vendredi 28 décembre 2012

AUTRES PAYS ACTU ENQUETE SUR LES IDEES SUICIDAIRES EN CALIFORNIE

- Plus d'un demi-million de Californiens ont envisagé le suicide 
source "More than half a million Californians contemplate suicide" december 19, 2012  By: Robin Wulffson, M.D. sur http://www.examiner.com/article/more-than-half-a-million-californians-contemplate-suicide 
Selon une nouvelle étude publiée Décembre 19, par l'UCLA Center for Health Policy Research, plus d'un demi-million d'adultes en Californie ont sérieusement pensé à se suicider au cours de l'année précédente.
Les chercheurs de l'UCLA notent que leur étude, dont les données accessibles à partir de l'Enquête 2009 California Health Interview (CHIS), est le premier par le centre à se concentrer sur les idées suicidaires.
Les chercheurs soulignent qu'en Californie, le suicide est la 10e cause de décès. Chaque jour, une moyenne de neuf décès par suicide se produisent dans l'état. L'auteur principal, David Grant, Ph.D. a déclaré: «Le suicide est complexe et toujours dévastateur. Notre recherche identifie certaines populations qui sont à risque élevé de comportement suicidaire, et nos résultats peuvent aider à cibler les efforts de prévention et, je l'espère, de sauver des vies. "
Parmi les conclusions de l'étude:

    
Gays, lesbiennes, bisexuels sont les plus à risque: les Californiens gays, lesbiennes et bisexuels étaient plus de trois fois plus susceptibles (6,5%) que tous les adultes (1,8%) à avoir sérieusement pensé à se suicider au cours de l'année précédente.
   
des pensées suicidaires élevés pour les Américains Indiens, les autochtones d'Alaska: Parmi tous les groupes ethniques, les Amérindiens et les Autochtones de l'Alaska avaient le niveau le plus élevé d'idées suicidaires (6,2%).
    
Les personnes handicapées, les fumeurs aussi à risque: Adultes qui ont déclaré un handicap en raison de son état physique, mental ou émotionnel étaient quatre fois plus susceptibles (4,2%) que tous les adultes de déclarer avoir des pensées suicidaires. Près de 5% des fumeurs ont aussi eu des pensées suicidaires.
    
Les différences de mariés, non mariés adultes: Les adultes qui ont dit qu'ils étaient mariés ont déclaré une baisse des taux d'idées suicidaires (1,1%) que ceux qui n'étaient pas mariés (2,6%)
    
Adultes à risque ne reçoivent pas le traitement dont ils ont besoin: La majorité (65%) des adultes qui ont besoin de services de santé mentale pour détresse psychologique grave et qui avaient des pensées suicidaires ont reçu un peu ou pas de traitement

 
Des taux plus élevés de suicide dans les comtés du nord et la Sierra: environ 2,1% des adultes dans des
comtés du nord de la Californie et la Sierra  avaient sérieusement pensé au suicide durant l'année écoulée, un résultat qui concorde avec les décès signalés par suicide basée sur les données de 2009 de l'état civil. La région de Sacramento et Los Angeles ont signalé des taux similaires de pensées suicidaires, mais leurs taux de suicide étaient plus bas.
Le rapport complet est disponible à ce lien.

AUTRES PAYS : Articles de Recherche en ligne

Sur http://www.suicidology-online.com/articles.html

2012 (vol. 3)

-Attempted Suicide Related Posttraumatic Stress Disorder in Depression – An Exploratory Study
Birgit Bill, Lina Ipsch, Susanne Lucae, Hildegard Pfister, Markos Maragkos, Marcus Ising, Thomas Bronisch
Birgit Bill, PhD1, 2, Lina Ipsch, PhD2, Susanne Lucae, MD, PhD2, Hildegard Pfister2,
Markos Maragkos, PhD1, Marcus Ising, PhD2, Thomas Bronisch, MD2
1 Department of Clinical Psychology, Ludwig-Maximilians-University, Munich, Germany
2 Max Planck Institute of Psychiatry, Munich, Germany

Suicidology Online 2012; 3:138-144. Original Research

Les études évaluant la régulation des hormones de stress après une tentative de suicide ont signalé un modèle endocrinien semblable au syndrome de stress post-traumatique (PTSD). Ces conclusions ont conduit à l'hypothèse que la tentative de suicide peut déclencher l'apparition de symptômes comme le PTSD. Pour tester cette hypothèse, nous avons rétrospectivement évalué l'incidence de stress post-traumatique à la suite d'une tentative de suicide chez les patients déprimés participant au projet Munich Antidepressant Response Signature (MARS) . 30 patients ayant des antécédents de tentative de suicide ont été inclus. 46,7% de ces patients ont signalé des symptômes du PTSD- spécifiquement en réponse à la tentative de suicide et indépendante des autres expériences traumatisantes passées. Le risque de développer le PTSD après une tentative de suicide augmente avec la gravité de la tentative de suicide et les précautions prises pour empêcher la découverte. Nos résultats suggèrent que les patients déprimés ayant survécu à une expérience de tentative de suicide avec traumatisme grave sont susceptibles d'induire le PTSD. Nous concluons que le PTSD spécifiques à des interventions médicales et psychologiques doivent être pris en considération après des tentatives de suicide graves.


- A Comparison of Suicide Characteristics and Precipitating Circumstances by Age Group Among Maryland Residents: Data from the Maryland Violent Death Reporting System, 2003-2009
Thomas Manion, Adebola Akinyemi, Ismail Nooraddini, Elizabeth Haile
Maryland Department of Health and Mental Hygiene, USA

Suicidology Online 2012; 3:131-137.Original Research

Cet article analyse les caractéristiques et les circonstances précipitantes des décès par suicide des résidents du Maryland entre 2003 et 2009. Toutes les variables sont comparées entre quatre groupes d'âge: 19 ans et moins, 20-34, 35-64 et 65 et plus. Plusieurs différences significatives ont été observées entre les groupes d'âge, y compris les causes de la mort et de la toxicologie post-mortem. Le plus remarquable, cependant, étaient les différences dans les circonstances précipitantes. Les suicides dans le groupe des plus jeunes étaient plus susceptibles d'être attribués à un problème scolaire ou un problème interpersonnelle avec des partenaires non intime . Inversement, les suicides dans les 20-34 et 35-64 les groupes d'âge étaient principalement en raison de problèmes professionnels ou financiers. Enfin, les problèmes de santé physique et la mort récente d'un ami ou membre de la famille semblait contribuent le plus aux suicides des ainés. Ces écarts d'âge illustrent la nécessité de cibler la prévention du suicide aux différents âges, plutôt que d'évaluer les victimes de suicide comme un groupe homogène singulier. Des recherches plus ciblées et des mesures de prévention ciblées seraientt faire un usage plus efficace des ressources limitées disponibles dans ce domaine.


