jeudi 30 avril 2015

PRESSE Inde : l’inclusion bancaire pour tenter de prévenir le suicide des petits paysans

Inde : l’inclusion bancaire pour tenter de prévenir le suicide des petits paysans

source http://www.novethic.fr/empreinte-terre/agriculture/isr-rse/inde-l-inclusion-bancaire-pour-tenter-de-prevenir-le-suicide-des-petits-paysans-143241.html du 29/04/2015

Alors que le nombre de suicides d’agriculteurs a augmenté en Inde ces derniers mois, le Premier ministre Narendra Modi a appelé les banques à leur venir en aide. Un meilleur accès au crédit devrait les empêcher de contracter des dettes auprès de prêteurs informels qu’ils ne parviennent pas à rembourser. Explications.

"La détresse des agriculteurs devrait secouer la conscience des banques"
. Devant les hauts responsables réunis à l’occasion de l’anniversaire des 80 ans de la banque centrale indienne, le Premier ministre Narendra Modi a appelé avec force les institutions bancaires à venir au secours des paysans indiens. Ces derniers mois, la valse macabre des suicides d’agriculteurs s’est accélérée, notamment en raison de pluies imprévues destructrices pour les récoltes. Au total, plus de 300 000 agriculteurs se seraient suicidés en Inde depuis quinze ans.
Pour Narendra Modi, les banques doivent donc accorder plus de prêts aux agriculteurs. Il s’agit de leur éviter d’emprunter à des usuriers locaux à des taux d’intérêt exorbitants, qui les laissent étranglés par les dettes. L’ancien ministre en chef du Gujarat n’est pas le premier à insister sur l’inclusion financière des paysans. Cette année, le budget 2015 fixe un nouvel objectif : les prêts aux agriculteurs devront représenter 14,2% du total des emprunts bancaires. Une somme globale de 126 milliards d’euros.
Des prêts subventionnés par l’État…

Les agriculteurs peuvent depuis plusieurs années prétendre à des modalités préférentielles d’emprunt. Ainsi, s’ils remboursent leur prêt en temps et en heure, le taux d’intérêt passe de 7 à 4%, les 3% restants étant subventionnés par l’État. "Sur le papier, le dispositif semble très attractif", commente Devinder Sharma, ingénieur agronome, ancien journaliste scientifique et analyste spécialiste de l’agro-alimentaire. "Mais il faut savoir que 94% de ces prêts vont à l’industrie agro-alimentaire, et non pas aux petits paysans, qui en auraient le plus besoin", poursuit-il, citant une note du ministère des Finances. 
Car pour emprunter, encore faut-il disposer d’un compte en banque. Or, selon la banque centrale indienne, 73% des paysans n’ont toujours pas accès à des sources formelles de crédit. Chaque année, de nouvelles banques reçoivent pourtant leur licence d’exploitation afin d'ouvrir des agences à la campagne. Dernière née de ce mouvement, la banque Mudra, inaugurée le 8 avril et dédiée aux très petites entreprises et aux organismes de micro-finance, doit permettre de "financer les non-financés", selon le ministre des Finances Arun Jaitley.
… Mais des taux d’intérêt à 0,1% pour les industriels

Pour Devinder Sharma, les conditions de crédit actuelles restent, quoi qu’il en soit, en deçà des besoins d’une population aussi fragile que les paysans. "Les taux d’intérêt pour les agriculteurs s’élèvent au mieux à 4%, alors que l’industriel Tata Motors a bénéficié d’un prêt à 0,1% pour ouvrir son usine de production de la Tata Nano [l’automobile low-cost, NDLR] au Gujarat en 2010", s’indigne-t-il. "Les institutions de micro-finance, elles, avec leur système de remboursement hebdomadaire, prêtent à des taux d’environ 24%. Comment voulez-vous sortir de la pauvreté dans ces conditions ?"
Déjà victimes d’une crise du crédit, les agriculteurs indiens restent indubitablement victimes d’une crise du revenu, encore plus aiguë. Exploitations trop petites, productivité faible, vulnérabilité aux aléas climatiques...autant de difficultés qui les condamnent à la misère et que des crédits supplémentaires ne suffiront vraisemblablement pas à endiguer. D’après l’enquête nationale sur l’agriculture parue en décembre 2014, un foyer d’agriculteurs indiens gagne environ 90 euros par mois (revenu agricole et autres pour l'ensemble du ménage). C'est beaucoup moins que la moyenne des ménages indiens: 189 €/mois environ, selon la dernière étude nationale sur le revenu des ménages (2013 publiée en 2014).

Sarah Collin, correspondante en Inde
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MANIFESTATION Le 9 juin à Tours (37) – Conférence de Janie Houle sur « Le suicide des hommes »

Le 9 juin 2015 à Tours – Conférence de Janie Houle sur « Le suicide des hommes » 

Source : http://www.frapscentre.org/le-9-juin-a-tours-conference-de-janie-houle-sur-le-suicide-des-hommes/

Le réseau Vivre et Intervenir Ensemble face au Suicide d’Indre-et-Loire (VIES 37) organise une conférence-débat sur le thème du suicide des hommes, le mardi 9 juin de 14 à 15 h 30, Amphi A, à la faculté de médecine de Tours.
Janie Houle est psychologue communautaire et professeure au département de psychologie de l’Université du Québec à Montréal (UQAM). Elle est chercheure associée au CRCHUM et chercheure régulière au Centre de recherche et d’intervention sur le suicide et l’euthanasie (CRISE). Elle est également membre chercheure du réseau Qualaxia. Après s’être intéressé à la prévention du suicide, ses travaux de recherche actuels visent à mieux comprendre ce qui aide les personnes en situation de  vulnérabilité à retrouver la santé et à en prendre soin sur une base quotidienne. Plus spécifiquement, elle tente de comprendre comment les déterminants individuels de la santé (comme les croyances et les comportements) sont influencés par les caractéristiques des environnements (familial, groupe de pairs, milieu de travail, communauté) fréquentés par les personnes vulnérables. Ses études visent à soutenir le développement d’environnements favorables à la santé, par l’amélioration des services offerts et le soutien aux proches et aux intervenants. Toutes ses recherches sont réalisées en étroite collaboration avec des partenaires du milieu communautaire, du milieu des services sociaux et de santé ainsi que du milieu syndical.
La santé des hommes est l’une de ses principales préoccupations depuis la réalisation de sa thèse de doctorat qui portait sur l’influence du rôle masculin traditionnel sur les conduites suicidaires des hommes. Elle dirige actuellement une étude qui examine les différences de genre dans le rétablissement d’un premier épisode de dépression et une autre qui porte sur les comportements promoteurs de santé chez les hommes. Enfin, elle collabore à l’équipe Masculinités et Société, et à deux études visant à identifier les besoins psychosociaux des hommes et à cibler des améliorations à apporter aux services disponibles.
Pour vous inscrire dès maintenant, cliquer sur Conférence de Janie Houle

3 STAGES intervention de crise face à une personne suicidaire ROUFFACH (68) MAI, JUIN ET NOVEMBRE 2015

L’intervention de crise face à une personne suicidaire

Dans le cadre de ses activités, l’Association SEPIA organise en partenariat avec la MACIF Prévention, 3 stages de formation sur le thème « L’intervention de crise face à une personne suicidaire  » qui auront lieu :

