vendredi 29 novembre 2013

Formation repérage et gestion de la crise suicidaire à Bourges (dept 18) les 27 et 28 janvier 2014


Formation repérage et gestion de la crise suicidaire à Bourges 
source: http://www.codes18.org/article-formation-reperage-de-la-crise-suicidaire-a-bourges-121335364.html

La Région Centre connaît une surmortalité de suicide de 25% par rapport à la moyenne française, ce qui la place au 16ème rang du niveau national.
 
Face à cette situation, des formations sont élaborées depuis 2003, pour améliorer les compétences des professionnels par un repérage précoce des signes de souffrance psychique.

 

 
L'ARS du Centre, en partenariat avec le CODES du Cher, organise une formation destinée à tous les professionnels pouvant être amené à détecter, à gérer une situation de souffrance psychique.

 
"Repérage et gestion de la crise suicidaire"
 
au CREPS du Centre
48 avenue du Maréchal Juin
18000 BOURGES
 les 27 et 28 janvier 2014
 
Professionnels de l'éducatif, du social, de santé, de ressources humaines....des secteurs sanitaire, social, éducatif, Jeunesse et Sports, Judiciaire, entreprises, association intervenant auprès d’un public...vous pouvez être concernés par cette formation.
 
Pour vous inscrire, merci de compléter le formulaire d’inscription.
 
Document à télécharger:
ARS Centre

TOURS : commission prévention du suicide des jeunes

Actions de la MDA (Maison Des Adolescents) de Tours, à l’attention des professionnels

La commission prévention du suicide des jeunes Une fois tous les deux mois
(le jeudi de 16h00 à 18h00)
Prochaines commissions : Jeudi 19 décembre ,
Cette commission peut se délocaliser sur demande.
Ouverte à tous, inscription par mail (mda37) ou sur le site  vies37.psrc.fr

Contacts :


Maison des Adolescents  d’Indre et Loire
66 Bd Béranger 37000 TOURS
02.47.22.20.69
mda37@montjoie.asso.fr
mda37.fr  ou http://www.montjoie.asso.fr/index.php?page=mda37


Réseau vie37
02 34 38 94 84
secretariat@vies37.psrc.fr (ou vies37@chu-tours.fr)
http://vies37.psrc.fr/

RHONE-ALPES, AUVERGNE RETOURS SUR MANIFESTATIONS

Haute-Loire : en moyenne, une quarantaine de suicides par an
http://www.mon43.fr/actualite-31820-haute-loire-en-moyenne-une-quarantaine-suicides-par-an.html

Grâce à un financement de l'Agence régionale de santé, l'ADPEP 43 a organisé une formation de deux jours les 21 et 22 novembre derniers dans les quatre départements de l'Auvergne de façon simultanée avec pour thème : la sensibilisation et la prévention du suicide.



Jeudi 21 novembre et vendredi 22 novembre, l'ADPEP 43 et Dominique Duvert de l'association Aramis de Clermont-Ferrand, grâce à un financement de l'Agence régionale de santé (ARS) ont organisé sur les quatre départements d'Auvergne une formation sur la sensibilisation et la prévention du suicide. La cible choisie cette année était l'éducation nationale et agricole. « Il est urgent d'agir pour les jeunes », précise Lucy Kendrick, directrice solidarité ADPEP43 (Association départementale des pupilles de l'enseignement public) et coordinatrice de la formation pour la session du Puy-en-Velay. C'est pour cette raison que les personnes visées par cette formation étaient « toutes celles qui travaillent avec les jeunes : CPE (conseiller principal d'éducation), assistants scolaires…»



« Des signes très complexes »

Pour autant, même si les facteurs de risque de la crise suicidaire sont connus (antécédent de tentative, dépression, addiction…), « les signes sont extrêmement complexes à interpréter », insiste Lucy Kendrick en reconnaissant qu'il y a « un lien fort entre le suicide et la santé mentale. Mais ce n'est pas de la folie, c'est une souffrance psychique. Le suicide n'est pas un choix ». L'enjeu de cette formation était avant tout de reconnaître les signes. « Si on arrive à capter le risque plus tôt, on peut alors proposer des solutions et éviter le pire », affirme la directrice solidarité ADPEP43.



Des chiffres inquiétants



En Haute-Loire, sur la période 2007 – 2009, 40 décès par suicide en Haute-Loire en moyenne chaque année.
Le suicide représente un décès sur quatre de la tranche d'âge 15 – 24 ans (chez les hommes, un peu plus d'un tiers).
En 2010, 351 personnes ont été hospitalisées. À structure d'âge comparable, la Haute-Loire est le département de la région ayant le taux standardisé d'hospitalisations pour tentative de suicide le plus élevé. Cette même année, plus de 20% des patients hospitalisés avec une tentative de suicide sont âgés de 15 à 24 ans, et 45% entre 35 et 54 ans.
Au mois de décembre, l'ADPEP 43 devrait ouvrir une ligne téléphonique “Allô écoute parents” basée sur le même principe qu’“Allô écoute ado” mais à destination des parents souhaitant obtenir des informations sur le comportement inquiétant de leurs enfants.

***

Retour sur le forum santé 2013

Publié le mercredi 27 novembre 2013 par Marie Chomel sur http://www.mairie-annonay.fr/spip.php?page=article&id_article=1292

La deuxième édition du forum santé a eu lieu le 21 novembre dernier à la salle des fêtes d’Annonay. Cette année, le sujet au cœur de ce forum était la prévention du suicide chez les jeunes.

Le suicide est la deuxième cause de décès chez les 15/24 ans. C’est un sujet difficile, parfois tabou mais dont il est important de parler. Le temps fort du 21 novembre a permis à la ville d’Annonay et à la Mission Locale, co-organisateurs de cette journée, de mettre l’accent sur cette thématique en donnant aux jeunes la possibilité de se rencontrer et d’échanger avec des professionnels de santé.

Avant de participer à une séance de théâtre interactif, le public scolaire et en insertion était invité à découvrir la dizaine d’acteurs locaux présents. Sexualité, addiction, alimentation, ainsi qu’une multitude d’autres sujets ont été abordés sous forme de dialogue mais également de prise de documentation. Ces stands d’informations, ludiques pour certains (essais de lunettes à simulation d’alcoolémie, jeux sur la nutrition) donnaient l’occasion aux structures du territoire de faire connaître leur rôle auprès des jeunes.
Le Théâtre du Chaos, a ensuite pris le relais en mettant en scène un groupe de quatre adolescents dans des situations très proches de la vie quotidienne et lycéenne. Les questions du mal-être, de l’alcool et des relations humaines étaient au centre de la représentation. La tentative de suicide, de l’un des personnage a lancé le débat entre les acteurs et le public. Après avoir interagi avec les jeunes, la troupe les a sollicités pour monter sur scène et prendre la peau d’un des personnages. Laissant place à l’improvisation, à la spontanéité et à la sensibilité du public, cette mise en situation démontrait que chacun peut être acteur dans ce genre de situation.

En fin de journée, Mme Béchetoille, pédopsychiatre au CMP enfant d’Annonay a animé un temps d’échange auprès d’une soixantaine de personnes. Après avoir évoqué quelques chiffres, le docteur a énoncé les signes avant-coureurs d’une tentative de suicide en insistant sur l’importance des liens entre l’entourage et le jeune et sur la nécessite du suivi médical et psychologique. Famille, amis, membres des établissements scolaires ont tous un rôle important dans la détection et dans l’accompagnement des jeunes en difficultés. Un débat, riche par la diversité de ses échanges a clos la journée laissant à chaque participant la possibilité de poursuivre cette réflexion.


