vendredi 30 septembre 2011

REVUE DE PRESSE : DEBAT

Suicides entre 5 et 12 ans : "L'enfant joue toujours à la mort"

Le rapport, remis ce jeudi au gouvernement sur le suicide chez les enfants entre 5 et 12 ans, a certains mérites selon Christian Flavigny, pédopsychiatre et psychanalyste à la clinique de la Salpêtrière à Paris. Mais celui qui suit le sujet depuis 1982 tend à relativiser ce phénomène certes "bouleversant" mais qui reste "rare". Il explique aussi la notion de mort pour l'enfant.
Lire la suite sur francesoir.fr
(Article publié le 29/09/2011)
INFO +
VOIR TOUTE LA REVUE DE PRESSE SUR LE SUJET

***

EPIDEMIOLOGIE EFFECTIFS DES DECES PAR SUICIDE EN FRANCE 2009


source : Centre d'épidémiologie sur les causes médicales de décès
http://www.cepidc.vesinet.inserm.fr

Année : 2009
Chapitre : Suicides
Zone : France métropolitaine


Code
CIM
Libellé
Sexe
Total
<1
1-4
5-14
15-24
25-34
35-44
45-54
55-64
65-74
75-84
85-94
95+
X60-
X84
Suicides
M
7739
0
0
26
401
821
1484
1633
1250
773
903
419
29
F
2725
0
0
11
121
215
421
613
540
341
291
154
18
T
10464
0
0
37
522
1036
1905
2246
1790
1114
1194
573
47

Code
CIM
Libellé
Sexe
Total
<1
1-4
5-14
15-24
25-34
35-44
45-54
55-64
65-74
75-84
85-94
95+
 
Total toutes causes confon-
dues
M
272253
1557
313
412
2370
3442
7958
19581
38345
45803
83403
60209
8860
F
263113
1192
243
305
811
1384
3918
9840
17257
24929
72172
97669
33393
T
535366
2749
556
717
3181
4826
11876
29421
55602
70732
155575
157878
42253


INFO + :
sur infosuicide.org / statistique : Tableau effectifs des suicide de 1970 à 2009


***

jeudi 29 septembre 2011

REVUE DE PRESSE RAPPORT SUR LE SUICIDE DES ENFANTS


Remise du rapport de Boris Cyrulnik, “Quand un enfant se donne la mort”, à Jeannette Bougrab sur jeune.gouv.fr Communiqué de presse 29/09/2011



    ***

    COMMUNIQUE DE PRESSE Remise du rapport Boris Cyrulnik à la Secrétaire d’Etat suicide des enfants



    La secrétaire d’État chargée de la Jeunesse a présenté, jeudi 29 septembre 2011, en présence du neuropsychiatre Boris Cyrulnik, un rapport destiné à éclairer sur les mécanismes qui peuvent pousser un jeune et un enfant à se donner la mort, et à apporter des pistes d’action pour éviter de tels drames.

    C’est à une triste réalité, un phénomène trop souvent ignoré mais qui ne saurait pourtant laisser personne indifférent, que Jeannette Bougrab, secrétaire d’Etat chargée de la jeunesse a décidé de s’attaquer. En France, le suicide est la deuxième cause de mortalité chez les jeunes âgés de 15-24 ans après les accidents de la route, et représentait, en 2008, 3,8 % des causes de décès chez les 5-14 ans.

    Devant la complexité du sujet, et afin de nourrir la réflexion générale autour de la question du suicide, notamment chez les plus jeunes, Jeannette Bougrab a confié au Professeur Boris Cyrulnik, neuropsychiatre et directeur d’enseignement à l’université de Toulon, une mission d’étude destinée à éclairer sur les mécanismes qui peuvent pousser un jeune et un enfant à se donner la mort, et à apporter des pistes d’action pour éviter de tels drames. La secrétaire d’État a présenté, jeudi 29 septembre 2011, le rapport remis par Boris Cyrulnick à l’issue de plusieurs mois de recherches à travers une approche pluridisciplinaire mêlant neurobiologie, biochimie, psychologie, sociologie et autres disciplines. “Il n’est pas normal qu’une société riche comme la nôtre ne sache pas voir le mal-être de ses enfants, a notamment affirmé Jeannette Bougrab. Un mal-être qui est malheureusement en pleine progression, notamment chez les pré “teens” (5-14 ans) et jusqu’ici personne n’avait osé l’aborder, certains allant même jusqu’à le nier. Je suis convaincue qu’il était vital d’agir et de proposer des solutions pour impulser un politique publique en faveur de la prévention des suicides.”

    Le rapport*, “sans compromis” selon les termes de la secrétaire d’État, et les préconisations de Boris Cyrulnik concernent tant la qualité des formations de la petite enfance, la création de lieux d’écoute, le retour à une culture des clubs dans les quartiers... Autant de mesures qui pourront être expertisées dans le cadre du comité de pilotage du programme d’actions contre le suicide qui analysera les propositions de ce rapport. Le traitement interministériel de la problématique du suicide doit en effet permettre d’agir plus efficacement en termes de prévention et de prise en charge. “Aujourd’hui, si on ne fait rien, on ne pourra plus dire qu’on ne savait pas”, a conclu Jeannette Bougrab.