Au Centre Hospitalier de ROUFFACH de 9h à 12h45 et de 14h à 17h

  • les 11 et 12 mai 2015 + 16 juin 2015, pavillon 17/02
  • les 29 et 30 juin 2015 + 25 septembre 2015, pavillon 17/02
  • les 16 et 17 novembre 2015 + 7 décembre 2015, pavillon 17/02

Pour toutes informations complémentaires

Contactez Claudine NETZER – Responsable administrative par mail : sepia.asso@aliceadsl.fr
Association SEPIA – 7 rue de Kléber à Colmar au 03 89 20 30 90
Association SEPIA – 8 Avenue R.Schuman à Mulhouse au 03 89 35 46 66
Télécharger le programme 

MANIFESTATION RENNES (35) le 19 mai 2015 Conférence "Le suicide des jeunes : une pathologie du devenir adulte contemporain"

Conférence "Le suicide des jeunes : une pathologie du devenir adulte contemporain" (Rennes) Le 19 mai 2015

Daniel Dagenais, Professeur au Département de sociologie et d’anthropologie de l’Université Concordia à Montréal donnera une conférence-débat sur "Le suicide des jeunes : une pathologie du devenir adulte contemporain"

le 19 mai 2015, de 14H30 à 17H,
à l’EHESP,
Salle Séquoia 9
Av. du Professeur Léon Bernard - Rennes

Conférence coorganisée par la Chaire de recherche sur la jeunesse et le Collège coopératif en Bretagne

L’entrée est libre ; aucune inscription n’est nécessaire.
Lieu : EHESP,
Salle Séquoia 9
Av. du Professeur Léon Bernard , Rennes - 35.

INFO ++

Recherches sociographiques Volume 52, numéro 1, janvier-avril 2011, p. 71-104
Direction : Andrée Fortin (directrice)
Éditeur : Département de sociologie, Faculté des sciences sociales, Université Laval
Article
Le suicide des jeunes : une pathologie du devenir adulte contemporain
Daniel Dagenais Département de sociologie et d’anthropologie, Université Concordia.
ddagenai@alcor.concordia.ca
http://www.erudit.org/revue/rs/2011/v52/n1/045834ar.pdf

RECHERCHE/ETUDE FRANCE USA : L'usage du tabac et tentative de suicide: analyse longitudinale

Source "Un lien établi entre tabac et tentative de suicide" Par Anne Prigent - le 28/04/2015 http://sante.lefigaro.fr/actualite/2015/04/28/23659-lien-etabli-entre-tabac-tentative-suicide
Le tabac, qui est souvent pris comme stimulant chez les personnes dépressives, a un effet contraire et aggrave leur état.
Le tabac, c'est connu, rime avec cancer du poumon et arrêt cardiaque, mais aussi avec… tentative de suicide! En effet, contrairement aux idées reçues, fumer n'a pas un effet antidépresseur, bien au contraire! L'étude, publiée en avril dans la revue Plos One, est sans appel: le tabagisme est un facteur de risque de tentative de suicide.
Pour démontrer cet effet, les chercheurs ont suivi durant près de quatre ans plus de trente mille personnes, qu'ils ont interrogées en deux vagues: au début et à la fin de l'expérimentation. Au total, plus de 1.600 personnes déclaraient avoir fait une tentative de suicide à la sortie de l'étude, elles étaient plus de 2.200 à l'entrée de l'étude. Mais les personnes qui fumaient au début de l'étude et à la sortie déclaraient plus de tentatives de suicide au cours de ces quatre ans que les non-fumeurs, et ce, indépendamment des caractéristiques socio-démographiques, de l'historique psychiatrique et d'éventuelles tentatives de suicide antérieures. Le risque ne dépendait pas non plus du nombre de cigarettes fumées. «Nous avons contrôlé tous les facteurs et il en ressort bien que la cigarette possède un effet pharmacologique qui induit des tentatives de suicide. L'hypoxie, c'est-à-dire le manque d'oxygène du cerveau est l'une des hypothèses qui pourraient expliquer cet effet», analyse le docteur Ivan Berlin, tabacologue à l'hôpital de la Pitié Salpêtrière et auteur de l'étude.
Autre enseignement: les nouveaux fumeurs et ceux qui ont rechuté entre les deux vagues d'enquêtes voient leur risque de tentative de suicide multiplié par quatre par rapport aux non-fumeurs. «Chez les anciens fumeurs, ce sur-risque disparaît, mais au bout d'un certain temps, un peu comme le risque cardiovasculaire», souligne le docteur Ivan Berlin. Pour lui, il est donc important de surveiller attentivement le risque suicidaire, chez les fumeurs mais aussi chez les ex-fumeurs.
«Il n'est pas question de faire du tabac une molécule suicidogène. Mais le tabac, qui est souvent pris comme stimulant chez des personnes dépressives, va aggraver leur état», explique le professeur Michel Lejoyeux, psychiatre addictologue à l'hôpital Bichat à Paris. C'est pourquoi, inutile d'attendre d'être de bonne humeur pour arrêter de fumer. Bien au contraire: l'arrêt de tabac s'impose plus encore chez les déprimés. «Même s'il faut être plus vigilant chez les personnes aux tendances dépressives. Arrêter de fumer est toujours bénéfique. D'autant que réussir un sevrage tabagique, c'est euphorisant. Peu de comportements ont un impact aussi direct sur qualité de vie et la santé », affirme le professeur Lejoyeux.
Ce risque de tentative de suicide lié au tabac aidera peut-être les candidats à l'arrêt à trouver une motivation supplémentaire pour écraser leur paquet de cigarettes. En matière de lutte contre le tabac, il ne faut en effet pas hésiter à faire feu de tout bois, car les messages de prévention passent mal. Une étude réalisée par une équipe de Marseille vient de montrer que seulement la moitié des fumeurs estiment qu'ils risquent de développer un cancer du poumon.

Références étude citée

Tobacco Use and Suicide Attempt: Longitudinal Analysis with Retrospective Reports
About the Authors Ivan Berlin Département de Pharmacologie, Hôpital Pitié-Salpêtrière-Assistance publique-Hôpitaux de Paris-Faculté de médicine, Université P.& M. Curie—INSERM U1178, Paris, France Jahn K. Hakes Center for Administrative Records Research and Applications, U.S. Census Bureau, Suitland, MD, United States of America Mei-Chen Hu, Lirio S. Covey New York State Psychiatric Institute, Department of Psychiatry, Columbia University Medical Center, New York, NY, United States of America
Corresponding Author
Email: ivan.berlin@psl.aphp.fr
PLoS ONE 10(4): e0122607
en ligne : http://journals.plos.org/plosone/article?id=10.1371/journal.pone.0122607#ack

Abstract

Background

Suicide has been associated with smoking/tobacco use but its association of and change in smoking/tobacco use status with suicide attempt (SA) is not well established.