SUISSE Points de repères à l'usage des journalistes - Comment parler du suicide ?

Points de repères à l'usage des journalistes - Comment parler du suicide ?
Auteur
: STOP SUICIDE
Année de publication
: 2013

Mots clés: Guidelines, points de repère, journaliste, média, jeunes, suicide, prévention
Description: 
Ces points de repères résument les enjeux principaux liés au suicide des jeunes et proposent des pistes de réflexion à l'usage des journalistes amenés à traiter de ce sujet. STOP SUICIDE a souhaité réviser les directives issues des milieux de la prévention qui existent actuellement sur la question de la médiatisation du suicide.
Source : http://www.stopsuicide.ch/site/content/points-de-rep%C3%A8res-%C3%A0-lusage-des-journalistes-comment-parler-du-suicide

BOURGOGNE : RESULTATS ENQUETE SUR La prise en charge de la Dépression par les médecins généralistes

La prise en charge de la Dépression par les médecins généralistes
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La dépression est une pathologie fréquente et susceptible d'être fatale (10 % des déprimés décèdent de suicide). En France, selon les données du Baromètre Santé 2010, près de 6 % des hommes et 10 % des femmes déclarent avoir souffert de dépression au cours des 12
derniers mois. Si ces données ne sont pas disponibles au niveau de la Bourgogne, on relève néanmoins que 14 % des Bourguignons âgés de 15 à 85 ans (versus 12 % de l'ensemble des Français) montraient des signes de détresse psychologique lors de cette enquête.

Les médecins libéraux sont couramment sollicités pour ce type de problèmes : les troubles mentaux, en particulier les troubles dépressifs,
sont un des principaux motifs de recours aux médecins généralistes de ville.
C'est dans cette perspective, et afin de mieux de connaître les stratégies de prise en charge de la dépression en médecine de ville et leurs déterminants, que le Panel de médecins généralistes a été interrogé, fin 2011, lors de la troisième vague d'enquête.

Communiqué de presse PANEL Dépression, Dijon, Novembre 2013


panel-optimise.pdf (1.0 Mo) (oct 2013)


La dépression est une pathologie fréquente et susceptible d’être fatale : 10 % des personnes déprimées décèdent de suicide. Prévenir et prendre en charge le risque suicidaire au sein de la population bourguignonne constitue une des priorités du Projet Régional de Santé Bourgogne 2012-2016. Heureusement les médecins disposent aujourd’hui de moyens efficaces pour aider les malades à sortir de la spirale dépressive et éviter les récidives. Pour mieux évaluer ces moyens de prise en charge, l’URPS-Médecins Libéraux de Bourgogne et l’Observatoire Régional de la Santé, avec l’appui de l’ARS Bourgogne, livrent les résultats d’une enquête effectuée en 2011 auprès d’un panel de 170 médecins généralistes. 
"Au cours des 5 années précédant l’enquête : • 50 % des médecins bourguignons ont été confrontés à un suicide.
• 86 % à une tentative de suicide (contre respectivement 43% et 80 % au niveau national).

Ces éléments corroborent d’autres sources de données. Interrogés dans le cadre du Baromètre santé en 2010 :
• 7 % des bourguignons déclaraient avoir fait une tentative de suicide au cours de leur vie (contre 5 % en France).
• la région présente une surmortalité par suicide par rapport à la moyenne nationale : 32,4 / 100 000 habitants en Bourgogne, contre 26,3 en France, sur la période 2007-2009."

***

RAPPEL RESSOURCE POUR MEDECIN
    Un problème, une difficulté, une aide ...
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L'épuisement professionnel ou Burn Out, responsable d'un taux de suicide anormalement élevé chez les médecins libéraux est une préoccupation majeure de notre Union. L'URML Bourgogne a mis en évidence dès 2002, ce syndrome d'épuisement professionnel chez les médecins libéraux grâce à l'expertise de Monsieur Didier TRUCHOT, Maître de Conférences en Psychologie Sociale.
Des solutions existent, notamment la mise à disposition d'une assistance psychologique, anonyme et confidentielle via un numéro de téléphone dédié.
C'est pourquoi l'URML Bourgogne - et aujourd'hui - l'URPS Médecins adhère à l'AAPML - Association d'Aide aux Professionnels Médicaux Libéraux.
Désormais, des professionnels, sensibilisés à la nature et aux particularités de l'activité des médecins libéraux sont à votre écoute. L'appel est anonyme, garanti par le secret médical.

0826.004.580

Appel anonyme 24h/24 (0,15€ la minute)

FORMATION - TRONGET (03) - 7 et 8 janvier 2013

Repérer, écouter, accompagner pour prévenir...Quel regard porter ? Quelle conduite tenir ? Quels mots choisir ? organisée par

source : http://gfdagrimarcillat.canalblog.com/archives/2013/11/27/28527309.html

ScreenShot621"Face à cette détresse, il y a sûrement un regard à porter, 
une main à tendre, une parole à entendre ; 
c’est peut-être même cela qu’attendent de nous 
ceux qui semblent n’attendre plus rien." 
Professeur MICHEL DEBOUT – « La France du Suicide » (ed. STOCK – 2002) 
Fondateur de l’Union Nationale de Prévention du suicide 
Psychiatre et Professeur de Médecine légale au CHU de Saint-Etienne 
Ce stage ou "formation" a pour objectif de sensibiliser  au repérage de la crise suicidaire et à l’évaluation du potentiel suicidaire afin d’élaborer une orientation adaptée.
ScreenShot620
Un psychiatre, une psychologue ou un médecin du travail interviendra aux côtés de Dominique Duvert chargée de mission prévention du suicide ARAMIS.Les intervenants sont obligatoirement formateurs en prévention du suicide agréés par l’ARS Auvergne
Les objectifs de cette formation s’inscrivent dans la lignée des orientations du groupe DFAM 03 de prévention et de sensibilisation des agriculteurs et agricultrices aux RPS dans le monde agricole  : afin que nous soyons toutes et tous mieux "armé(e)s", capables d' écouter les personnes en situation de mal-être ou situation difficile  et les orienter vers des services compétents et appropriés. 
LOGO DFAM03 1er MODULE : 2 journées consécutives
7 et 8 janvier 20142ème MODULE : 1 journée Date à définir (6 mois après le 1er module)De 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 17h30 (7H/journée)

LIEU Tronget salle en face de la mairie 12 à 15 personnes maximum (9 minimum)Coût de la formation 40 euros  Attention  ! sous réserve de l'agrément Vivéa ( demande en cours/réponse 19 décembre)
S'inscrire auprès de Béatrice Sommeiller 0470473437 ou c.sommeiller@orange.fr

jeudi 28 novembre 2013

MANIFESTATION : UNIVERSITE PARIS 7

Café santé
Publié le : 28/11/13
Rendez-vous jeudi 5 décembre dans le hall de la Bibliothèque des Grands Moulins de 12h à 14h pour un café santé sur le thème "Mal être dépression, idées suicidaires. Comment aider et se faire aider ?"
Les partenaires extérieurs : Suicide écoute et Phare enfants parents, deux associations très investies.
Pour l'occasion, le hall de la Bibliothèque se transforme en forum et accueille plusieurs stands de partenaires extérieurs : le kiosque info SIDA, les deux mutuelles étudiantes LMDE et SMEREP. Les associations étudiantes, EBISOL (UFR médecine ) et le GLUP participeront également à l'opération.
Les étudiant.e.s pourront échanger autour d'un café et rencontrer certains professionnels du service de Médecine préventive de l'université (SUMMPS).
Jeudi 5 décembre 2013
Hall de la Bibliothèque des Grands Moulins
De 12h à 14h.