- Perceptions of Suicide Risk and Coping in Latino and White Adolescents and Young Adults: A Pilot Study Informing Suicide Prevention Efforts
Carolyn Garcia1, David A. Klingbeil1, Kristina Reigstad2, Alaa Houri1, Chih-Yuan S. Lee3,
Yoonhee Sung1, Emma Hamilton1, and Bonnie Klimes-Dougan1,
University of Minnesota, USA1
University of St. Thomas, USA2
Montclair State University, USA3
Suicidology Online 2012; 3:124-130. Original Research


Aux États-Unis, les adolescents et les jeunes adultes latinos sont parmi les groupes ethniques ayant le plus fort taux de dépression et tentatives de suicide. Il est important de comprendre les perceptions de la maladie mentale chez les jeunes Latino aux États-Unis pour intervenir de manière appropriée. Le but de cette étude pilote (N = 84) était d'explorer les perceptions de risque de suicide des adolescents et des jeunes adultes et des stratégies d'adaptation pour examiner les différences de perception entre les deux groupes de diverses origines ethniques. Les participants latino-américains et un groupe assorti de répondants blancs ont rempli un questionnaire de sensibilisation au suicide pour évaluer les perceptions du risque de suicide ainsi que des articles pertinents pour y faire face - y compris la recherche d'aide, des stratégies mal adaptées et de la normalisation du suicide. Les groupes ont rapporté des perceptions généralement conformes de risque de suicide et d'adaptation. Il y avait quelques différences intrigantes entre les Latinos et les Blancs. Les Latinos étaient moins susceptibles de demander conseil auprès d'un ami pour un autre ami suicidaire et de caractériser ceux qui meurent par suicide comme des malades mentaux. Ces données donnent un aperçu potentiellement importants sur la perception de suicide chez les membres de la communauté latino-américaine et sur la nécessité de poursuivre les recherches sur d'autres questions pertinentes (par exemple, y compris l'appartenance religieuse et le statut d'immigrant) pour répondre au besoin pressant d'approches adaptées culturellement de prévention du suicide .

- The Role of Childhood Sexual Abuse, Childhood Gender Nonconformity, Self-Esteem and Parental Attachment in Predicting Suicide Ideation and Attempts in Turkish Young Adults
Mehmet Eskin, Department of Psychiatry, Faculty of Medicine, Andnan Menderes University, Aydin, Turkey
Suicidology Online 2012; 3:114-123.Original Research

Les décès et les comportements suicidaires chez les jeunes sont les principaux problèmes de santé publique. Cette étude a examiné le rôle de l'abus sexuel dans l'enfance (CSA), l'estime de soi, de la non-conformité entre les sexes enfance (CGN) et de l'attachement parental dans la prédiction des idées suicidaires et des tentatives en 1203 étudiants universitaires turcs (dont 696 femmes) . Les participants ont rempli un auto-questionnaire contenant des questions sur le comportement suicidaire et les mesures de la CSA, la CGN, l'estime de soi et l'attachement parental. des T-essais ont été employés pour comparer des sexes et des coefficients de corrélation pointbiserial ont été calculés entre les variables de facteur prédictif et le comportement suicidaire.La procédure logistique d'analyse de régression a été utilisée pour identifier les facteurs prédictifs indépendants de l'idéation suicidaire et des tentatives. De l'échantillon total, 42,5% ont déclaré des idées suicidaires et 11.5% des tentatives de suicide. CSA a apporté une contribution indépendante à la prédiction de l'idéation suicidaire. La faible estime de soi était un facteur prédictif indépendant de l'idéation suicidaire chez les deux sexes et les tentatives de suicide chez les femmes. CGN était un prédicteur indépendant de l'idéation suicidaire chez les deux sexes. Faible attachement à la mère pour les femmes et l'attachement au père faible pour les hommes était de facteurs prédictifs significatifs d'idées suicidaires et de tentatives. Les idées suicidaires et les tentatives sont des événements fréquents chez les étudiants universitaires. Il est conclu que l'estime de soi, CSA, CGN et l'attachement parental doit être pris en considération dans l'évaluation et la conception d'interventions contre le risque de suicide.

- Suicidal expressions among the Swedish reindeer-herding Sami population
Niclas Kaiser, Ellinor Salander Renberg, Department of Clinical Sciences, Division of Psychiatry, Umeå University, Umeå, Sweden

Suicidology Online 2012; 3:102-113.Original Research

L'objectif de cette étude était d'étudier les expressions suicidaires chez les éleveurs de rennes Sami en Suède. Sujets: Un total de 315 éleveurs de rennes Sami (167 hommes, 148 femmes) ont été comparées à des populations de référence géographique assorties comprenant 1354 personnes (652 hommes, 702 femmes). Méthodes: Un questionnaire mesurant les différents aspects du comportement suicidaire, comme l'exposition au suicide et idées suicidaires significatives de tiers, de propres problèmes suicidaires et attitudes envers le suicide, a été distribué aux membres des villages sami par les dirigeants de la communauté et au groupe de référence par la poste. Les données ont été analysées à l'égard de la population, le sexe, le groupe d'âge, la santé mentale, la consommation d'alcool, la tension due au travail et à l'éducation conventionnel.
résultats: La comparaison entre les groupes n'a pas révélé de différences dans les attitudes envers le suicide, cependant elle a montré une exposition sensiblement plus élevée au suicide et au comportement suicidaire des tiers significatifs dans le groupe de Sami
Comparé au groupe de référence, les femmes de Sami et particulièrement les hommes de Sami ont rapporté une plus forte présence de divers types de problèmes suicidaires, en particulier idéation suicidaire. En outre, l'inquiétude et la consommation d'alcool sont associés aux expressions suicidaires dans le groupe de Sami. Conclusion: L'étude identifie le fait d’être hommes ou femmes d'éleveurs de rennes samis à un risque particulier pour les expressions suicidaires. Une attention particulière devrait être accordée aux jeunes et aux hommes d'âge moyen Sami sur la consommation dangereuse d'alcool et sur l'anxiété.

- An Ecological Approach to Preventing Suicide Using the National Violent Death Reporting System and County Level Health Status Data
Sabrina Walsh, DrPH1, 
Richard Charnigo, PhD2
1Department of Epidemiology, College of Public Health,
University of Kentucky, Lexington, Kentucky, USA
2Associate Professor, Departments of Statistics and Biostatistics, College of Public Health,
University of Kentucky Lexington, Kentucky, USA

Suicidology Online 2012; 3:92-101.Original Research

La violence est une principale cause de mortalité aux États-Unis, ce qui représente environ 50.000 décès par an, dont la majorité des morts violentes sont des suicides. Nous utilisons un modèle de régression Poisson pour identifier les combinaisons de caractéristiques au niveau des comtés qui sont associés à des taux de suicide élevés. La conclusion la plus frappante dans notre étude était que le taux de chômage augmente en même temps que le taux de suicides des comtés. Connaissances sur les caractéristiques des communautés où le suicide est plus fréquent peut suggérer la meilleure façon de construire des interventions efficaces et cibler des ressources limitées pour ces interventions.