Methods

We investigated whether persistent, former tobacco use, initiation, quitting tobacco use, relapse to tobacco use, and DSM-IV nicotine dependence predict independently SA using Wave 1 and 2 data of the National Epidemiologic Survey of Alcohol and Related Conditions. Data from 34,653 US adults interviewed at Wave 1 (2001-02) and Wave 2 (2004-05) were analyzed. The main outcome measure was SA between Wave 1 and Wave 2 as reported at Wave 2.

Results

Among the 1,673 respondents reporting lifetime SA at Wave 2, 328 individuals reported SA between Wave 1 and Wave 2. Current and former tobacco use at Wave 1 predicted Wave 2 SA independently of socio-demographic characteristics, psychiatric history, and prior SA (Adjusted Odds Ratio (AOR): 1.49; 95% CI: 1.13-1.95, AOR: 1.31; 95% CI:1.01-1.69, respectively versus never tobacco users). The strongest association with SA was observed among former tobacco users who relapsed after Wave 1 (AOR: 4.66; 95% CI: 3.49-6.24) and among tobacco use initiators after Wave 1 (AOR: 3.16; 95% CI: 2.23-4.49). Persistent tobacco use (current tobacco use at both Wave 1 and Wave 2) also had an increased risk of SA (AOR: 1.89; 95% CI: 1.47-2.42). However, former tobacco users in both Waves 1 and 2 did not show a significantly elevated risk for SA in Wave 2 (AOR:1.09, 95% CI: 0.78-1.52) suggesting that the risk resided mainly in Wave 1 former tobacco users who relapsed to tobacco use by Wave 2. DSM-IV nicotine dependence did not predict SA at Wave 2.

Conclusion

In a representative sample of US adults, relapse, tobacco use initiation, and persistent tobacco use, which are amenable to intervention, were associated with risk of SA.

mardi 28 avril 2015

AUTOUR DE LA QUESTION... Etudes médicales Promouvoir la santé sexuelle

Études médicales Promouvoir la santé sexuelle
Le Quotidien du Médecin

Etudes médicales Promouvoir la santé sexuelle
Une consultation de sexologie intégrée dans le parcours de soins IST
La fédération française de sexologie et de santé sexuelle milite en faveur de l'intégration d'une consultation spécifique de sexologie dans le parcours de soins.« Pour le médecin le thème de la santé sexuelle est encore difficile en France, un sujet tabou, dont les patients ne parlent pas facilement et dont les médecins eux-mêmes ne parlent pas facilement, parce qu'ils ne sont pas formés ou pratiquement pas », lance le Pr Pierre Costa, urologue-sexologue au CHU de Nîmes et président de la fédération française de sexologie et santé sexuelle, lors de la journée de lutte contre les infections sexuellement transmissibles (IST) et promotion de la santé sexuellePourtant la « majorité » des personnes quel que soit l'âge, reconnaît avoir un trouble sexuel. Les questions autour de la santé sexuelle sont abordées avec trois volets : éducatif, santé et social « Est-ce acceptable aujourd'hui que l'apprentissage de la sexualité pour nos jeunes se fasse par la pornographie ? Quel est le retentissement d'un trouble sexuel sur un couple ? », explique le Pr Costa. La fédération française de sexologie et de santé sexuelle souhaiterait qu'une consultation spécifique de sexologie soit intégrée dans le parcours de soins. Une prise en charge organisée et rapide des troubles sexuels auprès d'un médecin-sexologue, après avis du médecin généraliste. « Lorsqu'un patient se présente avec un trouble sexuel, la possibilité de rencontrer un professionnel formé doit être planifiée », poursuit le Pr Costa.
Le médecin - sexologue, une spécialité non reconnue
Lors de la formation initiale, les futurs médecins suivent quelques heures sur la sexualité humaine, par exemple à Montpellier, c'est 4 heures. Les médecins désirant se spécialiser doivent se former après leur étude. « Lorsqu'il y a une révolution thérapeutique comme le viagra, beaucoup de médecins se sont informés mais peu se sont formés », explique le Pr Costa. Des diplômes d'université (DU) de 3 ans existent et sont reconnus par le conseil national de l'ordre, mais pourtant il n'y a pas plus de 600 médecins-sexologues qui exercent en France. « Le problème c'est que la sexologie n'est pas reconnue par la caisse primaire d'assurance-maladie comme la gynécologie ou l'urologie, c'est donc un diplôme qui vient se greffer sur une compétence de départ. Le médecin généraliste n'a pas le droit de prendre une consultation de spécialiste », poursuit-il. Cette non-reconnaissance influence également les jeunes médecins, la spécialité n'est pas attractive et crée des disparités régionales dans la distribution des médecins sexologue sur le territoire français.« Nous avons écrit à la ministre Marisol Touraine pour lui demander de mettre sur pied un groupe de travail comportant les ministères concernés, santé, éducation, enseignement supérieur avec des représentants de la caisse d'assurance-maladie et du conseil de l'ordre pour faire évoluer le parcours de soins », indique-t-il. La situation est aujourd'hui entre les mains de la DGOS. Entre-temps la fédération de sexologie française et de santé sexuelle a écrit à la CNAM pour proposer un projet pilote pour que le patient présentant un trouble sexuel soit referré à un médecin impliqué dans la thématique.
Parler du trouble sexuel
Les bénéfices à traiter une personne que l'on dépiste sont multiples. Il a été noté lors de la session que les personnes ayant un trouble sexuel sont plus susceptibles d'arrêter leur médicament : antihypertenseur, antidiabétiques (y compris insuline), hypolipémiant, antidépresseurs, antipsychotiques et ne le communiquent pas à leur médecin. « Des personnes qui développeront des complications », souligne le Pr Costa. Le trouble sexuel peut également être un des facteurs précipitant une addiction ou une dépression. « De façon plus grave, le trouble sexuel est un facteur retrouvé aujourd'hui dans les suicides est notamment chez l'adolescent », indique-t-il. Enfin un trouble sexuel n'est pas toujours simplement un symptôme, il peut être un indicateur d'une maladie sous-jacente, plus grave, non diagnostiqué. Cela concerne 30 % des individus présentant un trouble sexuel. Ainsi une dysfonction érectile peut être le premier symptôme d'un diabète ou d'une sténose coronarienne.© 2015 Le Quotidien du Médecin