A REVOIR FRANCE 5 JOURNAL DE LA SANTE, V. LAPIERRE, "peut on prévenir le suicide des personnes âgées"

Emission du 27/11/2013 13:40 - Le magazine de la santé


Peut-on prévenir le suicide des personnes âgées ? Par La rédaction d'Allodocteurs.fr

Deux couples d'octogénaires se sont suicidés à quelques jours d'intervalle à Paris. Dans les deux cas, ces personnes âgées avaient laissé une lettre pour expliquer leur geste. Cette triste coïncidence révèle, une fois encore, l'importance de la dépression chez les seniors. On dénombre en effet 3.000 suicides par an chez les plus de 65 ans. Soit 28% des suicides alors que les personnes âgées ne représentent que 20% de la population.





Entretien avec Vincent Lapierre, psychologue au centre de prévention du suicide Popincourt, à Paris. Invité du Magazine de la santé le 27 novembre 2013.

A voir sur http://www.allodocteurs.fr/actualite-sante-peut-on-prevenir-le-suicide-des-personnes-agees--11883.asp?1=1

ou http://www.allodocteurs.fr/le-magazine-de-la-sante.asp à 6 minutes 15

Un Baromètre de la Santé des Français d’AXA Prévention

Etudes et baromètres

Baromètre santé 2012 : les Français optimistes sur leur santé
Source : http://www.axaprevention.fr/observatoire-risques/etudes-barometres/Pages/bonne-sante-alimentation-sommeil.aspx

Le Baromètre de la Santé des Français d’AXA Prévention évalue l’état de santé des Français selon des indicateurs de forme et d’hygiène de vie. Bilan et enseignements de cette 1ère édition.

Les Français et leur santé : concernés et optimistes

  • La santé, première préoccupation des Français
La santé (66%) et le pouvoir d’achat (63%) constituent les principales préoccupations des Français. Loin derrière, arrive leur logement, à égalité avec la qualité de leur environnement (33%).
Les Français interrogés citent ensuite leur épargne (25%), leur sécurité (24%),
le financement de leur retraite (21%) et le risque d’être au chômage (18%).
  • 88% des Français se déclarent en bonne santé et 1/3 d’entre eux pensent le rester : ils sont optimistes sur leur état de santé dans 10 ans.
Sans surprise, ce sont les moins de 25 ans qui se déclarent le plus en bonne santé (95%). Toutefois, le chiffre évolue très peu avec l’âge.
Les Français se montrent également optimistes sur leur état de santé futur.
Ils sont 33% à déclarer qu’ils ont une vision plutôt optimiste de leur santé dans 10 ans.

Entre perception et réalité, un réel écart

Si 9 Français sur 10 se déclarent en bonne santé, seuls 3 Français sur 10 sont vraiment en pleine forme. Ce résultat est obtenu sur la base de 5 indicateurs de forme reconnus** que sont :
  • un poids normal ou léger surpoids (IMC) ;
  • un sommeil de qualité ;
  • pas ou peu de stress (échelle de Cungi) ;
  • l’absence de dépression (échelle Mini) ;
  • l’absence de maladie grave ou chronique.
Il s’avère que seuls 27% des Français répondent positivement à ces 5 indicateurs.
  • D’après l’IMC, 29% des Français seraient en surpoids important voire obèses
Selon les critères de l’IMC, 33% des Français sont en surpoids, 14% seraient même obèses. En effet, seuls 49% des Français afficheraient un poids normal. A l’inverse 4% sont trop maigres.
C’est l’indicateur le plus difficile à atteindre.
  • Le stress est une souffrance pour 41% des Français
Ce sont les inactifs qui souffrent le plus du stress puisque 59% d’entre eux sont concernés.
  • 37% des Français ont une mauvaise qualité de sommeil (insomnie, difficultés d’endormissement, réveils nocturnes…)
La très grande majorité des Français déclare dormir entre 7 et 8 heures par nuit, ce qui 1h30 de moins qu’il y a 50 ans. La qualité de ce sommeil est relative car 37% d’entre eux ont des troubles du sommeil comme l’insomnie, les réveils nocturnes et les difficultés d’endormissement, à noter que 15% des Français ont du mal à s’endormir, plus de 30 minutes.
  • 27% des Français souffriraient de dépression
Le mal être des Français irait plus loin que le stress, puisque 27% des Français souffriraient de dépression alors qu’ils ne sont que 12% à le reconnaître quand on leur pose la question de façon directe. Or, on sait que plus de la moitié des dépressifs ne savent pas dépressifs.
  • 20 % des Français déclarent avoir une maladie grave ou chronique
Ils déclarent souffrir d’une maladie grave ou chronique telle que diabète, maladies respiratoires, maladies cardio-vasculaires, maladies psychiatriques, épilepsie, cancer, insuffisance rénale chronique…

Des connaissances en prévention mais peu de passage à l’acte


Pour 94% des Français, bien dormir est un facteur essentiel pour être en bonne santé. L’alimentation équilibrée est également essentielle pour 93% des sondés. Ne pas fumer, être bien dans sa tête ainsi que pratiquer une activité physique contribuent aussi fortement à la préservation de la santé pour 91% des Français.
Toutefois … seul 1 Français sur 5 déclare agir quotidiennement pour préserver sa santé
Le passage à l’acte croît avec l’âge, c’est vraiment à partir de 55 ans que les Français ont à cœur d’adopter des comportements favorables à leur santé. C’est ainsi le cas pour 27% des 55-64 ans et plus de 36% des 65 ans et plus.
A noter également, les Français pensent qu’il existe tout de même un âge limite pour modifier ces habitudes, 7 sur 10 pensent qu’il se situe entre 45 et 50 ans.
Rendez-vous l’année prochaine pour les résultats du Baromètre Santé des Français 2013.
* Enquête online TNS Sofres pour AXA Prévention, réalisée du 25 septembre au 1er octobre 2012 auprès d’un échantillon national représentatif de 1016 personnes. 
** Pour effectuer ce constat, AXA Prévention s’est appuyé sur des indicateurs de forme et de prévention basés sur des échelles et des critères normés au niveau international.

mardi 26 novembre 2013

MOBILISATION MILITANTE Prisons : le silence et la mort

Prisons : le silence et la mort



Comme chaque année depuis cinq ans, un collectif d’associations dont fait partie le Secours Catholique s’est mobilisé pour honorer la mémoire de ces détenus morts derrière les barreaux, loin de l’affection des leurs.

