jeudi 31 octobre 2013

MANIFESTATION COLLOQUE Le mal-être du genre au travail 13 decembre 2013 PARIS

Le mal-être du genre au travail

Comment révéler le genre dans l’étude des questions de santé au travail
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Publié le mardi 29 octobre 2013 par Julie Abbou sur http://calenda.org/263271
Résumé
Enjeu de santé publique, la question de la santé mentale a fait l’objet d’un intérêt social fort dans la dernière décennie. Cependant, les chercheuses-rs en sciences sociales traitent peu des problèmes liés au travail en les référant au genre. Caractériser le mal-être au travail en mettant l’accent sur le vécu des acteurs dans une perspective de genre, telle était l’orientation du séminaire de cette année. Au cours de ce colloque, nous reviendrons sur les réflexions de l’année et discuterons avec des intervenants de différents pays, interpellés pour réagir et approfondir les problématiques et hypothèses en liant le genre au travail et la santé.
Annonce

Présentation

Avec le concours du DIM GESTES, de la MSH Paris Nord, de l'ANACT et l'université de Paris8, le CRESPPA-GTM organise un colloque international autour de la question : Comment révéler le genre dans l’étude des questions de santé au travail ?
Le colloque aura lieu le 13 décembre de 9h à 18h.

Programme

Chaque intervention sera suivie d’un débat
9h accueil
  • 9h30-10h15 Régine BERCOT, professeure sociologie. CRESPPA- GTM, Le mal être du genre au travail.
Pause 10h40-10h55
  • 10h55- 11h40 Angelo SOARES, professeur École des Sciences de la Gestion,  UQAM. Le genre du mal être : les conduites suicidaires et le travail dans de sombres temps.
  • 11h55- 12h40 Marie ANSOLEAGA, PhD in Public Health,  Department of Psychology, Université Diego Portales, Santiago, Chile. Les injustices  sociales et le malaise au travail : analyse des risques psycho sociaux dans une perspective de genre. 
Déjeuner 13h05- 14h30
  • 14h30- 15h15 Karen MESSING,  CINBIOSE, Université du Québec à Montréal, Horaires irréguliers et imprévisibles chez les travailleuses et travailleurs à faible salaire. « Genre, sexe, santé et conditions de conciliation travail/famille (enquête québécoise) ».
Pause 15h40 -15h55
  • 15h55- 16h40 Marianne LACOMBLEZ, Professora Catedrática, Centro de Psicologia da Universidade do Porto. « Quand les horaires de travail se conjuguent douloureusement au féminin ».
  • 16h50- 17h30 Nicky LEFEUVRE,  Soulager les souffrances au travail en repensant l’articulation des temps sociaux sexués ?
17h30 – 18h00 Discussion
Cocktail

Inscription

Le nombre de places étant limité, il est nécessaire de s’inscrire pour pouvoir participer
(pas de frais d’inscription)
Renvoyer les informations suivantes à Anne Jacquelin : anne.jacquelin@yahoo.fr
  • Nom : ……………………………                               
  • Prénom : ………………………..
  • Institution : …………………………………………      
  • Adresse mail :……………………………..
Barrer la mention inutile :
    Je viendrai toute la journée : oui ;  non
    Je viendrai le matin :     oui ;  non
    Je viendrai l’après midi : oui ;  non
    Je souhaite déjeuner sur place le tarif  (11 euros) :oui ;  non
    Je participerai au cocktail du soir : oui ;  non

programme info : http://www.gtm.cnrs.fr/Docsindex/2013/Colloques/Genre%20et%20mal%20%C3%AAtre%20Sante%20au%20travail%20Programme-et-Inscription.pdf

MANIFESTATION BELLEVILLE SUR VIE (85) 11 décembre 2013

Suicide, mal-être, bien-être... Comprendre pour agir

- MSA - Loire-Atlantique

MERCREDI 11 DÉCEMBRE 2013
de 17 h 00 à 19 h 00
BELLEVILLE-SUR-VIE, SALLE DES FÊTES


Suicide, mal-être, bien-être... Comprendre pour agir. Conférence-débat animée par Nathalie GOURDE, psychologue de l'Association Recherche et Rencontres.

Renseignements au Clic
: 02 51 05 46 93

Plaquette
http://www.msa44-85.fr/lfr/documents/98935/1419498/Affiche_Suicide_Belleville_131211.pdf


ETUDE SUEDE : Adolescents, jeunes adultes diagnostiqués avec un cancer & risques suicidaires

