mardi 30 septembre 2014

SUISSE MANIFESTATION 10 octobre 2014 Le rôle des médias dans la prévention du suicide

10 octobre:

Le rôle des médias dans la prévention du suicide

Un mois après la parution du premier rapport de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) sur la prévention du suicide, L’état d’urgence mondial, STOP SUICIDE et l’OMS vous invitent à une conférence sur la prévention du suicide et le traitement médiatique du suicide, en présence de :   - Dr Alexandra Fleischmann, Département Santé mentale et abus de substances psychoactives de l’OMS. Elle présentera le nouveau rapport de l’OMS : « Prévention du suicide: l'état d'urgence mondial ».
 
- Sophie Lochet, coordinatrice de STOP SUICIDE. Elle parlera du nouveau rapport de STOP SUICIDE : « Prévenir le suicide au niveau local : l’impact incitatif et préventif des médias romands ».
 
Vendredi 10 octobre 2014, de 11h à midi
Salle Forum II, Centre social protestant, 14 rue du Village-Suisse
Merci de confirmer votre présence par mail à irina@stopsuicide.ch 
Pourquoi parler du suicide dans les médias ? Pour l’association STOP SUICIDE, parler du suicide dans les médias n’est pas tabou. Au contraire, informer sur le suicide est essentiel : en Suisse, près de 1’000 personnes se suicident chaque année, dont un jeune tous les trois jours. Depuis 2011, STOP SUICIDE mène un programme pour sensibiliser et informer les journalistes sur l’impact potentiellement incitatif (dit « effet Werther ») et préventif (dit « effet Papageno ») des médias. L’association met à leur disposition des ressources pour traiter avec justesse des cas de suicide.  Pour plus d'information, n'hésitez pas à contacter Irina Inostroza, en charge du programme Médias à irina@stopsuicide.ch.

source info : Lettre information stopsuicide.ch

MANIFESTATION PARIS colloque 7 Octobre 2014


Technologia présent à la 1ere rencontre Européenne des Ateliers de la Prévention du Suicide

Sur le thème "Pratiques préventives et éthique de l'intervention"

Le mardi 7 octobre 2014 à 9h00
Au Conseil Economique, Social et Environnemental (CESE) 1 Place d'Iéna 75116 Paris

Les inscriptions à ce colloque sont ouvertes à tout public.

BIEN-ÊTRE ET SOCIÉTÉ
Mesdames, messieurs,
À partir des différentes pratiques développées en Allemagne, Belgique, France, Espagne, Grèce et Suisse, nous engagerons la réflexion éthique nécessaire à toute politique de prévention du suicide.
Au moment où la Belgique s’interroge sur la possibilité donnée à un délinquant sexuel en prison d’avoir recours au suicide assisté ou à l’euthanasie et au moment où la France s’apprête à légiférer sur le droit de mourir dans la dignité, la réflexion éthique issue de nos différentes pratiques préventives s'avère particulièrement nécessaire et utile.
Très cordialement, Professeur Michel Debout, président de l'association Bien-Être & Société.

Programme & intervenants

  8h30  
Accueil
  9h00  
Ouverture :
  • Mr Jean Paul Delevoye, Président du Conseil Economique Social et Environnemental, ou son représentant.
Communication : Santé mentale, médias et enjeux éthiques.
  • Mme Virginia Gratien, Doctorante en sciences de l’information (L.I.R.C.S. - université de Nice - Sophia Antipolis)
  9h30  
1ère table ronde : Suicide assisté, suicide évité, quelle approche éthique ?
Les réactions de deuil après un suicide assisté.