© Jean-François Joly/Secours Catholique  JPEG - 20.4 ko
© Jean-François Joly/Secours Catholique
« Le 20 décembre 2012, une femme, 73 ans, suicide par immolation. Le 21 décembre, Sofiane, 28 ans, suicide par pendaison. Le 24 décembre, un homme, 40 ans, suicide par pendaison. » Par un froid mordant, sous un ciel plombé, ce jeudi 21 novembre, sont lentement égrenés les prénoms (ou la mention « un homme », « une femme ») des 104 détenus morts en prison, loin des leurs, depuis décembre 2012. Le plus jeune avait 19 ans ; le plus âgé 87.
« Il ne s’agit que des décès recensés par les associations, les médias et les familles », précise le porte-parole du collectif d’associations qui organise chaque année depuis cinq ans ce type de rassemblement.
Depuis la création du collectif, il y a cinq ans, la situation ne s’arrange guère. La population carcérale est toujours en augmentation, les moyens humains sont toujours en baisse... et c’est toujours le détenu qui fait les frais de cette impossible équation. Le taux de suicide derrière les barreaux en France est deux fois supérieur à la moyenne européenne.
Rendre leur dignité à ces personnes mortes seules, manifester un soutien aux familles endeuillées par le départ prématuré d’un père, d’une mère ou d’un enfant : voilà l’objectif de cette commémoration annuelle, à laquelle participe le Secours Catholique précisément au nom de la dignité de la personne humaine. Les responsables du département Prison-Justice du Secours Catholique, Jean Caël et Paul Charvet, ainsi que l’aumônier général, le P. Dominique Fontaine étaient ainsi présents place du Palais-Royal, devant le Conseil d’État à Paris.
Dans l’assistance également, la sénatrice verte Aline Archimbaud, auteur d’un rapport sur l’accès aux soins des plus démunis, ainsi que Stéphane Cazes, le réalisateur du film Ombline, qui raconte le combat d’une prisonnière pour garder son bébé auprès d’elle au-delà des dix-huit mois prévus par la loi.
Silence
C’est du silence assourdissant qui entoure la mort en prison qu’est venue témoigner, dans un texte puissant, Anne Lécu, religieuse et médecin en milieu pénitentiaire : « Mourir en prison c’est d’abord un silence, un grand silence qui recouvre le bruit, le silence de tous les autres, enfermés, vivants. Un silence qui écoute de toutes ses oreilles, un silence éveillé, désolé, rempli de colère et de malheur, un silence d’effroi (...) Pour le soignant, la fatigue, l’angoisse d’avoir mal fait, la grande fatigue de l’échec, de notre insuffisance collective (...). Mourir en prison, c’est du malheur ajouté au malheur. N’en rajoutons pas plus encore par le silence de l’oubli et le bruit du bavardage. »
Écoutez ce témoignage :
Karim Mokhtari, ancien détenu et fondateur du site d’information sur les prisons Carceropolis, s’est lui adressé, dans un témoignage très personnel, aux familles, au personnel pénitentiaire mais aussi aux détenus eux-mêmes pour « leur dire que leur vie, leur être ne se réduit pas à leur seule faute. Leur dire qu’ils ont le choix, qu’ils doivent être acteur de leur vie et de sa reconstruction. Leur dire que la culpabilité qu’ils ressentent ne doit pas être source de désespoir mais un motif pour se forger un nouvel avenir (...). Leur dire qu’ils ne sont pas seuls, pas si seuls que cela, pas seuls pour toujours ». Celui qui, souvent, a lui-même eu envie de céder au dernier renoncement a souligné l’importance d’une présence discrète et bienveillante.
Cette présence, les bénévoles du Secours Catholique l’offrent partout en France. Chaque délégation - ou presque - a son "équipe prison". Les actions sont diverses, de la préparation de la sortie de prison à l’accompagnement des femmes notamment pendant leur maternité, en passant par la confection et la distribution de colis de Noël.
Au-delà de ce type d’actions, et alors que débutent aujourd’hui les Journées Nationales Prison consacrées cette année à la santé, les associations continuent de demander le placement en cellules individuelles pour faire baisser la violence et la désespérance.
Elles soulignent la nécessité d’une prise en charge hospitalière des malades mentaux et celle d’un meilleur suivi des autres malades. Selon les chiffres du ministère de la Santé, 35 à 42 % des détenus souffrent d’une maladie mentale, et selon une étude récente 80 % d’entre eux présenteraient au moins un trouble psychiatrique.
Marina Bellot

MANIFESTATION Maulévrier(49) le 27 novembre 2013

Conférence santé sur le thème du suicide

Dans le cadre des conférences animées par le Dr Sourisseau pour les habitants du Bocage. Il amorcera le dialogue pour vaincre le tabou. Il présentera des éléments de prévention et de prise en charge. Conférence ouverte à tous. Mercredi 27 novembre, à 20h30, salle annexe de la salle des fêtes, Maulévrier. Gratuit.

Infos pratiques



Mercredi 27 novembre, à 20h30


Gratuit.

Salle annexe de la salle des fêtes

49360 Maulévrier



Les soirées information-santé organisées par la commission services à la personne et animées par le Dr Sourisseau existent depuis trois ans et sont ouvertes à tous les habitants de la communauté de communes du Bocage.

ACTU ACTIONS MSA de Maine-et-Loire

INFO "dans Agir avec vous, La lettre aux entreprises agricoles" de la MSA 49 nov 2013
http://www.msa49.fr/lfr/documents/98940/1768369/Lettre+aux+entreprises+n%C2%B07.pdf

" Tous acteurs pour prévenir la crise suicidaire

Des formations et réunions d’information sur la détection de crise suicidaire sont proposées dans le cadre
du « Plan de prévention suicide pour le monde agricole » lancé en 2011.

BAUGEOIS
• Une formation « Reconnaître et prendre en charge une crise suicidaire » a été organisée à Baugé, les 19 et 20 septembre 2013 avec 18 participants (socioprofessionnels, structures d’insertion, association logement, CLIC, Maison départementale des solidarités, délégués MSA...).
Une deuxième session aura lieu en 2014. Dix personnes sont déjà intéressées.
• L’antenne MSA et l’association A.I.D.E organisent deux réunions le 26 novembre
à 20h à Baugé et le 29 novembre à 14h à Longué, pour sensibiliser sur l’importance de détecter précocement les personnes en difficulté.

SEGRÉEN
Les délégués vont mener une démarche intercantonale, en partenariat avec l’association A.I.D.E, pour sensibiliser l’ensemble des acteurs du territoire aux exploitations en situation fragile. Une première rencontre a eu lieu le 11 octobre pour organiser des réunions d’information début 2014. Une formation à la prévention sera proposée au cours du 1er semestre 2014.

MAUGES
• Deux formations ont déjà eu lieu en 2012. Une troisième est envisagée courant 2014.
• Organisation de deux temps forts « Agissons ensemble contre le suicide – Ne restez pas seul » :
> jeudi 14 novembre 2013 à 20h. Centre culturel du Prieuré à St‑Macaire-en- Mauges.
> jeudi 30 janvier 2014 à 20h. Centre des Loisirs à St‑Pierre‑Montlimart.
Le spectacle « Parlons des pressions » est suivi de l’intervention du Dr GOGUET, médecin-psychiatre au Centre Hospitalier de Cholet.

Cellule d'écoute prévention du suicide  MSA de Maine-et-Loire :  02 41 31 75 52
Urgences psychiatriques  CHU d'Angers (24h/24) :  02 41 35 37 17"

RETOUR MANIFESTATION NIORT " La santé à l'épreuve de la prison "

Deux-Sèvres - Niort - " La santé à l'épreuve de la prison " 26/11/2013 05:35


De gauche à droite : Jean-Pierre Hucteau (ANVP 79), Sylvie Debœuf (présidente ANVP 79), Joseph Aubineau (ANVP 79), Guy Rousseau (aumônier protestant) et Louis-Marie Onillon (le Cri). - De gauche à droite : Jean-Pierre Hucteau (ANVP 79), Sylvie Debœuf (présidente ANVP 79), Joseph Aubineau (ANVP 79), Guy Rousseau (aumônier protestant) et Louis-Marie Onillon (le Cri). De gauche à droite : Jean-Pierre Hucteau (ANVP 79), Sylvie Debœuf (présidente ANVP 79), Joseph Aubineau (ANVP 79), Guy Rousseau (aumônier protestant) et Louis-Marie Onillon (le Cri).




