samedi 2 mai 2015

AUTOUR DE LA QUESTION : DISPOSITIF UMES à TOULOUSE ados en souffrance psychique

Grand Sud - Haute-Garonne - Noé  (31)
Table ronde au collège autour de la santé mentale
Publié le 30/04/2015 http://www.ladepeche.fr/article/2015/04/30/2096662-table-ronde-au-college-autour-de-la-sante-mentale.htmlÉducation
L'équipe de l'UMES. /PHOTO DDM. GP.

Dans le cadre des semaines d'information en santé mentale l'unité mobile d'évaluation et de soutien (UMES) du pôle de psychiatre infanto juvénile du cercle hospitalier Gérard Marchant en partenariat avec l'inspection académique a animé une table ronde dont le thème «Prof d'ados» a réuni O. Henry, principal du collège, le docteur M. Gomanne médecin de l'éducation nationale et du collège et une grande partie de l'équipe enseignante.

Cette intervention a permis à Mr Henry et aux professeurs d'échanger avec des professionnels de la santé mentale sur la situation de l'adolescent de moins de 16 ans en difficulté dans le collège. Table ronde très interactive où l'équipe mobile de l'UMES a répondu aux interrogations de l'équipe enseignante. Interrogations portant essentiellement sur l'évaluation de la situation, les indices et éléments à prendre en compte chez les ados en souffrance psychique, la recherche de solutions et d'orientations. Dans tous les cas de figure exprimés, le docteur Joussellin a mis l'accent sur la réactivité de l'UMES qui intervient 2 à 3 jours après la demande formulée par l'enseignant. Les parents sont aussitôt avisés et la situation de l'enfant évaluée pour l'amener avec sa famille vers un lieu de soins. En fonction du résultat de cette évaluation un dispositif d'accompagnement est proposé. Malgré les délais de soins, l'UMES accompagne l'adolescent en lien entre les partenaires pour apaiser les tensions et construire un chemin pour que lui et sa famille prennent conscience de la nécessité de soins. Dans les cas complexes, le travail de partenarait s'avère crucial d'où l'importance d'un travail en contact direct avec le jeune, sa famille et les équipes de terrain.

Mais quelques fois, le seul fait que l'enfant sache qu'il va être accompagné, la situation se règle rapidement. La Dépêche du Midi