGG) annonce que le programme Mobiqual a dû être "suspendu pour une durée indéterminée". Et elle n'est "pas en mesure de répondre aux nouvelles demandes d’abonnement". Les difficultés économiques et autres de cet ambitieux programme de prévention sont connues de longue date...


INFO +

MobiQual a été mis en œuvre depuis fin 2006 par la Société Française de Gériatrie et Gérontologie (SFGG). Identifié initialement dans le cadre d’actions de santé publique et en lien avec les acteurs institutionnels.
Le programme MobiQual s’était développé et s’était poursuivi en cohérence, entre autre, avec  le programme d’action contre le suicide 2011-2014 dans lequel Mobiqual apparaît (axe 1, mesure 4, action 14)
Programme d'élaboration et de diffusions d'outils pédagogiques sur des thématiques gériatriques et gérontologiques : Bientraitance, Dépression et prévention du suicide, Douleur, Maladie d'Alzheimer, Alimentation et nutrition, Risques infectieux, Soins palliatifs et accompagnement de fin de vie..


PRESSE ’Apesa France’ : les Greffiers s’investissent dans la prévention du suicide des entrepreneurs.

’Apesa France’ : les Greffiers s’investissent dans la prévention du suicide des entrepreneurs.
lundi 30 janvier 2017 sur www.village-justice.com*

Le suicide, chez les entrepreneurs dont l’entreprise est en difficulté voire en perdition, est une réalité, mais reste un sujet tabou. Or, les professionnels du droit intervenant au sein des tribunaux de commerce sont confrontés quasi-quotidiennement à cette souffrance aigüe des entrepreneurs et ils souffrent de leur impuissance à leur venir en aide.
C’est pour répondre à cette problématique qu’est née en 2013, l’Association d’Aide Psychologique aux Entrepreneurs en Souffrance Aigüe (APESA France).

Le Village de la Justice s’est entretenu avec Marc Binnié, Greffier associé et co-fondateur d’Apesa France, afin qu’il nous présente cette association unique qui est à la fois une réponse à la souffrance des entrepreneurs et à l’émotion éthique de ces professionnels du droit.

Les photographies de Jean Lecourieux-Bory [1] illustrant l’interview expriment bien ce que traversent certains entrepreneurs. Touché lui-même par une faillite, Jean Lecourieux-Bory a à coeur de mettre en lumière de façon artistique et parfois décalée la souffrance des entrepreneurs.
Lire la suite http://www.village-justice.com/articles/Association-Apesa-quand-les-professionnels-droits-agissent-contre-detresse-des,23478.html#XC3o18hVREFWX8rE.99

USA Do No Harm : un projet documentaire pour lutter contre les suicides de médecins

Do No Harm : un projet documentaire pour lutter contre les suicides de médecins
Info signalée par  lequotidiendumedecin.fr * 30.01.2017
400 médecins américains se suicident chaque année. Et chaque année ce sont donc 900 000 personnes qui se retrouvent sans soignant. Pour combattre ce fléau, une réalisatrice américaine, Robyn Symon, a décidé de porter à l’écran un documentaire sur « l’épidémie de suicide de soignants » dans son pays. Le film a pu être tourné grâce à la générosité publique et à l’obtention de fonds pour la réalisation de documentaires. Il sera dévoilé en milieu d’année 2017.
  • do no harm
Sur Internet, une page d'accueil en forme d'appel aux dons
Crédit Photo : Do No Harm
Zoom
La page d’accueil Internet du projet documentaire Do No Harm de la réalisatrice Robyn Symon est avant tout destinée à collecter des fonds auprès des familles : on y voit une soignante qui se tient le visage et un slogan : « Vous avez perdu un étudiant en médecine ou un médecin par suicide ? Donnez en sa mémoire. Nous avons besoin de votre aide. »
suite de l'article sur abonnement

Plus d'info sur le projet : http://www.donoharmfilm.com/

ou https://www.indiegogo.com/projects/do-no-harm-documentary-film-depression#/

"Un film exposant l'épidémie silencieuse de suicide des médecins et un système médical cassé qui met les médecins et les patients à risque."
Le film tisse des histoires intimes de médecins suicidaires et de familles en deuil avec des auteurs les plus vendus et les dirigeants de l'ACGME, AAMC et AMA qui sont confrontés au pourquoi leurs organisations ne font pas plus pour protéger les médecins et les patients.
DO NOT HARM met en vedette HAWKINS MECHAM, un étudiant en médecine qui tente de se suicider - et survit. Risquant toute sa carrière, il partage courageusement son parcours avec le monde. Vous rencontrerez la famille de GREG MIDAY, un brillant jeune médecin qui a pris sa vie, et JOHN AND MICHELE qui vient de perdre leur fils KEVIN DIETL dans les semaines avant d'être diplômé de l'école de médecine. De plus, nous suivons PAMELA WIBLE M.D., un «ange gardien» pour les médecins suicidaires et leurs familles. Tous s'unissent pour sauver les autres du suicide. 


MANIFESTATIONS MARSEILLE (13) COLLOQUE LE 28/02/2017 ET ACTU Association Christophe

Colloque 15 ans de prévention du suicide des jeunes
le mardi 28 Février 2017

Invitation

De 9 h à 13 h
A la Cité des Associations -  Salle ARTEMIS
93 La Canebière 13001 Marseille

Informations et Contact :
Association CHRISTOPHE
Tél : 04 91 81 27 60 (mardi & jeudi)
Mail : ass.christophe@wanadoo.fr
Site : www.christophe-lavieavanttout.com
Entrée libre et gratuite.