Modérateur :
  • Mme Nadia Cherkaski - Psychologue clinicienne. Association le Passe-Âge - Levallois-Perret, France.
Intervenants :
  • Pr Armin Schmidtke - Professeur de psychiatrie à l'université de Würzburg, responsable du programme national allemand de prévention du suicide - Würzburg, Allemagne.
  • Pr Jean-Marie Maloteaux - Président du comité d'éthique de l'université et des cliniques Saint Luc, membre du comité national de bioéthique et membre de l'académie de médecine - Bruxelles, Belgique.
  • Dr Santiago Duran-sindreu - Psychiatre, directeur du centre de prévention du suicide. Hôpital SANT PAU Barcelone, Espagne.
  • Pr Jacques Vedrine - Professeur émérite de médecine légale et de Droit de la santé, membre de l’Observatoire national du suicide Suicide - Lyon, France.
  • Dr Kyriakos Katsadoros - Psychiatre responsable, centre de prévention du suicide - Athènes, Grèce.
  • Mr Aris Violatzis - Psychologue consultant, centre de prévention du suicide - Athènes, Grèce.
  • Dr Sandra Burkhardt - Médecin adjointe agrégée, centre universitaire Romand de médecine légale - Genève, Suisse.
  11h15  
2ème table ronde : Quelle éthique pour quelle pratique préventive :
Modérateur :
  • Mme Catherine Bonifas - Psychologue, responsable de la postvention du suicide à l’Association Nationale "Jonathan Pierres Vivantes".
Intervenants :
  • en milieu rural,
    Dr Jean Jacques Laplante - Directeur du service médical. Mutualité sociale agricole (MSA) Franche-Comté - Besançon, France.
  • en milieu professionnel,
    Mr Jean Claude Delgenes - Directeur de technologia – Paris, France.
    et Mr Luc Roumazeille (sous réserve) - Consultant en Qualité de Vie au Tavail - Paris, France.
  • en milieu de la jeunesse,
    Mme Jessica Sautron – Psychologue clinicienne. Association le Passe-Âge - Levallois-Perret, France.
  • en réseau de prévention pour les personnes âgées,
    Mr Max Pavoux - Psychologue clinicien, coordinateur du centre régional de prévention des conduites suicidaires en Rhône-Alpes - Lyon, France.
  13h00
Conclusion : vers un appel européen pour le droit de vivre dans la dignité ?
  • Pr Michel Debout - Professeur émérite de médecine légale et de Droit de la santé. Membre de l'Observatoire national du suicide - Saint-Étienne, France.

Comment s'inscrire

Merci de confirmer votre inscription à ce colloque

Soit, par l'intermédiaire d'un formulaire en ligne : Cliquez ici
(n'oubliez pas de valider votre adresse email pour finaliser votre inscription)

Soit, par email à l’association Bien-être et société à l’adresse email suivante :
association@bienetresociete.fr
(en précisant votre : Nom / Prénom / Téléphone / Adresse email / Qualité / Organisme)


mise à jour 30/09/2014 - 1ere annonce le 29/08/2014

PROCHAINS TRAVAUX DE LA HAUTE AUTORITE DE SANTE Dépression de l’adolescent

D'après le DOSSIER DE PRESSE DE LA CONFERENCE DE PRESSE DE RENTREE de l'HAS 29 septembre 2014
Maison de la Chimie 75007 PARIS
REGULER LE SYSTEME DE SANTE PAR LA QUALITE ET L’EFFICIENCE
Haute Autorité de Santé

Page 22"PARTIE 4 – PROCHAINS TRAVAUX DE LA HAS
o Dépression de l’adolescent
Les troubles dépressifs peuvent apparaître à l’adolescence, période de plus grande vulnérabilité et de mal-être, et se traduire par une grande souffrance psychique. La prévalence de la dépression chez le jeune de 15-24 ans est de 8,5 % (sur 1 an) en France.
La Direction générale de la santé (DGS) a demandé l’inscription au programme de la Haute Autorité de Santé (HAS) de l’élaboration de Recommandations de bonne pratique (RBP) sur le thème : « Place du médecin généraliste dans le diagnostic et la prise en charge des troubles dépressifs de l'adolescent ». Cette demande a été faite en complément du plan « Santé des jeunes » visant notamment à mieux répondre à la souffrance psychique et au risque de la crise suicidaire chez les jeunes les plus vulnérables.
Les recommandations existantes sur la dépression ne concernent que l’adulte et l’enfant. D’autre part, les recommandations existantes sur la crise suicidaire chez l’adolescent pourraient être révisées en fonction de l’évolution du recours aux soins.
Il était par conséquent nécessaire d’aider les professionnels de santé, notamment les médecins généralistes, à :
- repérer la souffrance psychique de l’adolescent ;
- diagnostiquer et évaluer l’intensité de l’épisode dépressif caractérisé ;
- instaurer un traitement adapté à l’intensité de la dépression et orienter l’adolescent vers des soins spécialisés si nécessaire ;
- repérer le risque suicidaire et prévenir la crise suicidaire.
Les recommandations de la HAS devraient être publiées au dernier trimestre 2014 et permettre de mieux prendre en charge la souffrance psychique et la dépression de l’adolescent, et de diminuer la mortalité qui en découle."