- Attempted suicide in Fiji
Connie Henson1,, Alan Taylor2, Joanne Cohen3, Alita Q. Waqabaca3, Saral Chand3
1 Learning Quest Pty Ltd, Sydney, Australia
2 Macquarie University, Sydney, Australia
3 Pacific Counselling and Social Services, Lautoka, Fiji

Suicidology Online 2012; 3:83-91.Original Research

Les caractéristiques de clients hospitalisés qui ont été orientées vers la consultation en raison de tentatives de suicide ont été comparés à ceux des clients hospitalisés qui ont été orientées en consultation pour des raisons autres que la tentative de suicide dans les quatre hôpitaux principaux des Fidji. La prévalence des signes avant-coureurs de clients ciblés pour tentative de suicide a été explorée afin de mieux comprendre les facteurs associés à une tentative de suicide aux Fidji, fournissant ainsi des informations pour éclairer la pratique clinique dans les îles Fidji. La régression logistique binaire et les statistiques multivariables de régression ont été employées pour évaluer les relations entre les caractéristiques et le groupe sociodémographiques de référence. Sur les 5581 cas hospitalisés qui ont été orientées vers la consultation 2,7% ont été envoyés pour tentative de suicide. Ceux du groupe des tentatives de suicide étaient plus susceptibles d'être non-indigènes fidjiens, de sexe masculin, plus jeune, célibataire et avec de l'enseignement supérieur. Les déclencheurs les plus prédominants identifiés par ceux des tentatives de suicide étaient les suivants: perte, y compris interpersonnelle, l'identité et l'instabilité financière aussi bien que de famille. Plus de la moitié des personnes qui avaient tenté de se suicider dans cet échantillon ont reconnu avoir une faible maîtrise de soi, qui a été constitués selon l'âge, la race et le sexe. Plus de 10% ont reconnu une tentative précédente. Il y avait des différences significatives dans la présence de signes avant-coureurs entre le début et la fin de la consultation. Tentative de suicide est un problème de santé publique important dans les îles Fidji. Les facteurs prédictifs démographiques et cliniques spécifiques peuvent aider les conseillers en ciblant les personnes les plus à risque.


- A Protocol Analysis of the Reasons for Living Scale Items with a Sample of Gay, Lesbian, and Bisexual Adults
Karmen M. Garrett, Charles A. Waehler, James R. Rogers, The University of Akron, USA

Suicidology Online 2012; 3:72-82.Original Research

Un échantillon d'adultes gais, lesbiennes et bisexuels (N = 19) a été interrogé sur leur perception de la pertinence et de l'interprétation des items de "the Reasons for Living Inventory" (Linehan et al, 1983.). Les entrevues ont révélé que de nombreux items de RLF sont jugés pertinents à ces participants LGB. Toutefois, les participants ont également révélé qu'un certain nombre d'items ont transportés des hypothèses de trajectoires de vie classiques hétérosexuels et de systèmes de croyance de pertinences limitées pour les expériences LGB. Dans l'ensemble, les résultats de ces entretiens donnent à penser que les recherches antérieures avec des adultes LGB indiquant moins de raisons de vivre comme approuvés sur le RLF, peut avoir été un objet façonné du manque d'alignement des articles avec les expériences des membres de cette population. Sur la base de ces résultats, des suggestions sont faites pour le développement d'une version du RFL en utilisant un langage plus inclusif, spécifiquement concentrée sur les expériences des personnes de LGB.

- Protective Functions of Religious Traditions for Suicide Risk
Graham Nelson, Ryan Hanna, Alaa Houri, Bonnie Klimes-Dougan, University of Minnesota, USA
Suicidology Online 2012; 3:59-71. Revue

Il est généralement admis que la religion agit généralement comme un facteur de protection contre le comportement suicidaire.
Toutefois, il reste un débat sur les différents mécanismes qui sous-tendent cette relation et comment ces mécanismes peuvent fonctionner à travers les différentes traditions religieuses. Le but de cette examen de la revue est d'examiner les thèmes précédents dans la littérature qui se sont concentrés principalement sur des croyances religieuses, y compris l'étude des pratiques religieuses qui peuvent servir à recueillir un réseau de protection sociale. Nous considérons que les croyances religieuses, les pratiques religieuses, et l'appui empirique illustre l'importance pour des traditions religieuses fondamentales, y compris les pratiques qui ont leurs racines dans les traditions judéo/chrétienne (juive, catholique et protestante), islamique, hindouiste et bouddhiste. Des implications de ces conclusions sont discutées et la valeur d'élargir plus loin l'identification des mécanismes potentiels de la pertinence est envisagée.

- Gaia, Suicide and Suicide Prevention
David Lester, The Richard Stockton College of New Jersey, USA

Suicidology Online 2012; 3:51-58.Essai

Gaia Hypothesis, dans lequel la Terre est considérée comme un système d'auto-régulation, est exploré à travers la suicidologie. Sept questions sont soulevées par l'application de l'hypothèse Gaïa au comportement suicidaire: (1) Le suicide est toujours un acte rationnel? (2) Quelle est la fréquence de la pénibilité comme un motif de suicide? (3) le suicide peut-il être un comportement instinctif ? (4) le suicide bénéficie-t-il à la société ? (5) le suicide est-il trouvé chez les animaux autres que des humains ? (6) pourquoi n'avons-nous pas eu un impact majeur sur le taux de suicide en dépit de tous nos efforts et avons-nous jamais eu un impact ? (7) y a-t-il un taux naturel de suicide?


- Youth Suicide as a “Wild” Problem: Implications for Prevention Practice
Jennifer White , School of Child and Youth Care University of Victoria

Suicidology Online 2012; 3:42-50. Commentaire

Résumé: L'intension de cet article est d'explorer l'idée que le suicide de la jeunesse - qui est conceptualisé comme un problème instable, de contingence historique, et indiscipliné - ne peut pas être résolu, ni contenu, grâce à un recours exclusif à des interventions pré-déterminées, universelles ou normalisées . Informé par une perspective constructiviste, les problèmes sociaux tels que le suicide des jeunes sont compris comme constitué par la langue et d'autres pratiques relationnelles.
Basé sur une lecture étroite de la littérature sur la prévention du suicide en milieu scolaire ordinaire, il est soutenu que le suicide des jeunes a été en grande partie construit comme un «problème apprivoisé», et ceci place consécutivement certaines limites sur ce qui pourraient être pensée, dit ou fait en réponse. Le suicide chez les jeunes doit etre ré-imaginer comme un problème «sauvage» et instable qui est profondément ancrée dans les contextes locaux, historiques et relationnels, des possibilités plus étendues de penser, d'apprendre et de répondre pourraient devenir disponibles. Les implications pour la prévention du suicide en milieu scolaire sont discutées.