REFLEXION SOCIOLOGIQUE Vagues de suicides : l'anomie contre-attaque


Vagues de suicides : l'anomie contre-attaque Le Monde.fr
Lundi 27 avril 2015 http://www.lemonde.fr/sciences/article/2015/04/27/vagues-de-suicides-l-anomie-contre-attaque_4623541_1650684.html
Par
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/sciences/article/2015/04/27/vagues-de-suicides-l-anomie-contre-attaque_4623541_1650684.html#hTITo4wtqDekd0y6.99
Vagues de suicides : l'anomie contre-attaque
Le nombre des suicides augmente dans les jours qui suivent un suicide médiatisé. Bien repérée de nos jours, cette relation semblait déjà possible il y a cent vingt ans. Dès la fin du XIXe siècle, Gabriel Tarde (1843-1904), un savant mondain passablement oublié, et Emile Durkheim (1858-1917), père de la sociologie moderne, s'étaient opposés sur l'explication à accorder à ces « vagues » de suicides. Pour Tarde, c'est simple : il s'agit d'imitation; d'ailleurs, pour lui, le monde entier est imitation. Pour Durkheim, l'imitation n'est pas crédible, les preuves d'un mécanisme de transmission des uns aux autres manquent.Pourtant Tarde semble avoir gagné la guerre : comment expliquer autrement que par l'imitation l'augmentation des suicides juste après un suicide rendu célèbre ?Peter Bearman et Mark Anthony Hoffman, de l'université Columbia (New York), proposent dans la nouvelle revue Sociological Science de revenir à l'explication par l'anomie (« Bringing Anomie Back In : Exceptional Events and Excess Suicide ») . L'anomie, c'est, pour Durkheim, une perturbation de l'ordre collectif. Et pour le fondateur de la sociologie française, chaque perturbation de l'équilibre est une impulsion donnée aux morts volontaires. Théorie célèbre, mais abandonnée de nos jours, notamment parce qu'elle est associée à une théorie plutôt conservatrice de l'ordre social. Que la rupture soit positive ou négative, elle est suicidogène
Les suicides génèrent des suicides : c'est parce qu'ils sont des événements perturbateurs, des événements qui remettent en cause l'ordre des choses, pas parce qu'ils sont des suicides. Pour tester cette hypothèse, les auteurs constituent un corpus d'événements très médiatisés : ils gardent tous les événements qui remplissent certains critères de visibilité. L'explosion de la navette spatiale ou de Tchernobyl, la réélection de Thatcher... sont, comme une centaine d'autres événements fortement médiatisés entre 1973 et 1988, associés à une hausse immédiate des suicides aux Etats-Unis. Mais les événements heureux très médiatisés (première greffe de coeur, retour des otages américains d'Iran) génèrent eux aussi des suicides. Que la rupture de l'équilibre soit positive ou négative, elle est suicidogène. En revanche, les événements exceptionnels mais attendus (élections présidentielles et parlementaires aux Etats-Unis) ne sont pas associés à un excès de suicides, et même, au contraire, à une diminution au cours des jours qui suivent. La théorie de l'imitation a pris un coup. Et elle n'est même pas féconde. Contrairement à ce qui serait attendu s'il y avait imitation, les suicides qui suivent les suicides célèbres ne leur ressemblent pas. Les suicides des femmes ne suscitent pas plus de suicides de femmes, les suicides de Noirs pas plus de suicides de Noirs, les suicides par arme à feu pas plus de suicides par arme à feu qu'habituellement. La théorie de l'imitation trouve là ses limites : son succès, pour les auteurs, est dû aux mauvaises habitudes des sociologues. Croire que les idées de bon senssont des idées qui font sens, céder à l'inertie disciplinaire et reproduire le cadre dans lequel les questions sont posées, ou affirmer qu'il y a un résultat dès qu'il est possible de rejeter l'hypothèse que tout arrive au hasard. Les « vagues » de suicides devraient servir d'alerte majeure. Elles ne touchent pas des imitateurs, elles signalent un monde fragilisé.© 2015 Le Monde.fr.


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références étude citée :  Bringing Anomie Back In: Exceptional Events and Excess Suicide Mark Anthony Hoffman, Peter S. Bearman Sociological Science, April 20, 2015 DOI 10.15195/v2.a10
In this article we show that imitation is not the mechanism behind the observed increase in suicides subsequent to highly publicized celebrity suicides. Instead, we show that most celebrity suicides are exceptional events and because of that have similar effects on the daily suicide rate as other exciting events. This finding suggests that Durkheim was right in rejecting the Tardean hypothesis that imitation is an operative mechanism and provides substantial support for the competing hypothesis that disruptive and/or exciting events (whether favorable or unfavorable) induce anomie and with it suicide.

lundi 27 avril 2015

Resolution au conseil de l'Europe sur La discrimination à l’encontre des personnes transgenres

25 avril
source info : Communiqué de presse de l'Association nationale transgenre du 25 avril 2015 http://www.ant-france.eu/ta2-accueil.htm

Extrait "Le Conseil de l’Europe a ainsi adopté, le 22 avril 2015, la résolution 2048-2015, qui demande aux États membres de lutter contre les discriminations à l’encontre des personnes transgenres. Ce texte est désormais une référence incontournable dans la lutte contre la transphobie.

Il est clairement rappelé dans la résolution que les États doivent mettre en place dans leur législation plusieurs mesures essentielles comme la reconnaissance de l’identité de genre, ainsi que l’instauration de procédures rapides, transparentes et accessibles fondées sur l’autodétermination permettant aux personnes transgenres de changer de nom et de sexe sur les certificats de naissance, les cartes d’identité, les passeports, les diplômes et autres documents similaires. Il est aussi demandé aux États d’abolir, en matière de reconnaissance d’identité de genre, l’obligation légale de stérilisation et de soumission à d’autres traitements médicaux, y compris tout pseudo « diagnostic de troubles mentaux », dans les lois encadrant la procédure de changement de nom et de genre.

Ce texte très complet évoque également un accès non discriminant au système de santé, sans pathologisation ni stigmatisation, ainsi que son remboursement, y compris pour les mineurs. Cette résolution n’oublie pas non plus les questions liées aux politiques de prévention du suicide, à la situation des personnes incarcérées, à l’information du grand public, et demande aux États la mise en place de campagnes de sensibilisation des professionnels de l’éducation, de la santé, et des acteurs de la justice.

Prenant la nouvelle loi votée à Malte comme modèle, le Conseil de l’Europe a voulu souligner le retard pris par beaucoup d’autres pays en Europe, en particulier par la France, qui soumettent toujours une partie de leur population à la stérilisation et à la psychiatrisation forcée, et violent leurs droits fondamentaux comme le respect de la vie privée et de l‘intégrité physique. "

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Résolution 2048 (2015)- La discrimination à l’encontre des personnes transgenres en Europe RES 2048 22-04-2015
Extrait " 6.3.2. à inclure expressément les personnes transgenres dans les travaux de recherche, les programmes et les mesures de prévention du suicide; à explorer des modèles alternatifs de soins médicaux aux personnes transgenres, fondés sur un consentement éclairé;" http://www.assembly.coe.int/nw/xml/XRef/X2H-Xref-ViewPDF.asp?FileID=21736&lang=fr

Communiqué de presse de l'ANT en version .pdf

Prisons : Signature d'un accord de coopération entre la France et le Canada

25 avril 2015

Signature d'un accord de coopération entre la France et le Canada

Les deux pays renforcent leurs échanges et leur travaux commun en matière de justice et de sécurité

A l'occasion d'une visite officielle de deux jours et demi au Canada, Christiane Taubira, garde des Sceaux, ministre de la Justice, a renforcé la coopération judiciaire entre la France et le Canada. Elle a notamment rencontré Steven Blaney, ministre fédéral de la sécurité publique et Stéphanie Vallée, ministre de la Justice du Quebec.