    * publié aux éditions Odile Jacob, sous le titre « Quand un enfant se donne la mort, attachement et sociétés »

    Lire la préface de Jeannette Bougrab

    Voir le communiqué de presse

    Remise du rapport " Quand un enfant se donne la... par jeunesse-vie-associative

    Source http://www.jeunes.gouv.fr/ministere-1001/actualites-1016/actualites-207/article/remise-du-rapport-de-boris-3816
    Dernière mise à jour le : 30/09/2011


    ***

    mardi 27 septembre 2011

    PRESSE : 40% de suicides en plus en Grèce depuis la crise

    Deux ans après le crise de ladette de la Grèce, ses citoyens sont sous le choc de mesures d'austéritéimposées pour éviter un défaut de la dette publique qui pourrait causer desravages dans toute l'Europe. [..]
    [..] Le chômage est à plus de16%. Crime, l'itinérance, l'émigration et de faillites personnelles sont enhausse.
    Le signe le plusspectaculaire de la douleur de la Grèce, cependant, est une vague de suicides.
    Les suicides enregistrés ontpratiquement doublé depuis le début de la crise à environ six pour 100.000habitants par an, selon le ministère de la santé grec et du Klimaka unorganisme de bienfaisance en prévention du suicide.
    Avec une hausse de plus de 40% des suicides les cinq premiers mois de cetteannée par rapport à la même période l'année dernière, selon le le ministère dela Santé.

    Selon une étude récentepubliée dans la revue médicale britannique The Lancet, le suicide a égalementaugmenté dans la majeure partie du reste de l'Europe depuis  le début de la crise financière, la Grèce estparmi les plus durement touchés.
    Alors que certains pays ontdes taux plus élevés de suicides enregistrés, y compris les Etats-Unis (plus de10 pour 100.000), professionnels de santé mentale disent en Grèce que lesdonnées sous estiment l'incidence du suicide car il porte une fortestigmatisation chez les Grecs. L'Église orthodoxe grecque interdit les servicesfunéraires pour les suicides sauf si le défunt était un malade mental. Lesfamilles masquent parfois les décès par suicide comme des accidents.
    Violatzis Aris psychologue auKlimaka ligne d'aide  de prévention dusuicide témoigne que «maintenant il ya des jours où nous avons jusqu'à 100» Contrequatre à 10 appels par jour par le passé.
    L'appelant correspond souventà un certain profil: de sexe masculin, âgés de 35 à 60 et financièrement ruiné.» Ces hommes ont perdu une part de leur identité, en tant que mari etgagne-pain de la famille, et ne se considèrent plus comme des hommes d’aprèsnos normes culturels», explique Aris Violatzis, psychologue de l’organisationKlimaka.
    Les victimes étaientgénéralement les garçons adolescents ou des personnes âgées face à la maladiegrave, et en temps normal les cas de suicide impliquent souvent un mélange defacteurs, notamment de maladie mentale, affirme Eva Maria Tsapaki psychiatregrecque. Mais le crash économique a créé un «nouveau phénomène d'entrepreneurssans antécédents de maladie mentale, qui sont retrouvées morts toutes les deuxsemaines», dit-elle. «C'est très inhabituel." …

    INFO +:
    - informations tirées de l'article de Wall Street Journal du 20 septembre 2011 par Marcus Walker "Greek Crisis Exacts the Cruelest Tol"
    - Association de prevention du suicide en grece KLIMAKA : http://www.suicide-help.gr/
    *** 

    lundi 26 septembre 2011

    ARTICLE PRESSE : Quand la police est confrontée aux risques psycho-sociaux...

    point de vue - 23/09/2011 | 10:30

    Quand la police est confrontée aux risques psycho-sociaux...

    Copyright Reuters
      Copyright Reuters
    Par Jean-Claude Delgènes, directeur général du cabinet Technologia. Le suicide de trois policiers à quelques heures d'intervalles jeudi 22 septembre dans la région parisienne pose de nouveau la question du nombre élevé de morts volontaires parmi les fonctionnaires de police. A plusieurs reprises, la Police nationale a connu des pics suicidaires élevés. Plus particulièrement en 1996, où une vague importante de suicides a été constatée. Cette année-là, environ 70 décès ont été recensés. En 2008, à nouveau, on a compté cinquante suicides dans l'année pour un effectif d'environ 145.000 policiers relevant du ministère de l'Intérieur : ce taux de 35 pour cent mille représente une surmortalité par rapport à la population générale.
    lire la suite sur tribune.fr

    A VENIR ... EMISSION A ECOUTER Le suicide des enfants VENDREDI 30 SEPTEMBRE

    vendredi30 septembre 2011
    2.Le suicide des enfants
    PROCHAINEMENT 
    (sera egalement disponible après diffusion)


    "Certainesdouleurs sont écoutées, vues... d'autres sont moins perceptibles. Un geste, uneparole... peuvent changer une vie". Macif/Unps Par Claire Hédon
    Comment comprendre qu’unenfant puisse se donner la mort ?
    Comment faire pour aider ces enfants ? Quels sont les moyens de préventionpossibles ?
    Les risques sont plus importants dans certains groupes de populations, c’est lecas entre autre des enfants de migrants qui sont souvent fortement impactés parle malheur parental souffrant à leur tour de troubles anxieux.