Lire le dossier de presse en entier http://www.has-sante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/2014-09/dp_final.pdf

lundi 29 septembre 2014

PARUTION RECHERCHE FRANCE : La santé mentale en prison: la prévention du suicide

Open Access

Mental Health in Prison: Prevention from Suicide
Author(s)
Doïna D. Tesu-Rollier1,2,  Mareike Wolf-Fédida1,2*
Psychology, 2014, 5, 1583-1590
Published Online September 2014 in SciRes. http://www.scirp.org/journal/psych

Affiliation(s)
1 SPMR Prison Fleury-Mérogis, Paris, France
2 Psychology Department, Université Denis Diderot-Paris 7, Paris, France
Email: M14Wolf@aol.com

Download as PDF (Size:2496KB) PP. 1583-1590
http://www.scirp.org/journal/PaperDownload.aspx?paperID=50178

ABSTRACT
The risk of attempted suicide is approximately 70% at Fleury-Mérogis (France), the biggest prison in Europe. Prisoners’ health includes mental health; therefore, suicide prevention is the aim of all persons working at Fleury-Mérogis. The current study presents specific information about suicide in prison and preventative actions that can be taken. Statistics make clear the probability of suicide risk in prison and the circumstances of risk. We also examined the concept of mental health in the environment of prison. Some examples from the prevention program at Fleury-Mérogis are presented to give an idea about the importance of structuring everyday life and working as a team. We summarize the arguments of the first suicide prevention program at Fleury-Mérogis started by Dr. Tesu-Rollier (Tesu-Rollier & Coutanceau, 2007; Tesu-Rollier, 2013a, 2013b; Tyroge & Albernhe, 1995).


KEYWORDS
Mental Health, Prevention, Prison Fleury-Mérogis, Psychiatry, Suicide
Source : http://www.scirp.org/journal/PaperInformation.aspx?PaperID=50178#.VClpaRaqKiU

MANIFESTATION POITIERS (80) Conférences et débats Le suicide de la personne âgée 15/10/2014

Conférences et débats Le suicide de la personne âgée

Le mercredi 15 octobre 2014 à l Espace Mendès France, Poitiers

Conférence de Jean-Jacques Chavagnat, psychiatre au centre Henri-Laborit de Poitiers et Michel Billé, sociologue. Organisée en partenariat avec JALMALV (Jusqu'à la mort, accompagner la vie).

Espace Mendès France Contact : Pasquier Thierry
Tél. : 05.49.50.33.08
Email : communication@emf.ccsti.eu
Web : http://emf.fr

Lieu

Espace Mendès France
1 place de la Cathédrale
CS 80964
POITIERS
horaires À partir de 20h30

Tarifs Gratuit

Source info : http://www.toutpoitiers.com/agenda/le-suicide-de-la-personne-agee.php

RECHERCHE FRANCE PARUTION ARTICLE TROUBLES STRESS POST TRAUMATIQUE, ABUS DANS L'ENFANCE ET RISQUES SUICIDAIRES

Posttraumatic Stress Disorder following childhood abuse increases the severity of suicide attempts

  • Jorge Lopez-Castroman a, b, c, Isabelle Jaussenta, Severine Beziata, Sebastien Guillaumea, c, d, Enrique Baca-Garciab, e, Emilie Oliéa, c, d, Philippe Courteta, c, d
  • a Inserm U1061, Ho^pital La Colombiere, Montpellier, France
  • b IIS-Fundacion Jimenez Diaz, Department of Psychiatry, CIBERSAM, Madrid, Spain
  • c Department of Emergency Psychiatry, CHRU Montpellier, France
  • d University of Montpellier 1, Montpellier, France
  • e Department of Psychiatry at the New York State Psychiatric Institute and Columbia University, NY, USA
Received 28 February 2014, Revised 1 July 2014, Accepted 7 August 2014, Available online 15 August 2014
Journal of Affective Disorders