Si Mireille raconte son histoire mercredi, c'est par l'intermédiaire des associations organisatrices (*) de cette soirée-débat animée par Michel Massé, professeur de droit privé et de sciences criminelles à l'université de Poitiers : après 2009 et 2011, c'est la troisième fois que les 20e « Journées nationales prison » ont une déclinaison en Deux-Sèvres.
En plus du témoignage d'un autre ancien détenu, plusieurs intervenants se prononceront sur le thème de « la santé à l'épreuve de la prison » : sont attendus l'addictologue Marie-Cécile Morisot, Annie Terrier, cadre coordonnatrice au centre hospitalier de Niort, le psychologue Hugo David et Pascal Evans, le directeur de la maison d'arrêt de Niort. Cet établissement pénitentiaire comprend une unité sanitaire, soit une salle de consultation, un cabinet dentaire et un secrétariat. Deux infirmières y sont présentes au quotidien, à tour de rôle. Deux médecins libéraux s'y déplacent régulièrement.
Prévenir les suicides
La soirée s'ouvrira par la diffusion d'un « web-documentaire » qui s'attarde sur la manière de prodiguer des soins en prison et recense les pathologies les plus souvent rencontrées en milieu carcéral, notamment psychologiques. La discussion bifurquera sur la prévention du suicide.
« Parfois, les familles de détenus s'inquiètent, raconte Louis-Marie Onillon, président départemental du Cri. Le taux de suicide est cinq à six fois plus élevé en prison par rapport à la moyenne nationale. Car dans un monde clos, on a plus le temps de penser à ses problèmes. » « Quand je trouve quelqu'un en situation de détresse, en dépression, c'est la seule chose que je ne peux pas garder sous silence », révèle de son côté Sylvie Debœuf, présidente de la section deux-sévrienne de l'Association nationale des visiteurs de prison (ANVP). Une entorse assumée à son devoir de confidentialité afin d'éviter tout drame.
(*) L'association nationale des visiteurs de prison (ANVP), le Secours catholique, le Cri, La Croix-Rouge française, l'Entraide protestante, la maison d'accueil de familles de détenus, et les aumôneries catholique et protestante.
Mercredi 27 novembre, à 18 h, au Petit théâtre Jean-Richard, 202, avenue de Saint-Jean-d'Angély, à Niort. Entrée libre.

MANIFESTATION LYON - 11 FERVIER 2014 - Suicidants âgés aux urgences : quelle prise en charge ?

Suicidants âgés aux urgences : quelle prise en charge ?
LYON  Le 11 Février 2014
Colloque à l’initiative du pôle de Gérontopsychiatrie du Centre hospitalier Saint Jean de Dieu
Renseignements et inscriptions :
Hélène Parente
Tél. : 04 37 90 12 19
Fax : 04 37 90 13 17
helene.parente@arhm.fr


source Info :http://www.santementale.fr/agenda/suicidants-ages-aux-urgences-quelle-prise-en-charge.html

CAMPAGNE "Agir contre le harcèlement à l'École"

Agir contre le harcèlement à l'École - 26/11/2013
http://www.education.gouv.fr/cid75274/agir-contre-le-harcelement-a-l-ecole.html

Vincent Peillon, ministre de l'éducation nationale, a lancé la campagne "Agir contre le harcèlement à l'École", aux côtés d'Éric Debarbieux, délégué ministériel chargé de la prévention et de la lutte contre les violences en milieu scolaire, et en présence des personnalités qui ont choisi de s'engager aux côtés du ministère dans cette campagne. D'après les enquêtes effectuées, on peut estimer que 10 % des écoliers et des collégiens rencontrent des problèmes de harcèlement et que 6 % d'entre eux subissent un harcèlement que l'on peut qualifier de sévère à très sévère. Huit nouvelles mesures pour agir contre le harcèlement à l'École ont été présentées le mardi 26 novembre 2013.

"Harcèlement : briser la loi du silence"
Huit mesures pour agir contre le harcèlement à l’École
Que faire face à une situation de harcèlement
La lutte contre le harcèlement est l’affaire de tous
Six fiches pour savoir quoi faire
Guide de prévention de la cyberviolence entre élèves
Annexes
"Harcèlement : briser la loi du silence"




Vincent Peillon, ministre de l'éducation nationale

"Si le climat scolaire est le plus souvent propice aux apprentissages dans les écoles et les établissements scolaires, nous y découvrons chaque jour trop de cas de harcèlement.
Qu’il s’agisse de brimades, de racket, d’insultes, de messages intimidants, ou encore de violences physiques, nous ne pouvons accepter que nos enfants soient victimes de ce genre de comportements.
Parce qu’il est souvent dissimulé ou insidieux, le harcèlement n’est pas facilement détecté par les adultes, qu’il s’agisse des parents, des enseignants ou de l’ensemble des personnels de l’éducation.
Le harcèlement est source d’humiliations, si bien que les victimes osent rarement évoquer les souffrances qu’elles traversent. Et, dans bien des cas, des élèves, témoins de ces faits, préfèrent se taire.
Nous ne lutterons efficacement contre le harcèlement à l’école qu’en brisant cette loi du silence.
Pour y parvenir, nous engageons une action résolue, qui passe par la sensibilisation du grand public aux multiples formes de ce phénomène.
Je tiens à remercier les personnalités qui ont accepté de faire partager leur expérience, souvent très douloureuse, d’anciennes victimes de harcèlement. Leur parole est un signe d’espoir pour tous ceux qui connaissent aujourd’hui le même sort.
Si chacun prend conscience de ce qu’est le harcèlement et des signes qui permettent de le repérer, alors chaque situation pourra être identifiée et des solutions pourront être recherchées.
Au-delà de la sensibilisation, nous engageons un effort important visant à mieux former les personnels de l’éducation nationale pour faire face au harcèlement, et à améliorer les outils de prise en charge des cas avérés. J’adresse par ailleurs une instruction à l’administration, visant à prêter une attention toute particulière au cyberharcèlement qui a connu un développement significatif ces dernières années.

L’École refondée que j’appelle de mes voeux doit être une École bienveillante - une École à l’écoute du mal-être de certains de ses élèves, prête à entendre leurs témoignages et à leur venir en aide.
Je fais pleinement confiance à l’ensemble de la communauté éducative pour se montrer à la hauteur de cette exigence ; nous le devons à nos élèves et à leurs parents.


Huit mesures pour agir contre le harcèlement à l’École

Un site Internet rénové : agircontreleharcelementalecole.gouv.fr

Le site du ministère de l’éducation nationale présentant les actions engagées pour lutter contre le harcèlement a été actualisé pour mettre des outils innovants à disposition des parents, des élèves et des professionnels de l’éducation.

31 référents académiques à l’écoute des victimes et des témoins

Dans chaque académie, le traitement des cas de harcèlement est piloté par un acteur identifié, garant du respect du droit et des procédures permettant de trouver des solutions. C’est également ce "référent harcèlement" qui coordonne les actions de formation et de sensibilisation au niveau de l’académie.

2 clips-vidéo pour sensibiliser aux enjeux du harcèlement

Le ministère de l’éducation nationale s’est associé à deux personnalités, la chanteuse Chimène Badi et le champion d’Europe d’athlétisme Christophe Lemaitre, qui ont accepté de témoigner de leur expérience d’anciens élèves victimes de harcèlement.

6 fiches pour savoir quoi faire

Face à une situation de harcèlement, il n’est pas toujours facile de savoir à qui parler, vers qui se tourner, etc. Pour les élèves victimes ou témoins d’actes de harcèlement, pour des parents inquiets pour leurs enfants, le ministère propose des fiches répondant à leurs questions les plus fréquentes et les accompagnant dans leurs démarches.

Un plan de formation

Pour mieux identifier et mieux traiter les situations de harcèlement entre élèves, un effort important est engagé en faveur d’une formation spécifiquement dédiée aux enjeux du harcèlement.