« Nos histoires se sont plus souvent rejointes qu’éloignées » déclarait Christiane Taubira Ministre de la Justice mercredi soir alors qu’elle entamait sa visite officielle au Canada. Un préambule à un discours fourni donné dans les appartements de réception du Président du Sénat, Pierre Claude Nolin (*), devant notamment les membres de l’association parlementaire franco-canadienne qui fête ses 50 ans d’existence et que préside depuis 2009 la Sénatrice Claudette Tardif. A l’issue de la réception, la garde des Sceaux fit le tour de cet imposant bâtiment néogothique et c’est en se dirigeant vers le hall d’honneur qu’elle put entendre le récit de l’attaque terroriste du 22 octobre dernier et constater les traces des impacts de balles dans le vestibule qui mène à la bibliothèque.
Accord de coopération entre la France et le Canada
Le lendemain jeudi, la garde des Sceaux enchaînait alors les réunions. Tout d’abord avec Jean-Daniel Lafond, Président de la Fondation Michaëlle Jean, du nom de son épouse, actuellement secrétaire générale de la Francophonie, afin d’évoquer la réinsertion par l’art, objectif principal de la Fondation.
Signature d'un accord de coopération et création d'un groupe de travail franco-canadien
A l’issue d’un entretien anglophone avec l’agence  « Canadian press »,  la ministre de la Justice rencontrait son homologue fédéral canadien de la sécurité publique Steven Blanney (équivalent de l’intérieur en France). Après un riche échange notamment sur les publics en détention qui sont dans de son périmètre et non celui de la justice, les deux ministres ont signé un accord de coopération, objectif principal de ce déplacement, dont les premières bases avaient été jetées en mars 2014 lors de la première visite officielle de Christiane Taubira. Celui-ci permettra l’échange entre la France et la Canada de méthodes et de connaissances mutuelles en matière de lutte contre la récidive, la radicalisation en prison, la prise en charge de la santé mentale et la prévention du suicide en prison, et le développement de la justice réparatrice afin de contribuer à l’amélioration des pratiques professionnelles, d’ élaborer des projets conjoints aux fins de recherches et d’études et de favoriser l’élaboration d’une réflexion commune à partir de projets innovants.
L’accord prévoit également la constitution d’un groupe de travail franco-canadien chargé de définir un programme biennal de coopération sur ces thématiques ainsi que des missions d’experts entre les deux pays et l’organisation de séminaires ou colloques sur des sujets d’intérêt commun.
Une séance de travail sur le Renseignement
Steven Blaney et Christiane Taubira ont ensuite rejoint le ministre fédéral de la justice Peter McCay. Comme elle le lui avait promis à Londres, au Global Law Summit en février dernier, Christiane Taubira a effectué une séance de travail sur le PJL Renseignement avec son homologue, friand de l’expérience française, alors que le Canada prépare un dispositif législatif similaire
Il était temps ensuite de traverser les paysages encore hivernaux qui bordent la route entre les deux provinces Ontario et Québec pour visiter le « pénitencier » de Macaza. Outre la tranquillité et le calme qui règne dans l’établissement de niveau 2 de sécurité (il en existe 3), il était frappant de constater la présence de bâtiments pour les « communautés Autochtones » (la constitution canadienne reconnait trois groupes de communautés autochtones : les Indiens souvent appelés « première Nation », les Inuits et les Métis) dont un tout particulièrement décoré (peintures, totems, ornements). La ministre a pu surtout échanger avec l’équipe dirigeante de l’établissement sur la prise en charge des longues peines et de la santé mentale des détenus (qui relève du domaine pénitentiaire ici et non du ministère de la santé comme c’est le cas en France) mais également des processus de  réinsertion.
Entretien avec la Stéphanie Vallée, ministre de la Justice du Québec
Lire la suite sur : http://www.justice.gouv.fr/la-garde-des-sceaux-10016/signature-dun-accord-de-cooperation-entre-la-france-et-le-canada-28044.html

MANIFESTATION Villefranche-de-Rouergue (12) 28/04/2015

L'adolescence, un âge en souffrance

Conférence

L'adolescence, un âge en souffrance


Dans le cadre des Réseaux d'écoute, d'appui et d'accompagnement des parents, l'association Familiale laïque, la FCPE (primaire et secondaire), les Ateliers de la Fontaine, Village 12, la CAF et la mairie de Villefranche se sont unis pour mettre en place, tout au long de cette année, un programme de conférences-débats «Ados, mode d'emploi ? Questions de parents». Après «Vie affective et sexuelle des ados» et «Les Ados et l'alcool», le thème de l'adolescence, «un âge en souffrance», a été retenu pour le 28 avril, à 20 h 30, à l'amphithéâtre du lycée Beauregard. «C'est une grande chance d'avoir obtenu la venue du docteur Xavier Pommereau pour échanger sur ce sujet», avoue Marie-José Moysset, présidente de l'AFL.
Le docteur Xavier Pommereau est psychiatre des hôpitaux et chef de service de deux unités d'hospitalisation au Pôle aquitain de l'adolescent (centre Abadie) du CHU de Bordeaux. L'une est consacrée à la prise en charge des adolescents suicidaires, l'autre à celle des adolescents anorexiques. Spécialiste des troubles graves du comportement chez les ados, il est l'auteur de plusieurs rapports, études et ouvrages sur la santé des jeunes. Pour Carole Mathat (Village 12), «il est surtout un soignant qui positive et sait se mettre à la portée des parents. Il est conscient que quand l'ado envoie des signes de son mal-être, il faut savoir se saisir de ses signes envoyés». Camille Besançon (Ateliers de la Fontaine) a constaté, depuis qu'il est au service de la jeunesse, «l'adolescence n'est pas une période facile. L'ado est atteint de souffrances de tous ordres. Tous les comportements sont des messages adressés aux parents». Xavier Pommereau saura, mieux que quiconque, aborder tous ces signes, toutes ces souffrances, avec parents et professionnels qui se déplaceront, ce mardi 28 avril, au lycée Beauregard.

En savoir plus sur http://www.ladepeche.fr/article/2015/04/26/2094070-l-adolescence-un-age-en-souffrance.html#8vq1FwRUYe3DcGjt.99

PRESENTATION STRUCTURE RESSOURCE ADOLESCENTS ARGENTAN (61)