Volume 170, 1 January 2015, Pages 7–14

Abstract
Objective

Posttraumatic Stress Disorder (PTSD) and childhood abuse are both consistently associated with a higher risk for suicide attempts. We hypothesize that among patients reporting childhood abuse, PTSD diagnoses are correlated with an increased severity of suicidal features.
Method

We investigated 726 adult patients who had attempted suicide. These participants were assessed on lifetime clinical diagnoses and childhood abuse. The association of PTSD and childhood abuse dimensions with age at first suicide attempt, number of suicide attempts, violent attempts, serious attempts and suicide intent was studied. An adjusted multinomial logistic regression was performed to ascertain if childhood abuse and PTSD increased the severity of the suicidal behavior when combined.
Results

Several types of childhood abuse (emotional, physical and sexual abuse) when combined with a lifetime diagnosis of PTSD showed an increased risk for more suicide attempts, serious attempts, and a higher level of suicidal intent compared with the absence of any or both risk factors.
Conclusion

The combination of PTSD and childhood abuse should be investigated in clinical settings due to an augmented risk for more severe suicidal behavior.
keywords
Posttraumatic Stress Disorders;
Suicidal behavior;
Childhood abuse


http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0165032714004868

RECHERCHE FRANCE : Parution Article : tentative de suicide et suicide et soin de santé primaire

Attempted and completed suicide in primary care: Not what we expected? Journal of Affective Disorders, Volume 170, 1 January 2015, Pages 150-154Journal of Affective Disorders 170 (2015) 150- 154

Auteurs : N. Younes a, b, M. Melchior c, d, C. Turbelin e, f, T. Blanchon e, f, T Hanslik e, f, g, C Chan Chee h
  • a EA 40-47 Université Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines, F-78047 Guyancourt, France
  • b Academic Unit of Psychiatry, Versailles Hospital, 177 Rue de Versailles, F-78157 Le Chesnay, France
  • c INSERM, UMR_S 1136, Pierre Louis Institute for Epidemiology and Public Health, Department of Social Epidemiology, F-75013 Paris, France
  • d Sorbonne Universités, UPMC Univ Paris 06, UMR_S 1136, Pierre Louise Institute of Epidemiology and Public Health, F-75013 Paris, France
  • e INSERM, U707, F-75012, Paris, France
  • f UPMC University Paris 06, UMR-S U707, F-75012, Paris, France
  • g Université Versailles Saint Quentin en Yvelines, F-78000, Versailles, France
  • h French Institute for Public Health Surveillance, Saint Maurice, France
 Abstract
  • Background

    General Practitioners (GPs) play a central role in suicide prevention. This study aims to compare the characteristics of individuals who attempt suicide to those who complete suicide in a same primary care setting.

    Methods

    We compared the characteristics and GP׳s management of all patients with attempted (N=498, SA) or completed suicide (N=141, SC) reported to the GPs׳ French Sentinelles surveillance system (2009–2013).

    Results

    Compared to patients who attempted suicide, those who completed suicide were more likely to be male, older and to have used a more lethal method; for men they were less likely to have a history of previous suicide attempt and prior contacts with their GP. In terms of GPs׳ management, we found no differences between the SA and SC groups in the identification of psychological difficulties and in the care, but GPs were more likely to provide psychological support to the SA group. During the last consultation, the SC group expressed suicidal ideas more frequently than the SA group (26.7% vs. 14.8%, p<0.01), only for women.

    Limitations

    The network may have missed cases and selected more serious SA.

    Conclusions

    Individuals who commit suicide differ from those who attempt suicide in terms of demographic characteristics and by sex, of history of suicide attempt, previous contact and expressed suicidal ideas. We show that GPs do not act more intensively with patients who will commit suicide, as if they do not foresee them. Current prevention programs particularly in primary care should be tailored.
     
http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0165032714005266

parution article L’agir suicidaire : un acte pour s’autoreprésenter ?