    Avec :
    • Pr Boris Cyrulnik, neuropsychiatre, directeur d’enseignement à l’Université de Toulon. Il vient de publier : « Le suicide de nos enfants » aux éditions Odile Jacob.
    • Dr Ghizlane BENJELLOUN, Responsable de l’Unité de pédopsychiatrie de l’hôpital pour enfants au CHU de Casablanca.

    Source : http://www.rfi.fr/emission/20110930-2-le-suicide-enfants
     

    ARTICLE PRESSE : Suicides : le métier de policier, accélérateur du passage à l'acte

    Tribune

    Suicides : le métier de policier, accélérateur du passage à l'acte

    vendredi 23 septembre 2011

    ARTICLE PRESSE : Des «co-détenus de soutien» pour endiguer les suicides

    Des «co-détenus de soutien» pour endiguer les suicides
    Par Marion Brunet publié le 22/09/2011 sur lefigaro.fr

    Dans les maisons d'arrêt de Strasbourg, Villepinte et Bordeaux, cinq «co-détenus de soutien» en moyenne sont chargés de soutenir les prisonniers psychologiquement fragiles.
    Depuis mars 2010, l'Administration pénitentiaire recrute des prisonniers volontaires pour aider les détenus en détresse psychologique. Ce dispositif expérimental, vivement critiqué par les syndicats et les associations, devrait être prochainement étendu.

    Prévenir les suicides en prison grâce aux détenus eux-mêmes. C'est l'expérimentation menée depuis mars 2010 par l'Administration pénitentiaire dans trois établissements pilotes. Dans les maisons d'arrêt de Strasbourg, Villepinte et Bordeaux, cinq «co-détenus de soutien» en moyenne sont chargés de soutenir les prisonniers psychologiquement fragiles et de repérer les comportements à risque afin de les signaler au personnel pénitentiaire. Lire la suite

    ***

    ARTICLE PRESSE : GRECE : Deux fois plus de suicides depuis la crise

    Crise boursière

    Publié le 22 septembre 2011 à 15h29 Francesoir.fr

    Grèce : Deux fois plus de suicides depuis la crise

    Depuis le début de l'année, le ministère de la Santé grec a recensé 40% de suicides en plus. Ce pourcentage a même doublé depuis le début de la crise.
    lire la suite

    Polynésie française Le rapport du 1er colloque international de psychiatrie en dédicace samedi

    Le rapport du 1er colloque international de psychiatrie en dédicace samedi

    Publié le jeudi 22 septembre 2011 à 11H16
    Le 1er colloque international de psychiatrie de Polynésie française -Rapports et communications sera dédicacé samedi prochain, le 24 septembre à la librairie Odyssey de 10 heures à midi. L'ouvrage de 422 pages, édité par l'association SOS suicide sous la direction des Dr Stéphane Amadeo et Louis Jehel comporte une analyse des premiers résultats de l’enquête START sur les conduites suicidaires en Polynésie française, ainsi que des programmes de prévention déjà réalisés en Polynésie et dans le monde avec des propositions de stratégie de prévention du suicide en Polynésie française.
    On y trouvera l’ensemble des communications présentées lors de ce colloque en mai dernier par les meilleurs experts en suicidologie de la région pacifique, de France, du Canada et de plusieurs pays ainsi que celles de certains conférenciers locaux . 
    source : http://www.ladepeche.pf/actu/le-rapport-du-1er-colloque-international-de-psychiatrie-en-dedicace-samedi

    info + : site de l'association SOS Suicide Polynesie Française : http://www.sossuicide.pf/

    jeudi 22 septembre 2011

    Article OUEST FRANCE : "Mal-être et suicide chez les jeunes : une journée de réflexion



    Article OUEST FRANCE : "Mal-être et suicide chez les jeunes : une journée de réflexion - Briec,"  Ouest-France édition mardi 20 septembre 2011 

    Lundi, à l'initiative du Réseau (Prévention des risques liées à la souffrance psychique et aux conduites suicidaires des jeunes sur le Pays de Cornouaille), 85 personnes ont participé à une journée de réflexion, à l'Arthémuse
    lire la suite 

    Info + : Réseau de prévention des risques liés à la souffrance psychique et aux conduites suicidaires des jeunes.
    http://www.preventionsuicide.infoparent29.fr/


    mardi 20 septembre 2011

    RADIO FRANCE INFO Suicide au travail : comment le prévenir

    Suicide au travail : comment le prévenir
    Philippe Duport - 19 septembre 2011, 12:00

    Une salariée de La Poste s’est défenestrée jeudi dernier sur son lieu de travail. Elle revenait d’un long arrêt maladie. Ses collègues dénoncent des conditions de travail dégradées. Que faire pour éviter de tels drames ?

    Une salariée de 52 ans employée à La Poste, dans le 15e arrondissement de Paris s’est suicidée, jeudi dernier, en se jetant du quatrième étage, sur son lieu de travail. Les salariés du centre de Paris 15e ont appelé à une grève jeudi pour dénoncer les réorganisations et les licenciements….
    Comment détecter les signes avant-coureurs, ces suicides sont-ils plus fréquents aujourd’hui ou en parle-t-on davantage, connaît-on précisément le nombre de suicides liés au travail en France ?