Adolescents, jeunes adultes diagnostiqués avec un cancer ont un risque accru de suicide
D'aprés article "Teenagers, Young Adults Diagnosed With Cancer at Increased Risk of Suicide" du
Oct. 29, 2013 sur http://www.sciencedaily.com/
29 octobre 2013 - Les adolescents et les jeunes adultes sont à risques accrus de suicide après avoir été diagnostiqué avec un cancer , selon une étude publiée dans la revue
cancer  Annals of Oncology .
Une étude sur près de huit millions de Suédois âgés de 15 ans et plus a révélé que parmi les 12.669 jeunes diagnostiqués avec un cancer entre l'âge de 15 et 30 il y avait un risque accru de suicide ou tentatives de suicide de 60%. Le risque
de comportement suicidaire était plus élevé de 1,5 fois ( 150%) chez les patients atteints de cancer au cours de la première année immédiatement après le diagnostic par rapport au groupe sans cancer
Dr Donghao Lu , étudiante au doctorat au Département de médecine épidémiologie et de biostatistique du Karolinska Institut (Stockholm, Suède) , a déclaré: «Nous avons constaté qu'il y avait 22 suicides chez les patients atteints de cancer comparativement à 14 tentatives attendues et 136 tentative de suicide contre 80 attendus . Cela équivaut à un supplément de 64 cas de comportements suicidaires chez les 12,669 jeunes atteints d'un cancer .
"Pour autant que nous sachions, c'est la première étude à examiner les comportements suicidaires après un diagnostic de cancer chez les adolescents et les jeunes adultes . Étant donné que les jeunes développent encore leurs stratégies d'adaptation au stress , ils peuvent être plus touchés que les adultes face à une adversité majeure comme un diagnostic de cancer. Bien que le risque absolu de comportement suicidaire est modeste chez les patients atteints de cancer , il met l'accent sur la nécessité de soutenir et de surveiller attentivement ces jeunes vulnérables » .
Dr Lu et ses collègues de Suède , d'Islande et des États-Unis ont utilisés un recensement suédois, médicaux et autres dossiers suivis de 7.860.629 Suédois âgés de 15 ans et plus entre 1987 et 2009. Ils ont tenu compte des antécédents psychiatriques et ils ont également examiné de plus près la différence de comportement suicidaire chez les femmes ayant reçu un diagnostic de cancer du col utérin ou un précurseur du cancer du col utérin (l'équivalent du col de l'utérus grade néoplasie intraépithéliale 3 ou CIN3 ) .
Lors d'une moyenne de 17,4 années de suivi , il y a eu 105 868 cas de comportements suicidaires chez les près de huit millions de personnes. Parmi les patients atteints de cancer 12,669 , plus d'hommes que de femmes ( 16 contre 6 ) se sont tués ( suicide ), alors que plus de femmes que d'hommes ( 82 contre 54 ) ont fait une tentative de suicide échouée. Bien que l'incidence des tentatives de suicide est plus élevée chez les personnes avec et sans un diagnostic de cancer avec des antécédents de problèmes de santé mentale , un diagnostic de cancer ne semble pas faire une différence statistiquement significative du risque de suicide entre ces deux groupes. Les chercheurs suggèrent que cela pourrait être dû à un traitement continu pour des problèmes psychiatriques , tels que les anti- dépresseurs , ce qui pourrait aider à prévenir les comportements suicidaires .
Un risque accru de comportement suicidaire a été observé après le diagnostic de la plupart des cancers , à l'exception du cancer de la thyroïde et des testicules et le mélanome (cancer de la peau) , ce qui reflète peut-être le meilleur pronostic de ces cancers dans ce groupe d'âge .
Toutefois, ce raisonnement ne tient pas pour le cancer du col utérin. Même si la grande majorité des patients diagnostiqués avec cette maladie entre les âges de 20-29 pouvait s'attendre à survivre pendant plus de cinq ans , il y avait un risque trois fois plus élevé de comportement suicidaire , s'élevant à un risque augmenté de près de six fois la première année après le diagnostic. Les Femmes diagnostiquées avec un CIN 3 avaient un risque 2,5 fois plus élevé de comportement suicidaire par rapport aux femmes sans un diagnostic de CIN 3 et qui étaient sans cancer .
" Nous ne savons pas pourquoi à quoi cela pourrait être du et cela doit être explorée plus en avant ", a déclaré le Dr Lu . " Une des raisons possibles pourrait être liée aux effets du traitement , tels que symptômes de la ménopause et lymphodoema , qui pourraient contribuer à la détresse émotionnelle . Mais cela ne semble pas expliquer entièrement l'augmentation du risque de comportement suicidaire dans notre étude car une seule des quatre les cas de suicide observés au cours de la première année suivant le diagnostic étaient passé par la chirurgie " .
Une autre possibilité pourrait être qu'il ya certaines caractéristiques individuelles ou des comportements de santé qui sont partagés chez les femmes ayant des tendances suicidaires et CIN 3 ou un cancer du col utérin. Mais les résultats semblent suggérer cela n'explique pas complètement le risque accru , car il ya un motif contrasté de risque accru entre les femmes diagnostiquées avec un cancer du col utérin ou avec CIN 3 . Le pic de comportement suicidaire survient dans l'année immédiatement après un diagnostic de cancer et diminue ensuite , mais l'augmentation du risque est constante après un diagnostic de CIN 3 .
Dr Lu a conclu : . ». Seule une petite proportion des patients se sont suicidés ou ont tenté de se suicider immédiatement après avoir été diagnostiqué avec un cancer, mais les comportements suicidaires peuvent être considérées comme des manifestations du stress émotionnel extrême induit par le diagnostic du cancer Nous pensons que le risque évident de comportement suicidaire est susceptible de ne représenter que la partie émergée de l'iceberg de la souffrance mentale chez ces jeunes patients atteints de cancer . Nos résultats ont également des implications importantes pour les parents et autres personnes impliquées dans la santé des jeunes patients atteints de cancer . Ils soulignent la nécessité de soins de santé mentale à être inclus dans la prise en charge clinique de ces patients , en particulier ceux avec des troubles psychiatriques préexistants , ou à un mauvais pronostic . Idéalement, cette tâche devrait être une coopération avec les différentes parties, y compris les professionnels de la santé , des professionnels psychologiques, membres de la famille , ainsi que les travailleurs sociaux . "
Les chercheurs disent que leurs résultats ne peuvent pas nécessairement être extrapolés à d'autres pays , mais il est probable que des résultats similaires peuvent être trouvées, comme les études des Etats-Unis , l'Australie et le Japon ont signalé une augmentation du risque de suicide chez les adultes atteints de cancer. Ils mènent actuellement des recherches pour identifier les facteurs qui pourraient jouer un rôle dans les réactions de stress sévère chez un diagnostic de cancer , qui pourraient être à risque élevé et ce qui pourrait être fait pour réduire le risque .
Histoire Source:

    
L'histoire ci-dessus est basée sur des matériaux fournis par la Société européenne d'oncologie médicale .

    
Note: Les documents peuvent être édités pour le contenu et la longueur. Pour plus d'informations , s'il vous plaît contacter la source citée ci-dessus.
Journal de référence:

 


Journal Reference:
  1. D. Lu, K. Fall, P. Sparen, W. Ye, H.-O. Adami, U. Valdimarsdottir, F. Fang. Suicide and suicide attempt after a cancer diagnosis among young individuals. Annals of Oncology, 2013; DOI: 10.1093/annonc/mdt415


mardi 29 octobre 2013

ARTICLE SANTE AU TRAVAIL : Suicide et conduite suicidaire. Repérage et perspectives de prise en charge

Suicide et conduite suicidaire. Repérage et perspectives de prise en charge



Présentation de Références en santé au travail de septembre


Revue trimestrielle destinée aux acteurs des services de santé


Couverture du numéro 135 de la revue Références en santé au travail

« Références en santé au travail » est une revue destinée aux acteurs des services de santé au travail. Le numéro 135 de septembre 2013 vient de paraître. Il propose notamment un compte-rendu de la conférence scientifique INRS sur les allergies professionnelles et des articles sur la prise en charge de conduites suicidaires, les risques infectieux des fumées laser ou la recherche documentaire sur les risques liés aux rayonnements ionisants, ainsi que 3 nouvelles questions réponses.








La rubrique « Pratiques et métiers » propose un article sur le repérage et les perspectives de prise en charge du suicide ou d’une conduite suicidaire. Des situations auxquelles peuvent être confrontés un médecin du travail ou un autre membre de l’équipe pluridisciplinaire de santé au travail.Suicide et conduite suicidaire. Repérage et perspectives de prise en charge
La conduite suicidaire d'un salarié, ou ses conséquences, est une situation que peut rencontrer un médecin du travail ou un autre membre de l'équipe pluridisciplinaire de santé au travail. Le repérage et l'évaluation de cette conduite ainsi que l'existence d'un réseau de soins spécialisés permettent une orientation rapide et adaptée du salarié en état de souffrance. En cas de passage à l'acte, la prise en charge du personnel de l'entreprise obéit à certaines règles basées, entre autres, sur l'expérience des Cellules d'urgence médico-psychologiques.
L'employeur et le médecin du travail ont chacun un rôle propre lors des actions individuelles et collectives.

Accès au texte intégralDescriptif

Référence TM 29
RubriquePratiques et métiers
                                                  Année de publication2013
                                                  Auteur(s)ROMANO H.

http://www.rst-sante-travail.fr/rst/dms/dmt/ArticleDMT/PratiquesMetiers/TI-RST-TM-29/tm29.pdf


MONALISA Sur les autres départements, les acteurs peuvent également se mobiliser

MONALISA : adoption de deux chartes et application dans des départements témoins

18 octobre 2013 sur http://www.social-sante.gouv.fr/actualite-presse,42/communiques,2322/monalisa-adoption-de-deux-chartes,16394.html

Michèle DELAUNAY, Ministre déléguée aux Personnes âgées et à l’Autonomie et Brigitte AYRAULT, ambassadrice du projet, ont participé ce jour à la première plénière MONALISA.
MONALISA passe ainsi de la phase exploratoire au lancement opérationnel.
Lors de cette plénière, l’ensemble des partenaires a adopté deux chartes qui vont structurer l’organisation et le déploiement du projet :
  • La charte nationale MONALISA qui sera signée par l’ensemble des partenaires nationaux d’ici début 2014. Cette charte définit les principes de fonctionnement et les engagements de partenaire engagé dans MONALISA.
  • La charte de l’équipe citoyenne, qui définit la constitution et les missions des équipes citoyennes MONALISA, permettant ainsi le déploiement sur tout le territoire du projet. Parmi les principes communs figurent la non discrimination, le libre choix et la participation de la personne accompagnée, le droit à la renonciation, le respect des liens familiaux et sociaux, la confidentialité, l’interdiction pour les bénévoles de recevoir dons, legs ou gratifications, la non substitution et la complémentarité par rapport aux autres intervenants.
Par ailleurs, les premiers territoires témoins qui accueilleront MONALISA pour son déploiement opérationnel ont été choisis sur la base du haut niveau d’engagement des acteurs en matière de lutte contre l’isolement et la solitude des âgés. Il s’agit du Gard, du Lot, du Nord, de la Gironde, du Val de Marne, de la Creuse, de la Nièvre et de la Moselle. Sur ces départements, et sur la base du volontariat, chaque acteur impliqué sera invité à rejoindre la dynamique engagée, fondée sur la mise en réseau. En 2014, un programme de déploiement progressif sera élaboré.

