jeudi 30 juillet 2015

RECHERCHE ETUDE USA L'activité physique peut avoir un effet protecteur contre la suicidalité chez les adolescents victimes d'intimidation

L'activité physique peut avoir un effet protecteur contre la suicidalité chez les adolescents victimes d'intimidation
D'après article  Physical Activity May Be Protective Against Suicidality in Bullied Adolescents http://archive.feedblitz.com/760692/~4989154
L'activité physique semble être inversement liée à la tristesse et les tendances suicidaires chez les adolescents et peut avoir un effet protecteur contre les tendances suicidaires chez les adolescents qui sont victimes d'intimidation, selon un rapport publié dans le Journal de l'American Academy of Child and Adolescent Psychiatry.
Avec le
National Youth Risk Behavior Survey (N=13,583), des chercheurs de l'Université du Vermont ont analysé l'effet de l'activité physique sur les rapports de probabilité pour la tristesse, des idées suicidaires et tentatives de suicide, selon que les étudiants aient été victimes d'intimidation.
Globalement, 30,0% des étudiants ont déclaré une tristesse pour au moins deux semaines, 22,2% ont rapporté des idées suicidaires, et 8,2% ont rapporté des tentatives de suicide au cours des 12 mois précédents. Les Élèves victimes d'intimidation étaient deux fois plus susceptibles de déclarer un sentiment de tristesse et trois fois plus susceptibles de signaler des idées suicidaires ou de tentatives.
Mais les étudiants qui ont déclaré de l'exercice quatre à cinq jours par semaine avaient moins de risques de tristesse, d'idées suicidaires ou de tentatives de suicide que les étudiants qui ont exercé une journée ou moins chaque semaine.  

Après stratification par l'intimidation, des associations similaires mais légèrement plus faibles ont été observés. Dans l'ensemble, l'exercice de quatre jours ou plus par semaine était associé à une réduction d'environ 23% dans les idées suicidaires et les tentatives chez les élèves victimes d'intimidation.
"Les conséquences de l'intimidation sont bien décrites, mais on connaît peu les facteurs de protection qui peuvent diminuer les séquelles négatives", les chercheurs ont déclaré. "Un facteur possible, l'activité physique, améliore la santé mentale dans les populations générales et cliniques .... Nous avons supposé que physiquement les étudiants actifs seraient moins susceptibles de se sentir triste ou signaler des idées suicidaires ou les tentatives, y compris les élèves victimes d'intimidation."



L'etude citée 
Physical Activity, Sadness, and Suicidality in Bullied US Adolescents, Jeremy Sibold, EdD, ATC jsibold@uvm.edu, Erika Edwards, PhD, Dianna Murray-Close, PhD , James J. Hudziak, MD,
University of Vermont, Burlington, VT - Correspondence to Jeremy Sibold, EdD, ATC, Department of Rehabilitation and Movement Science, University of VT, 106 Carrigan Dr, 310L Rowell Bldg., Burlington, VT 05405.

Abstract
Objective The consequences of bullying are well described, yet little is known about protective factors that may diminish the negative sequelae. One possible factor, physical activity (PA), improves mental health in general and clinical populations. The purpose of this study is to examine relationships between PA, sadness, and suicidality in bullied US adolescents. We hypothesized that physically active students would be less likely to feel sad or report suicidal ideation or attempts, including bullied students.
Method
Using the 2013 National Youth Risk Behavior Survey (N=13,583), regression models adjusted for age, sex, and race estimated the odds ratios between PA, sadness, suicidal ideation, and suicide attempts, stratified by whether students were bullied.
Results
Overall, 30.0% of students reported sadness for ≥2 weeks, 22.2% reported suicidal ideation, and 8.2% reported suicide attempt in the previous 12 months. Bullied students were twice as likely to report feeling sad and three times as likely to report suicidal ideation or attempt. Students who reported exercising 4-5 days/week had lower adjusted odds of sadness, suicidal ideation, or suicide attempts than students who exercised 0-1 days/week (p≤.0001). After stratifying by bullying, similar but attenuated associations were observed. Overall, exercise for 4 or more days per week was associated with an approximate 23% reduction in suicidal ideation and attempt in bullied students.

Conclusion

PA is inversely related to sadness and suicidality in adolescents, highlighting the relationship between PA and mental health in children, and potentially implicating PA as a salient option in the response to bullying in schools.