10 dessins animés pour sensibiliser les écoliers

Et si on s’parlait du harcèlement est une série de 10 dessins animés thématiques, accompagnés de guides pédagogiques permettant d’engager la discussion avec les élèves des écoles primaires sur les sujets liés au harcèlement.

Un guide pour lutter contre la cyberviolence

Diffusé sur le site education.gouv.fr, un guide est destiné à aider les personnels à mieux prévenir, identifier et traiter le phénomène de la cyberviolence ; cela passe notamment par une plus grande sensibilisation des élèves aux risques liés aux technologies de l’information et de la communication, et par une meilleure formation de leur esprit critique. Il est accompagné d’une instruction passée aux recteurs, dasen et chefs d’établissement.

Jusqu’à 2 000 € pour récompenser les meilleures initiatives

Le prix "Mobilisons-nous contre le harcèlement" est organisé pour susciter les initiatives d’élèves en matière de prévention du harcèlement (affiches, vidéo, etc.). Les récompenses serviront à financer des projets de sensibilisation et de formation.


Le gymnase - Agir contre le harcèlement à l’école par EducationFrance

Le prix "Mobilisons-nous contre le harcèlement" est organisé pour susciter les initiatives d’élèves en matière de prévention du harcèlement (affiches, vidéo, etc.). Les récompenses serviront à financer des projets de sensibilisation et de formation.


Que faire face à une situation de harcèlement


La lutte contre le harcèlement est l’affaire de tous

Un enjeu éducatif majeur
La prévention du harcèlement et la lutte contre le harcèlement dans les écoles et les établissements du second degré constituent un enjeu éducatif majeur : le fait d’être victime ou auteur de harcèlement entre élèves peut être à l’origine de difficultés scolaires, d’absentéisme, voire de décrochage, et peut aussi engendrer, chez les élèves, de la violence ou des troubles de l’équilibre psychologique et émotionnel. C’est notamment le cas du harcèlement qui passe par les outils de communication numérique, le cyberharcèlement, dont le développement est aujourd’hui un sujet de préoccupation pour tous les acteurs de l’éducation.
D’après les enquêtes effectuées, on peut estimer que 10 % des écoliers et des collégiens rencontrent des problèmes de harcèlement et que 6 % d’entre eux subissent un harcèlement que l’on peut qualifier de sévère à très sévère.
(Note d’information 11-14 MEN-DEPP, première enquête nationale de victimation au sein des collèges publics, réalisée auprès de 18 000 élèves en octobre 2011.)

La loi pour la refondation de l’École de la République du 8 juillet 2013 prévoit que la lutte contre toutes les formes de harcèlement constitue une priorité pour chaque établissement d’enseignement scolaire.
Savoir reconnaître une situation de harcèlement entre élèves
Il est nécessaire d’identifier le harcèlement en tant que tel pour apporter les réponses les plus adaptées. Or, toute violence ne constitue par un fait de harcèlement. L’élément constitutif du harcèlement est la répétition des comportements agressifs ou violents.
Cette violence est susceptible d’être exercée sous diverses formes : verbale, physique, morale, voire sexuelle.
L’usage des nouvelles technologies peut parfois favoriser, accroître ou induire des situations de harcèlement. On parle alors de cyberharcèlement. Les médias numériques, et en particulier les médias sociaux, présentent des risques qu’il ne faut pas sous-estimer et auxquels le système éducatif doit apporter des éclairages et des réponses. L’École doit contribuer au bon usage des médias sociaux et être systématiquement présente en cas de cyberharcèlement dont seraient victimes des élèves ou des personnels.
Pour lutter efficacement contre le harcèlement, il convient d’abord de l’identifier. Dans les écoles et les établissements scolaires, chacun doit connaître la réalité du phénomène. Parce que la lutte contre le harcèlement est l’affaire de tous, une campagne de sensibilisation est lancée le 27 novembre 2013 et diffusée notamment sur France Télévisions.
Elle traduit une volonté politique forte visant à doter l’École d’outils opérationnels de lutte contre le harcèlement. Cette politique repose sur trois axes essentiels :
  • la sensibilisation aux dangers du harcèlement
  • la diffusion d’outils de prise en charge des situations de harcèlement
  • la généralisation de formations adaptées à ces situations

I. Sensibiliser chacun aux dangers du harcèlement

Une campagne de sensibilisation, portée par d’anciennes victimes de harcèlement
L’objectif de la nouvelle campagne de sensibilisation est de donner à chacun les moyens d’agir. Élève – victime ou témoin –, parent, enseignant et personnel scolaire : chaque personne concernée par le harcèlement doit pouvoir prévenir ce danger et, quand il existe, intervenir en le signalant et en accompagnant l’élève qui en est victime.
Trop souvent, les élèves victimes de harcèlement font le choix du silence et du repli sur eux-mêmes parce qu’ils ont peur et parfois honte de se confier. À force d’humiliations et d’isolement, ils finissent par se sentir dévalorisés. Ils perdent confiance en eux et doutent de leur propre valeur.
En prenant pour ambassadeurs des personnalités qui ont elles-mêmes subi des faits de harcèlement et qui sont désormais nationalement reconnues, la campagne entend montrer aux jeunes qui sont aujourd’hui victimes de harcèlement qu’ils n’ont aucune raison de se laisser intimider ou rabaisser.
Il s’agit avant tout, grâce aux témoignages de ces personnalités, de redonner confiance à ces jeunes pour les encourager à ne plus se laisser faire et à briser la loi du silence en parlant, autour d’eux, de ce qu’ils vivent et de ce qu’ils subissent.
Ces témoignages seront présentés sous forme de films courts, diffusés à la télévision, sur le web et sur les réseaux sociaux en particulier.
Ils complètent les ressources d’ores et déjà disponibles sur le site web agircontreleharcelementalecole. gouv.fr, qui rassemble de nombreux outils pédagogiques à destination des équipes, mais aussi des informations précieuses pour les parents et pour les élèves, témoins ou victimes de harcèlement.

Le gymnase - Agir contre le harcèlement à l’école
Chimène Badi, artiste, témoigne de son expérience d’ancien élève victime de harcèlement.

La classe - Agir contre le harcèlement à l’école
Christophe Lemaitre, champion d’Europe du 100 mètres témoigne de son expérience d’ancien élève victime de harcèlement.