    Les réponses du Professeur Michel Debout, psychiatre et fondateur de l’Union nationale pour la prévention du suicide.
    La prévention du suicide au travail Le Pr Michel Debout, interrogé par Philippe Duport. (6'00")
    Ecouter sur http://www.france-info.com/chroniques-c-est-mon-boulot-2011-09-19-suicide-au-travail-comment-le-prevenir-563005-81-489.html

    CAMPAGNE PREVENTION SUICIDE DES JEUNES PRO JUVENTUTE SUISSE


    Le suicide est la deuxième cause de décès chez les jeunes en Suisse. Chaque jour, au moins une fille ou un garçon aux intentions suicidaires appelle la ligne Conseils + aide 147 de Pro Juventute. C’est pourquoi Pro Juventute lance une campagne nationale de prévention du suicide des jeunes visant à sensibiliser le grand public à cette question et à attirer l’attention sur l’aide immédiate que peut apporter la ligne téléphonique 147.
    En savoir plus


    Trégor-Goëlo. Des veilleurs contre les suicides

    Trégor-Goëlo. Des veilleurs contre les suicides

    20 septembre 2011 - 


    Des «veilleurs» contre les suicides. C'est ce que s'apprête à mettre en place le Pays du Trégor-Goëlo qui, avec ses voisins guingampais et centre-bretons, paye le plus lourd tribut au plan régional.

    Lire l'article : http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/cotesarmor/tregor-goelo-des-veilleurs-contre-les-suicides-20-09-2011-1435797.php

    COMPLEMENT INFORMATION REUNION DU 14 Septembre lutte contre le suicide en milieu carcéral

    15 septembre 2011
    Source : http://www.justice.gouv.fr/le-garde-des-sceaux-10016/la-prevention-du-suicide-en-milieu-carceral-22793.html

    La prévention du suicide en milieu carcéral

    Un bilan des mesures de lutte contre le suicide en milieu carcéral a été dressé lors de la réunion du 14 septembre 2011. Les premiers résultats sont satisfaisants et certaines mesures expérimentales vont être prolongées

    La prévention du suicide en milieu carcéral © Dicom - Caroline Montagné

    Le comité de pilotage national sur la prévention du suicide en milieu carcéral s'est réuni sous la présidence de Michel Mercier, garde des Sceaux, ministre de la Justice et des Libertés. Le garde des Sceaux a rappelé que cette question était une « préoccupation morale pour tous ». Au 30 juin 2011, l'administration pénitentiaire avait connu 58 suicides sous écrou, contre 61 en 2010.
    Le comité, mené par le professeur Jean-Louis Terra, psychiatre, chef de service au centre hospitalier du Vinatier (69), a dressé un bilan des mesures mises en place au cours de ces deux dernières années.
    De nombreuses mesures ont été expérimentées depuis 2003 et ont été reconduites en 2009 :
    • les personnes détenues dans des quartiers sensibles, comme celui des arrivants ou le quartier disciplinaire, sont particulièrement suivies et encadrées ;
    • la prévention par le travail pluridisciplinaire (magistrat, médecin, administration pénitentiaire et famille) ;
    • la « postvention » (intervention postérieure à un suicide) permet l'accompagnement des familles et des personnels. La prévention du suicide en milieu carcéral © DICOM - Caroline Montagné
    Ces mesures s'accompagnent d'actions concrètes. La cellule de protection d'urgence (spécialement aménagée), l'usage de la radio dans les quartiers disciplinaires ou la formation de co-détenus volontaires sont autant de soutiens pour les détenus en détresse.
    Le personnel pénitentiaire est sensibilisé et formé. Ainsi en 2010, 14 000 personnels pénitentiaires ont été formés dans le cadre de leur formation initiale et 7584 agents en formation continue.
    Les différentes procédures déjà engagées se structurent et se généralisent :
    • l'utilisation de la grille d'évaluation du potentiel suicidaire est généralisée ;
    • des groupes de paroles ont été formés dans onze établissements ;
    • dans chaque direction interrégionale des services pénitentiaires, une commission de prévention du suicide et du suivi des actes suicidaires se réunit une fois par trimestre ;
    • plus de 1100 dotations de protection d'urgence ont été utilisées depuis 2009 (couvertures et draps adaptés et vêtements jetables).
    L'extension de l'expérimentation des co-détenus de soutien à toutes les directions interrégionales pénitentiaires a aussi été demandée par le garde des Sceaux.

    Prévention du risque suicidaire chez les adolescents détenus :
    Des activités socio-éducatives sont organisées pour combler le besoin d'action des jeunes détenus. Ces propositions concernent de nombreux domaines : la citoyenneté, la santé, la culture et l'expression. L'ouverture vers la société et la dépense d'énergie productive constituent une défense supplémentaire contre l'acte suicidaire.

    lundi 19 septembre 2011

    MINISTERE DU TRAVAIL, DE l'EMPLOI ET DE LA SANTE : Sites utiles sur internet en matière de prevention du suicide

    Dans le cadre du lancement de son programme national d’actions contre le suicide 2011-2014, le ministère du travail, de l’emploi et de la santé propose de retrouver tous les sites utiles sur internet en matière de prévention du suicide.
    Voici la liste des sites recensés par le ministère :
    Le suicide est un enjeu majeur de santé publique avec près de 200 000 personnes qui, chaque année, font une tentative de suicide et 10 500 qui en meurent.
     Sources : http://www.service-public.fr/actualites/002186.html?xtor=RSS-66

    jeudi 15 septembre 2011

    COMMUNIQUE DE PRESSE DE L'UNION NATIONALE POUR LA PREVENTION DU SUICIDE 14 SEPTEMBRE 2011


    Communiqué de presse

    L'Union Nationale pour laPrévention du Suicide manifeste son engagement dans le programme nationald'actions contre le suicide.