Retrouvez également l'actu de l'assos dans le bulletin du 1er semestre 2017  : http://www.christophe-lavieavanttout.com/medias/bulletins/Bulletin%20N%C2%B0%2026%20Janvier%202017.pdf

samedi 28 janvier 2017

MANIFESTATION Oradour sur Glane (87) le 14/06/2017 les journées de l'ARP

ASSOCIATION RÉGIONALE DE PRÉVENTION DU SUICIDE
organise les  LES JOURNÉES DE L’ARP
A PROPOS DU TRAUMATISME PSYCHIQUE (Journée 1)
Mercredi 14 Juin 2017 de 9h00 à 17h00

PSYCHOTRAUMATISME ET SHOAH
au Centre de la Mémoire. 87520 ORADOUR-SUR-GLANE

Pré- Programme


Sur inscription Renseignements et inscriptions : Patrick RIVIERE
Tel : 06 19 89 34 29 Courriel : arp.pc@free.fr

Plein tarif : 35€
Etudiants : 15€ (joindre une photocopie de la carte d’étudiant).


Info plus sur l'ARP
18 rue de Montbron-16000 ANGOULEME-
06 19 89 34 29
arp.pc@free.fr
www.arp-preventionsuicide.fr

vendredi 27 janvier 2017

BROCHURE sur le deuil "Le deuil, une histoire de vie"

Empreintes Vivre son Deuil Ile-de-France a créé avec un collectif de 15 partenaires une brochure sur le deuil "Le deuil, une histoire de vie".

Cette brochure est gratuite, elle aborde notamment le deuil après suicide, sa singularité mais aussi vise la prévention du suicide des personnes en deuil elles-mêmes.

Vous pouvez la découvrir ici : http://www.empreintes-asso.com/publications




Le deuil est devenu un « mot valise ». Son usage masque une méconnaissance de son processus, de sa temporalité. Le manque de repères et les idées reçues perdurent. Dans notre société de la performance, écouter et oser parler du deuil, favoriser l’expression au-delà des injonctions, sans banaliser, sans dramatiser sont autant de défis à relever.
L’objectif de cette brochure est de :
  • rappeler que le deuil est un processus universel
  • sensibiliser au manque d’espace/temps/place pour le chagrin du deuil
  • répondre aux interrogations récurrentes
  • permettre une sensibilisation précoce
  • faire émerger une reconnaissance des vécus
  • agir pour une place faite à la vulnérabilité des personnes en deuil.
Cette brochure est courte (40 pages format 11.5 x 16 cm, 42 gr), accessible, destinée à être largement diffusée et gratuite (frais postaux pour 5 ex et plus). Elle permet de rendre visibles les structures du collectif.
Collectivités, entreprises, mutuelles, caisses de retraite et prévoyance : un partenariat est proposé pour bénéficier d’une grande quantité de brochures.
Renseignements 01 42 38 07 08 ou contact@empreintes-asso.com.
Bon de commande Le deuil, une histoire de vie


http://www.empreintes-asso.com/publications/

INITIATIVE CASTRES (81) Une ecole en infographie et audiovisuel en projet de creation de clips de prévention pour l'hôpital

Les étudiants de l'Esav préparent des clips pour le musée Goya et l'hôpital
Enseignement et formation - infographie et audiovisuel
source ladepeche.fr* 25/01/2016


La promo 2016-2017 de la licence pro à l'Esav. Ils viennent des Beaux-Arts, de BTS ou d'IUT principalement./

Deux gros projets occupent actuellement les étudiants de l'Esav en infographie et audiovisuel. La création de clips pour la prévention du suicide pour l'hôpital et celle de sept séquences de tableaux animés pour le musée Goya.

Toujours en prise directe avec la vie locale et l'actualité culturelle, l'Esav, école supérieure d'audiovisuel à Castres hébergée au cœur de l'école d'ingénieurs Isis au campus de la Borde-Basse essaye d'apporter un supplément d'âme, une hauteur de vue à sa quinzaine d'étudiants qui préparent sur un an une licence professionnelle en infographie et audiovisuel. Le premier trimestre de ces élèves emmenés avec conviction par le coordinateur de l'Esav Alexandre Tylski et une dizaine d'enseignants toulousains a été dense.
Mais ces jeunes gens qui arrivent de BTS, d'IUT ou des Beaux-Arts auront fort à faire dans les prochains jours puisque l'école s'est engagée dans deux projets majeurs de création audiovisuelle : «Nous sommes dans l'idée de provoquer de l'expérimentation. Que nos élèves donnent du sens à leur création. Il ne s'agit pas ici d'une affaire de technique seulement mais bien de l'intelligence d'un discours qu'ils vont porter à leurs images.» ajoute Alexandre Tylski.
Et pour preuve : ces élèves sont en train de produire trois clips sur la question de la prévention du suicide, de façon globale chez le jeune comme chez l'adulte, qui seront destinés au Centre Intercommunal Castres-Mazamet qui devrait les diffuser ses écrans internes. «Il y a là du grain à moudre et de quoi réfléchir. On leur propose là de réaliser des choses très enracinées dans le monde réel. Il y a un cahier des charges très précis fourni par l'hôpital. Les étudiants ont rencontré un psychologue ...etc. Ils affinent leur réflexion. Ce sont des étudiants citoyens.» ajoute le patron de la formation.
Mais ce n'est pas tout ! L'Esav a en chantier quelques ateliers de tournage, la réalisation en binômes de génériques de films, un tournage sur les migrants ..etc.
Et le 8 février à Castres, sera aussi un grand jour.
Des peintures animées
Alexandre Tylski a aussi décroché un partenariat très intéressant avec le musée Noya et son conservateur Jean-Louis Augé pour la création de 7 courts-métrages sous la forme de «tableaux animés» à partir d'œuvres du musée castrais. Ces créations très originales seront présentées en public le 8 février prochain : une minute pour chaque clip environ, avec son et image, et un projet très prometteur.
Et une preuve supplémentaire de la volonté de cette école de s'intégrer dans la vie locale, sociale et culturelle castraise comme elle le fait déjà depuis deux ans avec le cinéma Lido, les autres étudiants, le festival «trois jours trop courts» ...etc.