Des conseils pour agir contre le harcèlement
Que peut faire un écolier, un collégien ou un lycéen lorsqu’il est victime de harcèlement ? Lorsqu’il voit qu’un de ses camarades est harcelé ? Quelles démarches les parents doivent-ils engager lorsqu’ils craignent que leur enfant subisse un harcèlement ?
Autant de questions auxquelles l’École se doit d’apporter des réponses. Tel est le but des fiches qui figurent dans ce dossier et qui donnent des conseils pratiques adaptés à chaque situation. Au nombre de six, elles s’adressent aux parents et aux élèves, selon que ces derniers sont témoins ou victimes de harcèlement, écoliers ou élèves de l’enseignement secondaire.
Elles permettent à chacun d’accéder à un contact auprès de qui on peut rechercher efficacement une solution adaptée à sa situation : soit en parlant de la situation avec un adulte de l’établissement scolaire, soit en composant l’un des numéros verts dédiés à l’aide aux victimes et aux témoins de harcèlement à l’école.
Enfin, elles rappellent les principes fondamentaux des droits de l’enfant et mettent en garde contre les réponses violentes, qui ne font qu’aggraver les problèmes rencontrés.
Des dessins animés à destination des écoliers
L’association Les petits citoyens, partenaire du ministère de l’éducation nationale, déjà à l’origine d’un livret pédagogique à succès, a réalisé dix dessins animés thématiques permettant d’aborder les sujets liés au harcèlement.
Intitulée "Et si on s’parlait du harcèlement ?", cette série de dessins animés sera diffusée sur le site web agircontreleharcelementalecole.gouv.fr. Chaque épisode est accompagné d’un guide pédagogique (réalisé par la délégation ministérielle chargée de la prévention et de la lutte contre la violence en milieu scolaire) qui permet d’engager la discussion.
Les 10 épisodes de la série "Et si on s’parlait du harcèlement ?"
Un prix pour récompenser la mobilisation des jeunes
Le prix "Mobilisons-nous contre le harcèlement à l’école", lancé à la rentrée 2013 vise à sensibiliser enfants et adultes au phénomène du harcèlement et à susciter la mise en place de projets dans les écoles, établissements et structures concernés. Les jeunes sont invités à créer une vidéo ou une affiche sur le thème du harcèlement et/ou du cyberharcèlement. Les lauréats académiques ou nationaux recevront entre 1 000 et 2 000 euros pour mettre en place un projet de lutte contre le harcèlement dans leur établissement.
Le concours est ouvert aux écoles, établissements et structures périscolaires et extrascolaires pour les jeunes de 8 à 18 ans ; la participation à ce prix est obligatoirement collective.
Une page dédiée (http://eduscol.education.fr/cid72752/prix-mobilisons-nous-contrele- harcelement.html) permet aux professionnels d’accéder, par académie, au règlement intérieur dans son intégralité ainsi qu’à de nombreuses ressources en ligne.

II. Prendre en charge les cas de harcèlement

La sensibilisation vise à libérer la parole des victimes et des témoins de harcèlement ; cela doit contribuer à mettre au jour les situations de harcèlement, qu’il convient ensuite de prendre en charge de façon appropriée.
Chargés de coordonner l’action de toute une académie en matière de lutte contre le harcèlement à l’école, les "référents harcèlement" ont un rôle-clé à jouer dans la prise en charge des cas identifiés.
Afin d’accompagner les professionnels dans leur tâche, le ministère met à leur disposition un protocole de traitement des cas de harcèlement, qui les aide à prendre les bonnes décisions.

Un "référent harcèlement" dans chaque académie
Tous les recteurs ont désigné un cadre de leur académie pour exercer les fonctions de référent harcèlement. La mission de ces référents consiste à coordonner le suivi du traitement éducatif des situations d’élèves victimes, à relayer auprès des acteurs locaux et à organiser les actions de formation sur le territoire de l’académie.
À l’écoute des élèves, des parents et des personnels concernés par les situations de harcèlement, ils sont responsables des plateformes téléphoniques d’appel mises en place dans chaque académie. En annexe à ce dossier figure la liste des numéros de téléphone correspondant à ces plateformes académiques.
Les référents académiques pilotent et centralisent le traitement des cas de harcèlement identifiés : en répondant aux appels adressés à ces plateformes ; en traitant les courriers et les e-mails reçus par l’académie et qui concernent des faits de harcèlement ; en suivant les signalements adressés à la plateforme nationale.
Ils assurent dès lors le suivi de la situation en lien direct avec les établissements concernés et veillent à ce que le cas soit traité dans le cadre du droit, notamment au regard des exigences exprimées par la Commission nationale informatique et libertés. Enfin, ils effectuent, au niveau de l’académie, les bilans statistiques qui permettent de suivre l’évolution des faits de harcèlement en milieu scolaire.
Un protocole de traitement des situations de harcèlement destiné aux professionnels
Diffusé sur le site "Éduscol" ( http://eduscol.education.fr/cid55921/le-harcelement-enmilieu-scolaire.html) et présenté en annexe de ce dossier, un protocole-type de traitement des situations de harcèlement dans les écoles et les établissements publics locaux d’enseignement est mis à la disposition des responsables de ces écoles et de ces établissements.
Il a vocation à les aider à faire face aux différentes situations qu’ils peuvent rencontrer en détaillant, étape par étape, ce qu’il convient de faire en cas de harcèlement, en évoquant :
  • l’accueil de l’élève victime, des témoins ou de l’auteur des faits ; la rencontre avec les parents ; le suivi au sein de l’établissement
  • l’appui des référents académiques ou départementaux en charge du harcèlement, qui peut être sollicité si nécessaire
  • la dimension éducative des sanctions, qui est essentielle à la résolution et au dépassement des problèmes liés au harcèlement
L’écoute bienveillante est la règle dans tous les cas. C’est elle qui permet de surmonter les conflits engendrés par la situation.
Un guide pour lutter contre la cyberviolence
Si les médias numériques et en particulier les médias sociaux offrent de nombreuses opportunités d’expression, de collaboration, d’accès à la culture et à la connaissance, ils présentent aussi des risques que l’on ne peut sous-estimer. Par des usages inappropriés, ils peuvent en effet favoriser, accroître ou induire des situations de violences en les prolongeant et en les démultipliant via Internet.
Aussi une sensibilisation des élèves, de leurs familles et des personnels est-elle indispensable à l’École.
À cet effet, la formation des élèves aux droits et aux devoirs liés à l’usage d’Internet et des réseaux sociaux est une des dispositions de la loi pour la refondation de l’École de la République du 8 juillet 2013.
Diffusé sur le site education.gouv.fr et présenté dans ce dossier, un guide a été réalisé afin d’aider les équipes éducatives, les chefs d’établissements et les responsables académiques à mieux prévenir, identifier et traiter les phénomènes de cyberviolence. Celle-ci peut prendre de nombreuses formes : brimades, insultes, menaces, discriminations, usurpation d’identité, violations de l’intimité, diffusion d’images à caractère pornographique ou de scènes de violence, etc.
Dans ce guide, accompagné d’une instruction adressée aux recteurs, aux DASEN et aux chefs d’établissement, l’accent est mis sur la nécessité d’informer les élèves, de les sensibiliser et de développer leur esprit critique. Des conseils juridiques et des recommandations sur les conduites à tenir (prise en charge de la victime, démarche de fermeture d’une page d’un réseau social, sanctions disciplinaires de l’auteur, dépôt de plainte...) y sont présentés afin de permettre aux chefs d’établissement d’agir, en lien avec les parents, dans le cadre légal. À travers des exemples concrets, le guide offre des modèles de traitements possibles pour différentes situations de harcèlement.

III. Mieux former les personnels

Pour mieux identifier et mieux traiter les situations de harcèlement entre élèves, il est primordial de renforcer la formation des adultes qui interviennent en milieu scolaire. C’est pourquoi un effort est engagé en faveur d’une formation spécifiquement dédiée aux enjeux du harcèlement.
La formation de formateurs
Un programme de formation de formateurs est conduit par la délégation ministérielle chargée de la prévention et de la lutte contre la violence en milieu scolaire à l’École supérieure de l’éducation nationale de l’enseignement supérieur et de la recherche (Esen). Il dure trois ans et concerne des publics variés : référents académiques et départementaux "harcèlement", personnels sociaux et de santé, référents "gestion de classe", membres des équipes mobiles de sécurité.
L’objectif de ces formations est de créer une culture commune de prévention entre ces différents personnels afin de coordonner l’action d’équipes académiques interprofessionnelles. Le contenu porte principalement sur la reconnaissance des signes de harcèlement, sur le traitement des situations par le respect de procédures précises, et aussi sur l’intégration de la dimension du "climat scolaire" comme levier essentiel de prévention.
Les formateurs, de retour dans leurs académies respectives, organisent à leur tour des sessions de formation pour les personnels impliqués mais également pour des équipes d’établissement.
Par ailleurs, des formations et des conférences à l’attention du grand public sont proposées par la délégation ministérielle de prévention et de lutte contre les violences en milieu scolaire, afin d’accompagner les académies et les partenaires de l’école qui le souhaitent.
Enfin, il est essentiel de rendre les élèves acteurs de la prévention. En agissant sur les témoins, et en leur faisant prendre conscience des conséquences du harcèlement, il sera possible de le faire réellement reculer dans les écoles et les établissements. Il importe donc d’impliquer les élèves, notamment les délégués de classe et les élus représentant les élèves dans les différentes instances, et de les sensibiliser par des actions de formation. Certains d’entre eux peuvent ainsi être formés pour animer à leur tour des séquences de sensibilisation auprès de leurs pairs et des plus jeunes.