- Predictors of suicidal ideation among depressed inpatients in a Malaysian sample
Chan Lai Fong, Shamsul Azhar Shah & Thambu Maniam National University of Malaysia Medical Centre (UKMMC)

Suicidology Online 2012; 3:33-41.Original Research

Cette étude vise à déterminer les facteurs prédictifs cliniques et psychosociaux de l'idéation suicidaire chez les patients hospitalisés dépressifs dans un échantillon de Malaisie. Soixante-cinq patients hospitalisés en psychiatrie avec un trouble dépressif selon le Structured Clinical Interview for DSM-IV Axe I-clinique des troubles Version (SCID-CV) ont été évalués entre mai 2007 et Décembre 2008 pour la présence ou l'absence d'idées suicidaires, la sévérité de l'idéation suicidaire (échelle des idées suicidaires, SSI), la sévérité de la dépression (Beck Depression Inventory, le BDI), les récents changements d'événements de la vie sociale (échelle d'évaluation de la révision, SRRS) et les autres facteurs cliniques et psychosociaux. L'idéation suicidaire était présente chez 75% des sujets. L'analyse à deux variables a montré que des facteurs importants pour l'idéation suicidaire (p <0,05) étaient une tentative de suicide, l'abus d'alcool actuel et précédent ou de dépendance, de dépendance actuelle poly-toxicomanie, désordre actuel d'utilisation de substance, un désespoir, un changement dans les activités du sommeil et sociales . La régression logistique multivariable a montré que des facteurs prédictifs indépendants d'idées suicidaires étaient la tentative de suicide (OR = 31,16, IC 95% = 3,16 à 307,05), l'augmentation des scores totaux de SSI (OR = 1,58, IC 95% = 1.15 à 2.18) et des scores plus élevés au total de SRRS (OR = 1,009, IC à 95% de 1,002 à 1,016). Dans une société multiethnique, société hétérogène, les prédicteurs connus de l'idéation suicidaire chez les patients hospitalisés déprimés sont les tentatives de suicide antérieures, la gravité de l'idéation suicidaire et événements de la vie des dernières années. La petite dimension de l'échantillon et le lieu tertiaire urbain limite la généralisabilité de ces résultats.


- The Neurobiology of Non-suicidal Self-injury (NSSI): A review
Rebecca C. Groschwitz & Paul L. Plener , Department of Child and Adolescent Psychiatry and Psychotherapy
University of Ulm, Germany

Suicidology Online 2012; 3:24-32. revue

L' automutilation Non suicidaire (NSSI) est un problème clinique significatif avec des taux de prévalence élevés à l'adolescence. Malgré le nombre élevé de personnes atteintes de NSSI, l'arrière-plan neuro biologique est encore mal comprise. Cette revue a pour but de présenter une vue d'ensemble des différents domaines de la recherche neuro biologique. Les résultats des études de neuro imagerie, ainsi que des études sur les neurotransmetteurs, pointe une réponse au stress insuffisante.
L'analgésie et la hypoalgésie sont souvent signalés chez les individus avec un NSSI répétitif, soutenant des changements neurobiologiques. Par conséquent NSSI peut être comprise comme une stratégie d'adaptation qui sert à réguler à la baisse les émotions expérimentées élevées.


- Alcohol Use and Suicidal Behaviors among Adults: A Synthesis and Theoretical Model
Dorian A. Lamis & Patrick S. Malone Department of Psychology, University of South Carolina

Suicidology Online 2012; 3:4-23. revue

Le comportement suicidaire et la consommation d'alcool sont les principaux problèmes de santé publique aux États-Unis, cependant l'association entre ces comportements a suscité relativement peu d'attention empirique. Le manque relatif de la recherche dans ce domaine peut être dû en partie à l'absence de théorie expliquant le lien du suicide et la consommation d'alcool dans la population adulte en général. Le présent article développe le modèle de Conner, McCloskey et Duberstein (2008) du suicide chez les personnes souffrant d'alcoolisme et propose un cadre théorique qui peut être utilisé pour expliquer pourquoi un grand nombre d'utilisateurs alcool adultes peuvent s'engager dans des comportements suicidaires. Guidé par ce modèle, nous passons en revue et évaluons les données sur les associations entre plusieurs constructions qui peuvent contribuer à des comportements suicidaires chez les consommateurs d'alcool adultes. Le cadre actuel doit guider la recherche future et faciliter d'autres analyses empiriques sur les effets interactifs entre les facteurs de risque qui peuvent contribuer à des comportements suicidaires. Une fois que la nature de ces associations est mieux comprise par les adultes consommant de l'alcool, des programmes plus efficaces de prévention du suicide peuvent être conçus et mis en œuvre.


- Non-suicidal Self-injury and Suicide Risk Assessment, quo vadis DSM-V?
Nestor D. Kapusta, Department for Psychoanalysis and Psychotherapy, Medical University of Vienna
Suicidology Online 2012; 3:1-3. Editorial

ETATS UNIS : Idées fausses Suicide et periodes de fetes de fin d'année et média

Le lien entre suicide et Vacances est un mythe
Source signalée par info Medscape Medical News > Psychiatry "The Holiday-Suicide Link Is a Myth"  Megan Brooks Dec 17, 2012 http://www.medscape.com/viewarticle/776290
de l'article de APPC. du 4, 2012. "As the national adult suicide rate increases, news stories about suicides during the holidays grow in number"
: Lire l'Article original en anglais http://www.annenbergpublicpolicycenter.org/NewsDetails.aspx?myId=502

À mesure que le taux national de suicide des adultes augmente, les articles sur le sujet des suicides pendant les vacances se développent en nombre
Tuesday, Décembre 04, 2012

Une idée fausse commune au sujet des vacances de fin d'année est que plus de personnes commettent le suicide au cours de cette période qu'à d'autres fois par année.

Depuis 2000, le Annenberg Public Policy Center a suivi des rapports de presse sur cette croyance largement répandue. Dans l'année 1999, APPC identifié plus de 60 histoires qui se sont déroulées pendant cette période de vacances en disant que les suicides font en effet un pic pendant les vacances. 77% des histoires parlaient des suicides comme étant potentiellement liés aux vacances.

Après que nous ayons noté que c’était une idée fausse, le nombre de telles histoires a chuté et les histoires démystifiant le mythe se sont développées en nombre.
Cependant, notre dernier examen d'histoires qui couraient pendant la saison des vacances dernière (2011-12) montre que le nombre est de nouveau en hausse. En effet, comme le montre la figure 1 (voir le communiqué complet), la proportion des histoires faisant le lien est de nouveau au même niveau qu'en 1999 (76%).

Nous avons également suivi les taux réels de suicides quotidiens afin de déterminer s'ils sont plus élevés durant la période des Fêtes. Comme on le voit dans la figure 2 (voir le communiqué complet), basée sur les suicides officiels aux États-Unis, les mois de Novembre, Décembre et Janvier ont généralement les plus faibles taux de suicide par jour dans l'année. En dépit de ce que beaucoup pensent, le lien de vacances-suicide est vraiment un mythe.

«Le retour du lien vacances-suicide peut être lié au fait que le taux de suicide l'adulte (25 ans et +) a augmenté ces dernières années en phase avec la grande récession», a souligné l'APPC Dan Romer, qui a dirigé l'étude depuis sa création. "Avec plus de personnes touchées par le suicide, des reportages sur le suicide peut être plus fréquents pendant les vacances, ce qui porte le mythe de retour à notre attention."