Le chiffre : 7
courts métrages> musée Goya. Les éleves sont en train de réaliser sept mini-films appelés «tableaux animés» à partir d'œuvres du musée. Ils seront présentés au public le 8 février prochain.


L'esav espère ouvrir un Master
Parmi les nombreux projets menés par l'école, Alexandre Tylski travaille sur l'extension de l'offre éducative à l'Esav Castres et espère bien ouvrir l'an prochain un Master sur deux ans sur le cinéma, graphisme et audiovisuel.
De nombreuses démarches sont en cours, notamment auprès de l'Europe pour trouver les financements nécessaires à la conduite d'un tel projet de cursus supérieur qui pourrait ouvrir en septembre 2018. Il s'agit d'une formation délibérément ouverte vers l'Europe. Et du coup, l'Esav y ferait la preuve de son enracinement sur le campus et le bassin Castres Mazamet. Si l'on pousse les projets un peu plus loin, la nécessité de construire un nouveau bâtiment sur la zone pour accueillir les différents cursus de l'Esav risque de s'avérer nécessaire assez rapidement.
On est encore ici dans la logique de la direction : multiplier les partenariats et l'ouverture sur la cité mais aussi vers d'autres établissements plus lointains pour affirmer la crédibilité de l'école. L'Esav en effet s'est déjà rapprochée récemment d'une Université en Pennsylvanie ou de la fameuse école des Gobelins à Paris.
Jean-Marc Guilbert
http://www.ladepeche.fr/article/2017/01/25/2503852-etudiants-esav-preparent-clips-musee-goya-hopital.html

jeudi 26 janvier 2017

Semaines d’information sur la santé mentale du 13 au 26 mars 2017

Semaines d’information sur la santé mentale du  13 au 26 mars 2017
Edition 2017
L’édition 2017 des Semaines d’information sur la santé mentale auront lieu du 13 au 26 mars 2017 sur le thème « Santé mentale et travail »
Avant de pouvoir retrouver le kit de communication et le kit d’organisation, nous vous invitions à consulter l’argumentaire de cette 28e édition qui vous donnera les premières pistes pour l’organisation de vos événements :
Argumentaire 2017

Kit de communication

Pour accéder au kit de communication complet (différents formats d’affiches, logos, gabarit) créer vous un compte personnel

Kit d’organisation

Quand l’architecture aide à soigner: visite d’une clinique psychiatrique

Quand l’architecture aide à soigner: visite d’une clinique psychiatrique
Par Jean-Bernard Litzler Mis à jour le 25/01/17 immobilier.lefigaro.fr










EN IMAGES - Installée récemment, la clinique psychiatrique Jeanne d’Arc à Saint-Mandé (94), a ouvert ses portes au Figaro Immobilier. Découvrez comment la conception des locaux et les aménagements participent au bien-être des malades.

Pour la grande majorité de la population qui n’y a jamais été confrontée, l’hôpital psychiatrique est un univers qui fait peur. On l’imagine volontiers fermé et sinistre et les cinéphiles ne peuvent s’empêcher d’y associer des images de Vol au-dessus
d’un nid de coucou. Alors quand un de ces établissements vous propose de franchir le seuil de sa porte, l’occasion est belle de voir ce qui se passe derrière ces murs. Précisons tout de suite que la clinique Jeanne d’Arc à Saint-Mandé (94) est un établissement privé et ouvert où les tarifs d’hébergement peuvent s’envoler jusqu’à 500 euros la nuit. Alors forcément, mieux vaut soigner le cadre et l’aménagement.

«En psychiatrie, 40% de la prise en charge réside dans l’environnement, précise immédiatement Philippe Pouget, directeur de la clinique. Nous devons donc créer le cadre le plus agréable possible et tentons de créer une atmosphère d’hôtel 4-étoiles plus que d’hôpital.» Ouvert l’an dernier, l’établissement repris par le groupe Inicea disposant de 10 cliniques psychiatriques à travers le pays, vient remplacer la clinique historique du même nom, installée depuis 1860 dans un parc de la ville.

«On fume beaucoup en psychiatrie»

Lorsque l’on vise une clientèle plutôt haut de gamme et que l’on échange une localisation bucolique contre un terrain urbain beaucoup plus dense, il faut soigner l’architecture et les matériaux. Avec ses 6200 m² en R+4 et ses 120 chambres, l’établissement se fond discrètement dans le voisinage. Une grille d’entrée mais pas de hauts murs, ni d’affichage de l’activité exacte des lieux, juste la mention «Hôpital privé parisien».

On remarque immédiatement les claustras en bois sur la façade avant du bâtiment. Chaque étage dispose de son coin café avec terrasse, car «on fume beaucoup en psychiatrie», comme le souligne Philippe Pouget. Alors pour concilier sécurité et esthétique, les ouvertures sont grillagées mais habilement recouverte de bois, un «matériau rassurant», selon Hervé Cornou l’un des architectes de l’agence Palissad, qui s’est occupée des lieux. L’occasion aussi d’apporter un maximum de lumière dans le bâtiment et de rester ouvert sur la ville.

Une salle d’eau évoquant la cabine d’un paquebot

À chaque niveau, on retrouve ce soin apporté à la lumière. Les fameuses salles à café avec terrasse disposent par exemple d’une vitre donnant sur le couloir. «L’intérêt est double, explique Hervé Cornou, cela diffuse de l’éclairage naturel vers le couloir tout en permettant aux malades de s’assurer avant d’entrer qu’il n’y a personne qu’ils n’apprécient pas, à l’intérieur.» Une idée à importer dans les salles à café des bureaux?