    Au cours de ces dernières années,l’UNPS a participé, par l’intermédiaire des représentants de son équipedirigeante et de plusieurs de ses associations adhérentes, aux commissionset  groupes de travail visant à définir les axes prioritairesd’intervention dans le cadre d’une politique deprévention du suicide.

    Ce nouveau programme était donc très attendupar les associations. Son contenu répond, dans les grandes lignes, auxaspirations de l’UNPS. Il cible à juste titre différentes populations notammentdans leur milieu de vie, ce qui correspond à une vision très large de laproblématique du suicide dans son ensemble et témoigne du souci d’apporter dessolutions en termes de prévention.

    L’engagement interministériel est àsouligner et signifie une mobilisation nouvelle dans ce domaine.
    L’implication des structuresinstitutionnelles au niveau national et régional permet d’espérer des résultats positifs concrets sur leterrain.

    Les 37 associations regroupées au seinde l’UNPS qui interviennent depuis plusieurs années sur tout le territoirefrançais, mènent, en fonction de leur objet, de leurs missions et de leurschamps d’intervention, des actions de prévention du suicide au bénéficedes personnes vulnérables et à risque suicidaire. Elles sont l’expression d’unesociété civile solidaire, agissant au plus près des personnes et dans lerespect de la diversité des choix de vie.

    L’UNPS trouve sa place dans laréalisation de ce programme et compte se mobiliser en complémentarité desinstitutions éducatives et soignantes ou autres partenaires (communiqué ci-joint).

    â CONTACTS PRESSE :
    MmeThérèse HANNIER, présidente de l’UNPS : 06 61 54 93 64
    MmeFrançoise FACY, vice-présidente de l’UNPS (études et recherche) : 06 11 28 0260
    DocteurMarc FILLATRE, vice-président de l’UNPS (santé) : 06 19 44 90 00
    ProfesseurJean-Pierre SOUBRIER, vice-président de l’UNPS (international) : 06 13 61 45 45

    _______________________________________________
    UNION NATIONALE POUR LAPREVENTION DU SUICIDE
    25, rue Gandon - 75013Paris
    tél. 01 40 20 43 04 -e-mail:
    unps@wanadoo.fr / www.infosuicide.org


    ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTE

    LE SUICIDE

    Le 10 septembre s'est tenue la Journée mondiale de prévention du suicide 2011 organisée sous l'égide de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’Association internationale pour la prévention du suicide. La journée a pour but susciter un engagement et une action à l’échelle mondiale en faveur de la prévention du suicide.
    L'OMS et ses partenaires prônent un traitement et un suivi adéquats des personnes ayant commis une tentative de suicide et une couverture médiatique plus discrète des suicides.
    Au niveau mondial, il importe de sensibiliser davantage au fait que le suicide est une cause évitable majeure de décès prématuré. Les gouvernements doivent élaborer des cadres politiques pour des stratégies nationales de prévention du suicide. Au niveau local, les déclarations politiques et les résultats de la recherche doivent se traduire par des programmes et des activités de prévention dans la communauté.
    Page française de l'OMS sur la prévention du suicide : http://www.who.int/topics/suicide/fr/index.html


    Les publications de l'OMS

    COMMUNIQUE DE PRESSE : PREVENTION DU SUICIDE EN MILIEU CARCERAL SEPTEMBRE 2011

    14 septembre 2011

    Prévention du suicide en milieu carcéral

    Source : http://www.presse.justice.gouv.fr/archives-communiques-10095/prevention-du-suicide-en-milieu-carceral-22781.html

    Communiqué de presse de M. Michel Mercier, garde des Sceaux, ministre de la Justice et des Libertés

    Michel Mercier, garde des Sceaux, ministre de la Justice et des Libertés,a présidé ce jour la réunion du comité de pilotage national sur la prévention du suicide en milieu carcéral.

    Cette instance a présenté un bilan des mesures mises en place ces deux dernières années.

    La prévention du suicide en milieu carcéral : une préoccupation majeure pour le ministère de la Justice et des Libertés

    Le nombre de suicides en détention est une préoccupation majeure pour le ministère de la Justice et des Libertés.

    En 2003, des premières actions ont été mises en place autour de 2 axes principaux :
    - le repérage des comportements suicidaires avec notamment l’utilisation des premières grilles d’évaluation,
    - la sensibilisation et la formation des personnels.

    Le comité de pilotage national sur la prévention du suicide en milieu carcéral, présidé par le professeur Jean-Louis Terra, psychiatre, chef de service au centre hospitalier du Vinatier (69), a été institué après la mise en place de la circulaire du 15 juin 2009 relative au plan d’action préconisé par le rapport de la commission Albrand.

    En 2009, les actions s’étendent :
    - à la prévention  : le repérage, la formation et traitement des personnes détenues en quartier arrivants ou quartier disciplinaire,
    - au travail pluridisciplinaire de la lutte contre le suicide : magistrat, médecin, pénitentiaire et famille,
    - à la postvention  : l’accompagnement des familles et des personnels.
    Des mesures très concrètes ont également été mises en œuvre comme :
    - les dotations de protection d’urgence (couvertures et draps adaptées et vêtements jetables), et la cellule de protection d’urgence (spécialement aménagée)
    - ou encore l’usage de la radio dans les quartiers disciplinaires et le soutien de co-détenusformés et volontaires.