Le phénomène des «blues de vacances» peut également jouer un rôle dans la fabrication du mythe crédible. Et bien sûr, les histoires préférées de vacances, comme dépeint dans le film It’s a Wonderful Life, suggèrent que les vacances peuvent être un moment de grand stress avec des pensées de suicide.

Il y a clairement une tendance saisonnière des taux de suicide. Comme le montre la figure 2, le printemps et l'été ont généralement les taux par mois les plus élevés de l'année. Ainsi, il est difficile de comprendre comment le mythe de vacances-suicide s'est produit.

Le problème avec le fait de rendre le mythe crédible par le contenu des medias fait que le suicide semble plus commun et peut encourager les personnes vulnérables à à l'envisager.

Bien que nous n'ayons aucune preuve directe d'un tel effet du mythe de vacances, une autre preuve indique que les médias peuvent influencer les personnes vulnérables à tenter de se suicider. Cela a conduit différents organismes de santé publique et les organisations à encourager le signalement plus précis au sujet du suicide par les médias (voir www.reportingonsuicide.org).

Un site web dédié à la promotion des connaissances sur la prévention du suicide, www.sprc.org, fournit des informations utiles à propos du suicide. CDC apporte également son point de vue sur le mythe du suicide de vacances à http://www.cdc.gov/ViolencePrevention/suicide/holiday.html. Enfin, le Surgeon General a publié une nouvelle stratégie pour la prévention du suicide (voir http://www.samhsa.gov/prevention/suicide.aspx) qui encourage des rapports plus précis sur les causes du suicide.

Selon les Centers for Disease Control and Prevention, le suicide est la 10e cause de décès aux États-Unis Pour les personnes âgées de 15-24 ans, il est la deuxième cause de décès, et pour les personnes âgées de 25-44 , il est la quatrième cause. Il est maintenant une plus grande cause de décès que les accidents mortels.
Dan Romer, Ph.D. Communication Directeur de la Santé, directeur, Institut de communication des adolescents

jeudi 27 décembre 2012

PLAQUETTE HAUTE SAVOIE : prévention du suicide chez les personnes âgées

Plaquette :
la prévention du suicide chez les personnes âgées Haute Savoie


http://www.vaulx74.fr/IMG/pdf/pers_agees_20120612151741_1_.pdf

MANIFESTATIONBRETAGNE HENON 8 JAnvier

Le mardi 08 janvier 2013

Mal de vivre, dépression, suicide

Conférence

Hénon, Le petit théâtre


À 20h30

Réunion d'information sur la prévention du suicide organisée par la mairie et les élus MSA du canton de Moncontour, animée par Jean-Yves Ropers, cadre de santé à la Fondation Saint-Jean-de-Dieu.
Gratuit

source info : http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Mal-de-vivre-depression-suicide-Conference_22079-ild-20130108-3715865-150_actuLocale.Htm

MSA Loire-Atlantique - Vendée Risques psychosociaux : en parler et agir

Risques psychosociaux : en parler et agir

Source :http://www.msa44-85.fr/lfr/web/msa-loire-atlantique-vendee/4-risques-psychosociaux

La MSA Loire-Atlantique - Vendée a organisé le 14 décembre à Montaigu une journée d'information sur le bien-être et l'efficacité au travail.

Une démarche participative en entreprise


Eric Van Daele, Président du comité de protection sociale des salariés, a introduit cette journée en rappelant les enjeux individuels et collectifs à mener ensemble une réflexion sur cette problématique de santé publique : des salariés qui retrouvent leur bien être sont des collaborateurs motivés et efficaces pour les entreprises.
Acteurs politiques, employeurs de main-d'œuvre, présidents de CUMA et associations de remplacement, directeurs d'établissements scolaires agricoles, partenaires, ont répondu à l'invitation de la MSA.

Des repères pour l'action


Pénibilité, productivité, isolement, relations professionnelles dégradées, incertitudes face à l'avenir … sont à l'origine du stress, du mal-être et de la souffrance au travail qu'éprouvent nombre d'actifs. Le Dr Chamard-Bois, médecin du travail de la MSA, rappelle que tous les secteurs agricoles sont concernés par ces risques. Pour les réduire, il faut dialoguer, échanger et proposer un accompagnement adapté, mais avant tout repérer les signaux d'alerte, car ils sont souvent difficiles à identifier.
Dans le cadre du plan national de prévention du suicide en agriculture, la MSA 44-85 a créé une cellule pluridisciplinaire regroupant des représentants des services en contact avec les ressortissants. La mission de cette cellule n'est pas de répondre aux situations d'urgence mais d'organiser les procédures de signalement et de coordonner les actions mises en œuvre.

Le groupe prévention suicide de la communauté de communes de Vallet (GPS) et l'unité de prévention suicide de l'hôpital de Bouguenais (UPS) ont témoigné de leur action en terme d'information, d'écoute, de soutien, d'accompagnement et d'orientation. Des échanges très participatifs avec le public ont permis l'expression des ressentis. 
Démasquer le stress pour le prévenir

L'après-midi a été consacré aux démarches de prévention des risques psychosociaux en entreprise notamment en intervenant en amont par l'organisation et le management au travail : conseiller en prévention et médecin du travail soulignent que parler de prévention ou de risque d'atteinte à la santé n'a de sens que si l'on aborde les liens avec le travail, l'organisation, les procédures.
Des entreprises ont apporté leurs témoignages sur les mesures qu'elles ont mises en place notamment pour gérer des situations de stress pouvant générer des TMS. Ces expériences vécues montrent l'intérêt de la mise en œuvre d'une démarches participative : c'est la réflexion de tous les acteurs de l'entreprise qui a permis d'apporter des solutions techniques, organisationnelles et humaines.

La prévention des risques psychosociaux figure parmi les priorités affichées dans le plan santé sécurité au travail de la MSA. La problématique des risques psychosociaux dépasse le cadre de l'entreprise. Les médecins du travail, les conseillers en prévention apportent leur expertise pour aider les entreprises à démêler, parmi les causes, celles qui relèvent de l'activité professionnelle pour pouvoir agir efficacement et de façon complémentaire sur les conséquences individuelles et collectives des risques psychosociaux.


Contact :
Service Santé Sécurité au travail  02 40 41 39 99

vendredi 21 décembre 2012

ETATS UNIS : INITIATIVE ACTION : "Born Brave Bus" de Lady Gaga

Lady Gaga parcourra l'Amérique au côté de son "Born Brave Bus" !
source info : http://www.ladygaga-source.com

bornbravebus.png
 
La fondation de Lady Gaga ont partagé une nouvelle via Facebook. Début janvier, "Mother Monster" donnera des dizaines de concerts partout en Amérique du nord, et elle sera pas seul, elle sera accompagné à chaque date du "Born Brave Bus", l'autobus de la Born This Way Foundation.
 