Sur les autres départements, les acteurs peuvent également se mobiliser sans attendre et adresser une candidature auprès de M. Jean-François SERRES, référent national MONALISA.


Michèle DELAUNAY et Brigitte AYRAULT se rendront avant la fin de l’année dans le Gard pour rencontrer les équipes mobilisées sur le terrain dans le lancement de MONALISA. Madame AYRAULT ira ensuite à la rencontre des équipes sur l’ensemble des territoires pilotes identifiés.
Ce projet se concrétise ainsi moins d’un an après ses débuts et verra ses premiers effets avant la fin de l’année.


DU 2013-2014 Université Paris Didero tLe Suicide, étude théorique et clinique

DU Le Suicide, étude théorique et clinique 2013 - 2014

Responsable

Isée Bernateau, maitre de conférence Université Paris Diderot

Ce Diplôme d’Université (DU) propose de réunir les intervenants les plus actifs et les plus reconnus dans le domaine de la recherche, de la prévention et de la prise en charge du risque suicidaire. Il a pour vocation d’être un opérateur efficace sur le plan de la logistique de la formation, de favoriser les échanges pluridisciplinaires et le renforcement du travail en réseau.


Problématique

Le nombre de suicides et de tentatives de suicide reste particulièrement préoccupant. Chaque année, en France, 160.000 personnes font une tentative de suicide et 12.000 en meurent. C’est la première cause de décès chez les jeunes adultes (…) Le suicide est la 2e cause de mortalité chez les 15-24 ans et la 1re cause de mortalité chez les 25-34 ans (…) les taux de suicide sont en augmentation constante chez les adolescents et les jeunes adultes, particulièrement de sexe masculin .

Il n’y a pas vraiment de « recette miracle » pour prévenir les risques suicidaires. Cependant le travail de prévention est possible, s’il est envisagé à partir du paradoxe selon lequel certains sujets cherchent dans la mort une solution à la vie. S’appuyant sur l’expérience clinique de la psychanalyse, et dans un esprit de pluridisciplinarité, ce diplôme apporte des éléments qui permettent de s’orienter et d’évaluer les situations à risque. Les questions sont multiples : quels sont les mécanismes psychiques qui sont à l’œuvre ? Quelles sont les coordonnées qui déterminent les actes suicidaires ? Quelles sont les barrières qui peuvent protéger le sujet de la tentation du suicide ? Quels comportements dits « à risques » sont à mettre en rapport avec la problématique du suicide ? Pour les personnes de l’entourage, l’acte suicidaire paraît incompréhensible et douloureux. Il les renvoie à leur impuissance, et les pousse à s’interroger sur leur propre rapport à la vie et à la mort, à la séparation et au deuil. En abordant ces questions, cette formation peut aider les professionnels à construire des points de référence pour surmonter les impacts que les actes suicidaires produisent tant sur le plan individuel que collectif.

Cf. le rapport « Évaluation de la Stratégie nationale d’actions face au suicide 2000-2005 », commandité par la Direction Générale de la Santé, Ministère de la Santé et des Solidarités : « Les formations constituent le cœur de la Stratégie et apparaissent comme particulièrement efficaces (…) Les formations rencontrent des difficultés de recrutement de formateurs engagés sur plusieurs années et de mobilisation d’un opérateur efficace pour la logistique des formations ». Direction générale de la Santé, bureau de la santé mentale SD6 C, Stratégie nationale d’actions face au suicide 2000/2005, Ministère de l’Emploi et de la Solidarité, Secrétariat d’Etat à la Santé et aux Handicapés, annoncée le 19 septembre 2000 dans le cadre de la Présidence française de l’Union européenne. (http://www.sante.gouv.fr/htm/dossie…)


Objectifs

Éclairer la problématique du suicide d’un point de vue théorique et clinique, et apporter des outils favorisant le dialogue entre les différents partenaires concernés par la prévention, la prise en charge et l’accompagnement des personnes à risque suicidaire.

Il s’agira essentiellement de :
• Connaître les mécanismes psychiques en jeu dans l’acte suicidaire.
• Comprendre les enjeux subjectifs des situations dites « à risque ».
• Situer le rapport de l’acte à l’angoisse.
• Repérer les coordonnées de l’acte suicidaire.
• Définir le cadre des interventions possibles pour des actions de prévention.
• Approfondir l’étude des phénomènes suicidaires dans leurs aspects multiples.
• Acquérir des compétences pour la prise en charge médicale, psychologique et sociale des suicidants.


Public

Ce diplôme s’adresse à tous les professionnels du secteur sanitaire, social et éducatif confrontés à des populations à risque suicidaire. Entre autres, professionnels du corps médical et paramédical, psychologues, psychanalystes, travailleurs sociaux, personnels du secteur socio-éducatif, du milieu pénitentiaire, des établissements scolaires, des réseaux d’accueil et d’écoute, etc., désireux d’acquérir, d’entretenir, ou de perfectionner leurs connaissances, et de partager leur expérience et leurs questionnements.

PLUS D'INFO : http://www.shc.univ-paris-diderot.fr/spip.php?article588

lundi 28 octobre 2013

NORD PAS DE CALAIS AUDIT SUr Pratiques d’accueil et d’orientation en urgence à l’hôpital auprès des usagers en santé mentale

L’Audit croisé 2013
Pratiques d’accueil et d’orientation en urgence à l’hôpital auprès des usagers en santé mentale

Du 28 janvier au 1er février 2013, les équipes des établissements adhérents de la F2RSM se sont rencontrées afin de favoriser l’échange d’expérience entre les établissements et les professionnels de santé et de réaliser un état des lieux régional.
Pratiques d’accueil et d’orientation en urgence à l’hôpital auprès des usagers en santé mentale

La commission technique « audit croisé » de la F2RSM a retenu comme thème pour l’audit croisé-inter-hospitalier de 2013 les pratiques d’accueil et d’orientation en urgence à l’hôpital auprès des usagers en santé mentale.
Les membres de cette commission ont constitué une fiche de recueil et sa grille de lecture afin de faciliter et rendre homogène la collecte des données.

La question du risque suicidaire et de sa prise en charge y est abordée par le biais de différents critères : accueil formations, outils, surveillance, orientation etc etc

En savoir plus sur l'audit : http://www.santementale5962.com/nos-travaux/l-audit-croise-interhospitalier/article/l-audit-croise-2013

résultats http://www.santementale5962.com/IMG/pdf/resultats_-_audit_2013_-_version_du_17_octobre_2013.pdf


ILE DE LA REUNION : NOUVELLE STRUCTURE RESSOURCE POUR ADOLESCENTS

St-Denis: La Kaz'Ados, un lieu d'écoute pour adolescents en souffrance
http://www.zinfos974.com/St-Denis-La-Kaz-Ados-un-lieu-d-ecoute-pour-adolescents-en-souffrance_a63439.html

La Kaz'Ados vient tout juste de déménager dans ses nouveaux locaux de Champ-Fleuri à Saint-Denis. L'occasion pour le personnel encadrant de faire un point sur cette structure qui accueille des adolescents dans une situation de mal-être ou de souffrance physique. A la tête de la Kaz'Ados, le Dr Lucienne Kostyrka, médecin coordinateur, voit passer dans son service chaque année entre 700 et 900 adolescents réunionnais.