    Certaines d’entre elles ont déjà été généralisées, d’autres continuent à faire l’objet d‘une expérimentation.

    Bilan du plan d’action

    Le plan d’action a été mis en place au rythme prévu. Ses premiers résultats sont satisfaisants:
    14 000 personnels pénitentiaires depuis 2004, dont 1 550 en 2011 ont été formés dans le cadre de leur formation initialeet 7 584 agents en 2010 formés dans le cadre de la formation continue ;
    systématisation de l’utilisation de la grille d’évaluation du potentiel suicidaire lors de l’entretien d’accueil. Cette grille fait actuellement l’objet d’une actualisation ;
    installation, dans chaque direction interrégionale des services pénitentiaires, d’une commission de prévention du suicide et du suivi des actes suicidaires se réunissant une fois par trimestre ;
    mise en œuvre, dans 11 établissements déjà concernés par le suicide en détention, de groupe de parole pour les personnes détenues ;
    - plus de 1 100 dotations de protection d’urgence ont été utilisées depuis 2009 ;
    généralisation de la radio dans les quartiers disciplinaires dans tous les établissements pénitentiaires ;
    expérimentation de co-détenus de soutien sur 3 sites. Cette expérimentation fait actuellement l’objet d’une évaluation.

    Au 30 juin 2011, l’administration pénitentiaire comptait 58 suicides sous écrou, contre 61 en 2010 à la même date. Le nombre de tentatives de suicide recensées a, pour sa part, sensiblement baissé au 1er semestre 2011 (1018) par rapport au 1er semestre 2010 (1275).

    Michel Mercier a encouragé ses services à poursuivre leurs efforts dans la mise en œuvre de ces mesures de prévention du suicide.

    Il a été ainsi demandé l’extension de l’expérimentation des co-détenus de soutien à toutes les directions interrégionales pénitentiaires.

    ***

    INFO PLUS :
    Articles sur le sujet :
    " Quand les détenus sont appelés à endiguer le suicide en prison"  www.la-croix.com - 14 septembre 2011
    Un rapport sur les « codétenus de soutien », prisonniers ayant pour mission d’intervenir auprès des prisonniers suicidaires, doit être remis mercredi 14 septembre en soirée, au ministre de la Justice. 

    Expérimenté dans trois prisons, ce dispositif fait l’objet d’un vif débat.
    lire la suite

    pour aller plus loin :
    La prévention du suicide en milieu carcéral - Commission présidée par le docteur Louis Albrand FRANCE. Ministère de la justice Avril 2009

    mardi 13 septembre 2011

    RAPPORT DE l'OBSERVATOIRE DES SOUFFRANCES PSYCHIQUES DES FRANCAIS DE SOS AMITIES

    Les souffrances psychiques d’aujourd’hui - Septembre 2011
    S.O.S Amitié propose en avant-première les résultats de « l’Observatoire des souffrances psychiques des Français » créé en 2010 et qui dorénavant vous sera présenté chaque année.
    Lire le dossier de presse – Observatoire S.O.S Amitié des souffrances psychiques septembre 2011

    Presentation sur www.sosamitieidf.asso.fr/

    Rapport à télécharger

    CONFERENCE A EVREUX Le 24 novembre 2011

    Le Pôle de psychiatrie du CHI Eure-Seine et le CHS de Navarre, organisent le 24novembre 2011 de 14 h à 17 h à l'hôpital de Navarre d'Evreux :
             Une conférence sur lesuicide avec la participation du Pr Philippe Courtet : Professeur àl'Université de Montpellier, Chef de service au CHU Montpellier, chercheur àl'Unité INSERM 1061 "Neuropsychiatrie : Recherche Epidémiologique etClinique" et auteur de l'ouvrage "Suicide et tentatives desuicide" (Médecine-Sciences, Ed. Flammarion).
    Programme :
    14 h : Introduction au problème du suicide. DrMohammed Taleb (Vernon)
    14 h 20 : La contribution des Neurosciences à la compréhension dusuicide. Pr Philippe Courtet (Montpellier)
    16 h 00 : Débat

    confirmation d'inscription par mail  (Mme L. Horta ou Mme S. Tack)  : laetitia.horta@chi-eureseine.frou sylvie.tack@chi-eureseine.fr

    ARTICLES PRESSE Des suicides passés au crible de l’« autopsie psychologique »


    Des suicides passés au crible de l’« autopsiepsychologique »
    12/9/11  - la-croix.com

    En reconstituant la trajectoire de vie des personnes ayantmis fin à leurs jours, l’autopsie psychologique constitue un nouvel outild’analyse qui divise épidémiologistes et psychiatres. 
    Lire la suite 