Quant au mini-jardin de l’hôpital, il a aussi été optimisé. Bon nombre de chambres donnent sur cet espace de verdure tout en longueur prolongé par des plantes grimpantes, et en rez-de-jardin, la petite allée fait office de banc sur toute sa longueur. Dans les chambres enfin, d’une vingtaine de mètres carrés en moyenne, tout a été fait pour entretenir un état d’esprit d’hôtel: un lit qui semble le moins «médical possible» et une salle d’eau monobloc, facile d’entretien, mais «ressemblant plus à une cabine de paquebot qu’à autre chose», selon Hervé Cornou. La télévision qui diffuse les messages internes finit d’entretenir l’illusion hôtelière.
Côté aménagement des chambres, les téléphones sont sans fil pour éviter les pendaisons tandis que les crochets pour les vêtements sont prévus pour ne pas supporter le poids d’un homme.

Mais on est bien dans un hôpital psychiatrique: tous les accès sont sécurisés par badge, permettant de définir des autorisations et interdictions de circuler pour chaque patient, des veilleuses dans chaque chambre facilitent les passages nocturnes du personnel médical et l’insonorisation a été particulièrement renforcée pour ne pas perturber le sommeil.

Côté aménagement des chambres, les téléphones sont sans fil pour éviter les pendaisons tandis que les crochets pour les vêtements sont prévus pour ne pas supporter le poids d’un homme. Du côté du mobilier, il est soit très lourd pour éviter tout déplacement ou alors très léger (comme les chaises) pour que l’on ne puisse blesser personne avec. Les fenêtres sont bien spécifiques: on peut les ouvrir de l’extérieur (une nécessité pour les pompiers) mais de l’intérieur, il faut se contenter d’un volet étroit permettant d’aérer.

Pour ce qui est des soins à proprement parler, l’établissement dispose de plusieurs salles pour des thérapies de groupe: sophrologie, danse-thérapie, art-thérapie, repas thérapeutiques, etc. Moins rassurant, mais toujours d’actualité, on découvre le plateau technique où se pratique l’électro-convulso thérapie, appellation high-tech des électrochocs. «Cette technique se pratique sous anesthésie générale et reste très efficace pour traiter les dépressions sévères, dans 5 à 10% des cas», estime Philippe Pouget. Des méthodes qui peuvent désormais être relayées par la stimulation magnétique transcrânienne (RTMS), une technique à base d’ondes électromagnétique, moins violente et moins invasive.

http://immobilier.lefigaro.fr/article/quand-l-architecture-aide-a-soigner-visite-d-une-clinique-psychiatrique_8179e300-e23d-11e6-a30c-7e0318ea1240/

PRESENTATION STRUCTURE RESSOURCE le Ternois (62)

TERNOIS  « Allô, je suis au bout du rouleau » : une ligne pour désamorcer les suicides

Les agriculteurs notamment, mais pas seulement, sont concernés par un fort isolement.

  Pire ici qu’ailleurs

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : en 2013, dans le Ternois, on comptait chez les hommes 151% de suicides – avérés et/ou tentés – en partant d’une base de 100% au national. C’est moitié plus. Parce que l’isolement, le chômage, la précarité de l’habitat, les problèmes de mobilité, les maladies graves... Lors de l’adoption d’un contrat local de santé en 2012 par la com de com, «  nous avions les indicateurs les plus mauvais de la région  », notamment en termes de suicide. Le président Marc Bridoux en a fait l’un de ses chevaux de bataille et propose un plan d’action.

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Rompre le silence

Depuis le début de l’année, «  on a mis en place une opération d’écoute aux personnes en difficulté, qui va prendre de l’ampleur  » cette semaine, annonce Laurent Berthe, chargé de santé à Ternois Com. Comment y prendre part ? En contactant Écoute active entre 18 heures et 22 heures une fois par semaine – vendredi pour cette semaine, le répondeur communiquera les dates au fur et à mesure –, les appels étant le reste du temps rebasculés vers SOS amitié. «  Ça nous permettra de voir si le nombre d’appels est plus important à l’approche du week-end ou à la reprise de la semaine. En fonction, on fixera le jour.  » L’avantage avec cette ligne : avoir une psychologue au bout du fil.

Pour qui ?

Tous les publics sont concernés : aussi bien des agriculteurs – largement impactés – au bout du rouleau, qu’une mère face aux crises à répétition de son enfant ou un ado accro à son téléphone portable.«  On propose une écoute, une évaluation du risque et une orientation  », avance Isabelle Viart, la psychologue en question. Ce qu’elle appelle une «  ouverture  » sur des services partenaires, en respectant l’anonymat. «  Aujourd’hui on a des solutions sur le territoire à quasiment toutes les questions  », confirme Marc Bridoux, que ce soit avec le centre hospitalier, le centre intercommunal d’action sociale ou le CSAPA (centre de soins, d’accompagnement et de prévention en addictologie), pour ne citer qu’eux. Écoute active a déjà enregistré plusieurs appels.

SOS écoute active du Ternois (prix d’un appel local) : 09.70.80.54.70.
« Tout le monde est concerné »
Qui n’a jamais pensé au suicide ? «  Tout le monde est concerné  », soutient Isabelle Viart, psychologue en soins palliatifs à l’hôpital de Bapaume (centre hospitalier Artois-Ternois). Encore plus entre 40 et 50 ans, encore plus dans une société en prise de vitesse et en perte de repères. «  On s’adresse à toute personne psychologiquement fragilisée, que ce soit dans le professionnel, sentimental, etc. ou par rapport à des événements de vie qui nécessitent l’ouverture d’une réflexion.  » La priorité : lutter contre la pulsion de mort, qui se manifeste quand on n’entrevoit pas de solution. Appeler à ce moment précis permettrait a minima de différer le passage à l’acte. «  Restent des questionnements derrière mais la parole libère.  »
Le chiffre : 153%
Le taux de suicide dans le Ternois d’après des chiffres datés de 2015. C’est 10 à 12 % de plus que dans le Montreuillois, l’Audomarois ou le bassin minier. Le taux régional, lui, était alors de 135,9 %.

http://www.lavoixdunord.fr/108871/article/2017-01-25/allo-je-suis-au-bout-du-rouleau-une-ligne-pour-desamorcer-les-suicides

MISE A JOUR INFORMATIONS STRUCTURE RESSOURCE DE l’AIN (01)

L’ ADAG - Association d’Action et de Réflexion Gérontologique de l’Ain

La cellule de prévention couvre à présent l’ensemble du territoire de l’Ain et a développé ses missions.