Adolescents en difficulté à Argentan. Un lieu leur est consacré

La Maison des ados d'Argentan, s’adresse aux adolescents en situation de mal-être. Un peu plus d’un an après son ouverture, le point sur son évolution.
Sandrine Chatelais, éducatrice spécialisée, fait le point sur son évolution de la Maison des ados d'Argentan, après plus d'une année d'existence.
Entretien
Comment fonctionne la MDA ?
La Maison des adolescents de l’Orne se décline sur quatre territoires : Alençon, L’Aigle, Argentan et Flers. Les trois missions de la MDA sont l’accueil, l’écoute et la prévention. L’accueil est assuré, lors de permanences, par une éducatrice, une infirmière et une psychologue à mi-temps. Quant à l’équipe mobile, elle intervient auprès des ados nécessitant des soins plus spécifiques.
Quel bilan, un an après l’ouverture ?
Le lieu est de plus en plus repéré, bien qu’il soit discret. Les ados qui viennent nous voir sont principalement envoyés par les établissements scolaires, les conseillers principaux ou les infirmières scolaires. Les parents nous appellent davantage et font également des visites spontanées.
Maison des ados, ruelle des Fossés-de-la-Boucherie. Tél. 02 33 67 92 73. Mail : contact.argentan@mda61.fr

http://www.ouest-france.fr/adolescents-en-difficulte-argentan-un-lieu-leur-est-consacre-3362644

vendredi 24 avril 2015

NOTICE ARTICLE Suicide et technique thérapeutique de résolution de problèmes

Communication : Suicide et technique thérapeutique de résolution de problèmes, Luis Vera
dans Annales Médico-psychologiques, revue psychiatrique
Available online 21 April 2015
In Press, Corrected Proof
Centre hospitalier Sainte-Anne, CMME, 108, rue de la Santé, 75014 Paris,  l.vera@ch-sainte-anne.fr France
Résumé
Cette communication a pour but de tester la faisabilité de la thérapie de résolution de problèmes pour des patients ayant fait une tentative de suicide. En général les patients restent hospitalisés en moyenne trois semaines. Malgré leur réticence initiale à décrire le geste suicidaire en termes émotionnels, comportementaux et cognitifs, ils adhèrent bien à cette base de travail psychologique. Cette technique s’avère donc acceptée et surtout très informative sur les différents facteurs présents au moment suicidaire. L’évaluation clinique montre une corrélation significative entre basse estime de soi sociale et intentionnalité suicidaire.

Mots clés
Cas clinique;
Évaluation;
Suicide;
Thérapie cognitive;
Thérapie comportementale

http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0003448715001055

DOSSIER THEMATIQUE : PREVENTION DU SUICIDE ET FORCES DE l'ODRE

Retrouvez toutes les actualités, rapports, ressources sur la question du blog avec l'item associé
Ainsi qu'en complément ces références


- Caroly S., « Activité collective et réélaboration des règles comme ressources pour la santé psychique : le cas de la police nationale », Le travail humain 4/2011 (Vol. 74) , p. 365-389
URL : www.cairn.info/revue-le-travail-humain-2011-4-page-365.htm.

- Nicolas Caroline, Séguin Monique, Baugnet Lucy, Desrumaux Pascale, « Etude exploratoire de facteurs psychologiques et organisationnels ayant pu contribuer à des suicides et tentatives de suicide dans le secteur industriel », Les Cahiers Internationaux de Psychologie Sociale 1/2014 (Numéro 101) , p. 49-67
URL : www.cairn.info/revue-les-cahiers-internationaux-de-psychologie-sociale-2014-1-page-49.htm.

-   Dans Szepielak Dominique, « Le débriefing psychologique », Le Journal des psychologues 1/2010 (n° 274) , p. 69-72 URL : www.cairn.info/revue-le-journal-des-psychologues-2010-1-page-69.htm. aborde « Une institution prédisposée au trauma : la police nationale

- La prévention du suicide chez les policiers http://www.laurent-mucchielli.org/public/La_prevention_du_suicide_chez_les_policiers.pdf

- Nadège Guidou, « Malaise dans la police : perte d’identité, violences au quotidien, politique du chiffre. Une profession au bord de l’explosion », éditions
Eyrolles, mai 2012.

- Mortalité par suicide dans la police nationale : implication des sphères de vie et trajectoires d'adversités Gaëlle Encrenaz 1 1 COMPTRASEC - Centre de Droit Comparé du Travail et de la Sécurité Sociale Type de document : Communication dans un congrès 45èmes journées du Groupement d'Etude et de Prévention du Suicide "Prévenir le suicide dans le monde du travail", Oct 2013, Lyon, France https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00935482 Contributeur : Gaelle Encrenaz gaelle.encrenaz@u-bordeaux.fr Soumis le : jeudi 23 janvier 2014 - https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00935482


3.3.5 : Le problème du suicide dans la police nationale dans Rapport annuel du Médiateur interne de la Police nationale
http://fichiers.acteurspublics.com/redac/pdf/MIPN-RA2013.pdf

Le suicide dans la Police nationale Nicolas Bourgoin Population Année 1997 Volume 52 Numéro 2 pp. 431-440 http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/pop_0032-4663_1997_num_52_2_6450

Mezza-Bellet Fréderique, (1996), Le suicide dans la Police nationale. De la notion de groupe à risque à la mise en oeuvre d'une politique de prévention, Orphelinat mutualiste de la Police nationale, document interne

Huez D. (2008), « Souffrir au travail », Paris, Privé, huez aborde la question


Pompiers, policiers, gardiens de prison... Les statistiques font défaut (^petit article qui cite Dominique Lhuilier, psychologue, enseignante chercheuse à Paris-VI et Emmanuelle Lepine http://www.liberation.fr/economie/2003/02/03/des-metiers-exposes-a-la-spirale-depressive_429761

autre doc associé Prévention suicide dans la fonction publique guide http://www.equipement.cgt.fr/IMG/pdf/Document_reperes_prev_suicides_officielle.pdf

jeudi 23 avril 2015

Deux communications pour la F2RSM aux 28è Journées ÉMOIS

Deux communications pour la F2RSM aux 28è Journées ÉMOIS
source http://www.santementale5962.com/divers/rubrique-masquee/article/deux-communications-pour-la-f2rsm

Les 26 et 27 mars 2015, à Nancy


La Fédération a communiqué aux Journées "Évaluation, management, organisation, information, santé (Emois)" à Nancy, le 27 mars 2015.

Les résultats de l’étude TsPsy, sur le codage de la tentative de suicide en psychiatrie ont été présentés par Chloé Dumesnil, ancienne interne en santé publique à la F2RSM.

Laurent Plancke, quant à lui, a fait une communication sur les raisons des écarts entre le nombre de personnes déclarant avoir fait une tentative de suicide et celles qui ont été hospitalisées pour ce motif.
Consultez les présentations dédiées en cliquant sur leur nom.


En savoir plus sur l’étude TsPsy : cliquez IC

SUISSE - HUG: smartphone à la rescousse des "borderline"

HUG: smartphone à la rescousse des "borderline"

Genève / 22.04.15 / Nadia Barth http://www.ghi.ch/le-journal/geneve/hug-smartphone-la-rescousse-des-borderline

Trouble psychologique • C’est une première. L’application «Emoteo», développée par les Hôpitaux universitaires de Genève, pourrait sauver des vies.

L'application propose entre autre, des exercices de méditation pour sortir de la crise. 

Impulsivité élevée, peur panique de l’abandon ou forte difficulté à réguler ses émotions sont quelques traits caractéristiques des personnes dites «borderline». C’est pour répondre aux besoins de cette population fragile, qu’une équipe des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) a développé une idée innovante: une application gratuite nommée Emoteo. Une première en Suisse romande. Son but? Offrir un soutien aux patients en cas de crise et en l’absence de leur thérapeute. Au menu: exercice de méditation ou encore gestes à effectuer. Et tout cela, en seulement quelques clics.