St-Denis: La Kaz'Ados, un lieu d'écoute pour adolescents en souffrance
La Kaz'Ados est une structure labellisée au niveau national qui accueille chaque année entre 700 et 900 adolescents en situation de mal-aise. Installée récemment dans ses nouveaux locaux de Saint-Denis, dans le quartier de Champ-Fleuri, Kaz'Ados est une structure qui s'appuie sur les compétences de plusieurs spécialistes (médecin, pédopsychiatre, psychologue, puéricultrice, psychométricienne, éducateurs spécialisés ou encore assistante sociale) pour construire un parcours d'aide et de soins adaptés en direction des adolescents.

"On est là pour accueillir les adolescents en souffrance. Une souffrance qui peut se traduire de différente manière comme des crises suicidaires, un mal être à l'école ou encore l'anorexie", explique le Dr Lucienne Kostyrka, médecin coordinateur et pédopsychiatre à la Kaz'Ados. "Ce sont des jeunes qui ne sont pas bien dans leur cadre et nous sommes là pour éviter le virage dangereux de l'adolescence", poursuit-elle. L'équipe de professionnels accueille les adolescents le plus souvent avec leurs parents. "On les reçoit avec un binôme de professionnels, on les écoutent et les orientent si nécessaire", ajoute-t-elle. Il faut savoir que cette structure d'accueil travaille en partenariat avec l'ARS, l'EPSMR, le CHU, l'ASFA, l'Education nationale, le Conseil général, le Rectorat…

Sur les 700 à 900 adolescents qui fréquentent chaque année cette structure unique à la Réunion, 60% d'entre eux viennent pour la première fois. Un chiffre qui reste stable d'année en année. En tout, ce sont 12 spécialistes qui travaillent au sein de la Kaz'Ados sur un rythme soutenu, reconnaît le Dr Lucienne Kostyrka.

A l'intérieur, les adolescents peuvent se confier et parler de leur vision de la société. "Les adolescents ne sont plus des enfants, mais ne sont pas des adultes. Ils n'ont plus de questions d'enfants, mais des questions propres par rapport à leur vision du monde", nous explique un des éducateurs spécialisés du centre. Pour les professionnels, le monde adolescent commence en général à l'arrivée du collège et peu se terminer au-delà de la majorité. "Tant qu'ils ont des problématiques d'adolescents, ils sont suivis ici", ajoute-t-il.

A la Kaz'Ados tout est fait pour faciliter le dialogue avec ce type de public. A chaque porte du bâtiment, on ne trouve pas de plaque avec le nom des praticiens mais une couleur différente. Une démarche volontaire pour casser les codes. "Les adolescents n'ont pas l'impression de venir consulter un spécialiste. Mais il trouve une oreille attentive à leurs problèmes", conclut cet éducateur spécialisé.

La Kaz'Ados de Saint-Denis se trouve rue de Champ-Fleuri et est ouverte du lundi au vendredi.

Lundi 28 Octobre 2013 - 11:34

ACTU SITE OMS Programme international sur la sécurité des substances chimiques & Prevention suicide

Programme international sur la sécurité des substances chimiques

Prévention et prise en charge des intoxications

OMS
http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs381/fr/index.html

Les intoxications constituent un problème important de santé publique. D’après les données de l’OMS, on estime qu’en 2004, 346 000 personnes dans le monde, dont 91% dans des pays à revenu faible ou intermédiaire, sont décédées à la suite d’une intoxication accidentelle. La même année, les intoxications accidentelles ont entraîné la perte de plus de 7,4 millions d’années de vie en bonne santé (années de vie ajustées sur l’incapacité ou DALY).
Charge mondiale de morbidité - 2004

Sucides par ingestion de produits chimiques

Près d’un million de personnes se suicident chaque année, dont un grand nombre d’entre elles par ingestion de produits chimiques. Ainsi, on estime que l’ingestion délibérée de pesticides entraîne 370 000 décès chaque année. Il est possible de réduire le nombre de ces décès en limitant la disponibilité des pesticides hautement dangereux et l’accès à ces produits.
Prévention du suicide (SUPRE)




SUR LE SUJET
 

EN REGION AQUITAINE Patrick Beauvillard et la prévention du suicide dans le monde agricole

Patrick Beauvillard et la prévention du suicide dans le monde agricole
24/10/2013

http://www.sudouest.fr/2013/10/24/patrick-beauvillard-et-la-prevention-suicide-dans-le-monde-agricole-1209609-3603.php

VIDEO - La motion présentée lundi au Conseil régional par Force Aquitaine votée à l'unanimité

Patrick Beauvillard

Patrick Beauvillard (Photo Emilie Drouinaud)

Le suicide est la 3e cause de mortalité dans le monde agricole. Les plus touchés sont les hommes et les femmes travaillant dans des structures d'élevage ou des exploitations fruitière, soit la grande majorité des agriculteurs en Aquitaine.
Lundi, le Lot-et-Garonnais Patrick Beauvillard, sous la bannière Force Aquitaine (Modem), a présenté une motion (un voeu) en séance plénière du Conseil régional. Elle concerne la prévention du suicide dans le monde agricole.
Il a souligné l'action des acteurs de terrain qui travaillent sur la détresse psychologique. " Dans le cadre de sa politique agricole, le Conseil régional se doit d'avoir une vue systémique ", a relevé Patrick Beauvillard. Il a présenté les cinq thèmes d'une motion adoptée à l'unanimité.
La première action implique le facteur humain, suivent un dispositif de coopération, un regard appuyé sur les exploitations de petits tailles, un dispositif de solidarité lors des crises et l'accompagnement des structures d'accompagnement.
Video contre le suicide dans le monde agricole

BRETAGNE OFFRE D'EMPLOI CHARGE(E) DE PREVENTION

CHARGE(E) de PREVENTION/PROMOTION DE LA SANTE (H/F) D


Date de publication
25 octobre 2013 sur
http://www.ouestfrance-emploi.com/offre-d-emploi/chargee-de-prevention-promotion-de-la-sante-3397970/
Entreprise
Mutualité Française Bretagne
Localisation
Saint-Brieuc (22)
Contrat
 
CDD
Expérience
3 - 5 ans (expérimenté)
Niveau d'études
bac+2

Le poste
Placée sous la responsabilité de la Directrice et en lien fonctionnel avec le Responsable d'activité promotion santé, le ou la chargé(e) de prévention/promotion de la santé:
-mission principale: assurera une mission autour de la prévention du suicide et du phénomène suicidaire (animation et/ou accompagnement de collectifs de partenaires autour de la souffrance physique et du phénomène suicidaire)
*mobilisation de différents partenaires (partenaires institutionnels et associatifs) et conduite de réunions pluridisciplinaires
*soutien à la création d'outils d'aide à l'action (guides et répertoires)
* mise en place et suivi d'actions: conférences-débats, temps d'échanges
*formations de professionnels
*gestion administrative et financière de la mission


lire la suite sur http://www.ouestfrance-emploi.com/offre-d-emploi/chargee-de-prevention-promotion-de-la-sante-3397970/

BREVE : ACTU DE L'INFORMATION & COMMUNICATION EN PREVENTION DU Ministère des Affaires Sociales et de la Santé

Prévention du suicide : Que faire ? Où trouver de l'aide ? À qui s'adresser ?