Lieu ressource qui pilote un ensemble de dispositifs : le Centre Local d’Information et de Coordination gérontologique (CLIC), la Cellule de prévention des situations de détresse de la personne âgée, la Méthode d’Action pour l’Intégration des services d’aide et de soins dans le champ de l’Autonomie (MAIA)…

11 rue Aristide Briand
01000 Bourg en Bresse
Email : celluledeprevention@adag01.fr
Site internet : http://www.adag01.fr/
tél. 04 74 22 11 11
Fax : 04 74 22 14 29

mardi 24 janvier 2017

ETUDE RECHERCHE Suicide Sleep Monitoring (SSleeM) une étude de faisabilité et d'acceptabilité d'un dispositif ambulatoire de surveillance du sommeil dans les tentatives de suicide

Suicide Sleep Monitoring (SSleeM) une étude de faisabilité et d'acceptabilité d'un dispositif ambulatoire de surveillance du sommeil dans les tentatives de suicide

Titre original : Suicide Sleep Monitoring (SSleeM): a feasibility and acceptability study of a wearable sleep tracking monitoring device in suicide attempters

Elise Guillodo 1 Sofian Berrouiguet 2, 3, 1 Mathieu Simonnet 4, 3 Ismael Conejero 5 Philippe Courtet 5 Enrique Baca-Garcia 6 Romain Billot 2, 3 Philippe Lenca 2, 3 Michel Walter 1
1 Hopital de Bohars (CHRU Brest (Centre Hospitalier Régional et Universitaire de Brest))
2 Lab-STICC_TB_CID_DECIDE Lab-STICC - Laboratoire des sciences et techniques de l'information, de la communication et de la connaissance
3 LUSSI - Département Logique des Usages, Sciences sociales et Sciences de l'Information
4 Lab-STICC_TB_CID_IHSEV Lab-STICC - Laboratoire des sciences et techniques de l'information, de la communication et de la connaissance
5 Pathologies du système nerveux : recherche épidémiologique et clinique
6 Department of Psychiatry (Hospital Universitario Fundacion Jimenez Diaz )
Résumé : Madrid Introduction Sleep disturbances are associated with an increased risk of suicidal behavior. The evidence primarily stems from studies based on questionnaires about sleep quality and duration. In recent years, the availability of wearable health technology has increased and offers an inexpensive, appealing, and accessible way to measure sleep. Our aim is to assess the feasibility and acceptability of wearable sleep tracking monitoring devices in a sample of suicide attempters and healthy controls. Methods A prospective, open-label, 12-months study will be conducted in the emergency department (ED) and psychiatric unit (PU) of the University Hospital of Brest, France. Inclusion criteria are male or female, aged 18 or over, surviving a suicide attempt, discharged from ED or PU, with an Internet connection via Wi-Fi, and giving consent. The sleep tracker and a smartphone will be given to the patient after discharge. He or she will receive brief training on how to use the sleep tracker. Patient will be asked to monitor their sleep during the two weeks following the discharge. The feasibility will be explored by analysing the data proceeding from the sleep tracker. The acceptability will be assessed during the two-weeks follow up visit, using a standardized questionnaire. We also will perform a similar assessment in a group of 10 healthy controls recruited via announcement in social networks. Results : Preliminary results of this ongoing study show that feasibility and acceptance may be related to technical features of wearable devices. Discussion A better understanding of the bidirectional mechanism between sleep disturbances and suicide behavior will allow the design of tailored interventions to prevent suicide attempts. 
 

ETUDE RECHERCHE Les événements de vie positifs et négatifs et les raisons de vivre modulent l'idéation suicidaire chez un échantillon de patients ayant des antécédents de tentatives de suicide.

Les événements de vie positifs et négatifs et les raisons de vivre modulent l'idéation suicidaire chez un échantillon de patients ayant des antécédents de tentatives de suicide.
Titre original :  Positive and negative life events and reasons for living modulate suicidal ideation in a sample of patients with history of suicide attempts.
Camélia Laglaoui Bakhiyi 1, 2, 3, * Isabelle Jaussent 1 Séverine Beziat 1 Renaud Cohen 4, 5 Catherine Genty 1, 2, 4 Jean-Pierre Kahn 4, 5 Marion Leboyer 4, 6 Pascal Le Vaou 7 Sébastien Guillaume 1, 2, 4 Philippe Courtet 4, 1, 2
* Auteur correspondant 
1 Neuropsychiatrie : recherche épidémiologique et clinique
2 Département : urgence et Post-urgence psychiatrique [Montpellier]
3 Unité de Psychiatrie [Casablanca, Maroc]
4 FondaMental Foundation
5 Centre Psychothérapique de Nancy-Unité D
6 Pôle de psychiatrie et d'addictologie des Hôpitaux Universitaires Henri-Mondor [Créteil]
7 Pôle urgences, médecine polyvalente, médecine interne et neurologie [Metz-Thionville]
Résumé : The influence of life events on suicidal behavior remains inconclusive, while reasons for living (RFL) may be protective.