L’agir suicidaire : un acte pour s’autoreprésenter ? par Johann Jung,
dans Psychothérapies 2014/3 (Vol. 34) Pages : 64 - Pages 157 - 163 - Médecine & Hygiène



Johann Jung Docteur en psychologie et psychopathologie clinique, psychologue clinicien 220, allée D, avenue Barthélémy Buyer 69009 Lyon France Courriel : johannjung@hotmail.fr
  
Résumé

Français
Classiquement abordé comme une entrave à la symbolisation, l’agir est ici appréhendé, au-delà de sa fonction défensive, comme un appel en direction de l’objet et de sa fonction miroir. La problématique de l’agir révèlerait une faille dans l’organisation réflexive interne qui actualise d’une manière centrale les enjeux de l’identité et de l’autoreprésentation. A partir d’un cas clinique centré sur l’agir suicidaire, l’auteur interroge les effets de l’absence d’une réponse réflexive subjectivante de l’objet sur l’identité en souffrance. L’exploration de la valeur potentiellement autoreprésentative de l’acte et du discours qui lui est associé conduit à décrire les processus qui sous-tendent l’identité et l’établissement d’un rapport à soi au cours du développement.



Plan de l'article
Clara
Commentaire
Le paradoxe identitaire, entre présence et absence à soi
En conclusion

PROJET DE RECHERCHE INED Suicide en fin de vie

Ined Projet de recherche Suicide en fin de vie


On compte environ 11 000 suicides en France chaque année. Parmi ceux-ci certains pourraient être qualifiés de suicides en fin de vie. Le concept n'est pas encore bien défini mais correspond à un suicide qui met un terme à une vie déjà accomplie et pour laquelle le pronostic vital est court, de l'ordre de moins de 6 mois. Sans attendre une éventuelle législation en France sur le suicide assisté, il convient d'explorer les statistiques fournies par l'analyse des informations données par le médecin certificateur du décès. Elles doivent permettre de décompter les suicides déclarés en cause immédiate mais associées à une ou plusieurs maladies graves. Il convient d'écarter les cas de maladies qui ne sont pas ou sont mal traitées comme les dépressions ou ceux qui proviendraient d'une réponse à une annonce trop brutale d'un diagnostic ou d'un traitement. Malgré cette frontière très floue que le médecin certificateur n'est pas non plus susceptible de connaître mais qui pourrait être mieux définie par une enquête auprès de la police et de la famille, un premier décompte basé sur l'ensemble des informations statistiques des certificat et bulletin de décès, devrait permettre de montrer qu'il s'agit d'un pourcentage très faible des décès, inférieur à celui des euthanasies lui-même difficile à définir et estimer en France.


Après une enquête sur la fin de vie en France utilisant une méthodologie assez analogue à celle utilisée dans 6 pays européens en 2001 et le débat en France sur les avancées et éventuels manquements de la loi de 2005 sur la fin de vie, il convient de faire connaître ce que la statistique publique sait sur ce sujet et les limites de ce savoir.


Participants
Nicolas Brouard - ined
Aline Desesquelles - ined
Silvia Pontone - ined
Johan Bilsen
Joachim Cohen
Grégoire Rey
Marta Spranzi
http://www.ined.fr/fr/recherche/projets-recherche/S2914

MAD DAYS PREMIÈRE ÉDITION LES 10 ET 11 OCTOBRE 2014, ILE DE FRANCE

MAD DAYS PREMIÈRE ÉDITION LES 10 ET 11 OCTOBRE 2014 Les MAD DAYS des 10 et 11 octobre marquent la première
manifestation d’ampleur organisée en Île-de-France à l’occasion
de la Journée mondiale de la santé mentale. Cet événement
culturel est organisé par l’ARS Île-de-France*, la Fnapsy** et
l’Unafam***. Il est ouvert à tous et a pour objectif de sensibiliser
aux maladies psychiques à travers la création artistique. http://maddays.fr/

ILE DE LA REUNION L'association prévention suicide tire la sonnette d'alarme

L'association prévention suicide tire la sonnette d'alarme

28/09/2014 http://www.ipreunion.com/photo-du-jour/reportage/2014/09/28/l-association-prevention-suicide-tire-la-sonnette-d-alarme-la-reunion-face-a-une-recrudescence-de-suicides,27380.html