Le ministère des affaires sociales et de la santé rappelle, dans un dossier récemment mis à jour sur son site  internet (25/10/2013), les ressources dans le cadre de la prévention du suicide.
http://www.service-public.fr/actualites/002186.html?xtor=RSS-66

AUSTRALIE : RECHERCHE, PRIORITES SANTE PUBLIQUE ET FINANCEMENTS PUBLIQUES

Recherche en santé mentale, un constat en demi-teinte
Publié le 25/10/2013sur http://www.jim.fr/en_direct/actualites/e-docs/00/02/29/B7/document_actu_med.phtml

Partout dans le monde, les décideurs voudraient savoir si les moyens humains et financiers investis dans la recherche sont ou non suivis d’effets pertinents. Une équipe australienne s’intéresse ainsi aux priorités de recherches en matière de santé mentale.
Depuis une dizaine d’années, rappellent les auteurs, l’Australie a connu une « augmentation de l’investissement dans les services de santé mentale » soutenue par une politique « axée sur la prévention et l’intervention précoce », et visant notamment à la réduction des risques de suicide. Cependant, ces ambitions louables ne se traduisent pas toujours, en pratique, par des augmentations de crédits : « la proportion des financements pour les troubles affectifs, la démence et la psychose a augmenté, mais pas pour les troubles anxieux ni pour la prévention du suicide. » Le financement dans le domaine de la pédopsychiatrie a aussi diminué, de même que celui des actions de prévention et de promotion de la santé mentale en général.
Cette « insuffisance des financements » contraste avec les priorités officiellement affichées : prévention du suicide, recherches en pédopsychiatrie, recherches en gérontopsychiatrie, etc. Concrètement, malgré certaines réformes récentes dans les politiques de santé mentale (en Australie), on constate « peu de changement dans le financement de la recherche et des publications » la concernant. Et les « lacunes persistantes » se révèlent au fond « très similaires à celles identifiées dix ans plus tôt », et montrant notamment que les problèmes concernant le suicide, les troubles de la personnalité, et les troubles anxieux ne sont toujours pas « suffisamment investis par la recherche. »
En pratique, le seul « axe majeur » pour lequel existent des « preuves modestes de changement » est le soutien aux recherches sur les troubles affectifs. C’est donc un constat en demi-teinte pouvant susciter simultanément, comme dans l’image classique du verre rempli à moitié, pessimisme ou optimisme.


Dr Alain Cohen

Christensen H et coll.: Research priorities in mental health. Aust N Z J Psychiatry, 2013; 47: 355–362.

ILE MAURICE & PREVENTION DU SUICIDE

65 cas de tentative de suicide parmi les jeunes de janvier à août
Last updated: Saturday 26th of October 2013 sur http://www.lematinal.com/sports/football/22576-65-cas-de-tentative-de-suicide-parmi-les-jeunes-de-janvier-a-aot.html
Il y a des chiffres qui font l’effet d’une bombe. De janvier à août de cette année, 65 jeunes ont tenté de se suicider. C’est ce qu’indiquent les statistiques compilées par le ministère de la Sécurité sociale et de la solidarité nationale.

• Plusieurs initiatives pour contrer les tentatives de suicide

Pour huit de ces jeunes c’était déjà trop tard car ils n’ont pas pu être secourus. Pas plus tard que mercredi soir une fillette de 15 ans habitant Montagne-Ory a tenté de se suicider en ingurgitant une substance nocive. Elle est actuellement au Medical High Care Ward de l’hôpital Jeetoo. Son état de santé est jugé très préoccupant.

C’est vers 21 heures que la mère de l’adolescente l’a découverte inconsciente au domicile familial. Les raisons qui auraient pu pousser cette collégienne à essayer de commettre l’irréparable restent à être déterminées.


Plusieurs initiatives pour contrer les tentatives de suicide


Malheureusement, faire une tentative de suicide est devenu chose commune de nos jours chez les jeunes. Pour contrer ce phénomène, le ministère a approché le Mauritius Research Council (MRC) pour entreprendre une étude sur les causes et les conséquences du comportement suicidaire chez les adolescents à Maurice. Un rapport dans ce sens sera soumis au cours du premier trimestre 2014.

Pour Sheila Cheekhoory, présidente de Befrienders, association qui œuvre pour la prévention du suicide, la situation est alarmante parmi les jeunes. Selon elle, les ados sont très exposés à des problèmes sociaux et dans de nombreux cas ils voient le suicide comme la seule façon d’éliminer leurs problèmes. Elle cite, notamment l’échec aux examens scolaires et les ruptures amoureuses comme les éléments déclencheurs d’un tel acte désespéré.

Elle pointe également du doigt la complexité de la société moderne où les parents n’ont souvent pas assez de temps pour être totalement à l’écoute de leurs enfants. Ce qui fait que les enfants se tournent volontiers vers des ‘peer groups’ qui ont souvent de mauvaises influences sur eux.

L’autre facteur qui a contribué à une hausse de tentatives de suicide, selon elle, serait le fait que nous nous acheminons de plus en plus vers des familles nucléaires au détriment de familles élargies comme c’était le cas dans le passé. Auparavant, les grands-parents étaient disponibles pour communiquer avec les jeunes et leur prodiguer des conseils. Sheila Cheekhoory note que les parents font face à de pressions multiples telles que des soucis financiers ou des problèmes au travail. Ce qui entraîne des répercussions sur les enfants. Une bonne communication entre parents et enfants est un autre point clé qui pourrait inverser cette tendance, explique-t-elle. Elle précise que l’association reçoit 125 appels mensuellement. Depuis 2008, il y a eu une hausse considérable du nombre des cas de tentative de suicide.

Au niveau du ministère, on note plusieurs initiatives qui ont été prises pour contrer cette tendance telles que l’accès à des numéros de téléphone d’urgence (hotline - 188). Il y a eu une réorganisation institutionnelle de Life Plus Unit du ministère de la Sécurité sociale pour mieux répondre aux personnes en détresse, ainsi que des campagnes de conscientisation dans les institutions éducatives. On a enregistré 391 cas de tentative de suicide en 2010 et le chiffre a connu une hausse de 6% en 2012. En moyenne, 3 000 personnes se suicident chaque jour à travers le monde.

MANIFESTATION Annonay (07) le 21 novembre 2013

« Mieux vaut prévenir que guérir », adopter cette conduite tout au long de la vie
le jeudi 21 novembre 2013 de 18:00 à 19:30
Lieu : Salle des Fêtes d’Annonay
Pour la deuxième année consécutive, la ville d’Annonay en partenariat avec la Mission Locale Nord Ardèche organise un forum santé le 21 novembre 2013 à la salle des fêtes d’Annonay. Cette année, la thématique abordée sera le suicide chez les jeunes.
Cet évènement sera décliné en plusieurs temps. En journée, deux représentations de théâtre interactif autour du suicide seront proposées au public scolaire et en formation. Le soir, à partir de 18h une conférence-débat sera animée par le Dr Béchetoille et l’équipe du centre médico psychologique d’Annonay sur la prévention du suicide. L’entrée y sera libre et gratuite. Ce temps d’échange est destiné à tous (professionnels, parents, jeunes, etc), il permettra au public de mieux connaître cette thématique mais également de pouvoir échanger sur ce sujet avec des professionnels de santé.
source : http://www.mairie-annonay.fr/Forum-sante.html