Pré-publication, Document de travail 2017
Document Laglaoui 20...
Fichiers produits par l'(les) auteur(s) 
 

Installation du comité de pilotage national sur la psychiatrie

Installation du comité de pilotage national sur la psychiatrie
publié le 23.01.17
Communiqués et dossiers de presse social-sante.gouv.fr *

Annoncé par Marisol Touraine, ministre des affaires sociales et de la santé, lors de la réunion d’installation du conseil national de la santé mentale le 10 octobre dernier, le premier comité de pilotage sur la psychiatrie s’est réuni le 13 janvier, répondant à une forte attente des représentants des professionnels et des usagers.

Les travaux de ce comité de pilotage, instance de réflexion, de propositions et de production spécifique à la psychiatrie, s’articuleront avec ceux du conseil national de la santé mentale.

Présidé par le Dr Yvan Halimi, spécialiste en pédopsychiatrie et en psychiatrie et par Anne-Marie Armanteras-de Saxcé, directrice générale de l’offre de soins, le comité comprend 35 membres : représentants des usagers et des familles, des fédérations hospitalières, des conférences de présidents de CME et de directeurs d’établissements, des sociétés savantes en psychiatrie, des professionnels médicaux et non médicaux de la psychiatrie adulte et infanto-juvénile, du secteur médico-social, de la médecine générale, des agences régionales de santé (ARS).

Le comité propose un programme de travail sur 3 ans avec 15 thématiques de travail. Les axes identifiés comme prioritaires sont :
la réduction et l’encadrement du recours aux pratiques d’isolement et de contention
la prise en charge ambulatoire et l’hospitalisation en psychiatrie
la psychiatrie infanto-juvénile en lien avec la protection de l’enfance
la prévention, la lisibilité, l’accessibilité et la continuité des soins ainsi que le financement des établissements de santé.

L’examen du projet d’instruction sur les pratiques d’isolement et de contention, en application de la loi de modernisation du système de santé, a été mené en présence d’Adeline Hazan, contrôleure générale des lieux de privation de liberté, ainsi que de représentants de la haute autorité de santé (HAS). Celle-ci publiera prochainement, à la demande du ministère, des recommandations pour la pratique clinique sur le recours à l’isolement et à la contention dans les établissements de santé autorisés en psychiatrie.

Par ailleurs, les travaux du comité sur la prise en charge ambulatoire et l’hospitalisation en psychiatrie doivent permettre d’accompagner les évolutions attendues de l’offre de soins psychiatriques, en vue de limiter l’hospitalisation aux situations nécessaires et de promouvoir la prise en charge de la personne dans son milieu de vie ordinaire. Ainsi, il s’agira de réfléchir à la manière dont les différentes composantes de l’activité de psychiatrie se coordonnent entre elles et entre acteurs pour garantir au patient un parcours fluide et sans rupture.

En outre, une attention sera portée à la psychiatrie infanto-juvénile, dans le cadre du plan présidentiel annoncé en novembre 2016 en faveur du bien-être et de la santé des jeunes. Objectif : conforter la psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent dans ses différentes composantes de soins, de recherche et d’enseignement. Les problématiques identifiées sont notamment la réduction des délais d’attente dans les structures de psychiatrie infanto-juvénile, la réduction des disparités territoriales de l’offre de soins, la meilleure articulation de la pédopsychiatrie avec la psychiatrie adulte, la démographie médicale et la formation.

Des premiers travaux sur les modalités de financement ont également été annoncés pour 2017, concentrés dans un premier temps sur les critères de modulation intra-régionale des dotations annuelles de financement et l’homogénéité des tarifs de prestation.

http://social-sante.gouv.fr/actualites/presse/communiques-de-presse/article/installation-du-comite-de-pilotage-national-sur-la-psychiatrie

Mourir sur les réseaux sociaux : décryptage d'un "phénomène"

Mourir sur les réseaux sociaux : décryptage d'un "phénomène"
2016, tout comme ce début d'année 2017, sont marqués par la médiatisation de morts en direct sur Internet. Comment expliquer l'émergence de ce "phénomène" ? Pourquoi un nombre croissant d'internautes regardent ces vidéos ? Décryptage, avec deux spécialistes.