Succès de l’application

«Depuis son lancement début mars, l’application a été téléchargée près de 600 fois en Suisse romande», annonce le Dr Paco Prada, co-initiateur du projet au Service des spécialités psychiatriques des HUG. C’est un succès. «On a imaginé une météo allant de 1 à 10 et censée évaluer l’état émotionnel de la personne au moment de la crise, développe le spécialiste. Cette étape permet déjà au sujet de prendre de la distance avec lui-même. En fonction de sa réponse, l’application propose par exemple, des exercices axés sur la méditation. Pour qu’Emoteo soit vraiment efficace, cela demande de s’exercer régulièrement. Toutefois, il se peut qu’au delà d’un certain seuil, ces exercices ne suffisent plus et un numéro d’urgence s’inscrit» Il faut dire, qu’au plus haut de la crise, les personnes borderlines peuvent devenir très inquiétantes.

Risque suicidaire

«Le problème chez cette population, ce sont les comportements suicidaires. Le risque de mortalité est élevé et va jusqu’à 10 %», explique le Dr Prada. Une situation alarmante à laquelle les réponses manquent. «Il n’existe aucun traitement médicamenteux spécifiquement adapté aux borderlines, le traitement est psychothérapeutique mais répondre aux situations de crise peut être difficile, ajoute le spécialiste. En plus, notre ligne d’urgence aux HUG n’est en service que de 9 heures à 18 heures. Or c’est en soirée que ces personnes sont les plus vulnérables». C’est donc pour apporter des solutions et un soutien en tout temps qu’Emoteo a vu le jour. «Nous travaillons actuellement à l’amélioration de l’application sur smartphone, mais on pense aussi à la montre connectée. Les informations qu’elle relève comme le pouls peuvent apporter des données précieuses et donc une assistance plus efficace dans le futur.» n

INITIATIVE VENDEE. Rassemblés, les patrons libèrent la parole - 25/04/2015

Actualité
Jeudi 23 avril 2015
Suicide. Rassemblés, les patrons libèrent la parole en Vendée
La 3e rencontre vendredi à Maillezais, en Vendée, invite les petits patrons à lutter contre leur mal-être. L'initiative locale prend de l'ampleur.
source http://www.entreprises.ouest-france.fr/article/suicide-rassembles-patrons-liberent-parole-vendee-23-04-2015-206713
« Un petit patron, ça ne chiale pas », témoignait lors de la dernière rencontre, un chef d'entreprise. Cette carapace construite face aux difficultés quotidiennes rencontrées par les patrons de PME peut mener à la dépression, voire au suicide. C'est pourquoi plusieurs entrepreneurs du Sud-Vendée ont organisé en avril 2014 une première réunion pour « crever l'abcès » autour du burn-out. Et ainsi tendre une main aux patrons.

Le succès d'une autre rencontre, à l'automne, a démontré le besoin de ces temps d'échanges et la nécessité de les pérenniser. Vendredi matin, à 9 h, artisans, commerçants, agriculteurs, professions libérales, acteurs économiques sont donc invités à la troisième rencontre.
La justice s'en mêle

Après Mervent et Foussais-Payré, elle se déroulera cette fois à Maillezais. « Cet échange entre nous est indispensable pour faire face et rebondir », témoigne Christian Royer, l'un des initiateurs.


L'initiative a fait son petit bonhomme de chemin depuis un an. Les rencontres à huis clos, basées sur le récit des uns et des autres et l'échange de conseils pour s'en sortir, s'élargissent. Les présidents des intercommunalités ont été tour à tour rencontrés. Les conclusions en seront tirées.
Aussi, le président du tribunal de commerce de La Roche-sur-Yon sera présent. En février dernier, une cellule psychologique à destination des patrons en état de crise suicidaire a été mise en place en Vendée. Seul le tribunal de Saintes s'était doté, jusqu'ici, d'un tel dispositif. Ce nouveau regard du tribunal sur le mal-être des patrons pourrait apporter un souffle nouveau. Tout comme celui de l'association Solidarité paysanne.



Vendredi 25 avril, à 9 h, salle Geoffroy-d'Estissac, rue de l'Église, à Maillezais. Inscription conseillée : sarl.christian.royer@orange.fr ou fontenay.cm85@orange.fr. Mathilde LECLERC.

MANIFESTATION LYON (69) 29/04/2015 Crise Suicidaire ? de la prévention du suicide à la prévention de l'euthanasie

Crise Suicidaire ? de la prévention du suicide à la prévention de l'euthanasie

Public · Organisé par Soigner Dans La Dignité Lyon




mercredi 29 avril
à 20:00 - 21:30
Faculté de Médecine et de Maïeutique Lyon-Sud Charles Mérieux
Chemin de Montmein, 69600 Oullins
https://www.soignerdansladignite.com/

MANIFESTATION POITIERS (86) 28 MAI 2015 « LA DOULEUR PHYSIQUE EN PSYCHIATRIE » facteur de risque

La Coordination territoriale de la Vienne en Prévention du Suicide et en
Promotion de la Santé Mentale et le Dispositif de Lutte contre la Douleur du C.H. H. Laborit
Vous invitent  le  Jeudi  28  Mai 2015 de 9h à 17h
Salle de Conférence  Centre Hospitalier H.
Laborit – 370 Avenue Jacques Coeur 86000 POITIERS

Conférence « LA DOULEUR PHYSIQUE EN PSYCHIATRIE »
« La douleur physique chez les patients souffrant d'une pathologie psychiatrique
quel que soit leur âge : un facteur de risque de passage à l'acte suicidaire »
« Sensibilisation des soignants, travaillant en structures de soins ( hôpital général, hôpital psychiatrique, MAS, SSR, EHPAD,...), au repérage, à l'évaluation et à la prise en charge de la douleur physique chez les patients souffrant de pathologies psychiatriques »
Programme http://www.ch-poitiers.fr/sites/default/files/files/Conf%C3%A9rences%20G%C3%A9n%C3%A9rales/Pr%C3%A9%20Programme.pdf

mardi 21 avril 2015

DISPOSITIFS DE PRISE EN CHARGE du Centre Hospitalier des Pays de Morlaix (BRETAGNE)

Extrait tirés du journal Grand Angle  Journal d'information du Centre Hospitalier des Pays de Morlaix - mars 2015
http://www.ch-morlaix.fr/actualites/upload/GAMARS-WEBFLOU.pdf
ACTUALITÉ INTER-PÔLES

Auteurs :  Dr Auerhaan (Psychiatre), Mme Bigault (Psychologue), Mme Bouchilloux
(Psychologue), Mme Binaisse (CSS S7 et S3), Mme Flamanc (FFCS UPEC),
Mme Rodrigues (FFCS Réanimation) et Mme Jullien-Flageul (Directeur des Soins).