Travailler sans nuire à sa santé devient une priorité

Travailler sans nuire à sa santé devient une priorité

La notion de santé au travail a évolué ces dernières années, intégrant désormais les risques de souffrance psychique.
La souffrance psychique d'origine sociale, singulièrement au travail, est devenue une préoccupation majeure de notre société. Certains suicides spectaculaires n'en sont que la partie émergée. «La souffrance sociale est la grande névrose narcissique française», n'hésite pas à affirmer le sociologue Alain Ehrenberg, directeur de recherche au CNRS. Non sans raisons d'ailleurs.
Les risques psychosociaux prennent des visages différents selon le métier exercé. Par exemple, une infirmière ou un serveur doivent faire face à des exigences émotionnelles fortes, en maîtrisant leurs propres émotions et en apaisant celles des individus rencontrés. Un ouvrier souffrira plutôt d'un manque de marge de manœuvre dans l'exécution de son travail.
«Les professions les plus qualifiées apparaissent, au regard des divers indicateurs disponibles, confrontées à des exigences psychosociales au travail relativement élevées, ainsi qu'à des conflits de valeurs plus fréquents (devoir réaliser un travail qui heurte les normes personnelles, professionnelles ou sociales, NDLR), mais sont moins exposées au manque de marge de manœuvre, de soutien social ou de sécurité économique que les professions peu qualifiées», selon la publication de la Direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques (Dares Analyses, décembre 2010). En dehors des secteurs de l'administration, de la santé et du social, plus d'un salarié sur quatre craint de perdre son emploi.
Personne ne doute que le travail soit un lieu de tension entre les aspirations des salariés et les exigences de l'entreprise. «Lorsque cette tension est faible, explique-t-on à l'Agence nationale pour l'amélioration des conditions de travail (Anact), on peut envisager une relation confiante et apaisée des salariés avec leur entreprise.» En revanche, si cette tension est très forte, la santé du salarié en pâtit.
Déjà en 2005, une enquête de la Dares sur les conditions de travail soulignait le poids des exigences professionnelles. Un actif sur quatre considérait qu'on lui en demandait régulièrement une quantité excessive. La même proportion se plaignait de devoir «fréquemment interrompre une tâche pour une autre non prévue» et la moitié des actifs d'être obligée fréquemment de «se dépêcher dans son travail».
Tout n'est heureusement pas noir dans le monde du travail, qui reste, note la Dares, «un lieu de socialisation très important pour beaucoup de personnes». Les collègues sont très largement jugés «amicaux», l'entraide est une réalité et «le soutien des supérieurs est également très présent, même si près d'un salarié sur quatre estime que son supérieur ne l'aide pas à mener ses tâches à bien».

Le revers de l'autonomie

Les risques psychosociaux sont une préoccupation assez récente. Dans Les Tribunes de la santé (printemps 2013), publication de la chaire santé de Sciences Po (printemps 2013), Nicole Notat, PDG de Vigeo, une société d'audit qui évalue notamment les performances sociales des entreprises et des collectivités, relevait l'évolution des concepts sur la santé au travail: «D'une question initialement limitée à l'accident du travail, à l'atteinte à l'intégrité physique, nous sommes passés au repérage de ce qui peut être relevé et reconnu comme maladie professionnelle et maintenant à une prise de conscience du bien-être au travail».
C'est qu'il n'est plus seulement demandé au travailleur d'accomplir une tâche, mais aussi de faire preuve d'une certaine autonomie pour atteindre les objectifs fixés, parfois avec sa coopération. Autonomie appréciée mais qui comporte son revers puisque, en cas d'échec, le salarié se trouve renvoyé à un sentiment personnel d'insuffisance.
«L'affirmation de soi se distribue entre deux bornes opposées, la reconnaissance, qui la soutient, et la souffrance, qui la détruit», estime Alain Ehrenberg dans La Société du malaise (Odile Jacob, 2010). L'impact de la souffrance psychosociale retentit donc bien plus insidieusement sur la vie personnelle que la simple difficulté à concilier vie professionnelle et vie familiale. Un problème rencontré par un actif sur dix.
«La prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles doit permettre une augmentation de la qualité et de l'organisation du travail mais aussi du plaisir à travailler», expliquait la sénatrice et médecin Catherine Génisson, lors d'une conférence parlementaire à Paris le 15 octobre, tandis que le député Jean-Pierre Door invitait à «une rénovation de la gouvernance de la prévention qui est assez éclatée en France. Il faut une gouvernance nationale avec des déclinaisons territoriales adaptées».
Adjointe du directeur général de la Direction générale de la santé (dont le poste est inexplicablement vacant depuis la rentrée!), le Pr Marie-Christine Favrot se félicite de voir la prévention mise au cœur de la nouvelle stratégie nationale de santé présentée par Marisol Touraine (nos éditions du 24 septembre).«En France, explique le Pr Favrot, nous soignons très bien, mais nous n'avons pas vraiment de politique de prévention.» C'est dit.

Sur le suicide dans les universités chinoises


L’étrange vague de suicides dans les universités chinoises






Jeunes diplômés de l'université de Shanghai (Reuters/Aly Song)



Victimes des pressions sociales et familiales, de plus en plus de jeunes Chinois se suicident pendant leur scolarité. Et le phénomène s’amplifie d’année en année.



Attention, danger de mort. Au City College of Dongguan University of Technology, les étudiants sont prévenus : poser un premier pied à l’université, c’est encourir le risque de craquer, disjoncter et se tuer. Un risque contre lequel l’établissement s’est protégé dès le mois de septembre en demandant à ses nouveaux étudiants de signer une clause de “non-suicide”, inscrite dans un “accord de gestion et d’autodiscipline”. Légal, ce contrat permet à l’université de se décharger de toute responsabilité juridique et financière en cas de suicide. Pour les employés de l’université, rien d’alarmant, il s’agirait d’un “simple code de conduite dans les dortoirs”. Bien moins sereine, Maman Li, dont le fils est en première année, confie au Times : “Je pense que ce genre d’accord est injuste. (…) L’école devrait fournir des services de conseil aux étudiants au lieu de se dédouaner de ses responsabilités.”
Pour Rémi, 23 ans, tout juste rentré de cinq années d’études à l’université de Hainan, rien d’étonnant : “Tous les ans dans ma fac, il y avait une histoire glauque de suicide. Il y en a qui craquent et déconnectent total.” Etranglés par la pression, les étudiants seraient de plus en plus nombreux à passer à l’acte. Dès 2010, tianya.cn, l’un des blogs chinois les plus populaires, tient le décompte : “31 janvier, 14 h, une fille de 21 ans s’est pendue dans son lit avec une serviette, a laissé une note de suicide, problèmes émotionnels (…), 2 mars, université de Hong Kong, jeune homme, 23 ans, retrouvé pendu dans un bâtiment de Hoi Yuen (…), 28 mars, université forestière de Nanjing, une étudiante retrouvée pendue dans le dortoir pour filles, stress…” De page en page, les cas désespérés se succèdent.
“Tiger mum”
Dès la naissance, chaque Chinois est lancé dans une course effrénée à la performance. Bousculé par sa “tiger mum”, ces mères-tigresses qui misent tout sur leur enfant – une restriction démographique imposée à partir de 1979 par la politique de l’enfant unique –, il travaille nuit et jour. Xhang, un graphiste venu en France pour intégrer les Beaux-Arts, raconte : “La Chine, c’est pas la France, vraiment pas. Ici, l’école est très facile. En Chine, on a beaucoup de travail, beaucoup de devoirs. On travaille tout le temps, tous les jours, tous les soirs, sans aucun moment de répit.”
Et à partir de 13 ans, il faut être le premier de la classe pour espérer intégrer une université. En commençant par obtenir l’équivalent du baccalauréat, infiniment plus difficile qu’en Europe. Les amis chinois de Rémi, jusqu’à 18 ans, ne “font que préparer le bac, en travaillant les maths et encore les maths. Une fois qu’ils l’ont obtenu, ils ont perdu le contact avec la réalité. En France, à 19 ans, t’es un adulte, là-bas, pas du tout. A l’université, il y en a qui lâchent, perdus et seuls, sans pouvoir jamais rien dire à leur famille. Impossible de reconnaître un échec.” Un manque de communication qui oppresse et stresse.
La peur de l’échec
Dans une société hyper individualiste et méritocratique au sens le plus brutal qui soit, les fossés générationnels condamnent au mutisme les étudiants en échec : “Pour les aînés, victimes de la révolution culturelle, la jeunesse chinoise d’aujourd’hui est constituée d’enfants gâtés. Ils n’ont pas connu le communisme, la pauvreté, la famine, la répression… Ils ont juste à faire des efforts scolaires”, explique Stéphanie Balme, chercheuse et professeure à Sciences-Po et auteur de La Tentation de la Chine – Nouvelles idées reçues sur un pays en mutation (Le Cavalier bleu).
En fin de parcours, le piège anxiogène se resserre. “L’angoisse de la jeunesse universitaire aujourd’hui, c’est de trouver un poste à la fin des études. Il y a trente ans, tout était pris en charge par l’Etat, qui leur trouvait un emploi à la sortie de l’université”, souligne Marianne Bastid-Bruguière, directrice de recherche au CNRS. A Shanghai, seuls 30 % des jeunes issus des promotions 2013 ont trouvé un emploi. Dans son journal intime, publié en 2009 par le Telegraph, une jeune étudiante chinoise écrit, avant de se suicider : “Je suis à l’université mais je ne trouve pas de travail. Quelle honte quand je devrai rentrer au village une fois diplômée… Je suis fatiguée. (…) Pourquoi tout est-il si difficile ?”
Olivia Muller
Contexte :
Avec près de 287 000 morts par an -–et quatre tentatives chaque minute –, la Chine enregistre un quart du total des suicides dans le monde. C’est la première cause de mortalité chez les jeunes âgés de 15 à 24 ans. Des milliers de jeunes Chinois subissent une pression psychologique trop forte due aux études, à l’emploi ou aux relations amoureuses. C’est ce que révèle, dès 2009, une étude de la Shanghai Education Commission.