Le véhicule permettra aux jeunes âgés entre 13 et 25 ans d'en apprendre davantage sur les ressources locales qui s'offrent à eux concernant l'intimidation, la prévention du suicide et les troubles de santé mentale. En effet, Gaga à créée avec sa maman cette fondation pour se consacrer à renforcer l'autonomie et l'estime des jeunes.
 
De plus, des organisations comme The Trevor Project, Campus Pride et l'Association nationale des psychologues en milieu scolaire participeront au projet.
Les jeunes pourront bénéficier des services proposés par l'autobus sans détenir un billet pour le concert. Le Born Brave Bus ouvrira ses portes plusieurs heures avant chaque concerts.
 
A noté qu'il y aura aussi le côte moins sérieux du mouvement, comme un rassemble de Little Monsters avec de la nourriture, de la musique  et des activités amusantes et interactives.

ACTU DE l'UNION NATIONALE POUR LA PREVENTION DU SUICIDE



SOURCE INFO : INFO BRÈVES de novembre-décembre 2012 de l'UNPS 

1. Déménagement des locaux de l’UNPS

Fin octobre, l’UNPS a emménagé dans de nouveaux locaux :
UNPS :
190 boulevard de Charonne 75020 PARIS, (M° Philippe Auguste.)
Nouveau numéro de téléphone : 01 44 93 16 95- fax : 01 44 93 16 00
Nouvelle adresse électronique : contact@unps.fr
Le secrétariat est ouvert :
-         mardi et mercredi matin de 9h à 12h30
-         et vendredi de 10h à 18h30.


2. JNPS 2013
Le thème retenu pour ces journées est:
« La prévention du suicide :
Accompagnement DE l’entourage et AVEC l’entourage
Familles – collègues – soignants – associations – institutions,… »



3. Rencontre Ministère de la Santé 9 novembre 2012
Le Ministre de l’Education Nationale, Vincent Peillon, a confié à Michel Teychenné la rédaction d'un rapport sur les actions et mesures qu'il serait envisageable de décliner dans les collèges et les lycées pour lutter contre les discriminations liées à l'orientation sexuelle ou à l'identité de genre suite au plan gouvernemental qui a été présenté au Conseil des ministres du 31 octobre 2012. Dans le cadre de cette mission, le ministre a également souhaité la mise en place d'un groupe de travail dédié à la problématique de la prévention du suicide des jeunes LGBT.
Le 22 novembre s’est déroulée une première réunion à laquelle participaient Hervé Baudoin, pour SIS Association et Marc Fillatre, pour l’UNPS. Elle a été l’occasion aux différentes associations présentes d’exposer leurs souhaits en matière de prévention.
A cette occasion, Jean-Michel PUGNIERE a présenté certains résultats de sa thèse, disponible sur le site d’infosuicide à cette adresse : http://www.infosuicide.org/pointdevue/recherche/enquetes/JMPugniere.pdf

4. Colloque ADAG BB avec la Ministre des Personnes Agées
La Société de gérontologie de Rhône-Alpes a organisé le 8 novembre, à Bourg en Bresse, sa 87ème journée, avec le concours de l’ADAPA, (association partenaire du CCAS de la ville), et de l’association ADAGBB (association d’action gérontologique du bassin Burgien), nouvellement adhérente de l’UNPS. Françoise Facy y était invitée pour aborder le thème de l’évaluation des actions de prévention auprès des aînés et de leurs limites spécifiques en suicidologie.
Des expériences en Suisse et en France ont pu être comparées, avec le Pr Hagman  pour l’aide à domicile, le Pr Personne pour les activités physiques, parmi  les « règles d’or du bien vieillir ». Le Dr Colvez, membre du CNSA a reprécisé les repères de la prévention, à partir d’actions volontaristes auprès de groupes-cibles. Il a montré les liens entre les CES de l’Assurance Maladie  et les CLIC, (centres locaux de coordination). B. Carré  a illustré le partenariat entre le sanitaire et le social, à travers le CPOM, contrat signé par l’ARS de Rhône Alpes : l’association ADAGBB est  référente de 9 CLIC.
En présence de la Ministre Michèle Delaunay, F.Facy a pu assister avec le Pr J.Gaucher, à l’inauguration d’un nouvel EHPAD dans l’Ain. Le réseau développé auprès des aînés dans l’Ain apparait exemplaire dans les alliances multiples entre les professionnels et les aidants naturels, les élus et les associations, pour développer des actions de prévention et suivre leur évaluation.


5. C.E.S.E.
Philippe CARETTE, en tant que membre du conseil d’administration de l’UNPS et directeur du centre Popincourt a été reçu au CESE (Conseil Economique, Social et Environnement), à la Section des Affaires Sociales et de la Santé, mardi 21 novembre 2012,  autour du thème « Suicide et pratiques préventives : hier, aujourd’hui, demain, ici et ailleurs. Plaidoyer pour une prévention active». En présence de M. FONDARD, président, de M. BERNIUS, rapporteur du groupe et d’une trentaine de personnes de la société civile, il a d’abord relevé l’impression de l’absence d’un véritable relai et soutien politique et juridico administratif. Et il a demandé un soutien significatif de l’existant, que des moyens pour la prévention du suicide soient mis en place, que soient reconnus les équipes, les acteurs, l’expérience clinique et de recherche des différentes associations, que soit favoriser un état des lieux pluridisciplinaires, une reconnaissance  de leurs projets existants et de leur capacité à les mener à bien, dont l’UNPS et les associations la composant font partie. Et enfin que soit qualifiée la prévention comme une œuvre collective qui ne se réfère pas à une seule discipline ou un seul partenaire, mais à un ensemble coordonné d’acteurs et d’actions. D’où l’importance de programmes, de réseaux ou de structures coordinatrices type CPS (Centre de Prévention du Suicide) S’en suivi deux bonnes heures de débat parfois difficile mais globalement positif. Les résultats des travaux sont sans doute à prévoir aux alentours des Journées Nationales 2013.


6. CRES
Installation d’un Centre de Ressources en Suicidologie – CRES,  dans le local du Centre Psychothérapique Popincourt  (établissement hospitalier associatif privé à but non lucratif) 6 rue de l’Asile Popincourt 75011 Paris,  lié à l’association « Recherches et Rencontre » et comprenant de plus le site internet « infosuicide.org » où sont regroupées toutes les actualités relatives à la prévention du suicide. 
Il contient un ensemble d’archives suicidologiques nationales et internationales,  avec revues correspondantes, une bibliothèque de plus de 300 livres sur la prévention du suicide et la suicidologie publiés depuis plusieurs dizaines d’années.
L’objectif est d’informer le public, les chercheurs, les professionnels, les associations etc. Il est également destiné à fournir aux médias  un lieu d’information comme cela vient de se faire pour l’émission de TV5 « C’ dans l’air » du jeudi 13 décembre 2012.
L’organisation de cette structure semble unique. Elle a reçu l’avis favorable de la Direction Générale de la Santé, a été inscrite sur la base de données de l’Organisation Mondiale de la Santé (Genève).
Une convention est envisagée avec l’UNPS.
Pour l’UNPS les personnes référentes sont J.P. SOUBRIER et P. CARETTE.