En 2016, et en ce début d'année 2017, les outils de diffusion de vidéos en direct - Facebook Live et Periscope (Twitter) - ont fait à plusieurs reprises la "Une". En cause, des vidéos choquantes, montrant la mort d'individus, en particulier des suicides : en mai 2016, une Française âgée de 19 ans, en octobre, un Turc de 22 ans, mi-janvier 2017, une Américaine de 12 ans, et plus récemment, le 22 janvier, à la Rochelle, c'est une jeune fille de 18 ans qui a tenté de se suicider par le feu dans une station-service, en direct sur Facebook... Des gestes prémédités, mais aussi des morts accidentelles, comme celle, fin 2016, de Keiana Herndon : cette Américaine de 25 ans atteinte d'un cancer de la thyroïde, se filmait quotidiennement et a fait un malaise fatal en direct, "sans qu'aucun internaute n'intervienne", ont déploré ses proches. Comment expliquer cette mise en scène de la mort sur les réseaux sociaux ? Pourquoi un nombre croissant d'internautes regardent-ils ces vidéos ? Deux spécialistes nous éclairent sur ce sujet complexe : Xavier Briffault, chargé de recherche au CNRS sur la thématique du suicide et membre du Haut conseil de la santé publique (HCSP), ainsi que Charles-Édouard Notredame, psychiatre au CHRU de Lille et spécialiste du phénomène de "contagion suicidaire".
"Le geste suicidaire est ambivalent : il met fin à une souffrance, tout en ayant l'objectif inconscient d'interpeller"
Malgré la forte médiatisation de quelques cas de décès en direct sur Internet, il est pour l'instant impossible de connaître l'ampleur de ce "phénomène". "À ma connaissance, aucun outil n'a été mis en place pour permettre de savoir combien de personnes se sont données la mort en direct, ni leur profil", affirme Xavier Briffault. Et les études scientifiques sur le sujet sont quasi inexistantes. "Pour l'instant, ce 'phénomène' semble marginal",  tempère le spécialiste. Si l'on se penche donc sur les quelques cas médiatisés, l'on remarque qu'ils concernent essentiellement des adolescents et jeunes adultes, ce qui ne surprend pas Charles-Édouard Notredame. "Le geste suicidaire est ambivalent : il met très souvent fin à une souffrance, tout en ayant l'objectif inconscient d'interpeller, afin de susciter une réaction de la part de l'autre. Ce dernier point est d'autant plus important à l'adolescence, l'âge de la construction identitaire, durant lequel l'on s'identifie à ses pairs, l'on essaie de se singulariser tout en voulant appartenir à un groupe."
Les réseaux sociaux et leur immédiateté, leur universalité, décuplent forcément l'ampleur d'un acte "isolé". "Au-delà de la simple interpellation, certains adolescents qui sont passés à l'acte sur Internet ont aussi dénoncé la cause de leur mal-être, par exemple une agression physique ou sexuelle, et l'on peut supposer que leur geste revêtait une dimension de revendication, à la reconnaissance de leur souffrance, de leur statut de victime", explique le spécialiste du CHRU de Lille. Des signes de mal-être peuvent apparaître quelques temps avant l'acte sur un profil Facebook, mais la détresse, noyée dans un flux, peut ne pas être perçue. "Il n'est pas toujours évident d'identifier une personne en danger, car un 'ras-le-bol de la vie' ne signifie pas forcément un passage à l'acte", explique Xavier Briffault. Les réseaux sociaux prévoient un bouton d'alerte pour les proches, mais "il n'est pas rapidement facile à trouver" et "les coordonnées fournies en cas d'urgence sont rarement valables pour la France", font remarquer les deux spécialistes.
Pointés du doigt pour ne pas avoir réagi à temps dans le cas du décès de Keiana Herndon, les internautes visionnant ce type de vidéos sont également accusés de pur voyeurisme. Mais les choses sont un peu plus complexes que cela, pour Charles-Édouard Notredame. "Des sociologues et psychiatres évoquent, dans notre société hyperindividualiste, un recul des rituels et symboles liés à la mort, même si l'on a le sentiment à première vue qu'elle est omniprésente. En fait, elle l'est virtuellement, à travers les films notamment, mais pas réellement, car les jeunes générations assistent à moins d'enterrements que leurs aînés, par exemple. L'adolescent (ou le jeune adulte) est donc amené à construire sa propre conception et exposition de la mort, seul. En se tournant vers ces vidéos en direct, il est à la recherche de la 'mort réelle', ce qui est paradoxal puisqu'elle reste virtuelle au final... Mais elle est dans l'instantané, ce qui fait illusion."
Le risque d'être imité
Malheureusement, un acte isolé peut inspirer. "Chez les personnes vulnérables, ce type de vidéos peut pousser à l'imitation, d'autant qu'elles fournissent des moyens concrets de passer à l'acte", affirme Xavier Briffault. Le suicide par imitation est loin d'être un phénomène nouveau : "Le traitement médiatique inapproprié du suicide est l’un des nombreux facteurs pouvant inciter les personnes vulnérables à passer à l’acte : en psychologie, on appelle cela l'effet Werther, explique Charles-Edouard Notredame. Le cas célèbre de l’actrice Marilyn Monroe en est une parfaite illustration : le mois suivant son décès, on a assisté à une augmentation de la mortalité par suicide de 12% aux États-Unis et de 10% en Grande-Bretagne (NDLR : soit 363 suicides supplémentaires, rien que pour ces 2 pays)." La "mort en direct", elle non plus, n'est pas récente : le premier cas célèbre remonte à... 1974, lorsque la journaliste américaine Christine Chubbuck se suicide à la télévision.
À l’inverse, l’information, lorsqu’elle répond à certaines caractéristiques, pourrait contribuer à prévenir les conduites suicidaires. Cet effet protecteur est connu sous le nom de Papageno, et a donné son nom à un programme de sensibilisation aux journalistes afin qu'ils traitent le suicide de manière prudente, sans provoquer de phénomène d'imitation. La technologie a elle aussi son rôle à jouer. "Des applications de prévention sont en cours et permettront entre autres à des équipes médicales de recontacter régulièrement des personnes qui ont tenté de mettre fin à leurs jours, précise Xavier Briffault. Il existe déjà une application, nommée 'Emoteo' et développée par un psychiatre suisse, proposant de l'aide aux personnes souffrant de troubles émotionnels, que l'on sait à risque." Ce spécialiste envisage même le développement prochain de modèles, à l'aide des big data et du deep learning, pour détecter des signes alarmants sur les réseaux sociaux...
Numéro d'aide pour les adolescents : 0800 235 236 (Fil santé jeunes, service anonyme et gratuit pour les 12-25 ans, tous les jours de 9h à 23h)

En cas d'idées suicidaires, consultez votre médecin traitant. En cas d'urgence vitale, contactez le 15.

* http://www.sciencesetavenir.fr/sante/cerveau-et-psy/mort-sur-facebook-live-ou-periscope-decryptage-d-un-phenomene-des-reseaux-sociaux_109677

«La mort est dans le pré»: sur fond de suicides, des agriculteurs manifestent à Agen

«La mort est dans le pré»: sur fond de suicides, des agriculteurs manifestent à Agen
Par AFP — 23 janvier 2017 sur liberation.fr*

 «La mort est dans le pré»: sur fond de suicides, des agriculteurs manifestent à Agen

«On vous nourrit mais on crève»: une centaine d’agriculteurs ont manifesté lundi à Agen pour alerter les pouvoirs publics sur les difficultés rencontrées par leur profession, qui se traduisent selon eux par des centaines de suicides de leurs collègues chaque année, a constaté un correspondant de l’AFP.