QUEBEC : Comment communiquer sur le suicide? épisode de 30 secondes pour changer le monde

Comment communiquer sur le suicide? mardi, 22 octobre 2013 d'après http://www2.infopresse.com/blogs/actualites/archive/2013/10/22/article-42850.aspx

 
Cliquez ici pour accéder au site web de l'émission. * (
* malheureusement les video ne sont pas visbles hors Canada)
Le septième épisode de 30 secondes pour changer le monde portait sur le suicide; les publicitaires Anne Darche et Martin Ouellette, aux côtés du journaliste Thomas Leblanc, reviennent sur les moyens, parfois détournés, d'aborder cette question en publicité.
Le suicide est un sujet délicat à traiter en communication, notamment parce que les personnes qui songent à s'enlever la vie sont souvent imperméables aux messages qu'on leur envoie. «En tant que communicatrice, je me sens démunie, indique Anne Darche. Il semble que tout ce qu'on peut faire actuellement, c'est de communiquer un numéro de téléphone pour aider les gens en détresse. Mais comme publicitaire, j'aimerais faire plus pour cette cause.»
Comme avec plusieurs grands enjeux de société, l'un des moyens efficaces d'atteindre les gens préoccupés par le suicide est de s'adresser à ceux qui les entourent, comme le suggère Thomas Leblanc. «Nous sommes tous un peu responsables. Les publicités pour la prévention du suicide ne s'adressent pas uniquement à la personne qui veut passer à l'acte, mais bien à tout l'entourage.» Ce dernier doit être sensibilisé, puis demeurer aux aguets, car la mort est souvent le point d'orgue de plusieurs maux identifiables et nommables: faillite, divorce, perte d'un emploi, etc.
La technologie pourra éventuellement servir la cause. «Pensons aux moteurs de recherche, qui possèdent les moyens technologiques pour savoir, par exemple, quels types de recherche précèdent le passage à l'acte, suggère Martin Ouellette. Cela permettrait de communiquer le bon message à la bonne personne. Ce n'est pas une recette miracle, mais un moyen supplémentaire, facile et à portée de main.»
Selon les spécialistes, la communication entourant le suicide devrait avant tout témoigner du fait qu'une écoute, exempte de tout jugement, est encore possible auprès d'organismes d'aide aux personnes en détresse, notamment.
«Il faut faire comprendre que le suicide ne devrait jamais être considéré comme une alternative, présenter des options autres, mettre en place des lignes d'aide accessibles», conclut Martin Ouellette.
Réécoutez cette discussion, animée par Arnaud Granata, vice-président et directeur des contenus des Éditions Infopresse, sur le site web de l'émission, puis participez au débat en utilisant le mot-clic #30secondesTQ.

30 secondes pour changer le monde est une production d'Infopresse Télé pour Télé-Québec avec la participation financière du Fonds des médias du Canada ainsi que des crédits d'impôt fédéral et québécois. Le site a été réalisé avec la participation financière du Fonds Bell.

samedi 26 octobre 2013

SAINT VENANT (62) MANIFESTATION - 8 novembre 2013

Table ronde sur le thème « Prévention du suicide – parlons-en »
Le 8 novembre 2013, à Saint-Venant

La table ronde sur le thème « Prévention du suicide – parlons-en » se tiendra le vendredi 8 novembre 2013 de 14h à 17h (accueil à partir de 13h30) à l’EPSM Val de Lys Artois 20 rue de Busnes 62350 SAINT VENANT.
Programme

Table ronde sous la présidence du Professeur Guillaume VAIVA, Médecin responsable du service de Psychiatrie adultes – CHRU de Lille, Professeur des universités en psychiatrie :
Docteur Laurent LAUWERIER, Chef du pôle de Pédopsychiatrie : Le suicide chez l’Enfant et l’Adolescent, Aspects Psychopathologiques et Prévention.
Docteur Ruth WIERTZ, Praticien Hospitalier Pôle Centre - Pôle Pédopsychiatrique : Les Médecins : Une population à risque de suicide.
Docteur Alain BOITRELLE, chef du Pôle de Psychiatrie Adulte Centre : La prévention du suicide dans un service de Psychiatrie Adulte.

Modérateur : Dr Thierry DANEL, Directeur de la Fédération de Recherche en Santé Mentale Nord-Pas-de-Calais, psychiatre, PH-HDR, Responsable médical du CSAPA du CHRU de Lille
Inscriptions

Inscription obligatoire par mail

source info : http://www.santementale5962.com/actualites/l-agenda/article/table-ronde-sur-le-theme

Conduites suicidaires dans le Nord - Pas-de-Calais. Données récentes

Conduites suicidaires dans le Nord - Pas-de-Calais. Données récentes, Laurent Plancke, sociologue, chargé d’études à la F2RSM
Communication lors de la 5e journée scientifique de la F2RSM, le 17 octobre 2013


Consultez la présentation : ICI
Sources : http://www.santementale5962.com/nos-travaux/les-themes-d-etude-et-de-recherche/suicide-et-tentative-de-suicide/les-communications-26/article/conduites-suicidaires-dans-le-nord

PRESSE : LIMOGES PRESENTATION D'ACTION ASSOCIATION "Suicide : la détresse silencieuse des agriculteurs"

Suicide : la détresse silencieuse des agriculteurs

Limoges 21/10/13 *

ILLUSTRATION SUICIDE DES AGRICULTEURS - JOUHANNAUD Thomas

Les difficultés économiques et le désespoir grandissent dans le monde agricole. L’association Solidarité paysans limousins leur offre une main tendue.
Michel y a pensé (*). Souvent. En finir. Pour que cesse enfin son calvaire. À bientôt 50 ans, et célibataire, ce producteur laitier de l’ouest de la Haute-Vienne est pris dans une spirale infernale qui lui semble sans issue.


Avec 20 vaches laitières, sur 35 hectares sa petite exploitation est en train de prendre l’eau de toute part. Faute de trésorerie suffisante, il a de plus en plus de difficultés à nourrir ses animaux. Les problèmes sanitaires se multiplient sur ses vaches. Plus fragiles, elles produisent moins de lait. Les rentrées financières se réduisent. Les frais de vétérinaires et les charges plombent ses finances. Et puis son banquier qui l’appelle tous les jours ou presque. (...)


Avec les voisins
« C’est le conseiller général du canton qui nous a alertés sur sa situation. Sans son intervention, on pouvait craindre le pire pour lui, explique Olivier Hameillon, animateur de l’association Solidarité paysans limousins. » (...)