Six fiches pour savoir quoi faire

  • Conseils aux victimes : élèves de l’école primaire
  • Conseils aux victimes : collégiens et lycéens
  • Conseils aux parents des victimes
  • Conseils aux témoins : élèves de l’école primaire
  • Conseils aux témoins : collégiens et lycéens
  • Conseils aux témoins : parents
Consulter le document "Six fiches pour savoir quoi faire"

Guide de prévention de la cyberviolence entre élèves

Consulter le document "Guide de prévention de la cyberviolence entre élèves"

Annexes

Annexe 1 : Coordonnées des plateformes téléphoniques "Harcèlement" dans chaque académie

Annexe 2 : Protocole de traitement des situations de harcèlement dans les écoles et les établissements publics locaus d'enseignement

Annexe 3 : instruction adressée aux recteurs, aux DASEN et aux chefs d’établissement sur la prévention et le traitement de la cyberviolence entre élèves

Consulter les annexes




En savoir plus
Page à consulter
Climat scolaire et prévention des violences
  • Enjeux
  • Redonner du sens aux sanctions scolaires
  • Mesurer pour mieux identifier, comprendre et lutter contre les différentes formes de violences en milieu scolaire
  • Renforcer la présence des adultes dans les établissements
  • Former les enseignants et les personnels de l’Éducation nationale
  • Lutter contre les violences sexistes et homophobes
  • Lutter contre le harcèlement à l'École
  • Prévenir les jeux dangereux
  • La sécurisation des établissements scolaires
Climat scolaire et prévention des violences
Document à consulter
La perception du climat scolaire par les collégiens reste très positive
Note d'information - N° 13.26 - novembre 2013
Neuf élèves sur dix déclarent se sentir bien au collège et avoir de bonnes relations avec leurs enseignants en 2013. Les insultes, les vols de fournitures scolaires et les moqueries sont les atteintes les plus courantes dont ils peuvent souffrir. Les faits de violence grave touchent une minorité de collégiens, mais environ 13 % des élèves déclarent des atteintes du type cyber-harcèlement.
La perception du climat scolaire par les collégiens reste très positive

Site à consulter
Agir contre le harcèlement à l'École
  • Qu'est-ce que le harcèlement ?
  • Centre de ressources
  • Que faire ? Qui contacter ?
  • Actualités
  • etc.

agircontreleharcelementalecole.gouv.fr
[Refondons l'École] - Dossier de presse - Vincent Peillon - 26/11/2013
Mise à jour : novembre 2013



Parution santé mentale nov 2013 : FAMILLE ET SUICIDE


Revue Santé Mentale N° 182 Novembre 2013
15,00 €
Dossier en Une
Famille et suicide
Si la famille protège du suicide, elle est aussi souvent mise en cause. Les recherches montrent en effet le rôle prépondérant de l’environnement, en particulier des antécédents de maltraitance dans l’enfance. Ces éléments sont essentiels pour penser la prévention et l’accompagnement du suicidant et de ses proches. Pour les soignants, l’enjeu consiste à mettre en œuvre des soins qui renforcent les ressources individuelles et collectives de la famille.
N° 182 - Novembre 2013

Sommaire du N°182
Sommaire du N°182
Nombre de pages : 1 Accès en ligne gratuit
Suicide : famille protectrice ou fragilisante?
Auteur(s) : Brian L. Misraha, directeur, Xénia Halmov, associée de recherche et Cécile Bardon, coordinatrice de recherche
De nombreuses recherches objectivent le rôle de la famille avant, pendant et après la crise suicidaire. Les soignants peuvent s’appuyer sur ces éléments pour mettre en...
Nombre de pages : 6 Accès en ligne payant
Tentative de suicide, la famille à l'épreuve
Auteur(s) : Denis Vallée, psychiatre, thérapeute du couple et de la famille et Pascale Vallée Vallicari, infirmière
Pour les thérapeutes systémiques, la tentative de suicide est avant tout une tentative d’autonomie de la famille d’origine. Elle reste une crise et révèle une structure...
Nombre de pages : 6 Accès en ligne payant
Thérapie familiale pour l'adolescent suicidant
Auteur(s) : Wioletta de Charry, psychiatre, thérapeute familiale
Depuis plusieurs années, l’hôpital de Poissy propose aux jeunes suicidants et à leurs familles un protocole associant prise en charge pédiatrique et thérapie familiale...
Nombre de pages : 5 Accès en ligne payant
Suicide et maltraitance infantile
Auteur(s) : Nader Perroud, psychiatre
Les recherches en neurosciences montrent que les personnes victimes de maltraitance dans l’enfance sont davantage sujettes aux troubles psychiatriques et aux conduites...
Nombre de pages : 6 Accès en ligne payant
Suicide et régulations épigénétiques
Auteur(s) : Alain Malafosse, médecin
La recherche en épigénétique montre comment les facteurs environnementaux modifient les gènes. Le point sur les perspectives apportées par cette nouvelle approche en...
Nombre de pages : 4 Accès en ligne payant
Fantômes familiaux et suicide
Le passage à l’acte suicidaire survient quand l’individu vit un clivage intérieur qui l’écartèle. Son origine est souvent à rechercher dans une histoire familiale...
Nombre de pages : 6 Accès papier
Accompagner les familles des jeunes suicidants
Auteur(s) : Xavier Pommereau, psychiatre, chef du pôle aquitain de l'adolescent
Au Centre Abadie de Bordeaux, les soignants prennent en charge les adolescents suicidants et leurs parents dès l’accueil aux urgences. Ils proposent notamment des médiations...
Nombre de pages : 6 Accès en ligne payant
Trouble bipolaire et suicide
Auteur(s) : Christian Gay, psychiatre
Le trouble bipolaire comporte un risque suicidaire élevé. Comment aborder cette question avec le patient et ses proches ? Face au suicide, quel accompagnement de la famille...
Nombre de pages : 5 Accès en ligne payant
Prévention du suicide et soins infirmiers
Auteur(s) : Marjorie Montreuil, M.Sc.a, doctorante et conseillère clinicienne en soins spécialises et al.
Des troubles de santé mentale dans l’enfance constituent des facteurs de risque de passages à l’acte suicidaires. Une recherche met en lumière les interventions...
Nombre de pages : 4 Accès en ligne payant
Une vie et un corps insupportable...
Auteur(s) : Aline Forestier, infirmière puéricultrice, psychologue, adjointe scientifique et ex-responsable de l'Unité de crise
La prise en charge de Michèle, adolescente suicidaire, illustre l’intérêt de la continuité et de la contenance des soins infirmiers et transdisciplinaires. Au-delà du...
Nombre de pages : 4 Accès en ligne payant
Les difficultés du deuil après suicide
Après un suicide, le travail de deuil est particulier. À la souffrance s’ajoutent l’incompréhension, la colère, le ressentiment vis-à-vis de celui qui s’est permis une...
Nombre de pages : 6 Accès papier