Baisse des suicides au Japon
lien http://www.dombosco.fr/article-baisse-des-suicides-au-japon-114508807.html
Pour la première fois depuis quinze ans au Japon, le nombre de
suicides est passé en dessous de la barre des 30 000 en 2012 : il n’y a
eu que 27 766 cas, soit une diminution de
9,4% par rapport à 2011.
Le nombre annuel de suicides était resté compris entre 20 000 et 26 000 tout au long des années 1978 à 1997, avant de franchir la barre des 30 000 en 1998. Depuis, et jusqu’en 2011, il était resté supérieur à ce seuil.
L’Agence Nationale de la Police vient de publier ses statistiques pour l’année 2012. Quelque 19 216 hommes se sont tués, soit 1 739 de moins qu’en 2011. C’est la première fois depuis 15 ans qu’ils sont moins de 20 000 à le faire. Quant aux femmes, elles ont été 8 550, soit 1 146 de moins qu’en 2011.
Un responsable du Cabinet du Premier Ministre, chargé de superviser les actions de prévention du suicide, attribue dans une large mesure les mérites de cette baisse aux efforts déployés par les autorités locales, tels que la promotion de l’assistance et l’amélioration des capacités de diagnostic dans les cliniques psychiatriques. Confronté à un taux de suicide obstinément élevé, le Japon a publié en août 2012 un guide de la prévention.
Mais le Cabinet ne se satisfait pas de cette baisse ponctuelle et souligne qu’il faut persévérer, vu que le taux de suicide au Japon est toujours élevé.
Les statistiques montrent aussi que, sur neuf des douze mois de 2012, le nombre mensuel de suicides a été inférieur à ce qu’il avait été en 2011. Le mois de mai a ainsi vu baisser son nombre de suicides de 25,5% par rapport à mai 2011. En juin, la baisse a été de 24,1%. Il faut dire qu’en 2011, beaucoup de Japonais avaient attenté à leur vie après les catastrophes du 11 mars.
C’est le mois de mars qui a vu le plus grand nombre de Japonais se suicider en 2012 : ils ont été 2 584. Cela n’a rien à voir avec l’anniversaire de Fukushima mais se reproduit chaque année : le 31 mars marque en effet la fin de l’année fiscale, donc l’époque où il faut faire le bilan comptable des entreprises et des commerces…
« L’approche communautaire de ces trois dernières années, aidée par 10 milliards de Yens de subventions publiques, s’est montrée efficace. Elle a permis au secteur privé d’offrir des consultations gratuites et de mettre en place des hotlines », explique Yutaka Motohashi, vice-président de l’Université d’Akita et qui étudie la prévention des suicides.
Bien que le Japon ait la réputation d’être un pays de suicide, il n’occupe que le 9e rang mondial, derrière la Corée du Sud, la Lituanie, la Russie, la Guyane, le Kazakhstan, la Biélorussie, la Somalie, la République populaire de Chine et la Hongrie.
A titre de comparaison, le taux de suicide est de 21,8 pour 100 000 habitants au Japon, et de 15 pour 100 000 en France. Mais paradoxalement les adolescents français se suicident plus que leurs homologues japonais.
Le nombre annuel de suicides était resté compris entre 20 000 et 26 000 tout au long des années 1978 à 1997, avant de franchir la barre des 30 000 en 1998. Depuis, et jusqu’en 2011, il était resté supérieur à ce seuil.
L’Agence Nationale de la Police vient de publier ses statistiques pour l’année 2012. Quelque 19 216 hommes se sont tués, soit 1 739 de moins qu’en 2011. C’est la première fois depuis 15 ans qu’ils sont moins de 20 000 à le faire. Quant aux femmes, elles ont été 8 550, soit 1 146 de moins qu’en 2011.
Un responsable du Cabinet du Premier Ministre, chargé de superviser les actions de prévention du suicide, attribue dans une large mesure les mérites de cette baisse aux efforts déployés par les autorités locales, tels que la promotion de l’assistance et l’amélioration des capacités de diagnostic dans les cliniques psychiatriques. Confronté à un taux de suicide obstinément élevé, le Japon a publié en août 2012 un guide de la prévention.
Mais le Cabinet ne se satisfait pas de cette baisse ponctuelle et souligne qu’il faut persévérer, vu que le taux de suicide au Japon est toujours élevé.
Les statistiques montrent aussi que, sur neuf des douze mois de 2012, le nombre mensuel de suicides a été inférieur à ce qu’il avait été en 2011. Le mois de mai a ainsi vu baisser son nombre de suicides de 25,5% par rapport à mai 2011. En juin, la baisse a été de 24,1%. Il faut dire qu’en 2011, beaucoup de Japonais avaient attenté à leur vie après les catastrophes du 11 mars.
C’est le mois de mars qui a vu le plus grand nombre de Japonais se suicider en 2012 : ils ont été 2 584. Cela n’a rien à voir avec l’anniversaire de Fukushima mais se reproduit chaque année : le 31 mars marque en effet la fin de l’année fiscale, donc l’époque où il faut faire le bilan comptable des entreprises et des commerces…
« L’approche communautaire de ces trois dernières années, aidée par 10 milliards de Yens de subventions publiques, s’est montrée efficace. Elle a permis au secteur privé d’offrir des consultations gratuites et de mettre en place des hotlines », explique Yutaka Motohashi, vice-président de l’Université d’Akita et qui étudie la prévention des suicides.
Bien que le Japon ait la réputation d’être un pays de suicide, il n’occupe que le 9e rang mondial, derrière la Corée du Sud, la Lituanie, la Russie, la Guyane, le Kazakhstan, la Biélorussie, la Somalie, la République populaire de Chine et la Hongrie.
A titre de comparaison, le taux de suicide est de 21,8 pour 100 000 habitants au Japon, et de 15 pour 100 000 en France. Mais paradoxalement les adolescents français se suicident plus que leurs homologues japonais.
Lien : Le suicide au Japon (en 2010)