    Pour aller plus loin sur le sujet  la page de l'inserm : Suicide : autopsie psychologique et prévention

    lundi 12 septembre 2011

    Lancement du Programme national d’actions contre le suicide 2011-2014

    Lancement du Programme national d’actions contre le suicide 2011-2014

    Source : www.sante.gouv.fr/

    [ 9 septembre 2011 ] communiqué de presse
    A l’occasion de la journée mondiale de prévention du suicide qui aura lieu le samedi 10 septembre, le Gouvernement lance le Programme national d’actions contre le suicide 2011-2014.
    Le suicide est un enjeu majeur de santé publique. Si les taux de décès par suicide ont tendance à baisser dans le temps [1], le nombre de suicides et de tentatives de suicides reste particulièrement préoccupant, avec près de 200 000 personnes qui, chaque année, font une tentative de suicide et 10 500 qui en meurent.
    Le Programme national d’actions, qui s’inscrit dans la continuité de la Stratégie nationale d’actions face au suicide 2000-2005, est soutenu par un budget total de 15 millions d’euros.
    Il comporte 49 mesures regroupées en six axes : le développement de la prévention, l’amélioration de la prise en charge des personnes en risque suicidaire et de leur entourage, l’information et la communication autour de la santé mentale et de la prévention du suicide, la formation des professionnels, le développement des études et de la recherche et l’animation du programme au niveau local.
    Un traitement interministériel de la problématique du suicide doit permettre d’agir plus efficacement en termes de prévention et de prise en charge. Une attention particulière a également été portée à certaines populations plus vulnérables au risque suicidaire, comme les jeunes adultes (première cause de décès) ou les proches de victimes de suicides. Un des objectifs majeurs du Programme est également d’améliorer la qualité des données et le suivi des suicides et tentatives de suicides en population générale comme au sein de populations spécifiques (en milieu agricole, en milieu carcéral, dans le contexte professionnel…).
    Un comité de pilotage, présidé par le Directeur général de la santé et regroupant les principales directions des ministères concernés, s’assurera de la mise en œuvre des actions. Ce comité se réunira une fois par trimestre. Un comité de pilotage élargi aux agences et opérateurs nationaux ainsi qu’aux principales associations se réunira au moins une fois par an.


    Présentation du Programme national d’actions contre le suicide 2011-2014

    [ 9 septembre 2011 ]
    A l’occasion de la journée mondiale de prévention du suicide qui aura lieu le samedi 10 septembre, le Gouvernement lance le Programme national d’actions contre le suicide 2011-2014.

    État des lieux

    Le suicide en France
    10 571 décès par suicide ont été enregistrés par le CépiDc de l’INSERM en 2008. Bien que la diminution régulière du nombre de décès par suicide depuis plus de 10 ans, les comparaisons européennes indiquent un taux encore très élevé de suicide en France.
    La mortalité par suicide représente la deuxième cause de mortalité chez les 15-24 ans, juste après les accidents de la route et la première cause de mortalité chez les 25-34 ans.
    Les tentatives de suicide
    On évalue à près de 200 000 [1] le nombre de tentatives de suicide ayant donné lieu à un contact avec le système de soins.
    Si les victimes du suicide sont pour près des trois-quarts des hommes, les tentatives de suicide sont majoritairement le fait des femmes, surtout jeunes.
    Les facteurs de risque
    Dans les recommandations du jury de la conférence de consensus de 2000 sur « La Crise suicidaire », sont distingués trois types de facteurs de risque :
    • Facteurs primaires : troubles psychiatriques (notamment la dépression qui est constatée dans 50 % des cas), addiction (alcoolisme : 30 %), antécédents personnels ou familiaux de suicide, impulsivité. Ils ont une valeur d’alerte importante mais peuvent être influencés par des traitements.
    • Facteurs secondaires : pertes parentales précoces, isolement social (notamment veuvage chez les hommes), difficultés financières et professionnelles (chômage…), évènements de vie stressants. Ils n’ont qu’une faible valeur prédictive en l’absence de facteurs primaires.
    • Facteurs tertiaires : sexe masculin, âge. Ils ne peuvent être modifiés et n’ont de valeur prédictive qu’en présence d’autres facteurs de risque. L’incidence du suicide est près de trois fois plus élevée chez l’homme que chez la femme, mais ce sexratio est quasiment inverse de celui observé pour les tentatives de suicide. D’autres part, le taux de suicide augmente très nettement avec l’âge, particulièrement chez l’homme où il devient jusqu’à six fois supérieur au taux moyen. Soulignons que le suicide est un phénomène multifactoriel complexe, sans stricte causalité, où les différents facteurs interagissent les uns avec les autres ; la simple addition des facteurs de risque ne suffit donc pas pour évaluer le risque suicidaire.
    Les facteurs de protection
    L’intégration sociale est un puissant facteur de protection - en particulier, le fait d’avoir un conjoint et surtout des enfants réduit significativement le risque suicidaire - de même que la prise en charge thérapeutique est également un facteur de protection.