" La crise suicidaire osons en  parler
Extraits pour lire l'article en intégralité : http://www.ch-morlaix.fr/actualites/upload/GAMARS-WEBFLOU.pdf

Extrait de la page 4:
Chapitre 2 "LA cLInIQUe

La crise suicidaire est une période de la vie où le suicide devient la réponse pour apaiser les souffrances actuelles (professionnelles, sociales, financières, psychologiques...) d’un sujet. C’est un moment de rupture dans l’organisation de la personne, qui se trouve envahie par les émotions, la tension psychique, la difficulté à se concentrer et le sentiment d’avoir tout essayé et que rien ne marche. 
C’est un état évolutif, mais réversible et temporaire.
Le risque majeur est un passage à l’acte, mais l’immense majorité des crises suicidaires ne comporte aucun passage à l’acte.
Le service public met en œuvre une offre de soins concernant la souffrance psychique, accessible à tout un chacun, notamment, en dehors de l’hospitalisation, par les CMP (Centre-Médico-Psychologique).
Comme d’autres domaines, tel l’addictologie, la suicidologie propose une évaluation précise, singulière et multidisciplinaire des conduites suicidaires, de leur facteur et de leur prévention.
Ainsi, des équipes formées et des espaces spécialisés ont été mis en place au sein du CHPM, permettant une réactivité et une disponibilité essentielles à la prise en charge de ce type de problématique, allant des idées suicidaires, au passage à l’acte avec tentative de suicide, à la postvention (accompagnement des personnes endeuillées suite au suicide d’un proche).
Indépendamment de la psychopathologie sous-jacente sur laquelle s’inscrit la crise suicidaire, la prise en charge relève d’un travail de liaison. Il s’agit effectivement de relier le sujet dans l’ici et maintenant sur une triple dimension : intrapsychique et singulière, soignante et sociale. 

3 LeS DISPoSItIFS PRoPoSÉ
S
une prise en charge des patients pluridisciplinaire
L’équipe de psychiatrie de liaison s’est mise en place en janvier 2010. Cette équipe est rattachée à l’UPEC, service intersectoriel  (Unité Psychiatrique d’Évaluation Clinique) sous la responsabilité du Docteur AUERHAAN, Psychiatre médecin chef du secteur 7 et du Docteur PALANT, Psychiatre. Depuis 2013, grâce à des crédits ARS, une psychologue a rejoint l’équipe de liaison dans le but d’améliorer la prise en charge des patients présentant un risque suicidaire. L’équipe de liaison intervient dans tous les services de soins somatiques du CHPM pour donner un avis spécialisé concernant un patient. Toute intervention est précédée d’une demande écrite ou informatisée d’un médecin du service demandeur.
Pour évaluer le risque suicidaire d’un(e) patient(e), différents outils sont utilisés lors de l’entretien en psychiatrie de liaison :
La parole
Des grilles d’évaluation :
• le RUD (Risque, Urgence et Dangerosité), évaluation du potentiel suicidaire comprenant le risque suicidaire, l’urgence suicidaire et la dangerosité suicidaire,
• l’échelle d’évaluation de la dépression
Les feuilles de compte-rendu écrites et les fiches psychiatriques de liaison informatisées.
À la suite de l’entretien infirmier, plusieurs réponses peuvent être avancées :
Le retour au domicile avec suivi de secteur en CMP (Centre Médico-Psychologique) ou un suivi médical et/ou psychologique peut être proposé aux patients.
Une hospitalisation à l’UPEC ou dans une unité d’admission psychiatrique de secteur.
Une demande d’évaluation et/ou consultation psychologique spécialisée.
Une demande d’intervention du psychiatre référent de la liaison.
Rappel téléphonique pour le suivi des patients suicidaires :
protocole utilisé dans le cadre de la prévention nationale du suicide qui prévoit un rappel téléphonique à J1, J7 M1, M6 et 1 an. Ce protocole est adapté à la situation de chaque patient

Les missions de la psychiatrie de liaison dans la prise en charge de la crise suicidaire s’appuient donc sur un travail de collaboration et de coordination pluridisciplinaire avec un objectif commun qui est d’améliorer la qualité de la prise en charge du patient. 

un accompagnement des personnels par de la formation


Dans le cadre de la stratégie nationale de prévention du suicide, le Docteur AUERHAAN a bénéficié de la formation de formateurs auprès du Professeur TERRA en décembre 2007 afin d’initier et de s’inscrire dans une dynamique collective et territoriale nécessitée par la priorité de santé publique que constitue le suicide en Bretagne et particulièrement dans les territoires des secteurs psychiatriques rattachés au CHPM.
Une montée en charge progressive des actions de prévention et de formation s’est instituée, d’abord par des interventions ponctuelles isolées puis par la construction d’une stratégie au service d’objectifs et la mise en place d’une organisation tant au niveau du CHPM qu’au niveau du territoire de santé.
Pour qu’un réseau puisse travailler efficacement, cela nécessite l’engagement et la compétence des différents acteurs qui doivent partager un langage, un système d’évaluation et un plan d’intervention communs. À cette fin, nous avons pu mettre en place au CHPM depuis 2013 des groupes de formation ouverts à tout le personnel
de l’établissement ainsi qu’aux personnels des établissements du territoire relevant de la fonction publique hospitalière.
Des soignants volontaires ont été formés afin de renforcer l’effectif des formateurs qui interviennent dans les groupes proposés par le CHPM mais aussi par d’autres organismes extérieurs (ASKORIA...) ainsi que dans nombre d’actions de prévention ou de communication (Café santé, journée mondiale de prévention du suicide, Atelier santé Ville...).
Dans le cadre des partenariats avec les collectivités territoriales, le CHPM participe en tant qu’opérateur au Contrat Local de Santé (CLS) de Morlaix Communauté. Le CLS a pour mission de mettre en œuvre et d’animer un Conseil Local de Santé Mentale (CLSM) initié en 2012. Cette instance locale propose une démarche transversale de la Santé Mentale en impliquant à la fois les acteurs politiques, du soin et du social : elle est née de la volonté des acteurs de travailler sur des problématiques communes. Le CLSM a pour finalité d’agir sur les facteurs sociétaux influant sur l’état de bien-être des populations, pour lutter notamment contre le risque suicidaire, et favoriser l’insertion des personnes atteintes de troubles psychiques
Parallèlement le CHPM conforte sa volonté d’information et de sensibilisation des personnels en participant pour la première fois à la Journée Mondiale de prévention du suicide en 2014 où 64 professionnels ainsi que 69 étudiants de l’iFsi de 3ème année se sont inscrits




Equipe de Liaison, site de Carhaix


A Carhaix, depuis 1999, une équipe de psychiatrie de liaison rattachée au Centre Médico-Psychologique (Secteur 29G07)  intervient au Centre Hospitalier de Carhaix, aussi bien aux urgences qu’en service MCO, pour une évaluation psychiatrique des patients hospitalisés. Les interventions auprès de patients en crise suicidaires clairement identifiées au moment de la demande d’évaluation représentent depuis 2011 chaque année 25 % du total des demandes.
Depuis 2013, 40 % de temps de psychologue a été attribué au CMP de Carhaix en soutien de l’équipe de liaison et pour un temps d’accueil d’urgence sur la problématique suicidaire des habitants de la partie finistérienne du Centre Bretagne.

Numéros utiles
santé au travail CHPM :  02 98 62 62 06 (ou Poste 6206)
CMP de Carhaix : 02 98 99 18 81 - Céline BIGAULT
uPeC :  02 98 62 64 87- Nathalie BOUCHILLOUX
sOs suicide Phoenix :
01 45 39 40 00 (7/7 - 24/24)
suicide-écoute : 01 40 44 46 45 / 0825 120 364
Centre 15