La Réunion face à une recrudescence de suicides

Ce jeudi 25 septembre 2014, 10 tentatives de suicide ont été comptabilisées à La Réunion. Un chiffre impressionnant, mais qui malheureusement n'est pas exceptionnel. "Chaque année, en cette période de l'année de septembre à décembre, les passages à l'acte augmentent", constate l'association prévention suicide. D'après l'APS, une dizaine de tentatives sont répertoriées quotidiennement à La Réunion, alors que tous les trois jours une personne meurt par suicide dans l'île. Afin d'arrêter cette hémorragie, l'association - qui propose une écoute téléphonique 24h/24 - conseille de développer des facteurs de protection et surtout d'ouvrir l'oeil.
Posté par IPR

C'est un jeudi noir qu'a connu La Réunion ce 25 septembre 2014. "En une journée, nous avons eu  connaissance de 10 tentatives de suicide sur notre île et un suicide, précédé d'un autre la veille. Chaque année, en cette période de l'année de septembre à décembre, les passages à l'acte augmentent",  note Danon Lutchmee Odayen, directrice de l'association prévention suicide.
Après 14 ans d'existence, l'APS constate qu'une dizaine de tentatives ont lieu chaque jour sur notre île, alors qu'une personne meurt par suicide tous les trois jours. Des statistiques qui sont impressionnantes, d'autant plus qu'elles sont sous-évaluées. "Ces chiffres ne tiennent pas compte des  actes non répertoriés. Mais nous pouvons dire qu'il y a des suicides considérés comme masqués tel un accident de la route ou une disparition", explique Danon Lutchmee Odayen.

Les jeunes sont d'ailleurs particulièrement concernés. D'après une enquête réalisée entre 2010 et 2014 par l'association, 25 % des 12-18 ans scolarisés à La Réunion confient avoir "déjà eu des idées noires et avoir tenté une tentatives de suicide", que ce soit par la scarification, le saut dans le vide, la consommation de comprimés ou de drogues...

"Ces chiffres ne peuvent nous laisser indifférents. Ces actes de tentatives de suicide ne sont pas non plus anodins", assure la directrice d'APS qui souhaite sensibiliser la population aux différentes causes du suicide : traumatisme, violence, trahison, frustration, perte de confiance... "Souvent la personne en crise suicidaire évoque ce cumul de facteurs de destruction de sa vie par les siens, ceux là mêmes qui devaient la protéger", ajoute-t-elle.

Malgré la présence de plusieurs structures dans l'île, les suicides connaissent une recrudescence à La Réunion. D'après l'association prévention suicide, il n'y a pas assez "de facteurs de protection" autour des personnes suicidaires. "Leur territoire de vie affective et intime est trop souvent violé sans qu'elles  puissent agir et réagir. Elles deviennent vulnérables, fragiles  et  se trouvent dans l'incapacité de pouvoir rebondir lors de confrontation avec les difficultés de la vie", souligne Danon Lutchmee Odayen.

"L'acte de suicide n'est pas une fatalité comme on pourrait le croire mais bel et bien un acte de désespoir total, engendré pas seulement par une forme de maladie mentale mais par les formes d'organisation sociale qui défont les liens sociaux", analyse la directrice de l'association qui propose une écoute téléphonique 24h/24 au 0 800 62 01 62 ou au 0262 35 69 38. Mais selon la responsable de l'APS, des tentatives pourraient être évitées si les Réunionnais observent les bons réflexes.

"Soyons des sentinelles pour notre entourage. Observons les signes que les personnes nous montrent", conseille-t-elle. Un changement d'humeur brusque, une prise importante de médicaments, un isolement, une tension anormale... Ces signes doivent alerter l'entourage d'une personne. "C'est en parlant avec elle que nous pouvons l'aider à ne pas commettre l'irréparable. Nous pensons que le suicide est l'affaire de nous tous", assure Danon Lutchmee Odayen, qui ne veut pas revivre de jeudi noir.

www.ipreunion.com