7. OMS
Action de santé publique pour la prévention du suicide : un document de travail de  l’OMS.
Ce document publié en juillet 2012 en anglais, a fait l’objet d’une traduction par J.P. SOUBRIER qui a participé à l’élaboration collective de ce document (diffusion courant 2013).
Cette publication fait partie du vaste « programme SUPRE » de l’OMS, qui avait déjà publié une série de monographies destinées à plusieurs catégories professionnelles.
Ce document apparaît réaliste, destiné aux pouvoirs publics et à toute organisation communautaire, mettant l’accent sur la nécessité publique de sensibilisation à la prévention du suicide et à la connaissance de la suicidologie.
Il confirme que la prévention du suicide est avant tout un problème de santé publique dans le sens d’une dé-stigmatisation et d’une dé-psychiatrisation du phénomène « suicide ».  Il met l’accent sur le dépistage de toute personne vulnérable quelle que soit sa place dans la société, sur la nécessité urgente de lui faciliter l’accès à un accueil spécifique pluri-institutionnel et le contrôle des méthodes de suicide. Il indique les éléments fondamentaux pour une stratégie nationale de prévention du suicide, à tous niveaux.


8. Recherche-Evaluation de la téléphonie sociale
Dans cette phase qualitative, une deuxième réunion a eu lieu vendredi 5 octobre 2012, en présence de Viet NGUYEN-THAN et Enguerrand DU ROSCOÄT de l’INPES, 5 associations étaient représentées et 2 excusées : AJC contre la violence, EPE-IDF, Phare Enfants Parents, SIS association, SOS amitié Saint-Germain et Toulouse, SOS Suicide Phénix Lyon et Suicide Ecoute. Matthieu LUSTMAN anime la réunion. Il présente la synthèse du protocole, garantit l’anonymat complet de cette recherche, précise que cette étude conduite par le laboratoire Quanta ne portera que sur les informations relatives aux écoutants, la deuxième partie relative aux appelants, pourra être effectuée par la suite, à partir des données recueillies. La prochaine réunion de ce groupe de travail est prévue début 2013. 

ETUDE QUEBEC : « Stratégies d’adaptation d’adolescents lors de mauvais traitements psychologiques »

Cynthia Bêty, Francine Lavoie et Danielle Nadeau , « Stratégies d’adaptation d’adolescents lors de mauvais traitements psychologiques », Sociétés et jeunesses en difficulté [En ligne], n°12 | Automne 2011, mis en ligne le 20 décembre 2012, URL : http://sejed.revues.org/index7334.html
 
Résumés
 En dépit des travaux menés sur les stratégies d’adaptation, les résultats demeurent insatisfaisants tant sur les plans théorique que pratique. La présente étude répond à certaines des critiques formulées en contribuant aux réflexions sur la conceptualisation des stratégies d’adaptation. Ces dernières sont investiguées chez une population à risque juvénile dans le contexte d’un stresseur particulier, soit les mauvais traitements psychologiques. Pour ce faire, 19 adolescents âgés entre 12 et 18 ans et ayant tenté de se suicider ont été recrutés dans un Centre Jeunesse. Une analyse de contenu a permis de dégager 12 catégories conceptuelles regroupées sous trois processus adaptatifs : la gestion de la situation, la gestion interne et la gestion des ressources sociales. La discussion des résultats se fait en comparant les particularités des catégories et des regroupements à des modèles disponibles dans les écrits. Des recommandations pour la pratique sont aussi formulées. 

Article  en ligne : http://sejed.revues.org/index7334.html

RAPPORT Prostitutions : les enjeux sanitaires

Prostitutions : les enjeux sanitaires
Auteur(s) : AUBIN Claire, JOURDAIN-MENNINGER Danielle, EMMANUELLI Julien FRANCE. Inspection générale des affaires sociales
Date de remise : Décembre 2012
147 pages


source : http://www.ladocumentationfrancaise.fr/rapports-publics/124000667-prostitutions-les-enjeux-sanitaires?xtor=EPR-526

Accès au rapport http://www.ladocumentationfrancaise.fr/var/storage/rapports-publics/124000667/0000.pdf

La problématiques suicidaires y est abordé notament avec une revue de la littérature sur les troubles Psychiques

"Les expertises que la mission a pu examiner font également état de troubles psychiques graves (dégout de soi, honte, peur des autres, protestation sociale, troubles des conduites alimentaires, du sommeil, dépression, idées et tentatives suicidaires, syndromes de stress post traumatique "

"Les troubles psychiques sont souvent retrouvées dans la littérature (troubles psychosomatiques, dépression, anxiété, tentative de suicide, etats de stress post traumatiques, ..)" (cf références bibliographiques). "Selon les études, ces troubles peuvent être associés aux conditions d'exercice de la prostitution (stress dû à l'insécurité et à la peur des agressions, violences et pressions de l'environnement, stigmatisation sur fond d'isolement), aux profils individuels (violences précédant l'activité prostitutionnelle tel que les abus et traumatismes dans l'enfance ou à l'adolescence, addictions, troubles psychiatriques préexistants) et/ou aux determinants sociaux (précarité, exclusion)."

"... plusieurs études réalisées en Chine retrouvent des taux de depression éléves (de 30 à 65%) parfois accompagnés d'idées suicidaires (de 14 à 38%) et de tentatives de suicide (entre 8 et 9 %) dans les derniers six mois" (voir ref).

 Accès au rapport http://www.ladocumentationfrancaise.fr/var/storage/rapports-publics/124000667/0000.pdf





jeudi 20 décembre 2012

PARIS 15 Fevrier 2013 Urgences pédopsychiatriques : quels soins et quels accompagnements ?

Urgences pédopsychiatriques : quels soins et quels accompagnements ?

Résumé

De plus en plus d’enfants et d’adolescents en « crise » viennent aux urgences de l’hôpital, accompagnés par des adultes et des familles dépassés, des éducateurs en difficulté. Quelles réponses peuvent être envisagées dans ce contexte d’urgence ? Comment accueillir et accompagner patients, familles et travailleurs socio-éducatifs face à la violence et au passage à l’acte ? Quels dispositifs peuvent être développés et comment y intégrer une approche interdisciplinaire ?

Annonce
PROGRAMME

9h00 : Ouverture du colloque
Dr Jean Chambry, pédopsychiatre, chef de pôle, Fondation Vallée, CHU Kremlin-Bicêtre, AP-HP, Paris
Dr Bertrand Lauth, pédopsychiatre, Hôpital de Reykjavik, Islande

9h30-10h00 : L’organisation des urgences pédopsychiatriques

Le point de vue de l’ARS : Lazare Reyes, chargé de mission psychiatrie et santé mentale, ARS Ile-de-France

10h00-11h00 : Les dispositifs d’accueil des urgences pédopsychiatriques à ce jour

Modérateur : Dr Patrick Eche, pédopsychiatre, chef de pôle honoraire, GPS Perray-Vaucluse, Epinay-sur-Orge

10h00-10h15 Bilan des 15 ans d’expérience de la Fondation Vallée : Dr Jean Chambry
10h15-10h30 La consultation d’urgence de La Pitié-Salpêtrière : Dr Marie Douniol, pédopsychiatre
10h30-10h45 Points de comparaison avec l’organisation des urgences en Islande : Dr Bertrand Lauth
10h45-11h00 Echanges avec la salle
11h30-12h30 : Quelles missions pour des urgences pédopsychiatriques ?