«La mort est dans le pré», «A bout de force», pouvait-on lire sur des banderoles accrochées à une dizaine de tracteurs. Après avoir défilé dans les rues de la ville, les manifestants se sont rendus devant la préfecture, la Mutualité sociale agricole (MSA) et la permanence de la députée socialiste Lucette Lousteau, y déversant à chaque fois du fumier pour marquer leur mécontentement.

Ils ont également accroché aux grilles de la préfecture des dizaines de crucifix symbolisant leurs collègues suicidés, avant qu’une délégation ne soit reçue par la préfète du Lot-et-Garonne, Patricia Willaert.

La manifestation était organisée spontanément par plusieurs agriculteurs du canton de Puymirol, en réaction au suicide récent d’un des leurs.

«Ce suicide a été un électrochoc. Nous avons décidé d’agir, ça ne peut plus durer. Beaucoup d’agriculteurs pensent au suicide. L’autre jour, un père de famille est venu me voir en pleurs. Il ne peut plus nourrir sa famille», a résumé l’un des organisateurs, Jean-Baptise Lodetti, 22 ans.

L’ensemble des syndicats agricoles du département ont répondu à l’appel, s’abstenant toutefois de déployer des banderoles ou des signes d’appartenance. «Le milieu paysan est dans sa souffrance mais ne parle pas de cette souffrance (...) L’année dernière, selon la MSA, 732 agriculteurs se sont suicidés. Le revenu moyen d’un agriculteur est de 638 euros, il n’y a pas de perspectives», a déploré Christian Crouzet, porte-parole de la Confédération paysanne.

Quant à Michael, 32 ans, céréalier et éleveur, il «ne voit pas le bout du tunnel». «Moi, je suis pluriactif sinon on ne s’en sort pas. Ma femme travaille aussi à l’extérieur. Il y a 10 ans de cela, je pensais que le suicide était un acte de lâcheté. Mais maintenant, je me rends compte que certains sont dans de telles difficultés qu’ils ne voient pas d’autre solution.» AFP
* http://www.liberation.fr/futurs/2017/01/23/la-mort-est-dans-le-pre-sur-fond-de-suicides-des-agriculteurs-manifestent-a-agen_1543519

lundi 23 janvier 2017

ETUDE RECHERCHE Hyperactivité et suicide chez l'enfant

Hyperactivité et suicide chez l'enfant
Article du 15/01/2017 sur le-cercle-psy.scienceshumaines.com*
Héloïse Junier
 
Le suicide chez l’enfant demeure un sujet tabou, méconnu et sous-diagnostiqué. Et pourtant, Selon une étude menée par le Service de Psychopathologie de l’Enfant et de l’Adolescent de l’hôpital parisien Robert Debré, éditée dans les Entretiens de Bichat de 2012, ce phénomène représenterait près de 4% des décès en France chez les 5-14 ans, tandis que la fréquence des tentatives de suicide serait estimée entre 0.5 et 0.7%. Le plus souvent, pour tenter de mettre fin à leurs jours [..] En revanche, on connaît mal les troubles psychiques dont souffrent certains de ces enfants. Jusqu’à maintenant, on pensait nombre d’entre eux dépressifs. Or, selon une étude nord-américaine récemment publiée dans la revue Pediatrics, le TDA/H (Trouble Déficitaire de l’Attention avec ou sans Hyperactivité) serait le trouble le plus fréquemment associé au suicide chez l’enfant de moins de douze ans.
Les auteurs ont analysé une base de données nationale spécialisée dans les décès violents (National Violent Death Reporting System). Ils y ont extrait les suicides d’enfants âgés entre 5 et 14 ans, ayant lieu entre 2003 et 2012, à travers 17 Etats. Les enfants qui ont mis fin à leurs jours sont le plus souvent des garçons décédés par strangulation, à leur domicile.
Un tiers des 87 enfants dont les données ont été recueillies dans le cadre de cette étude souffraient de troubles mentaux. Contrairement aux adolescents suicidaires, une majorité de ces enfants présentaient un TDA/H (59,3 %) plutôt qu’une dépression (33,3 %). Ces résultats inattendus soulignent l’importance de mettre en place des stratégies de prévention auprès des enfants à l’école primaire et au début du collège.
Sheftall AH, Asti L, Horowitz LM, et al. Suicide in Elementary School-Aged Children and Early Adolescents. Pediatrics. septembre 2016; American Academy of Pediatrics138(4):e20160436
Arielle H. Sheftall, PhD a, Lindsey Asti, MPH b,  Lisa M. Horowitz, PhD, MPH c,
Adrienne Felts, MA, PCC a, Cynthia A. Fontanella, PhD d, John V. Campo, MD d, and
Jeffrey A. Bridge, PhD a,e
aResearch Institute at Nationwide Children’s Hospital, and
dDepartments of Psychiatry and
ePediatrics, The Ohio State University College of Medicine, Columbus, Ohio;
bDepartment of International Health, The School of Public Health, Johns Hopkins University, Baltimore, Maryland; and
cIntramural Research Program, National Institute of Mental Health, National Institutes of Health, Bethesda, Maryland
accès à l'étude https://pediatrics.aappublications.org/content/early/2016/09/15/peds.2016-0436
 
- Références etude Service de Psychopathologie de l’Enfant et de l’Adolescent de l’hôpital parisien Robert Debré, éditée dans les Entretiens de Bichat cf :  http://blogdinfosuicide.blogspot.fr/2012/10/compte-rendu-des-entretiens-de-bichat.html