    La politique nationale de prévention du suicide

    Suite à la reconnaissance du suicide comme problème de santé publique dans le courant des années 1990, une politique publique spécifique de prévention a été mise en place.
    Après un premier plan lancé en 1998, la « Stratégie nationale d’actions face au suicide 2000- 2005 » s’est articulée autour de quatre axes prioritaires d’intervention :
    • favoriser le dépistage de la crise suicidaire,
    • diminuer l’accès aux moyens létaux,
    • améliorer la prise en charge des suicidants,
    • et approfondir la connaissance épidémiologique.
    En 2004, un objectif de réduction du nombre de suicides de 20% a été inséré en annexe de la loi relative à la politique de santé publique.
    La prolongation des actions de la « Stratégie 2000-2005 » a été inscrite dans le « plan Psychiatrie et santé mentale 2005-2008 ».
    En 2008, la ministre chargée de la santé a confié à David Le Breton, sociologue, la présidence d’un comité de pilotage, composé d’experts et de partenaires institutionnels et associatifs. Ce comité a abordé le problème du suicide dans sa globalité, de la prévention à la prise en charge des suicidants et à la « postvention » [2]
    Une attention particulière a été portée à certaines populations plus vulnérables au risque suicidaire telles que les personnes âgées, les personnes souffrant d’addictions et les proches de victimes de suicides.
    C’est sur la base du rapport de ce comité de pilotage que le « programme national d’actions contre le suicide 2011-2014 » a été élaboré en partenariat avec les ministères concernés :
    • le ministère de la Justice et des Libertés,
    • le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Santé,
    • le ministère de l’Education nationale, de la Jeunesse et de la Vie associative,
    • le ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation, de la Pêche, de la Ruralité et de l’Aménagement du territoire,
    • le ministère de la Solidarité et de la Cohésion sociale,
    • le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.

    Les 6 axes du Programme national d’actions contre le suicide 2011-2014

    Axe 1 : Développement de la prévention et de la postvention
    La nécessité d’agir le plus en amont possible de l’acte suicidaire implique le développement des connaissances sur ce thème (en particulier pour les jeunes à travers internet) ainsi que l’acquisition de compétences spécifiques tant chez les parents que chez leurs enfants.
    Ces actions en amont portent également sur la sécurisation des lieux ou la réduction de l’utilisation des produits dangereux utilisés pour le passage à l’acte.
    En ce qui concerne les personnes en souffrance psychique, des mesures de prévention telles que la lutte contre l’isolement social, le développement des dispositifs d’aide à distance ainsi que des actions dans certaines institutions et populations à risques sont proposées.
    Enfin, à travers la postvention, un meilleur soutien des familles et des proches est visé par la formation des professionnels.
    Axe 2 : Amélioration de la prise en charge des personnes en risque suicidaire
    En matière de repérage et de prise en charge, les pratiques professionnelles concernant certains publics seront actualisées comme dans le cas des adolescents.
    Cette démarche de repérage et de prise en charge, en place dans les établissements de santé, doit être poursuivie et, le cas échéant, adaptée.
    Dans ces mêmes établissements de santé, il est prévu des recommandations organisationnelles de prise en charge graduée des personnes ayant fait une tentative de suicide, au sein des structures dédiées, de même que pour la prise en charge globale et coordonnée des publics précaires.
    Enfin, l’amélioration du repérage et de la prise en charge nécessite une démarche spécifique de mise en réseau des professionnels dans certains contextes à risque, comme lors de restructurations en entreprise.
    Axe 3 : Information et communication autour la prévention du suicide
    Afin de mener des actions de communication et d’information autour de la prévention du suicide, différents publics sont identifiées tels que les parents avec l’élaboration d’un guide pour prévenir la consommation de drogues de leurs enfants, ou le grand public avec la poursuite de la campagne nationale autour de la dépression.
    Le soutien aux associations porteuses de projets portant sur la communication et l’information autour de la prévention du suicide est poursuivi.
    Enfin, est incluse une action à destination des écoles de journalisme, profession susceptible de contribuer par une communication adaptée à la prévention du suicide.
    Axe 4 : Formation des professionnels
    La formation des professionnels concerne différents publics.
    Ce sont d’abord les professionnels du soin et de l’action sociale, au contact des enfants et adolescents qui nécessitent une formation au repérage de la souffrance psychique et de la crise suicidaire, de même que ceux travaillant en milieu carcéral.
    Le milieu de l’entreprise est également concerné, afin que l’ensemble du personnel puisse acquérir une connaissance en matière de prévention des risques psychosociaux.
    Enfin, le contenu de l’enseignement sur la crise suicidaire et sa prise en charge doit être inclus à terme dans le cadre de la mise en place du développement professionnel continu de l’ensemble du personnel des équipes soignantes.
    Axe 5 : Études et recherche
    L’axe études et recherche vise d’abord à améliorer l’analyse des données concernant le suicide et les tentatives de suicide en population générale mais aussi dans le milieu du travail et le milieu carcéral.
    Les programmes de recherche contribuent à une meilleure connaissance des déterminants des actes suicidaires pour les personnes ayant réalisé plusieurs tentatives de suicide ou pour les tranches d’âge les plus à risque.
    Les projets innovants de prévention du suicide seront évalués et favorisés en inscrivant la prévention du suicide dans les priorités nationales de recherche, en particulier les programmes hospitaliers de recherche clinique.
    Axe 6 : Suivi et animation du programme d’actions contre le suicide
    Les Agences Régionales de Santé sont chargées d’assurer la coordination des acteurs pour la mise en œuvre des actions de prévention du suicide adaptées aux spécificités régionales.
    Le suivi de ces actions est assuré par l’Etat dans le cadre des contrats pluriannuels d’objectifs et de moyens passés avec chaque ARS.

    [1] DREES, Etudes et résultats n°488, mai 2006
    [2] Le terme de postvention signifie que l’intervention se situe après l’événement : soutien aux personnes et aux organisations confrontées au suicide.