« Dans de nombreux cas, ce sont les voisins qui nous avertissent, confirme Hubert Juillard, président de Solidarité paysans, agriculteur retraité à Pierre-Buffière. (...) La détresse morale et psychologique s’est accentuée depuis quatre ans. La solitude et la dépression sont importante. On voit des agriculteurs s’inscrire au Secours Populaire ou au Restos du cœur pour manger. Mais beaucoup ont du mal à admettre leurs problèmes car la ferme c’est l’homme. » (...)

(*) Les prénoms ont été changés mais les cas décrits sont bien réels.

Retrouver l'intégralité de cet article dans votre journal La Montagne de demain matin, mardi 22 octobre.
http://www.lamontagne.fr/auvergne/actualite/2013/10/19/suicide-la-detresse-silencieuse-des-agriculteurs_1738116.html


INFO ++

Solidarité Paysans Limousin

SAFRAN
2, av. Georges GUINGOUIN
CS 80912 Panazol
87017 LIMOGES cedex 1
Tél/Fax : 05 87 50 41 18 - 06 67 65 30 65
http://www.solidaritepaysans.org/index.php?rubrique_id=145

MOBILISATION D'ACTEURS SOCIAUX : "Le cri de détresse d'un travailleur indépendant "

Le cri de détresse d'un travailleur indépendant
"On va assister à un suicide." Ce vendredi 25 octobre au matin, l'association Sauvons Nos Entreprises (SNE) qui défend depuis trois ans les TPE contre " les dérives de la caisse du Régime Social des Indépendants (RSI) ", a publié et relayé la lettre d'un artisan menaçant de mettre fin à ses jours.
Pascal Geay, président de l'association, nous explique pourquoi.

Par Sébastien Pommier pour LEntreprise.com, publié le 25/10/2013 http://lentreprise.lexpress.fr/ressources-humaines/le-cri-de-detresse-d-un-travailleur-independant_43862.html

"On va assister à un suicide." Ce vendredi 25 octobre au matin, l'association Sauvons Nos Entreprises (SNE) a publié et relayé la lettre d'un artisan menaçant de mettre fin à ses jours.

istock
L'Entreprise : Vous avez décidé de diffuser la lettre de cette personne menaçant de mettre fin à ses jours. Pourquoi ?

Pascal Geay : Habituellement, on ne publie jamais ce genre de messages. Mais vu l'ampleur de sa détresse, on l'a fait pour que les gens lui envoient des e-mails de soutien. Beaucoup l'ont fait. Dès qu'on aura des nouvelles positives, ce que j'espère vivement, on l'enlèvera car c'est à double tranchant.
Vous recevez beaucoup de mails comme celui-ci?

Les gens sont à bout. On parle des suicides des agriculteurs, mais moi je suis persuadé que chez les artisans, les commerçants et les libéraux, c'est puissance 40 ! L'association doit recevoir une bonne trentaine de messages de détresse par semaine. C'est vrai que quand vous êtes en liquidation et que les huissiers viennent faire l'inventaire des biens, la situation est terrible.
Comment jugez-vous l'évolution de la situation des indépendants ?

A la base notre association n'était pas là pour faire du cas par cas, mais plutôt pour régler les problèmes, notamment avec le RSI, pour que tous les indépendants puissent travailler correctement. Ce que ce Monsieur a écrit dans son courrier, je l'ai subi, il y a un an. La dépression, l'envie d'en finir... Je suis passé par cette phase moi aussi. Je comprends très bien la situation et hélas on est nombreux comme cela.

Sur La Rochelle, j'ai un cas précis qui me revient. Il y a un an et demi, un vendredi soir, j'étais parti boire le café chez un ami, gérant d'une boutique. Sa femme venait de le quitter, elle ne supportait plus la pression des huissiers. Il m'a dit " Pascal, ne t'inquiète pas. Je vais régler le problème, ça va être rapide ". Le soir même il s'est pendu.
Vous incriminez beaucoup le RSI dans vos actions ? Mais n'est-ce pas plus compliqué que cela ?

En effet. Derrière le RSI, il y a aussi les banques qui ne jouent pas le jeu. L'an passé, en Picardie, une personne a mis fin à ses jours parce que sa banque ne voulait pas lui accorder de crédits pour payer les cotisations qu'il devait au RSI. Et ainsi pouvoir toucher sa retraite.

On essaie de faire comprendre la détresse des travailleurs indépendants. On propose des choses, on frappe aux portes, mais c'est verrouillé de partout. On joue avec la vie des gens.
En savoir plus sur http://lentreprise.lexpress.fr/ressources-humaines/le-cri-de-detresse-d-un-travailleur-independant_43862.html#GPZ5VRJioFD60cD1.99

Publication INVS Étude exploratoire Mise en place d’un système de surveillance des suicides en lien avec le travail

Mise en place d’un système de surveillance des suicides en lien avec le travail
Étude exploratoire

Auteur(s) : Bossard C, Cohidon C, Santin G
Editeur(s) : Institut de veille sanitaire
ISSN : 1956-5488
ISBN NET : 978-2-11-138350-0
Citation suggérée : Bossard C, Cohidon C, Santin G. Mise en place d’un système de surveillance des suicides en lien avec le travail. Étude exploratoire. Saint-Maurice : Institut de veille sanitaire ; 2013. 90 p.
Publication non disponible au format papier

RÉSUMÉ :

En France, la question des suicides en lien avec le travail est soulevée avec une acuité particulière depuis plusieurs années.
Ce phénomène semble s’être amplifié sans qu’il soit possible pour l’instant de le quantifier. L’objectif de cette étude exploratoire est de tester l’utilisation de sources de données existantes françaises (système multi-sources) pour estimer la fréquence des suicides liés au travail et les décrire. L’étude a été conduite en deux étapes : une exploration des sources de données disponibles et pertinentes pour une telle surveillance et une étude pilote à l’échelle régionale. Six sources de données potentiellement utilisables ont été identifiées, dont quatre considérées comme majeures : les données de mortalité du Centre d’épidémiologie sur les causes médicales de décès (CépiDc), les données de réparation au titre des accidents du travail des régimes de sécurité sociale, les rapports des structures médico-légales et les signalements de l’Inspection du travail. L’exploration des données et l’étude pilote ont montré que l’accès à ces sources était plus ou moins facile, qu’aucune source n’était exhaustive, et que chacune d’entre elles présentaient des limites différentes (population couverte, absence de centralisation et d’informatisation des données, sous-déclaration…). Néanmoins, malgré ces limites et difficultés, la mise en place d’un système de surveillance pourrait être envisageable. De plus, une des sources, les instituts médico-légaux, paraît être particulièrement incontournable. Cependant, le recours à cette source d’information nécessiterait le développement d’un système d’enregistrement informatique des données, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui.
Rapport  [pdf - 1,72 Mo]
Synthèse  [pdf - 548,28 Ko]

Disponible en ligne La prévention du suicide en milieu carcéral Commission Albrand 2009

La prévention du suicide en milieu carcéral - Commission présidée par le docteur Louis Albrand
http://www.ladocumentationfrancaise.fr/rapports-publics/094000387-la-prevention-du-suicide-en-milieu-carceral-commission-presidee-par-le-docteur?xtor=EPR-526


Auteur(s) :

ALBRAND Louis

FRANCE. Ministère de la justice

Editeur :

Ministère de la justice

Date de remise : Août 2009
310 pages

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Sommaire

Comment assurer la prévention et la lutte contre les suicides en milieu carcéral, notamment dans le contexte de recrudescence du nombre de suicides observé en 2008 ? L'objet du présent rapport est de dresser à la fin de l'année 2008 un bilan du dispositif de prévention du suicide en milieu carcéral et de proposer de nouvelles orientations, voire des actions concrètes complémentaires d'amélioration de la politique de prévention. Il présente en ce sens vingt recommandations axées autour de quatre priorités : accentuer la formation des personnels ; améliorer la détection du risque de suicide ; renforcer la protection des personnes détenues ; améliorer la "postvention" et les connaissances, ou comment gérer l'après-suicide ?