Modérateur : Barta Kaabache, cadre de santé, service du Pr David Cohen, Hôpital La Pitié-Salpêtrière, AP-HP, Paris

11h30-11h45 Le point de vue du pédiatre : Dr François Gouraud, pédiatre, CH de Meaux
11h45-12h00 Le point de vue du psychiatre : Dr Pierre Lana, psychiatre, CPOA, CH Sainte-Anne, Paris
12h00-12h15 Le point de vue socio-éducatif : Gilles Trehel, directeur adjoint de Métabole, Paris
12h15-12h30 Echanges avec la salle
14h15-15h15 : La prise en charge de l’urgence

Modérateur : Anne-Elisabeth Alba, directrice des soins, Fondation Vallée, CHU Kremlin-Bicêtre, AP-HP, Paris

14h15-14h30 L’infirmier face à l’urgence médico-psychologique : Nathalie Cholin, infirmière anesthésiste, CUMP 95, Eaubonne
14h30-14h45 Réflexion sur la place des outils d’entretien dans l’évaluation de l’urgence : Dr Bertrand Lauth
14h45-15h00 Peut-on prescrire des psychotropes aux urgences ? : Dr Lola Forgeot, pédopsychiatre, Fondation Vallée, CHU Kremlin-Bicêtre, AP-HP, Paris
15h00-15h15 Echanges avec la salle
15h30-16h30 : Prises en charge spécifiques aux urgences

Modérateur : Dr Anne-Sophie Mintz, pédopsychiatre, Institut mutualiste Montsouris, Paris

15h30-15h45 Faire face aux tentatives de suicide à l’adolescence : Dr Jean Chambry
15h45-16h00 Faire face aux conduites addictives à l’adolescence
16h00-16h15 Faire face à la maltraitance sexuelle de l’enfant : Dr Ioana Atger, pédopsychiatre, Fondation Santé Etudiants de France, Sceaux
16h15-16h30 Echanges avec la salle
16h30-16h45 : Clôture du colloque

Dr Jean Chambry, pédopsychiatre, chef de pôle, Fondation Vallée, CHU Kremlin-Bicêtre, AP-HP, Paris
Dr Bertrand Lauth, pédopsychiatre, Hôpital de Reykjavik, Islande

Lieux  Maison de la Chimie - 28 rue Saint-Dominique
Paris, France (75007)

Vendredi 15 février 2013




Contacts
Olivier Gaulon
courriel : colloque@afar.fr
Site de l'Afar

Source info :
« Urgences pédopsychiatriques : quels soins et quels accompagnements ? », Colloque , Calenda, Publié le lundi 22 octobre 2012, http://calenda.org/224522

Le suicide fait quatre fois plus de victimes chez les hommes"

Deux-Sèvres - Santé "Le suicide fait quatre fois plus de victimes chez les hommes"
Thierry Fouet est le coordinateur départemental de la Prévention suicide. Thierry Fouet est le coordinateur départemental de la Prévention suicide.
Les femmes font plus de tentatives, mais les décès masculins résultant d’un suicide sont bien plus nombreux. Thierry Fouet explique pourquoi.
Onze mille décès par suicide par an, en moyenne, ont été comptabilisés en France entre 2007 et 2010 (*). Trois fois plus d'hommes que de femmes. Dans notre région, cette proportion est de 3,5 et elle est même de quatre hommes pour une femme dans les Deux-Sèvres ! Pourquoi une telle différence entre les sexes ? Thierry Fouet, cadre de santé à l'hôpital de Niort et coordinateur de la Prévention suicide, apporte des éléments de compréhension à ce phénomène.
Comment analysez-vous une telle disparité ?
Thierry Fouet. « Pour bien la comprendre, il faut d'abord livrer une autre donnée inquiétante : l'augmentation significative du nombre des tentatives de suicides non abouties. Le nombre enregistré par l'hôpital de Niort entre 2008 et 2011 a progressé de 20 % et 2012 devrait confirmer cette tendance. Or 62 % de ces tentatives sont le fait de femmes. Dans une tentative, la femme exprime l'espoir que les choses peuvent s'arranger, une recherche de possible changement. »
Les hommes seraient donc plus désespérés ?
« Le nombre plus important de morts chez les hommes montre une plus grande détermination de mettre fin à leur vie. C'est pourquoi ils utilisent souvent des moyens plus radicaux, comme la pendaison ou les armes à feu. Même si 80 % des suicides ou tentatives sont des intoxications médicamenteuses volontaires. Quand elles sont déterminées à en finir, les femmes optent plutôt pour la précipitation dans le vide. Les hommes ont une plus grande tendance à l'impulsivité alors que les femmes prennent le temps de la réflexion. Les hommes verbalisent beaucoup moins, cachent leurs sentiments. Ils capitalisent leur souffrance et ne trouvent pas le moyen de l'exprimer. »
Pas même auprès d'un psy ?
« Un homme en détresse consulte bien moins qu'une femme. Il dissimule sa douleur psychologique, alors qu'une femme en souffrance, cela se voit. Pour tenter d'apaiser ses tourments, l'homme ira plus facilement vers la prise de substances, drogue ou alcool, qui lui donneront l'illusion d'aller mieux, mais, en fait, vont majorer les effets dépressifs et donc le risque de suicide. Les hommes souffrent de perte de repère vis-à-vis de leur rôle de père et également dans le travail, une valeur refuge qui est encore plus forte pour eux. Une mise au chômage, c'est la déconsidération et, parfois, l'effondrement. »
On dit que la période des fêtes, notamment Noël, est propice au suicide. Est-ce fondé ?
« Que l'on se rassure : absolument pas ! On prétend en effet que ce serait une période de nostalgie, de souffrance liée à la solitude, mais il n'y a aucune donnée scientifique attestant d'une hausse des suicides à Noël. C'est même le contraire ! »
nr.niort@nrco.fr

 (*) Source données INSERM ('Institut national de la santé et de la recherche médicale).
chiffres clés
> 300 décès par suicide ont été enregistrés dans les Deux-Sèvres entre 2007 et 2010 (63, 83, 77, 77), avec une augmentation très nette de 31,7 % en 2008, à mettre en relation avec le début de la crise.
 > 627 tentatives de suicides ont été enregistrées par les urgences du centre hospitalier de Niort en 2011. Le chiffre départemental avoisine le millier en intégrant les tentatives comptabilisées par l'hôpital Nord Deux-Sèvres.
 > 48 % des tentatives sont le fait de 35/55 ans. 6 % sont des mineurs.
Propos recueillis par Fabien Bonnet