A.-L. Guenegou a 
, F. Behar b, F. Abdallah b, W. Mobarak b, O. Veysseyre a, E. Ballanger c
, F. Behar b, F. Abdallah b, W. Mobarak b, O. Veysseyre a, E. Ballanger c
a Médecin gérontopsychiatre. Unité fonctionnelle de
géronto-psychiatrie, service B1, hôpitaux universitaires Henri-Mondor,
site hôpital Dupuytren, 1, rue Eugène-Delacroix, 91210 Draveil, France
b Médecin
gériatre. Unité fonctionnelle de géronto-psychiatrie, service B1,
hôpitaux universitaires Henri-Mondor, site hôpital Dupuytren, 1, rue
Eugène-Delacroix, 91210 Draveil, France
c Médecin
responsable du service B1. Hôpitaux universitaires Henri-Mondor, site
hôpital Dupuytren, 1, rue Eugène-Delacroix, 91210 Draveil, France
Auteur correspondant. Hôpital Dupuytren, 1, rue Eugène-Delacroix, 91210 Draveil, France.
Sous presse. Épreuves corrigées par l'auteur.
Disponible en ligne depuis le mercredi 29 août 2012
Résumé
Objectif
Évaluation en pratique clinique du risque suicidaire par calcul de prévalence et recherche de facteurs de vulnérabilité.
Méthode
Cette
étude rétrospective porte sur les patients admis sur une période de six
mois dans une unité de géronto-psychiatrie. La mention d’un risque
suicidaire à l’entretien psychiatrique d’entrée a été recherchée ainsi
que la présence de facteurs de vulnérabilité décrits par l’Anaes devenue
HAS.
Résultats
La
prévalence des idées suicidaires à l’entrée dans notre unité est de
8,2 % (huit patients sur 97 admis). L’ensemble de notre cohorte est à
risque suicidaire au vu de la fréquence des facteurs de vulnérabilité.
Conclusion
Le
dépistage systématique d’idées suicidaires par l’interrogatoire est la
méthode la plus sensible de dépistage dans notre unité. Des outils plus
précis sur l’évaluation du risque suicidaire sont à développer.
Mots clés : Risque suicidaire, Sujet âgé, Facteurs de vulnérabilité au suicide
